Poèmes:Jean Moréas
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Nadej-isis
Rita-kazem
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Poèmes:Jean Moréas
Rappel du premier message :
Jean Moréas
Jean Moréas est né à Athènes le 15 avril 1856 et mort à Saint-Mandé le
30 avril 1910, Jean Moréas est un poète symboliste grec d'expression
française.
Jean Moréas
Jean Moréas est né à Athènes le 15 avril 1856 et mort à Saint-Mandé le
30 avril 1910, Jean Moréas est un poète symboliste grec d'expression
française.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
O ma lyre
O ma lyre, cessons de nous couvrir de cendre
Comme auprès d' un cercueil !
Je t' orne de verdure et ne veux plus entendre
Des paroles de deuil.
Mais non, fais retentir d' une douleur non feinte,
Lyre, l' accent amer !
N' es-tu pas l' alcyon qui calme de sa plainte
Les vagues de la mer ?
Comme auprès d' un cercueil !
Je t' orne de verdure et ne veux plus entendre
Des paroles de deuil.
Mais non, fais retentir d' une douleur non feinte,
Lyre, l' accent amer !
N' es-tu pas l' alcyon qui calme de sa plainte
Les vagues de la mer ?
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Nuages
Nuages qu' un beau jour à présent environne,
Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts,
Vous qui m' apparaissez sur l' azur monotone,
Semblables aux voiliers sur le calme des mers ;
Vous qui devez bientôt, ayant la sombre face
De l' orage prochain, passer sous le ciel bas,
Mon coeur vous accompagne, ô coureurs de l' espace !
Mon coeur qui vous ressemble et qu' on ne connaît pas.
Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts,
Vous qui m' apparaissez sur l' azur monotone,
Semblables aux voiliers sur le calme des mers ;
Vous qui devez bientôt, ayant la sombre face
De l' orage prochain, passer sous le ciel bas,
Mon coeur vous accompagne, ô coureurs de l' espace !
Mon coeur qui vous ressemble et qu' on ne connaît pas.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Esprit astucieux, adorable puissance
Esprit astucieux, adorable puissance,
Qui sans cesse guides ma main
Sur la corde sonore et nargues l' innocence
De mon entendement humain,
Ah ! Ne te lasse point d' éclairer les ténèbres
De ma vie au sombre détour,
Et de faire germer dans ses fentes funèbres
Ces fleurs plus belles que le jour.
Qui sans cesse guides ma main
Sur la corde sonore et nargues l' innocence
De mon entendement humain,
Ah ! Ne te lasse point d' éclairer les ténèbres
De ma vie au sombre détour,
Et de faire germer dans ses fentes funèbres
Ces fleurs plus belles que le jour.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Palinure au grand coeur
Palinure au grand coeur, le pilote d' énée,
Qui, prudent, d' un fort bras
Guidait le gouvernail, subit la destinée
Que l' on n' évite pas.
Instrument de la haine, un repos exécrable
Lui vint tromper les yeux,
Et, déjà près du port, il périt, misérable,
Dans les flots tortueux.
Et moi, lorsque le Pinde et les neuf soeurs ensemble
Ont mes voeux couronnés,
Lorsque je touche au ciel, faut-il que je ressemble
Aux plus abandonnés !
Qui, prudent, d' un fort bras
Guidait le gouvernail, subit la destinée
Que l' on n' évite pas.
Instrument de la haine, un repos exécrable
Lui vint tromper les yeux,
Et, déjà près du port, il périt, misérable,
Dans les flots tortueux.
Et moi, lorsque le Pinde et les neuf soeurs ensemble
Ont mes voeux couronnés,
Lorsque je touche au ciel, faut-il que je ressemble
Aux plus abandonnés !
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Donc vous allez fleurir encor
Donc, vous allez fleurir encor, charmants parterres !
Déjà se courbent en arceaux
Et s' emplissent de bruit dans les vieux cimetières
Les arbres gardiens des tombeaux.
Couvrez d' un tendre vert, arbres, vos branches fortes :
Quand viendra l' autan détesté,
Il lui faudra tout l' or des belles feuilles mortes
Pour en rehausser sa beauté.
Déjà se courbent en arceaux
Et s' emplissent de bruit dans les vieux cimetières
Les arbres gardiens des tombeaux.
Couvrez d' un tendre vert, arbres, vos branches fortes :
Quand viendra l' autan détesté,
Il lui faudra tout l' or des belles feuilles mortes
Pour en rehausser sa beauté.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
O mon esprit en feu
O mon esprit en feu |
O mon esprit en feu, que vous me décevez ! Comment de pauvres yeux sauraient-ils vous atteindre ? J' ai vu ces sables blancs et ces rochers crevés, Retraite désirée : ils ne sont point à peindre. Mais qu' il se trouve ailleurs un ciel aérien Où des caps sourcilleux lèvent un front superbe, Quoi ! Mon esprit, pour vous le plus rare n' est rien : C' est la même beauté que vous mangez en herbe. |
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Tantôt semblable à l'onde
Tantôt semblable à l'onde |
Tantôt semblable à l' onde et tantôt monstre ou tel L ' infatigable feu, ce vieux pasteur étrange (Ainsi que nous l' apprend un ouvrage immortel) Se muait. Comme lui, plus qu' à mon tour, je change. Car je hais avant tout le stupide indiscret, Car le seul juste point est un jeu de balance, Qu' enfin dans mon esprit je conserve un secret Qui remplirait d' effroi l' humaine nonchalance. |
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
tu crains...
Tu crains de confesser tes imperfections,
Tu pleures, pauvre sot, sur ta force perdue.
Je veux dix fois le jour haïr mes actions
En couronnant de fleurs ma tête entrechenue.
Muse, pour tes vrais fils aujourd' hui c' est demain !
Mais si leur coeur descend au niveau de la foule,
Ce bon vin plein d' ardeur qu' ils buvaient dans ta main
Tourne comme du lait et comme une eau s' écoul
Tu pleures, pauvre sot, sur ta force perdue.
Je veux dix fois le jour haïr mes actions
En couronnant de fleurs ma tête entrechenue.
Muse, pour tes vrais fils aujourd' hui c' est demain !
Mais si leur coeur descend au niveau de la foule,
Ce bon vin plein d' ardeur qu' ils buvaient dans ta main
Tourne comme du lait et comme une eau s' écoul
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
je songe...
Je songe à ce village assis au bord des bois,
Aux bois silencieux que novembre dépouille,
Aux studieuses nuits, -et près du feu je vois
Une vieille accroupie et filant sa quenouille.
Toi que j' ai rencontrée à tous les carrefours
Où tu guidais mes pas, mélancolique et tendre,
Lune, je te verrai te mirant dans le cours
D' une belle rivière et qui commence à prendre
Aux bois silencieux que novembre dépouille,
Aux studieuses nuits, -et près du feu je vois
Une vieille accroupie et filant sa quenouille.
Toi que j' ai rencontrée à tous les carrefours
Où tu guidais mes pas, mélancolique et tendre,
Lune, je te verrai te mirant dans le cours
D' une belle rivière et qui commence à prendre
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Eh quoi!
Eh quoi ! Peut-être aussi c' était mon naturel :
Je fus doux, étant dur, et rieur, étant sombre ;
Je voulus faire un dieu de tout ce temporel,
Et je traîne après moi des fantômes sans nombre.
L' homme mortel succombe et le sort est vainqueur.
Apollon, dieu cruel, ennemi de ta race,
Si tu m' as fait saigner tout le sang de mon coeur,
Ce que tu châtiais, c' était ta propre audace.
Je fus doux, étant dur, et rieur, étant sombre ;
Je voulus faire un dieu de tout ce temporel,
Et je traîne après moi des fantômes sans nombre.
L' homme mortel succombe et le sort est vainqueur.
Apollon, dieu cruel, ennemi de ta race,
Si tu m' as fait saigner tout le sang de mon coeur,
Ce que tu châtiais, c' était ta propre audace.
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Mélancolique mer
Mélancolique mer que je ne connais pas,
Tu vas m' envelopper dans ta brume légère ;
Sur ton sable mouillé je marquerai mes pas,
Et j' oublierai soudain et la ville et la terre.
O mer, ô tristes flots, saurez-vous, dans vos bruits,
Qui viendront expirer sur les sables sauvages,
Bercer jusqu' à la mort mon coeur, et ses ennuis
Qui ne se plaisent plus qu' aux beautés des naufrages ?
Tu vas m' envelopper dans ta brume légère ;
Sur ton sable mouillé je marquerai mes pas,
Et j' oublierai soudain et la ville et la terre.
O mer, ô tristes flots, saurez-vous, dans vos bruits,
Qui viendront expirer sur les sables sauvages,
Bercer jusqu' à la mort mon coeur, et ses ennuis
Qui ne se plaisent plus qu' aux beautés des naufrages ?
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Le grain de blé
Le grain de blé nourrit et l' homme et les corbeaux.
L' arbre palladien produit la douce olive,
Et le triste cyprès, debout sur les tombeaux,
Balance vainement une cime plaintive.
Hélas ! N' as-tu point vu ta plus chère amitié
Etaler à tes yeux la face du vulgaire ?
Tu ne sais pas languir et souffrir à moitié :
Quand tu reprends ton coeur, c' est qu' il n' en reste guère.
Que ce soit dans la ville ou près des flots amers,
Au fond de la forêt ou sur le mont sinistre,
Va, pars et meurs tout seul en récitant des vers :
Ce sont troupeaux encor les cygnes du Caystre
L' arbre palladien produit la douce olive,
Et le triste cyprès, debout sur les tombeaux,
Balance vainement une cime plaintive.
Hélas ! N' as-tu point vu ta plus chère amitié
Etaler à tes yeux la face du vulgaire ?
Tu ne sais pas languir et souffrir à moitié :
Quand tu reprends ton coeur, c' est qu' il n' en reste guère.
Que ce soit dans la ville ou près des flots amers,
Au fond de la forêt ou sur le mont sinistre,
Va, pars et meurs tout seul en récitant des vers :
Ce sont troupeaux encor les cygnes du Caystre
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
les morts m'écoutent...
Les morts m' écoutent seuls, j' habite les tombeaux ;
Jusqu' au bout je serai l' ennemi de moi-même.
Ma gloire est aux ingrats, mon grain est aux corbeaux ;
Sans récolter jamais je laboure et je sème.
Je ne me plaindrai pas : qu' importe l' aquilon,
L' opprobe et le mépris, la face de l' injure !
Puisque quand je te touche, ô lyre d' Apollon,
Tu sonnes chaque fois plus savante et plus pure ?
Jusqu' au bout je serai l' ennemi de moi-même.
Ma gloire est aux ingrats, mon grain est aux corbeaux ;
Sans récolter jamais je laboure et je sème.
Je ne me plaindrai pas : qu' importe l' aquilon,
L' opprobe et le mépris, la face de l' injure !
Puisque quand je te touche, ô lyre d' Apollon,
Tu sonnes chaque fois plus savante et plus pure ?
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Rompant le deuil
Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux,
Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne,
Sur l' eau, sur le tardif parterre et dans mes yeux
Tu verses ta douceur, pâle soleil d' automne.
Soleil, que nous veux-tu ? Laisse tomber la fleur !
Que la feuille pourrisse et que le vent l' emporte !
Laisse l' eau s' assombrir, laisse-moi ma douleur
Qui nourrit ma pensée et me fait l' âme forte.
Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne,
Sur l' eau, sur le tardif parterre et dans mes yeux
Tu verses ta douceur, pâle soleil d' automne.
Soleil, que nous veux-tu ? Laisse tomber la fleur !
Que la feuille pourrisse et que le vent l' emporte !
Laisse l' eau s' assombrir, laisse-moi ma douleur
Qui nourrit ma pensée et me fait l' âme forte.
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Ce que ma fantaisie...
Ce que ma fantaisie a ce soir entrepris
Ressemble à quelque essaim aux vibrantes antennes.
Bien que la lune manque à ce ciel de Paris,
La merveille du monde après celui d' Athènes.
Muse, que sur mon front tu te viennes pencher
En me montrant tes yeux qui sont mon plus doux charme
Je saisirai la lyre à l' instar de l' archer
Qui marche sur les morts tout en bandant son arme.
Ressemble à quelque essaim aux vibrantes antennes.
Bien que la lune manque à ce ciel de Paris,
La merveille du monde après celui d' Athènes.
Muse, que sur mon front tu te viennes pencher
En me montrant tes yeux qui sont mon plus doux charme
Je saisirai la lyre à l' instar de l' archer
Qui marche sur les morts tout en bandant son arme.
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Paris, je te ressemble
Paris, je te ressemble : un instant le soleil
Brille dans ton ciel bleu, puis soudain c' est la brume ;
Au veuf septentrion si tu te fais pareil,
Tu passes les pays que le zéphyr parfume.
Triste jusqu' à la mort, en même temps joyeux,
Tout m' est concours heureux et sinistre présage ;
Sans cause l' allégresse a pleuré dans mes yeux,
Et le sombre destin sourit sur mon visage.
Brille dans ton ciel bleu, puis soudain c' est la brume ;
Au veuf septentrion si tu te fais pareil,
Tu passes les pays que le zéphyr parfume.
Triste jusqu' à la mort, en même temps joyeux,
Tout m' est concours heureux et sinistre présage ;
Sans cause l' allégresse a pleuré dans mes yeux,
Et le sombre destin sourit sur mon visage.
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
il est doux...
Il est doux d' écouter le roseau qui soupire
Avec d' autres roseaux dans un riant vallon :
Un front se courbe à ces accords que tire
Des chênes assemblés le rapide aquilon.
Mais, qu' auprès de la voix de l' arbre solitaire,
Les roseaux, la chênaie exhalent un vain bruit,
Quand sur la triste plaine où descend le mystère,
Elle lamente au vent qui précède la nuit !
Avec d' autres roseaux dans un riant vallon :
Un front se courbe à ces accords que tire
Des chênes assemblés le rapide aquilon.
Mais, qu' auprès de la voix de l' arbre solitaire,
Les roseaux, la chênaie exhalent un vain bruit,
Quand sur la triste plaine où descend le mystère,
Elle lamente au vent qui précède la nuit !
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
ce n'est pas vers l'azur
Ce n'est pas vers l'azur que mon esprit s'envole :
Je pense à toi, plateau hanté des chevriers.
Aux pétales vermeils, à la blanche corolle,
Je préfère le deuil de tes genévriers.
Noir plateau, ce qui berce une audace rendue,
Ce n'est point le zéphyr sur les flots de la mer,
C'est la plainte du vent sur ta morne étendue
Où je voudrais songer prisonnier de l'hive
Je pense à toi, plateau hanté des chevriers.
Aux pétales vermeils, à la blanche corolle,
Je préfère le deuil de tes genévriers.
Noir plateau, ce qui berce une audace rendue,
Ce n'est point le zéphyr sur les flots de la mer,
C'est la plainte du vent sur ta morne étendue
Où je voudrais songer prisonnier de l'hive
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Quand pourrai-je?
Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles
Et le vulgaire ennui de l' affreuse cité,
Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles,
Et sur les calmes bords d' un lac plein de clarté !
Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages,
Mer, de mes premiers jours berceau délicieux.
J' écouterai gémir tes mouettes sauvages,
L' écume de tes flots rafraîchira mes yeux.
Ah, le précoce hiver a-t-il rien qui m' étonne ?
Tous les présents d' avril, je les ai dissipés,
Et je n' ai pas cueilli la grappe de l' automne,
Et mes riches épis, d' autres les ont coupés.
Et le vulgaire ennui de l' affreuse cité,
Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles,
Et sur les calmes bords d' un lac plein de clarté !
Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages,
Mer, de mes premiers jours berceau délicieux.
J' écouterai gémir tes mouettes sauvages,
L' écume de tes flots rafraîchira mes yeux.
Ah, le précoce hiver a-t-il rien qui m' étonne ?
Tous les présents d' avril, je les ai dissipés,
Et je n' ai pas cueilli la grappe de l' automne,
Et mes riches épis, d' autres les ont coupés.
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
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