poèmes érotiques
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roby
Najat
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poèmes érotiques
Rappel du premier message :
Amourette
Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
PIERRE DE RONSARD
Amourette
Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
PIERRE DE RONSARD
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: poèmes érotiques
AUX CHEVEUX
Donne, maîtresse, tes cheveux couleur de flamme
Prends une mèche entre tes doigts efféminés
Et pour le spasme aigu au coeur de l’âme
Apprends le rituel des baisers condamnés.
Tu cerneras mon gland dans tes cheveux de soie
Comme un casque de pourpre au cimier lourd de crins,
Et tu feras sourire en mon âme la joie
De m’envirginiser loin des coeurs utérins.
Car dans l’étreinte délicate de la boucle
Fonceront sur mon gland des rugueurs d’escarboucle,
Feux d’ombre, attisés par les sursauts nerveux
Et si tes rayons blonds, ta mèche d’or, maîtresse,
Précipite ardemment la subtile caresse,
De longs jets pâles pisseront sur tes cheveux.
Donne, maîtresse, tes cheveux couleur de flamme
Prends une mèche entre tes doigts efféminés
Et pour le spasme aigu au coeur de l’âme
Apprends le rituel des baisers condamnés.
Tu cerneras mon gland dans tes cheveux de soie
Comme un casque de pourpre au cimier lourd de crins,
Et tu feras sourire en mon âme la joie
De m’envirginiser loin des coeurs utérins.
Car dans l’étreinte délicate de la boucle
Fonceront sur mon gland des rugueurs d’escarboucle,
Feux d’ombre, attisés par les sursauts nerveux
Et si tes rayons blonds, ta mèche d’or, maîtresse,
Précipite ardemment la subtile caresse,
De longs jets pâles pisseront sur tes cheveux.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
LES CARESSES
LE CROISEMENT DES JAMBES
Ah ! dans mes jambes… ah ! dans mes jambes qui bandent
Comme l’étau d’un double phallus sous mon ventre
Dans mes jambes ta cuisse, ta cuisse en rut, entre
Mes jambes, entre mes jambes qui se bandent.
Ta cuisse a chaud… Tu me brûles. Ta cuisse tremble
Et jouit, je sens qu’elle jouit, ta… ta cuisse,
Qu’elle bande, je voudrais que, qu’elle jouisse
Et les miennes, et qu’elles déchargent ensemble.
Mes mains, sous ton genou par-derrière… oh ! serrantes
En levier ta cuisse dans mes fesses errantes
Comme des lèvres qui baisent, et qui masturbent
Ta rotule, et qui masturbent toute ta jambe
Et s’affolent, et se désespèrent de stupre
Sans pouvoir téter du sperme hors de ta jambe.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
CROQUIS DE FEMMES
LA FEMME QUI DANSE
Elle danse, elle est nue, elle est jeune. Ses flancs
Ondulent avec un déhanchement farouche ;
Mais le sourire fait une fleur de sa bouche
Sous le regard languide entre les cils tremblants.
Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
Le galbe blanc, la chaleur douce de ses seins
Et son battement d’aile invite les essaims
Des baisers, à l’abri des aisselles dorées
Puis la taille ployée à la renverse tend
Le pur ventre, gonflé d’un souffle intermittent ;
Et, sur l’arachnéen fourreau noir de sa robe,
Ses bras tourneurs au rythme lent des luths divins
Cherchent l’imaginaire amant qui se dérobe
Et le veulent séduire avec des gestes vains.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: poèmes érotiques
LA FEMME QUI SE CARESSE
Couchée à travers le divan, les pieds par terre
Et sa touffe de poils bouffant en flots légers
Elle caresse avec des gestes allongés
Son corps chaud que nul vin viril ne désaltère.
Elle s’aime, occupée à d’éternels loisirs
À l’ombre des tentures et des palmes vertes.
Ses doigts efféminés par les mauvais désirs
Rôdent luxurieux autour des chairs ouvertes
Ils savent, en errant sur le ventre, creuser
Dans la peau la marque amoureuse d’un baiser
Qu’aurait donné la bouche idéale d’un homme.
Ils savent effleurer les hanches doucement
Et mouler à la peau des seins leurs palmes, comme
Un corps souple de femme sur un corps d’amant.
Couchée à travers le divan, les pieds par terre
Et sa touffe de poils bouffant en flots légers
Elle caresse avec des gestes allongés
Son corps chaud que nul vin viril ne désaltère.
Elle s’aime, occupée à d’éternels loisirs
À l’ombre des tentures et des palmes vertes.
Ses doigts efféminés par les mauvais désirs
Rôdent luxurieux autour des chairs ouvertes
Ils savent, en errant sur le ventre, creuser
Dans la peau la marque amoureuse d’un baiser
Qu’aurait donné la bouche idéale d’un homme.
Ils savent effleurer les hanches doucement
Et mouler à la peau des seins leurs palmes, comme
Un corps souple de femme sur un corps d’amant.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
SONNETS DIVERS:Pierre Louÿs
Pierre Louÿs
Puisque tes yeux veulent mourir
Comme des reflets d’obsidienne
Quand tu sens mes ongles courir
Sur ta rougeur clitoridienne ;
Puisqu’au furtif chatouillement
Autour des mamelles dorées
Tu jouis douloureusement
Avec des plaintes effarées
Permets que j’aie aussi mon lot
Du rut lascif que ton goulot
Perdrait en vain sur les draps tièdes
Et que ma verge peu à peu
Moule ardemment la chair de feu
Du jardin sur ses formes raidies.
Puisque tes yeux veulent mourir
Comme des reflets d’obsidienne
Quand tu sens mes ongles courir
Sur ta rougeur clitoridienne ;
Puisqu’au furtif chatouillement
Autour des mamelles dorées
Tu jouis douloureusement
Avec des plaintes effarées
Permets que j’aie aussi mon lot
Du rut lascif que ton goulot
Perdrait en vain sur les draps tièdes
Et que ma verge peu à peu
Moule ardemment la chair de feu
Du jardin sur ses formes raidies.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: poèmes érotiques
Pierre Louÿs
Les yeux sont moins purs que les seins ;
Plus que les bras les dents sont blanches
Mais quelles chairs sinon les hanches
Sont lascives sur les coussins
Le réseau de leurs bleus dessins
Striés en veines de pervenches
Contient leur chaleur que tu penches
Provocante des chers desseins.
Mais elles sont, ô douce amie,
Les valves d’une huître endormie
Où des perles rares se font
Et mon pâle amour lorsqu’il entre
Cristallise peut-être au fond
En colliers autour de ton ventre.
Les yeux sont moins purs que les seins ;
Plus que les bras les dents sont blanches
Mais quelles chairs sinon les hanches
Sont lascives sur les coussins
Le réseau de leurs bleus dessins
Striés en veines de pervenches
Contient leur chaleur que tu penches
Provocante des chers desseins.
Mais elles sont, ô douce amie,
Les valves d’une huître endormie
Où des perles rares se font
Et mon pâle amour lorsqu’il entre
Cristallise peut-être au fond
En colliers autour de ton ventre.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
ACROSTICHE SAPHIQUE
D ans le lit maculé de foutre et de salive
E ve nue en chaleur et le ventre écumant
U nit sa belle bouche au con de son amant
X avière aux poils crépus sur une chair olive
G randes, plongeant la tête au gouffre des genoux,
O qu’elles font un couple atroce de femelles
U n couple oroventral bandant jusqu’aux mamelles
G avé de foutre clair et plein d’horreur pour nous
N ous les aimons pourtant, les gougnottes chéries
O uvrant leurs bouches d’ombre et leurs vulves fleuries
T rous d’amour destinés à nos membres virils
T out leur être nous a des grâces embrouillées
E t nous aimons, avec des gestes puérils,
S entir l’odeur des cons sur leurs bouches mouillées.
E ve nue en chaleur et le ventre écumant
U nit sa belle bouche au con de son amant
X avière aux poils crépus sur une chair olive
G randes, plongeant la tête au gouffre des genoux,
O qu’elles font un couple atroce de femelles
U n couple oroventral bandant jusqu’aux mamelles
G avé de foutre clair et plein d’horreur pour nous
N ous les aimons pourtant, les gougnottes chéries
O uvrant leurs bouches d’ombre et leurs vulves fleuries
T rous d’amour destinés à nos membres virils
T out leur être nous a des grâces embrouillées
E t nous aimons, avec des gestes puérils,
S entir l’odeur des cons sur leurs bouches mouillées.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: poèmes érotiques
PRIÈRE
Ô Sainte aimée, Ô ma patronne, Ô ma maîtresse,
Étoile de la mer, Étoile du matin,
Sois adorée encore, ainsi qu’au jour lointain
Où ta Vulve reçut ma première caresse.
En te voyant si blanche un soir que tu dormais
J’ai senti qu’envers toi l’amour est une insulte
Je n’ose plus t’aimer, je veux te rendre un culte
Et chanter mes baisers sans les clore jamais.
Sur l’autel du Lit, ouvre donc tes lèvres peintes
Et je brûlerai l’encens qu’on brûle aux Saintes
Ô Pure, ô Vicieuse, et tandis que tu dors
Laissant mes cheveux chauds errer sur ta peau
J’irai m’accroupir nue à l’ombre de ton corps
Comme une Byzantine aux pieds d’une sainte icône.
Ô Sainte aimée, Ô ma patronne, Ô ma maîtresse,
Étoile de la mer, Étoile du matin,
Sois adorée encore, ainsi qu’au jour lointain
Où ta Vulve reçut ma première caresse.
En te voyant si blanche un soir que tu dormais
J’ai senti qu’envers toi l’amour est une insulte
Je n’ose plus t’aimer, je veux te rendre un culte
Et chanter mes baisers sans les clore jamais.
Sur l’autel du Lit, ouvre donc tes lèvres peintes
Et je brûlerai l’encens qu’on brûle aux Saintes
Ô Pure, ô Vicieuse, et tandis que tu dors
Laissant mes cheveux chauds errer sur ta peau
J’irai m’accroupir nue à l’ombre de ton corps
Comme une Byzantine aux pieds d’une sainte icône.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: poèmes érotiques
SUPPLÉMENT
ÉLÉVATION
Dans le mystique amour de ta vulve,
Je deviens grave et religieux.
Mon front se courbe et mes doigts s’unissent
Dans le mystique amour de tes yeux.
Ta vulve est là, dans sa chair de bronze,
Jetant des feux dans l’ombre du soir :
Ors byzantins gemmés d’escarboucles.
Ta vulve est là, comme un ostensoir.
Tes yeux sont là, qui m’ont rendu lâche.
Astres d’amour et d’impureté,
Lueurs des nuits chaudes et bleuâtres,
Tes yeux sont là comme un ciel d’été.
Et je me dis, voyant sous un nimbe
Ta vulve d’or monter vers les yeux…
Je ne sais rien du prêtre invisible,
Mais je me dis : Ce sont les vrais dieux !
ÉLÉVATION
Dans le mystique amour de ta vulve,
Je deviens grave et religieux.
Mon front se courbe et mes doigts s’unissent
Dans le mystique amour de tes yeux.
Ta vulve est là, dans sa chair de bronze,
Jetant des feux dans l’ombre du soir :
Ors byzantins gemmés d’escarboucles.
Ta vulve est là, comme un ostensoir.
Tes yeux sont là, qui m’ont rendu lâche.
Astres d’amour et d’impureté,
Lueurs des nuits chaudes et bleuâtres,
Tes yeux sont là comme un ciel d’été.
Et je me dis, voyant sous un nimbe
Ta vulve d’or monter vers les yeux…
Je ne sais rien du prêtre invisible,
Mais je me dis : Ce sont les vrais dieux !
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Paul Eluard [ Les représentants tout-puissants du désir ]
Les représentants tout-puissants du désir
Des yeux graves nouveaux-nés
Pour supprimer la lumière
L’arc de tes seins tendu par un aveugle
Qui se souvient de tes mains
Ta faible chevelure
Est dans le fleuve ignorant de ta tête
Caresses au fil de la peau
Et ta bouche qui se tait
Peut prouver l’impossible.
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Des yeux graves nouveaux-nés
Pour supprimer la lumière
L’arc de tes seins tendu par un aveugle
Qui se souvient de tes mains
Ta faible chevelure
Est dans le fleuve ignorant de ta tête
Caresses au fil de la peau
Et ta bouche qui se tait
Peut prouver l’impossible.
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Germain Nouveau [ Soif d'un baiser ]
Comme une ville qui s'allume
Et que le vent vient embraser,
Tout mon coeur brûle et se consume,
J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Pleins de délices et de fièvres,
Ah ! j'ai soif d'un baiser !
Baiser multiplié que l'homme
Ne pourra jamais épuiser,
O toi, que tout mon être nomme,
J'ai soif, oui d'un baiser.
Fruit doux où la lèvre s'amuse,
Beau fruit qui rit de s'écraser,
Qu'il se donne ou qu'il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d'amour qui règne et sonne
Au coeur battant à se briser,
Qu'il se refuse ou qu'il donne
Je veux mourir de ce baiser.
Poèmes de Germain Nouveau
Et que le vent vient embraser,
Tout mon coeur brûle et se consume,
J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Pleins de délices et de fièvres,
Ah ! j'ai soif d'un baiser !
Baiser multiplié que l'homme
Ne pourra jamais épuiser,
O toi, que tout mon être nomme,
J'ai soif, oui d'un baiser.
Fruit doux où la lèvre s'amuse,
Beau fruit qui rit de s'écraser,
Qu'il se donne ou qu'il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d'amour qui règne et sonne
Au coeur battant à se briser,
Qu'il se refuse ou qu'il donne
Je veux mourir de ce baiser.
Poèmes de Germain Nouveau
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Georges Bataille – Je mets mon vit contre ta joue
Georges Bataille – Je mets mon vit contre ta joue
Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un criant,
mon vit sanglote de salive
ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu
je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.
Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un criant,
mon vit sanglote de salive
ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu
je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
Apollinaire- la boulangère
– La boulangère
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Boulangère jadis qui respiriez l’amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre pul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre pul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
Apollinaire– Mon beau membre asinin
– Mon beau membre asinin
Guillaume APOLLINAIRE
Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l’avouer en dépit d’Avinain
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses
Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l’honneur abject des suçons sans venin
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l’or dans les sluices
O ma tendre p.tun tes fesse ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère
L’humble rotondité sans sexe de la terre
La lune chaque mois si vaine de son pul
Et de tes yeux jaillit quand tu les voiles
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l’avouer en dépit d’Avinain
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses
Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l’honneur abject des suçons sans venin
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l’or dans les sluices
O ma tendre p.tun tes fesse ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère
L’humble rotondité sans sexe de la terre
La lune chaque mois si vaine de son pul
Et de tes yeux jaillit quand tu les voiles
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Guillaume APOLLINAIRE
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
Et mon paradis sera là...
Joachim du Bellay-Eros en poesieEros en poésie
Joachim du Bellay (1522? - 1560)
Joachim du Bellay (1522? - 1560)
Et mon paradis sera là... Baiser Quand ton col de couleur rose Se donne à mon embrassement Et ton oeil languit doucement D'une paupière à demi close, Mon âme se fond du désir Dont elle est ardemment pleine Et ne peut souffrir à grand'peine La force d'un si grand plaisir. Puis, quand s'approche de la tienne Ma lèvre, et que si près je suis Que la fleur recueillir je puis De ton haleine ambroisienne, Quand le soupir de ces odeurs Où nos deux langues qui se jouent Moitement folâtrent et nouent, Eventent mes douces ardeurs, Il me semble être assis à table Avec les dieux, tant je suis heureux, Et boire à longs traits savoureux Leur doux breuvage délectable. Si le bien qui au plus grand bien Est plus prochain, prendre ou me laisse, Pourquoi me permets-tu, maîtresse, Qu'encore le plus grand soit mien? As-tu peur que la jouissance D'un si grand heur me fasse dieu? Et que sans toi je vole au lieu D'éternelle réjouissance? Belle, n'aie peur de cela, Partout où sera ta demeure, Mon ciel, jusqu'à tant que je meure, Et mon paradis sera là. Joachim du Bellay |
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Pour Cassandre: Ronsard
Pour Cassandre
(Meslanges, 1555)
Quand au temple nous
serons
Agenouillez, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui,
pour louer Dieu,
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de
l'Eglise.
Mais quand au lict nous serons
Entrelassez, nous
ferons
Les lassifs selon les guises
Des amans qui librement
Pratiquent
folastrement
Dans les draps cent mignardises.
Pourquoy donque,
quand je veux
Ou mordre tes beaux cheveux,
Ou baiser ta bouche
aimée,
Ou toucher à ton beau sein,
Contrefais-tu la nonnain
Dedans un
cloistre enfermées?
Pour qui gardes-tu tes yeux
Et ton sein
délicieux,
Ton front, ta lèvre jumelle?
En veux-tu baiser
Pluton
Là-bas, après que Charron
T'aura mise en sa
nacelle?
Après ton dernier trespas,
Gresle, tu n'auras
là-bas
Qu'une bouchette blesmie:
Et quand mort je te verrois,
Aux
ombres je n'avouerois
Que jadis tu fus m'amie.
Ton test n'aura
plus de peau,
Ny ton visage si beau
N'aura veines ny artères:
Tu
n'auras plus que les dents,
Telles qu'on les voit dedans
Les testes des cimeterres.
Donque, tandis que tu vis,
Change, maistresse,
d'avis,
Et ne m'épargne ta bouche:
Incontinent tu mourras,
Lors tu te
repentiras
De m'avoir esté farouche.
Ah! Je meurs! Ah!
Baise-moy!
Ah! Maistresse, approche-toy!
Tu fuis comme un fan qui
tremble:
Au moins souffre que ma main
S'esbate un peu dans ton sein,
Ou
plus bas, si bon te semble.
Pierre de Ronsard
(Meslanges, 1555)
Quand au temple nous
serons
Agenouillez, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui,
pour louer Dieu,
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de
l'Eglise.
Mais quand au lict nous serons
Entrelassez, nous
ferons
Les lassifs selon les guises
Des amans qui librement
Pratiquent
folastrement
Dans les draps cent mignardises.
Pourquoy donque,
quand je veux
Ou mordre tes beaux cheveux,
Ou baiser ta bouche
aimée,
Ou toucher à ton beau sein,
Contrefais-tu la nonnain
Dedans un
cloistre enfermées?
Pour qui gardes-tu tes yeux
Et ton sein
délicieux,
Ton front, ta lèvre jumelle?
En veux-tu baiser
Pluton
Là-bas, après que Charron
T'aura mise en sa
nacelle?
Après ton dernier trespas,
Gresle, tu n'auras
là-bas
Qu'une bouchette blesmie:
Et quand mort je te verrois,
Aux
ombres je n'avouerois
Que jadis tu fus m'amie.
Ton test n'aura
plus de peau,
Ny ton visage si beau
N'aura veines ny artères:
Tu
n'auras plus que les dents,
Telles qu'on les voit dedans
Les testes des cimeterres.
Donque, tandis que tu vis,
Change, maistresse,
d'avis,
Et ne m'épargne ta bouche:
Incontinent tu mourras,
Lors tu te
repentiras
De m'avoir esté farouche.
Ah! Je meurs! Ah!
Baise-moy!
Ah! Maistresse, approche-toy!
Tu fuis comme un fan qui
tremble:
Au moins souffre que ma main
S'esbate un peu dans ton sein,
Ou
plus bas, si bon te semble.
Pierre de Ronsard
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Quand à longs traits je boy...
Quand à longs traits je boy...
Quand à longs traits je boy l'amoureuse étincelle
Qui sort de tes beaux
yeux, les miens sont esblouïs.
D'esprit ny de raison troublé je ne jouïs,
Et comme yvre d'amour tout le corps me chancelle.
Le coeur me bat
au sein, ma chaleur naturelle
Se refroidit de peur, mes sens esvanouïs
Se perdent tout en l'air, tant tu te resjouïs
D'acquérir par ma mort le
surnom de cruelle.
Tes regards foudroyants me percent de leurs rais'
La peau, le corps, le cœur, comme pointes de trais
Que je sens dedans l'âme, et quand je me veux plaindre,
Ou demander merci du mal que je
reçois,
Si bien ta cruauté me resserre la vois,
Que je n'ose parler, tant
tes yeux me font craindre.
Pierre de Ronsard
Quand à longs traits je boy l'amoureuse étincelle
Qui sort de tes beaux
yeux, les miens sont esblouïs.
D'esprit ny de raison troublé je ne jouïs,
Et comme yvre d'amour tout le corps me chancelle.
Le coeur me bat
au sein, ma chaleur naturelle
Se refroidit de peur, mes sens esvanouïs
Se perdent tout en l'air, tant tu te resjouïs
D'acquérir par ma mort le
surnom de cruelle.
Tes regards foudroyants me percent de leurs rais'
La peau, le corps, le cœur, comme pointes de trais
Que je sens dedans l'âme, et quand je me veux plaindre,
Ou demander merci du mal que je
reçois,
Si bien ta cruauté me resserre la vois,
Que je n'ose parler, tant
tes yeux me font craindre.
Pierre de Ronsard
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
VOILÀ de quoi est fait...
VOILÀ de quoi est fait...
VOILÀ de quoi est fait le chant symphonique de l'amour qui bruit dans la
conque de Vénus
Il y a le chant de l'amour de jadis
Le bruit des baisers
éperdus des amants illustres
Les cris d'amour des mortelles violées par les
dieux
Les virilités des héros fabuleux érigés comme des cierges vont et
viennent comme une rumeur obscène
Il y a aussi les cris de folie des
bacchantes folles d'amour pour avoir mangé l'hippomane secrété par la vulve des
juments en chaleur
Les cris d'amour des félins dans les jongles
La rumeur
sourde des sèves montant dans les plantes tropicales
Le fracas des
marées
Le tonnerre des artilleries où la forme obscène des canons accomplit
le terrible amour des peuples
Les vagues de la mer où naît la vie et la
beauté
Et le chant victorieux que les premiers rayons de soleil faisaient
chanter à Memnon l'immobile
Il y a le cri des Sabines au moment de
l'enlèvement
Le chant nuptial de la Sulamite
Je suis belle mais
noire
Et le hurlement de Jason
Quand il trouva la toison
Et le mortel
chant du cygne quand son duvet se pressait entre les cuisses bleuâtres de
Léda
Il y a le chant de tout l'amour du monde
Il y a entre tes cuisses
adorées Madeleine
La rumeur de tout l'amour comme le chant sacré de la mer
bruit tout entier dans le coquillage
Guillaume Apollinaire
VOILÀ de quoi est fait le chant symphonique de l'amour qui bruit dans la
conque de Vénus
Il y a le chant de l'amour de jadis
Le bruit des baisers
éperdus des amants illustres
Les cris d'amour des mortelles violées par les
dieux
Les virilités des héros fabuleux érigés comme des cierges vont et
viennent comme une rumeur obscène
Il y a aussi les cris de folie des
bacchantes folles d'amour pour avoir mangé l'hippomane secrété par la vulve des
juments en chaleur
Les cris d'amour des félins dans les jongles
La rumeur
sourde des sèves montant dans les plantes tropicales
Le fracas des
marées
Le tonnerre des artilleries où la forme obscène des canons accomplit
le terrible amour des peuples
Les vagues de la mer où naît la vie et la
beauté
Et le chant victorieux que les premiers rayons de soleil faisaient
chanter à Memnon l'immobile
Il y a le cri des Sabines au moment de
l'enlèvement
Le chant nuptial de la Sulamite
Je suis belle mais
noire
Et le hurlement de Jason
Quand il trouva la toison
Et le mortel
chant du cygne quand son duvet se pressait entre les cuisses bleuâtres de
Léda
Il y a le chant de tout l'amour du monde
Il y a entre tes cuisses
adorées Madeleine
La rumeur de tout l'amour comme le chant sacré de la mer
bruit tout entier dans le coquillage
Guillaume Apollinaire
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Anne... :Paul Valéry
Anne...
Anne qui se mélange au drap pâle et délaisse
Des cheveux endormis sur
ses yeux mal ouverts
Mire ses bras lointains tournés avec mollesse
Sur
la peau sans couleur du ventre découvert.
Elle vide, elle enfle
d'ombre sa gorge lente,
Et comme un souvenir pressant ses propres chairs,
Une bouche brisée et pleine d'eau brûlante
Roule le goût immense et le
reflet des mers.
Enfin désemparée et libre d'être fraîche,
La
dormeuse déserte aux touffes de couleur
Flotte sur son lit blême, et d'une
lèvre sèche,
Tette dans la ténèbre un souffle amer de fleur.
Et
sur le linge où l'aube insensible se plisse,
Tombe, d'un bras de glace
effleuré de carmin,
Toute une main défaite et perdant le délice
À
travers ses doigts nus dénoués de l'humain.
Paul Valéry
Anne qui se mélange au drap pâle et délaisse
Des cheveux endormis sur
ses yeux mal ouverts
Mire ses bras lointains tournés avec mollesse
Sur
la peau sans couleur du ventre découvert.
Elle vide, elle enfle
d'ombre sa gorge lente,
Et comme un souvenir pressant ses propres chairs,
Une bouche brisée et pleine d'eau brûlante
Roule le goût immense et le
reflet des mers.
Enfin désemparée et libre d'être fraîche,
La
dormeuse déserte aux touffes de couleur
Flotte sur son lit blême, et d'une
lèvre sèche,
Tette dans la ténèbre un souffle amer de fleur.
Et
sur le linge où l'aube insensible se plisse,
Tombe, d'un bras de glace
effleuré de carmin,
Toute une main défaite et perdant le délice
À
travers ses doigts nus dénoués de l'humain.
Paul Valéry
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Des voyages de peaux ..
Des voyages de peaux ...
Des voyages de peaux et des vagues de nuit
Et des nuits dans le vague
avec le mouvement
Lent du souffle à mes lèvres
Dans le bleu de la pluie
aux filets sans étoiles
Le chemin vers la mer se froisse comme un
drap
Plié dans son lit d'algue
aux remous des odeurs des coquilles
fendues
Je glisse sur la planche engorgée de tangage
La houle nous
déhanche
Nous fusionnons le temps de ce rêve mouillé
Sur l'amour
ruisselant sous le luisant des corps
Des cordages noués
Si le sel sur mon
dur fissure sur ta bouche
C'est que mon ventre avance à ton ombre
mouvante
cachée par tes cheveux
Et tout crache tout meurt et c'est larme
et sueur
C'est fondu enchaîné sur l'oubli de l'oubli
l'image du
varech
Et la mer sent l'amour et nous roule à l'envers
De nos lèvres de
soifs jusqu'à l'humide en nous
Le théâtre qui coule
Robert Cuffi
Des voyages de peaux et des vagues de nuit
Et des nuits dans le vague
avec le mouvement
Lent du souffle à mes lèvres
Dans le bleu de la pluie
aux filets sans étoiles
Le chemin vers la mer se froisse comme un
drap
Plié dans son lit d'algue
aux remous des odeurs des coquilles
fendues
Je glisse sur la planche engorgée de tangage
La houle nous
déhanche
Nous fusionnons le temps de ce rêve mouillé
Sur l'amour
ruisselant sous le luisant des corps
Des cordages noués
Si le sel sur mon
dur fissure sur ta bouche
C'est que mon ventre avance à ton ombre
mouvante
cachée par tes cheveux
Et tout crache tout meurt et c'est larme
et sueur
C'est fondu enchaîné sur l'oubli de l'oubli
l'image du
varech
Et la mer sent l'amour et nous roule à l'envers
De nos lèvres de
soifs jusqu'à l'humide en nous
Le théâtre qui coule
Robert Cuffi
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Thierry MAFFEI.Amer
Amer,
Je t’aime amer,
Quand tu fonds dans ma bouche amère,
D’un gout amer.
Amer,
Les yeux fermés,
Je reconnais ton gout amer,
Tu ouvres tous mes sens.
Amer,
J’aime ta pureté,
Sans ajout,
Sans artifice.
Amer,
Comme une femme amère,
La peau noire,
Je t’imagine.
Amer,
Tu fantasmes mes désirs,
Ton délice me monte les narines,
Laisse-toi désiré.
Amer,
Ton odeur est amère,
Ne crois pas que tu me déranges,
Continue ton chemin de désir.
Amer,
Tu te fais amèrement attendre,
Pendant que le premier fond dans ma bouche,
Déjà ton prochain fond dans ma main.
Amer,
Comme une amande sans amant,
Tu fonds dans ma bouche,
Laissons nous faire.
Amer,
Laisse-toi attendre,
Comme tu te fais attendre,
J’adore ça.
Amer,
Fais-toi connaître,
Ils attendent tous ,
Chocolat amer de tous mes désirs.
Thierry MAFFEI.
Je t’aime amer,
Quand tu fonds dans ma bouche amère,
D’un gout amer.
Amer,
Les yeux fermés,
Je reconnais ton gout amer,
Tu ouvres tous mes sens.
Amer,
J’aime ta pureté,
Sans ajout,
Sans artifice.
Amer,
Comme une femme amère,
La peau noire,
Je t’imagine.
Amer,
Tu fantasmes mes désirs,
Ton délice me monte les narines,
Laisse-toi désiré.
Amer,
Ton odeur est amère,
Ne crois pas que tu me déranges,
Continue ton chemin de désir.
Amer,
Tu te fais amèrement attendre,
Pendant que le premier fond dans ma bouche,
Déjà ton prochain fond dans ma main.
Amer,
Comme une amande sans amant,
Tu fonds dans ma bouche,
Laissons nous faire.
Amer,
Laisse-toi attendre,
Comme tu te fais attendre,
J’adore ça.
Amer,
Fais-toi connaître,
Ils attendent tous ,
Chocolat amer de tous mes désirs.
Thierry MAFFEI.
Invité- Invité
Un baiser s’est perdu
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Et les lèvres se sont enlacées.
Les langues se sont enfuies et se sont emmêlées.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les langues se sont retirées.
Et les lèvres se sont détachées.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
L'index a touché les douces lèvres.
Pendant que la langue découvre le délice de son doigt.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Continuent leurs voyages déshabillant tout le corps.
Corps mis à nu et qui se laisse prendre par le voyage de ses lèvres éperdues.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les doigts accompagnent le voyage de l’index tout le long de ce corps dénudé.
Et les lèvres recommencent leurs jeux d’enfants innocents.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les corps se comparent en instruments de musique.
Piano ou cithare, les corps prennent plaisir au jeu.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Lèvres et langues suivent les doigts.
Laisse-toi prendre la main.
Un baiser s’est perdu sur les lèvres.
Les corps tout entiers se laissent prendre au jeu sans jamais se délacer.
Après s’être oubliés, ils ressortent tout délasser.
Thierry MAFFEI.
Et les lèvres se sont enlacées.
Les langues se sont enfuies et se sont emmêlées.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les langues se sont retirées.
Et les lèvres se sont détachées.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
L'index a touché les douces lèvres.
Pendant que la langue découvre le délice de son doigt.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Continuent leurs voyages déshabillant tout le corps.
Corps mis à nu et qui se laisse prendre par le voyage de ses lèvres éperdues.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les doigts accompagnent le voyage de l’index tout le long de ce corps dénudé.
Et les lèvres recommencent leurs jeux d’enfants innocents.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Les corps se comparent en instruments de musique.
Piano ou cithare, les corps prennent plaisir au jeu.
Un baiser s’est perdu sur ses lèvres.
Lèvres et langues suivent les doigts.
Laisse-toi prendre la main.
Un baiser s’est perdu sur les lèvres.
Les corps tout entiers se laissent prendre au jeu sans jamais se délacer.
Après s’être oubliés, ils ressortent tout délasser.
Thierry MAFFEI.
Invité- Invité
Georges Bataille :Je mets mon vit contre ta joue
Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un criant,
mon vit sanglote de salive
ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu
je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.
Georges Bataille (1897-1962)
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un criant,
mon vit sanglote de salive
ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu
je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.
Georges Bataille (1897-1962)
Invité- Invité
Guillaume Apollinaire:Boulangère
Boulangère jadis qui respiriez l’amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre pul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre pul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Invité- Invité
Guillaume Apollinaire
Ma q.... éclatait sous tes lèvres
Comme une prune de Juillet
La plume au vent qu’on taille en rêve
N’est pas plus folle je le sais
Que la volage aux amours brèves
Il me souvient de Félicie
Que je connu le jour de Pâques
Et dont la moniche roussie
S’ouvrait en coquille Saint-Jacques
De septembre à la fin Avril
Il me souvient de la Dona
Qui faisait l’amour en cadence
Et dont la figue distilla
Un alcool d’une violence
Mais je ne vous dit que cela.
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Comme une prune de Juillet
La plume au vent qu’on taille en rêve
N’est pas plus folle je le sais
Que la volage aux amours brèves
Il me souvient de Félicie
Que je connu le jour de Pâques
Et dont la moniche roussie
S’ouvrait en coquille Saint-Jacques
De septembre à la fin Avril
Il me souvient de la Dona
Qui faisait l’amour en cadence
Et dont la figue distilla
Un alcool d’une violence
Mais je ne vous dit que cela.
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Invité- Invité
Pierre Louÿs:Elle
Elle tourne, elle est nue, elle est grave; ses flancs
Ondulent d’ombre bleue et de sueur farouche.
Dans les cheveux mouillés s’ouvre rouge la bouche
Et le regard se meurt entre les cils tremblants.
Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
La peau douce, la chaleur molle de ses seins.
Ses coudes étendus comme sur des coussins
Ouvrent le baiser creux des aisselles dorées.
Mais la taille, ployée à la renverse, tend
Le pur ventre, gonflé d’un souffle intermittent,
Et sous l’arachnéen tissu noir de sa robe
Ses bras tendres, avec des gestes assoupis,
Ses pieds froids sur les arabesques des tapis,
Cherchent l’imaginaire amant qui se dérobe …
Pierre Louÿs (1870-1925)
Ondulent d’ombre bleue et de sueur farouche.
Dans les cheveux mouillés s’ouvre rouge la bouche
Et le regard se meurt entre les cils tremblants.
Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
La peau douce, la chaleur molle de ses seins.
Ses coudes étendus comme sur des coussins
Ouvrent le baiser creux des aisselles dorées.
Mais la taille, ployée à la renverse, tend
Le pur ventre, gonflé d’un souffle intermittent,
Et sous l’arachnéen tissu noir de sa robe
Ses bras tendres, avec des gestes assoupis,
Ses pieds froids sur les arabesques des tapis,
Cherchent l’imaginaire amant qui se dérobe …
Pierre Louÿs (1870-1925)
Invité- Invité
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