poèmes soufisme
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poèmes soufisme
Bien-Aimé, par Ibrahims Kone
Qu’attends-tu de moi Oh bien aimé ?
Combien de voies dois-je emprunter pour te voir ?
Combien de sources limpides pour miroirs ?
Ne t’ai-je pas assez aimé ?
Jour et nuit je renonce au repos pour l’espoir
D’entendre le souffle silencieux de ton passage
Le doux murmure étouffé de l’encensoir
Toute fumée devenant un présage
Qu’attends-tu de moi oh invisible désiré ?
Combien d’offrandes dois-je mettre sur l’autel ?
Combien de fois dois-je me rendre à ton autel ?
N’ai-je pas pour toi suffisamment déliré ?
J’ai perdu ceux qui me furent chers
Je me suis sans contrainte sanglé de fers
J’ai renoncé au plaisir du gain
Je me contente nuit et jour de sel et de pain
Dis-moi est- ce parce que je crois mériter une récompense ?
Que ma vie entière ne vaudra jamais un seul regard ?
Que hypocrite je me satisfais de ces ruses de renards ?
Parles, dis moi un mot pour ta majestueuse défense !
Tu ne diras rien puisque là encore ma ruse t’est dévoilée.
Je me suis cru plus intelligent et tu m’as éprouvé.
J’ai cru avoir trompé ta vigilance et de moi tu t’es voilé
Alors je renonce à ta recherche puisque c’est à toi de me trouver.
Ibrahims
Qu’attends-tu de moi Oh bien aimé ?
Combien de voies dois-je emprunter pour te voir ?
Combien de sources limpides pour miroirs ?
Ne t’ai-je pas assez aimé ?
Jour et nuit je renonce au repos pour l’espoir
D’entendre le souffle silencieux de ton passage
Le doux murmure étouffé de l’encensoir
Toute fumée devenant un présage
Qu’attends-tu de moi oh invisible désiré ?
Combien d’offrandes dois-je mettre sur l’autel ?
Combien de fois dois-je me rendre à ton autel ?
N’ai-je pas pour toi suffisamment déliré ?
J’ai perdu ceux qui me furent chers
Je me suis sans contrainte sanglé de fers
J’ai renoncé au plaisir du gain
Je me contente nuit et jour de sel et de pain
Dis-moi est- ce parce que je crois mériter une récompense ?
Que ma vie entière ne vaudra jamais un seul regard ?
Que hypocrite je me satisfais de ces ruses de renards ?
Parles, dis moi un mot pour ta majestueuse défense !
Tu ne diras rien puisque là encore ma ruse t’est dévoilée.
Je me suis cru plus intelligent et tu m’as éprouvé.
J’ai cru avoir trompé ta vigilance et de moi tu t’es voilé
Alors je renonce à ta recherche puisque c’est à toi de me trouver.
Ibrahims
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Ibrahims Kone
Devenir Homme
Viens et prends place parmi ceux qui ont oublié leurs patries
Viens et joins-toi à ceux dont les cœurs, d’Amour sont pétris
Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs
De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur
Prends place dans l’assemblé des silencieux
Ceux qui de leurs richesses sont oublieux
Qui ont perdu le sens du toi et moi
Pour se fondre dans un univers sans le moi
Ils ne lisent plus de livres, ils ne regardent plus le ciel
L’univers entier est leur livre, il leur révèle le secret éternel
Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden
A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?
Ils ont troqué leurs habits d’ascèse contre des haillons
Ils se sont brûlés à la grande lumière tels des papillons
Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité
Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées
C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier
Tu les vois souvent parmi des brigands ou des financiers
En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés
Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysées
C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves
Satisfaits de nos cocons nous oublions ces braves
Seuls ceux qui ont pu briser le joug de ce monde de vipères
Sont dignes de refléter l’image primordiale du Père
Ibrahims
Viens et prends place parmi ceux qui ont oublié leurs patries
Viens et joins-toi à ceux dont les cœurs, d’Amour sont pétris
Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs
De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur
Prends place dans l’assemblé des silencieux
Ceux qui de leurs richesses sont oublieux
Qui ont perdu le sens du toi et moi
Pour se fondre dans un univers sans le moi
Ils ne lisent plus de livres, ils ne regardent plus le ciel
L’univers entier est leur livre, il leur révèle le secret éternel
Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden
A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?
Ils ont troqué leurs habits d’ascèse contre des haillons
Ils se sont brûlés à la grande lumière tels des papillons
Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité
Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées
C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier
Tu les vois souvent parmi des brigands ou des financiers
En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés
Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysées
C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves
Satisfaits de nos cocons nous oublions ces braves
Seuls ceux qui ont pu briser le joug de ce monde de vipères
Sont dignes de refléter l’image primordiale du Père
Ibrahims
Dernière édition par nisrine nacer le Mer 31 Mar - 20:31, édité 1 fois
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
J’ai compris......
J'ai compris, par Ibrahims Kone
J’ai compris qu’il vaut mieux se taire quand on veut se faire entendre
Que le silence est une cruche, remplie d’un nectar doux et tendre
Que la patience des braves ne se mesure pas toujours en terme de victoire
Que la vie d’ici bas n’est pas qu’un purgatoire
J’ai compris qu’il vaut mieux sourire en quittant ce monde
Que les larmes sont le signe de l’abandon et du doute
Que le sourire efface la crainte même dans la déroute
Qu’il n’y a rien de meilleur que l’harmonie et la paix profonde
J’ai compris que le temps ne passe pas comme l’on croit
Que c’est nous qui passons dans le temps qui nous tend la main
Que gagner le pain a la sueur de notre front n’est pas une croix
Que la vraie croix est la façon dont nous mangeons ce pain
J’ai compris que la beauté n’est qu’une pale copie de la bonté
Que la parure du cœur vaut mieux que les fards sur le visage
Que les belles paroles ne font pas toujours le sage
Que le sage et le fou sont les deux voix de son immense bonté
J’ai compris que finalement je n’ai rien compris
Que chaque jour révèle que nous n’avons rien appris
Que ma raison n’est pas nécessairement ton tort
Que la vérité n’est pas toujours du coté du plus fort
J’ai compris qu’il vaut mieux se taire quand on veut se faire entendre
Que le silence est une cruche, remplie d’un nectar doux et tendre
Que la patience des braves ne se mesure pas toujours en terme de victoire
Que la vie d’ici bas n’est pas qu’un purgatoire
J’ai compris qu’il vaut mieux sourire en quittant ce monde
Que les larmes sont le signe de l’abandon et du doute
Que le sourire efface la crainte même dans la déroute
Qu’il n’y a rien de meilleur que l’harmonie et la paix profonde
J’ai compris que le temps ne passe pas comme l’on croit
Que c’est nous qui passons dans le temps qui nous tend la main
Que gagner le pain a la sueur de notre front n’est pas une croix
Que la vraie croix est la façon dont nous mangeons ce pain
J’ai compris que la beauté n’est qu’une pale copie de la bonté
Que la parure du cœur vaut mieux que les fards sur le visage
Que les belles paroles ne font pas toujours le sage
Que le sage et le fou sont les deux voix de son immense bonté
J’ai compris que finalement je n’ai rien compris
Que chaque jour révèle que nous n’avons rien appris
Que ma raison n’est pas nécessairement ton tort
Que la vérité n’est pas toujours du coté du plus fort
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Hafiz: j'ai tant appris
J'ai tant appris
J'
Ai
Tant
Appris de Dieu
Que je ne peux plus
Me
Prétendre
Chrétien, Hindou, Musulman,
Bouddhiste, Juif.
La Vérité a tant partagé de sa Substance
Avec moi
Que je ne peux plus me prétendre
Homme, femme, ange
Ou même pure
Ame.
L'Amour est devenu
Si complètement l'ami de Hafiz
Qu'il s'est transformé en cendres
Et m'a libéré
De tous les concepts et images
Que mon esprit ait jamais connus.
Ai
Tant
Appris de Dieu
Que je ne peux plus
Me
Prétendre
Chrétien, Hindou, Musulman,
Bouddhiste, Juif.
La Vérité a tant partagé de sa Substance
Avec moi
Que je ne peux plus me prétendre
Homme, femme, ange
Ou même pure
Ame.
L'Amour est devenu
Si complètement l'ami de Hafiz
Qu'il s'est transformé en cendres
Et m'a libéré
De tous les concepts et images
Que mon esprit ait jamais connus.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
J'étais un instrument désaccordé, par Arif al-Zeitun
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées sonnaient faux
Comme les voix discordantes d'un tintamarre
Je vibrais constamment et sans volonté
Je suis devenu une harpe qu'Il manipule
Au fil de Ses réglages les sons se font cohérents
Gagnant par Sa maîtrise un peu d'éclat de Sa beauté
Chaque corde de moi trouve son écho propre
Dans une résonance spécifique
Elles jadis dissonantes
Chaque composante contribue aux accords
Aux arpèges aux contrepoints
Qu'Il joue sur moi dès qu'Il le souhaite
Mon âme est une harpe sur laquelle Il joue parfois
Les sons produits me mènent à l'extase
Jamais seul je ne peux
Faire vibrer mes cordes comme Il le fait
Durant des lustres je pensais
Maîtriser les sons qui sortaient de moi
J'y voyais des messages et comme un but
But obscur pour moi dedans la dissonance
Puis Il a dénoué mon être et joué quelques sons
Donnant un sens à la note un sens au son
Comme avant je chante mais sur Ses airs
Quand Il ne joue pas je suis plus proche des hommes
La musique est si belle qu'il faut bien qu'elle cesse
Où je ne saurais plus dans quel monde je suis
Me rapprochant de Lui par mon souvenir
Je cherche à sentir Sa présence
Je ne La sens alors
Que dans la vanité de mon être
Que dans les choses du monde qui s'exhibent
Et que personne ne semble voir
Que dans la piètre qualité de ma musique intérieure
Là j'invoque Son nom
Et je Le prie
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées faisaient des noeuds
Un instrument qui se construit sous Sa Miséricorde
Lentement
Vibrant selon Sa volonté
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées sonnaient faux
Comme les voix discordantes d'un tintamarre
Je vibrais constamment et sans volonté
Je suis devenu une harpe qu'Il manipule
Au fil de Ses réglages les sons se font cohérents
Gagnant par Sa maîtrise un peu d'éclat de Sa beauté
Chaque corde de moi trouve son écho propre
Dans une résonance spécifique
Elles jadis dissonantes
Chaque composante contribue aux accords
Aux arpèges aux contrepoints
Qu'Il joue sur moi dès qu'Il le souhaite
Mon âme est une harpe sur laquelle Il joue parfois
Les sons produits me mènent à l'extase
Jamais seul je ne peux
Faire vibrer mes cordes comme Il le fait
Durant des lustres je pensais
Maîtriser les sons qui sortaient de moi
J'y voyais des messages et comme un but
But obscur pour moi dedans la dissonance
Puis Il a dénoué mon être et joué quelques sons
Donnant un sens à la note un sens au son
Comme avant je chante mais sur Ses airs
Quand Il ne joue pas je suis plus proche des hommes
La musique est si belle qu'il faut bien qu'elle cesse
Où je ne saurais plus dans quel monde je suis
Me rapprochant de Lui par mon souvenir
Je cherche à sentir Sa présence
Je ne La sens alors
Que dans la vanité de mon être
Que dans les choses du monde qui s'exhibent
Et que personne ne semble voir
Que dans la piètre qualité de ma musique intérieure
Là j'invoque Son nom
Et je Le prie
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées faisaient des noeuds
Un instrument qui se construit sous Sa Miséricorde
Lentement
Vibrant selon Sa volonté
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Je suis le témoin de Celui, par Arif al-Zeituni
Je suis le témoin de Celui Qui Secourt Providentiellement
Je suis Son serviteur
Combien de signes mon Bien-Aimé m'a-t-il envoyés
Avant que je ne Le reconnaisse ?
Moi, l'infime
Moi, le misérable
Moi, que veut donc dire "moi" ?
L'Amour est un mystère
Dont les bras portent secours et assistance et subsistance
C'est dans Ta vérité que je veux cheminer
Dans les traces de Tes traces
Dans l'ombre de Ta lumière
Je suis un survivant, un sauvé, un rescapé
Par Celui Qui Détermine
Je lui dois de n'être pas mort
Comme je lui dois d'être mort
Avant d'être mort
Avant d'entrer à Son service
O Détenteur De Toutes Les Vérités
Guide-moi sur la Voie de Tes envoyés !
Fais-moi respirer la poussière de leurs pas !
Donne-moi encore des jours lumineux comme celui-ci !
Que je puisse Te louer plus pieusement chaque jour !
Je suis le témoin de Celui Qui Secourt Providentiellement
Je suis Son serviteur
Combien de signes mon Bien-Aimé m'a-t-il envoyés
Avant que je ne Le reconnaisse ?
Moi, l'infime
Moi, le misérable
Moi, que veut donc dire "moi" ?
L'Amour est un mystère
Dont les bras portent secours et assistance et subsistance
C'est dans Ta vérité que je veux cheminer
Dans les traces de Tes traces
Dans l'ombre de Ta lumière
Je suis un survivant, un sauvé, un rescapé
Par Celui Qui Détermine
Je lui dois de n'être pas mort
Comme je lui dois d'être mort
Avant d'être mort
Avant d'entrer à Son service
O Détenteur De Toutes Les Vérités
Guide-moi sur la Voie de Tes envoyés !
Fais-moi respirer la poussière de leurs pas !
Donne-moi encore des jours lumineux comme celui-ci !
Que je puisse Te louer plus pieusement chaque jour !
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
L'homme de Dieu, par Ibrahims Kone
Il était majestueux et superbe dans sa tenue blanche
Du haut de l’autel il parlait aux fidèles
Le doigt pieusement levé vers le ciel
Le chapelet pendu au cou, le coran serré contre la hanche
Il leur parlait de l’enfer, du purgatoire et du châtiment
Du coin de l’œil il observait la peur qui sévissait
Sur les visages exsangues de la foule qui frémissait
Satisfait, il étouffait sous ce chaleureux sentiment
C’était un bel homme qui sans doute irait au paradis
Sa barbe enduite de henné pendait jusqu’à la poitrine
La blancheur de ses habits reflétait comme une vitrine
La lumière vive du soleil qui aveuglait les plus hardis
C’était un homme très proche de Dieu
Une marque noire sur son front dégarnis
Trahissait les nombreuses prières de jour et de nuit
Et faisait de lui en ce lieu l’être le plus pieux
« Je vous dis en vérité » disait- il
« Dieu est très dur en châtiment et rancunier... »
« Sauf pour moi bien sûr » pensait-il
Puisque les offrandes affluaient dans le panier
Son Dieu dont l’un des noms est pourtant miséricorde
Prenait des allures d’un singulier solitaire
Qui selon son humeur refuse ou accorde
Le pardon d’un péché innocent ou volontaire.
Ibrahims
Il était majestueux et superbe dans sa tenue blanche
Du haut de l’autel il parlait aux fidèles
Le doigt pieusement levé vers le ciel
Le chapelet pendu au cou, le coran serré contre la hanche
Il leur parlait de l’enfer, du purgatoire et du châtiment
Du coin de l’œil il observait la peur qui sévissait
Sur les visages exsangues de la foule qui frémissait
Satisfait, il étouffait sous ce chaleureux sentiment
C’était un bel homme qui sans doute irait au paradis
Sa barbe enduite de henné pendait jusqu’à la poitrine
La blancheur de ses habits reflétait comme une vitrine
La lumière vive du soleil qui aveuglait les plus hardis
C’était un homme très proche de Dieu
Une marque noire sur son front dégarnis
Trahissait les nombreuses prières de jour et de nuit
Et faisait de lui en ce lieu l’être le plus pieux
« Je vous dis en vérité » disait- il
« Dieu est très dur en châtiment et rancunier... »
« Sauf pour moi bien sûr » pensait-il
Puisque les offrandes affluaient dans le panier
Son Dieu dont l’un des noms est pourtant miséricorde
Prenait des allures d’un singulier solitaire
Qui selon son humeur refuse ou accorde
Le pardon d’un péché innocent ou volontaire.
Ibrahims
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
L'oasis, par Arif al-Zeituni
L'homme et la femme sont des voyageurs
Perdus dans le désert
A la recherche d'une oasis
Toujours ils seront voyageurs
Parfois sédentaires
Il existe de nombreuses oasis
Gorgées d'eau et de palmes
Des oasis connues d'un seul couple
Qui laisse la fontaine intérieure
Louer l'amour et le Très Haut
Il arrive que l'oasis s'assèche
Se pose alors le problème de partir
Reprendre son bagage
Pour aller fonder une autre oasis
Partir à nouveau dans le désert de sable
Si l'aridité envahit les cœurs
Peu sont prêts à abandonner leur lopin
Ils ne veulent pas voir qu'ils piétinent
Le cadavre d'un amour disparu
Dans l'amertume et l'aigreur des cœurs secs
Ils deviennent fantômes
Trouvent des compromis
Vénérent des idoles
Pleurant parfois sur leur sort
Mais ils ont tourné le dos à Dieu
II.
L'homme est la fontaine de l'oasis
La femme est la fontaine de l'oasis
Chaque être humain est une fontaine d'amour
Qui cherche une aire de repos
Pour ensemencer et croître
Ami ne laisse pas l'oasis en toi s'assécher
Amie ne laisse pas ton cœur devenir reg
Que Dieu vous guide vers des chemins nouveaux
Que vous suiviez la source de l'Amour
Ne voyez pas la vie là où elle n'est plus
III.
L'amour part mais l'Amour est toujours là
L'amant s'en va mais l'Amant reste auprès de nous
L'aube est celle d'un monde à reconstruire
Pour que sur les cendres d'avant
Une oasis venue de nous venue de Lui renaisse
IV.
Homme femme voyageurs
Vous avez ces oasis en vous
En votre oasis est une fontaine
Cette fontaine coule parce qu'Il le veut
Laisser l'eau amoureuse s'écouler
Marchez dans les sables et dans les tempêtes
Traversez des déserts comme Moussa le fit jadis
Brûlez vos corps à la flamme du soleil
Mais gardez vive cette oasis en vous
Pour semer sur le lieu de l'amour
V.
Amour tu es Amour tu es avec moi
Amour tu nourris la source vitale en moi
Source de Vie et d'Amour
Ruisseau d'extase vin suave
J'aime l'oasis où je te vénère
L'homme et la femme sont des voyageurs
Perdus dans le désert
A la recherche d'une oasis
Toujours ils seront voyageurs
Parfois sédentaires
Il existe de nombreuses oasis
Gorgées d'eau et de palmes
Des oasis connues d'un seul couple
Qui laisse la fontaine intérieure
Louer l'amour et le Très Haut
Il arrive que l'oasis s'assèche
Se pose alors le problème de partir
Reprendre son bagage
Pour aller fonder une autre oasis
Partir à nouveau dans le désert de sable
Si l'aridité envahit les cœurs
Peu sont prêts à abandonner leur lopin
Ils ne veulent pas voir qu'ils piétinent
Le cadavre d'un amour disparu
Dans l'amertume et l'aigreur des cœurs secs
Ils deviennent fantômes
Trouvent des compromis
Vénérent des idoles
Pleurant parfois sur leur sort
Mais ils ont tourné le dos à Dieu
II.
L'homme est la fontaine de l'oasis
La femme est la fontaine de l'oasis
Chaque être humain est une fontaine d'amour
Qui cherche une aire de repos
Pour ensemencer et croître
Ami ne laisse pas l'oasis en toi s'assécher
Amie ne laisse pas ton cœur devenir reg
Que Dieu vous guide vers des chemins nouveaux
Que vous suiviez la source de l'Amour
Ne voyez pas la vie là où elle n'est plus
III.
L'amour part mais l'Amour est toujours là
L'amant s'en va mais l'Amant reste auprès de nous
L'aube est celle d'un monde à reconstruire
Pour que sur les cendres d'avant
Une oasis venue de nous venue de Lui renaisse
IV.
Homme femme voyageurs
Vous avez ces oasis en vous
En votre oasis est une fontaine
Cette fontaine coule parce qu'Il le veut
Laisser l'eau amoureuse s'écouler
Marchez dans les sables et dans les tempêtes
Traversez des déserts comme Moussa le fit jadis
Brûlez vos corps à la flamme du soleil
Mais gardez vive cette oasis en vous
Pour semer sur le lieu de l'amour
V.
Amour tu es Amour tu es avec moi
Amour tu nourris la source vitale en moi
Source de Vie et d'Amour
Ruisseau d'extase vin suave
J'aime l'oasis où je te vénère
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
L'ombre et le fou, par Ibrahims Kone
Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
Son regard plein de malice, était un rien commun
« Regarde, dit–il à sa compagne immobile
Nous avons marché si souvent dans le sable
Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,
Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
Et toi tu restes grise et sans tâche pleine de vitalité ?
Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens
Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglots
« Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition
Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »
Ibrahims
Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
Son regard plein de malice, était un rien commun
« Regarde, dit–il à sa compagne immobile
Nous avons marché si souvent dans le sable
Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,
Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
Et toi tu restes grise et sans tâche pleine de vitalité ?
Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens
Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglots
« Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition
Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »
Ibrahims
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Le compte à rebours, par Ibrahims Kone
Lorsque tout se tait autour de toi,
Que le rossignol ne se pose plus sur ton toit,
Que les rayons de soleil te donnent froid,
Alors s’installent dans ta vie le vide et l’effroi.
Lorsque le soleil devient sombre en plein jour,
Que les étoiles obscurcissent ton séjour,
Que tu ne distingues plus les rires dans la cour,
Alors s’installe au fond de toi le compte à rebours.
Tic-tac, tic-tac la montre ou la pendule,
Le temps n’a que faire des vils incrédules.
Il te happe comme l’épervier le poussin.
Et s’envole avec ta mémoire à dessein.
Tic-tac, tic-tac encore un dernier « tac » et c’est la fin.
Heureux celui sentant la fin à lui venir,
S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir.
Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?
Ibrahims
Lorsque tout se tait autour de toi,
Que le rossignol ne se pose plus sur ton toit,
Que les rayons de soleil te donnent froid,
Alors s’installent dans ta vie le vide et l’effroi.
Lorsque le soleil devient sombre en plein jour,
Que les étoiles obscurcissent ton séjour,
Que tu ne distingues plus les rires dans la cour,
Alors s’installe au fond de toi le compte à rebours.
Tic-tac, tic-tac la montre ou la pendule,
Le temps n’a que faire des vils incrédules.
Il te happe comme l’épervier le poussin.
Et s’envole avec ta mémoire à dessein.
Tic-tac, tic-tac encore un dernier « tac » et c’est la fin.
Heureux celui sentant la fin à lui venir,
S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir.
Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?
Ibrahims
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Le vent de l'âme, par Arif al-Zeituni
Je sens sur ma peau le vent de l'âme, semblable au vent doux et frais de la fenêtre donnant sur les monts. Il m'entoure et me parfume, il emplit ma sensibilité comme un vase. Il est présence dans moi mais aussi présence autour de moi, comme si j'étais à la fois le contenant et le contenu.
Je sens sur mes tempes le vent de l'âme. Ce vent m'est cher, car il est l'amour. Il est là, il est merveilleusement là, immobile, mais il bouge aussi comme les branches du mimosa, touffes jaunes agitées dans une mer invisible. Il est l'amour de l'amour, l'amour derrière l'amour. Derrière ce vent de lumière, rien que lui.
Je sens sur mon visage le doux vent de l'âme et ses fraîcheurs. Ami, que ne partages-tu cette douce sensation ? Tu es là, insensible aux volutes nacrées, aux arabesques invisibles, aux parfums enroulés dans les passages du vent. Parfois, on voit le vent sans le sentir, parfois on le sent sans le voir. Parfois aussi, on ne le voit pas ni ne le sent, mais il est là, frémissant doucement dans un pli de lumière.
Je sens sur ma bouche le baiser du vent de l'âme, le baiser sans bouche, le parfum nuancé du monde qui m'entoure. Qu'il est doux de bruisser sous ce vent, qu'il est doux d'être un arbre dans ton monde, qu'il est merveilleux de sentir ton souffle vivifiant et créateur !
Je sens sur ma peau le vent de l'âme, semblable au vent doux et frais de la fenêtre donnant sur les monts. Il m'entoure et me parfume, il emplit ma sensibilité comme un vase. Il est présence dans moi mais aussi présence autour de moi, comme si j'étais à la fois le contenant et le contenu.
Je sens sur mes tempes le vent de l'âme. Ce vent m'est cher, car il est l'amour. Il est là, il est merveilleusement là, immobile, mais il bouge aussi comme les branches du mimosa, touffes jaunes agitées dans une mer invisible. Il est l'amour de l'amour, l'amour derrière l'amour. Derrière ce vent de lumière, rien que lui.
Je sens sur mon visage le doux vent de l'âme et ses fraîcheurs. Ami, que ne partages-tu cette douce sensation ? Tu es là, insensible aux volutes nacrées, aux arabesques invisibles, aux parfums enroulés dans les passages du vent. Parfois, on voit le vent sans le sentir, parfois on le sent sans le voir. Parfois aussi, on ne le voit pas ni ne le sent, mais il est là, frémissant doucement dans un pli de lumière.
Je sens sur ma bouche le baiser du vent de l'âme, le baiser sans bouche, le parfum nuancé du monde qui m'entoure. Qu'il est doux de bruisser sous ce vent, qu'il est doux d'être un arbre dans ton monde, qu'il est merveilleux de sentir ton souffle vivifiant et créateur !
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Les vagues du temps, par Arif al-Zeituni
I.
Dans ma retraite d'ours solitaire
Je parle à Dieu et je te parle
J'ai pris le temps de penser, de sentir
De parler avec moi-même et de parler avec Lui
Et de te parler
Les choses sont plus claires à présent
Il fut un temps où je fuyais
Il fut un temps où j'étais seul
Il est un temps de transformation
Un temps dont j'ai besoin
Un temps scandé par les vagues de ma proximité à Dieu
Tantôt si proche tantôt si lointain
Dans ma retraire monacale
Je ris de moi et puis du monde
Je ris de ce grand parchemin ouvert que je suis
Et qui n'est lu que par Lui
Les autres étant hermétiques aux symboles gravés
Et toi étant comme la marée
Tantôt si proche tantôt si lointaine
Il fut un temps où je te trouvai
Un temps béni de Dieu où je trouvai
Celle que j'avais si longtemps cherchée
Un temps dont j'avais besoin
Un temps scandé par le flux et le reflux
De ma passion pour Lui
Quand je regarde la mer
Je me dis que je suis peut-être le seul à regarder
Ces vagues-là s'échouer devant mes yeux
Que d'autres vagues les suivront
Jamais identiques que je ne verrai pas
Et qu'il y aura encore des vagues à cet endroit
Quand Il m'aura rappelé vers lui
Je suis serein et interrogatif
Je n'ai pas tout réglé certes non
Au contraire de toi dont le centre de gravité
Est stabilisé
Le mien oscille
Mais je le vois
Je sais que je naviguerai en eaux troubles
Pendant quelques temps encore
II.
Je pense parfois à des personnes
Refusant leur destin leur sort de serviteur
L'unique sort qui est le mien
Ils se construisent un enfer
Ils nagent dans l'eau méphitique
Ils s'y complaisent
J'ai été jadis proche d'eux
Mais une Main m'a secouru
Ils raillent Dieu mais sont si mesquins
Dès qu'ils ont compris que l'autre était différent
Dure loi de ce bas monde
Loi que j'accepte tout en tentant
De ne pas trop m'y exposer volontairement
Là encore la conscience est fraîche
Fille de Sa lumière
Fille de Sa grandeur
Miracle
Ils me parlent pour me convaincre
Mais ils ne peuvent pas me convaincre
Mon cœur a été touché par Lui
Par Sa magnificence
Comment ma raison pourrait se plier
A leur raisonnements
Alors qu'ils ne veulent que m'asservir
Que me faire partager
Leur esclavage
L'athée se proclame libre
Enchaîné qu'il est à sa tête
Enchaîné qu'il est par de plus intelligents que lui
Ma chaîne est d'or car elle me lie à Lui
Elle est faite d'amour
Elle brille d'une lueur pure
Elle est évidente pour ceux qui savent
Mystérieuse ou folle pour les autres
Que m'importent les jouets matériels de ceux-là
Leur confort de vie leur petitesse d'âme
Dussé-je attendre que Dieu me parle encore toute ma vie
Je le ferai avec joie
Je n'appartiens pas aux enfers qu'ils vivent
Aller vers Dieu
O orgueilleux que j'étais
C'est être capable un jour d'écouter son cœur
Ce n'est pas un choix
Aller vers Dieu n'est pas immédiat
N'est pas volonté
C'est Lui qui décide
Et plus rien alors n'a le même sens
Quand Sa lumière vous touche
Ceux qui ne donnent pas de leçons
Que Dieu ait pitié d'eux
Sans doute gardent-ils dans leur humilité
Une place pour Lui
Même sans le savoir
Ceux qui donnent de grandes leçons
Ne veulent qu'enchaîner les autres à leur joug
Pour se sentir moins seuls
Dans le vide de leur non existence
Qu'ils gardent leurs modèles froids
Mon chemin est tracé
Il est solitaire peut-être
Dans le monde matériel
Mais il est sans retour
III.
La mer œuvre de Dieu
Incompréhensible de par sa taille énorme
Luisante de mille beautés
Est juste une goutte de la bonté de Dieu donné à nos regards
Elle nous montre les déchaînements de l'âme humaine
Je suis et fut méditerranéen
C'est cette mer ma patrie terrestre
Toute distance m'éloigne du berceau des prophètes
Comme les montagnes disparaissent au loin à l'horizon
Cette mer est là avec ses flux et reflux
Stable comme mon âme
Tintant au diapason de Dieu
Agitée parfois d'inexplicables remous
Balayée soudain de tempêtes rieuses
Adepte du calme des risées
Cette mer devant toi est une photo de moi
Sa vie excède de loin la mienne
Et le soleil brillera en elle
Longtemps après ma mort
Sa beauté est merveilleuse
Ses profondeurs insondables
Mais toi seule peux voir cela
Car tu sais la regarder
Toi tu as tout senti de moi
Tu es la plus inoubliable
Tu t'es parfois trompé sur les causes
Mais jamais sur le ressenti
Je chante désormais sur cette mer azur
Terres de mon destin terrestre
Les louanges de Dieu de m'avoir guidé là
En ce soir si modeste où mon âme
Chante Sa gloire
La peur s'est envolée
Le présent est là
Je n'ai pas de futur pas de passé
Je n'ai qu'un guide
C'est Toi le grand Miséricordieux
Je suis ton serviteur
I.
Dans ma retraite d'ours solitaire
Je parle à Dieu et je te parle
J'ai pris le temps de penser, de sentir
De parler avec moi-même et de parler avec Lui
Et de te parler
Les choses sont plus claires à présent
Il fut un temps où je fuyais
Il fut un temps où j'étais seul
Il est un temps de transformation
Un temps dont j'ai besoin
Un temps scandé par les vagues de ma proximité à Dieu
Tantôt si proche tantôt si lointain
Dans ma retraire monacale
Je ris de moi et puis du monde
Je ris de ce grand parchemin ouvert que je suis
Et qui n'est lu que par Lui
Les autres étant hermétiques aux symboles gravés
Et toi étant comme la marée
Tantôt si proche tantôt si lointaine
Il fut un temps où je te trouvai
Un temps béni de Dieu où je trouvai
Celle que j'avais si longtemps cherchée
Un temps dont j'avais besoin
Un temps scandé par le flux et le reflux
De ma passion pour Lui
Quand je regarde la mer
Je me dis que je suis peut-être le seul à regarder
Ces vagues-là s'échouer devant mes yeux
Que d'autres vagues les suivront
Jamais identiques que je ne verrai pas
Et qu'il y aura encore des vagues à cet endroit
Quand Il m'aura rappelé vers lui
Je suis serein et interrogatif
Je n'ai pas tout réglé certes non
Au contraire de toi dont le centre de gravité
Est stabilisé
Le mien oscille
Mais je le vois
Je sais que je naviguerai en eaux troubles
Pendant quelques temps encore
II.
Je pense parfois à des personnes
Refusant leur destin leur sort de serviteur
L'unique sort qui est le mien
Ils se construisent un enfer
Ils nagent dans l'eau méphitique
Ils s'y complaisent
J'ai été jadis proche d'eux
Mais une Main m'a secouru
Ils raillent Dieu mais sont si mesquins
Dès qu'ils ont compris que l'autre était différent
Dure loi de ce bas monde
Loi que j'accepte tout en tentant
De ne pas trop m'y exposer volontairement
Là encore la conscience est fraîche
Fille de Sa lumière
Fille de Sa grandeur
Miracle
Ils me parlent pour me convaincre
Mais ils ne peuvent pas me convaincre
Mon cœur a été touché par Lui
Par Sa magnificence
Comment ma raison pourrait se plier
A leur raisonnements
Alors qu'ils ne veulent que m'asservir
Que me faire partager
Leur esclavage
L'athée se proclame libre
Enchaîné qu'il est à sa tête
Enchaîné qu'il est par de plus intelligents que lui
Ma chaîne est d'or car elle me lie à Lui
Elle est faite d'amour
Elle brille d'une lueur pure
Elle est évidente pour ceux qui savent
Mystérieuse ou folle pour les autres
Que m'importent les jouets matériels de ceux-là
Leur confort de vie leur petitesse d'âme
Dussé-je attendre que Dieu me parle encore toute ma vie
Je le ferai avec joie
Je n'appartiens pas aux enfers qu'ils vivent
Aller vers Dieu
O orgueilleux que j'étais
C'est être capable un jour d'écouter son cœur
Ce n'est pas un choix
Aller vers Dieu n'est pas immédiat
N'est pas volonté
C'est Lui qui décide
Et plus rien alors n'a le même sens
Quand Sa lumière vous touche
Ceux qui ne donnent pas de leçons
Que Dieu ait pitié d'eux
Sans doute gardent-ils dans leur humilité
Une place pour Lui
Même sans le savoir
Ceux qui donnent de grandes leçons
Ne veulent qu'enchaîner les autres à leur joug
Pour se sentir moins seuls
Dans le vide de leur non existence
Qu'ils gardent leurs modèles froids
Mon chemin est tracé
Il est solitaire peut-être
Dans le monde matériel
Mais il est sans retour
III.
La mer œuvre de Dieu
Incompréhensible de par sa taille énorme
Luisante de mille beautés
Est juste une goutte de la bonté de Dieu donné à nos regards
Elle nous montre les déchaînements de l'âme humaine
Je suis et fut méditerranéen
C'est cette mer ma patrie terrestre
Toute distance m'éloigne du berceau des prophètes
Comme les montagnes disparaissent au loin à l'horizon
Cette mer est là avec ses flux et reflux
Stable comme mon âme
Tintant au diapason de Dieu
Agitée parfois d'inexplicables remous
Balayée soudain de tempêtes rieuses
Adepte du calme des risées
Cette mer devant toi est une photo de moi
Sa vie excède de loin la mienne
Et le soleil brillera en elle
Longtemps après ma mort
Sa beauté est merveilleuse
Ses profondeurs insondables
Mais toi seule peux voir cela
Car tu sais la regarder
Toi tu as tout senti de moi
Tu es la plus inoubliable
Tu t'es parfois trompé sur les causes
Mais jamais sur le ressenti
Je chante désormais sur cette mer azur
Terres de mon destin terrestre
Les louanges de Dieu de m'avoir guidé là
En ce soir si modeste où mon âme
Chante Sa gloire
La peur s'est envolée
Le présent est là
Je n'ai pas de futur pas de passé
Je n'ai qu'un guide
C'est Toi le grand Miséricordieux
Je suis ton serviteur
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Obscure lumière, par Ibrahims Kone
Sur la voie du silence ma science s’animait
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut
Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin
Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre
Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.
Sur la voie du silence ma science s’animait
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut
Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin
Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre
Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Quand les nuages se disloquent, par Arif al-Zeituni
Je vivais auparavant sous une chape de nuages
J'ai un jour vu brièvement la pureté du ciel bleu
J'ai cherché le chemin du pays sans nuées
Je l'ai trouvé ici avec Toi
Mon pays n'a pas changé
Mais les nuages se sont disloqués
Sous la force de Ton amour
Je vois désormais les autres sous leurs nuées
Regardant sans espoir le ciel si sombre
Je regarde vers Toi où la lumière est si vive
Et dissout les voiles successifs
Tout était là
Tu étais là car Tu es là
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Seigneur
Seigneur, par Ibrahims Kone
Tu es lumière et toute lumière n’en est qu’un pâle reflet
Tu es vie et toute vie n’en est qu’un simple souffle
Tu es Amour et tout amour n’en est qu’un simple effet
Tu es unique par toi-même et tout est double par un couple
Seigneur,
De ta Lumière provient toute lumière
De ta Vie survient toute vie
De ton Amour la paix fait son lit
De ton souffle subside l’humanité entière
Seigneur,
Tu es le début de toute limite
Tu es la fin de toute immensité
Tu es la demeure des ermites
Tu es la source de la densité
Seigneur,
Comment pourrais-tu exister, toi qui es existence ?
Comment pourrais-tu être bon, toi qui es bonté ?
Comment pourrais-tu être grand toi qui es immensité ?
Comment pourrais-tu connaître toi qui es connaissance ?
Seigneur,
Ceux qui te cherchent ne savent où te trouver
Ceux qui te trouvent ne savent quand ils t’ont cherché
Car tu es le chemin sur lequel ils t’ont recherché
Et tu seras toujours le regard qui pense t’avoir retrouvé
Tu es lumière et toute lumière n’en est qu’un pâle reflet
Tu es vie et toute vie n’en est qu’un simple souffle
Tu es Amour et tout amour n’en est qu’un simple effet
Tu es unique par toi-même et tout est double par un couple
Seigneur,
De ta Lumière provient toute lumière
De ta Vie survient toute vie
De ton Amour la paix fait son lit
De ton souffle subside l’humanité entière
Seigneur,
Tu es le début de toute limite
Tu es la fin de toute immensité
Tu es la demeure des ermites
Tu es la source de la densité
Seigneur,
Comment pourrais-tu exister, toi qui es existence ?
Comment pourrais-tu être bon, toi qui es bonté ?
Comment pourrais-tu être grand toi qui es immensité ?
Comment pourrais-tu connaître toi qui es connaissance ?
Seigneur,
Ceux qui te cherchent ne savent où te trouver
Ceux qui te trouvent ne savent quand ils t’ont cherché
Car tu es le chemin sur lequel ils t’ont recherché
Et tu seras toujours le regard qui pense t’avoir retrouvé
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
silence
Silence, par Ibrahims Kone
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que j’observe de ce miroir
Ce long silence tel un serpent venimeux
Qui m’enveloppe et me couvre de son vide épineux
Un vide d’où s’élève des rumeurs absentes
Rumeurs assassines, cupides et impertinentes
Cette ombre sombre du nombre des pénombres
Flottante, sifflante, ondulante dans les décombres
Les décombres d’une vie sans vie moite et folle
Une folie qu’elle traîne chaque jour en colle
Ce calme plat des jours sans soleil
Jour ou couché sur le roc je cherche le sommeil
Ce doux sommeil que j ai perdu depuis longtemps
J’attends que le noir vienne arrêter le temps
Et le noir ce grand tout des âmes errantes
L’âme de mon père, de son père et celles parentes
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que je serai jusqu’au soir
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que j’observe de ce miroir
Ce long silence tel un serpent venimeux
Qui m’enveloppe et me couvre de son vide épineux
Un vide d’où s’élève des rumeurs absentes
Rumeurs assassines, cupides et impertinentes
Cette ombre sombre du nombre des pénombres
Flottante, sifflante, ondulante dans les décombres
Les décombres d’une vie sans vie moite et folle
Une folie qu’elle traîne chaque jour en colle
Ce calme plat des jours sans soleil
Jour ou couché sur le roc je cherche le sommeil
Ce doux sommeil que j ai perdu depuis longtemps
J’attends que le noir vienne arrêter le temps
Et le noir ce grand tout des âmes errantes
L’âme de mon père, de son père et celles parentes
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que je serai jusqu’au soir
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: poèmes soufisme
Sur les traces des saints, par Arif al-Zeituni
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
I.
Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints
Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes
Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs
Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs
Les souffrances infligées à l'homme de bien
II.
Je vois le Chaytan
Paré des atours de caricatures de saints
Je le vois déformer subtilement la beauté
Je le vois distordre la réalité
Or la beauté est Une
Une goutte de mal en l'homme vient la pervertir
La pureté est Une
Une goutte de mal en l'homme vient la ternir
Le Chaytan est malin
Il s'insère dans le coeur des créatures
Et l'éteint
La plupart ne s'en rendent pas compte
Et ne voient que la paille dans l'oeil de l'homme de bien
Tant de créatures parlent de la perte des valeurs
Mais elles sont souvent hypocrites
Car tant d'entre elles ont perdu le sens même des {mots}
Comment pourraient-elles parler de valeurs ?
III.
Dieu, Tu m'as montré le chemin des montagnes
Des sommets toujours plus durs à surmonter
Merci de Ta miséricorde
Merci de Tes signes
Car ils ont pour moi autant d'enseignements sans équivalent
Peu à peu les questions me viennent
Les mêmes que celles que se posèrent ceux qui empruntèrent la Voie
La certitude progressivement m'emplit
Moi, le misérable, l'imparfait, le ridicule
Que suis-je pour mériter une poussière de Ta clémence ?
Permets-moi, ô Dieu, de goûter encore Tes lumières
De boire à Ta source si subtile et si fabuleuse
De lire en moi ce que Tu veux bien me découvrir
De communier encore avec Tes traces omniprésentes dans le monde
IV.
Garde-moi des chemins de Chaytan
Car caché au plus profond du {nafs}
Il revient sous une forme toujours nouvelle
Je sais maintenant que le Chaytan est aussi Ton serviteur
Et qu'il est un moyen dans Tes épreuves
Il est l'intime de notre ego
Sans Iblis l'orgueilleux
Point de voie pour l'homme pieu
Point de bien sur la voie
Chaytan indique toujours une mauvaise route
Tout en sachant que l'inverse de la route qu'il montre
Est aussi une mauvaise route
Pour perdre les idiots comme les intelligents
Et dans les cieux et sur la terre,
Que de signes auprès desquels les gens passent,
En s'en détournant !
Car la seule bonne route est la voie de Dieu
V.
Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints
Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes
Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs
Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs
Sur les traces des saints, je me fies à Ta grandeur
Toi le Tout-Connaissant, le Créateur
Je Te recommande les créatures qui m'ont fait du mal en conscience de cause
Tu les connais mieux que moi qui les découvre avec le temps
Et je Te demande de Les pardonner dans leurs erreurs
Et de me pardonner de ma naïveté
Sur la trace des saints, Tu es mon guide
Qui peut rêver d'un meilleur phare pour sortir du brouillard ?
Pour lever un à un quand Tu me l'ordonneras
Quelques uns de Tes voiles ?
Je suis et suivrai la destinée que Tu m'as tracée
O Miséricordieux, j'implore Ton pardon pour mes erreurs
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
I.
Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints
Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes
Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs
Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs
Les souffrances infligées à l'homme de bien
II.
Je vois le Chaytan
Paré des atours de caricatures de saints
Je le vois déformer subtilement la beauté
Je le vois distordre la réalité
Or la beauté est Une
Une goutte de mal en l'homme vient la pervertir
La pureté est Une
Une goutte de mal en l'homme vient la ternir
Le Chaytan est malin
Il s'insère dans le coeur des créatures
Et l'éteint
La plupart ne s'en rendent pas compte
Et ne voient que la paille dans l'oeil de l'homme de bien
Tant de créatures parlent de la perte des valeurs
Mais elles sont souvent hypocrites
Car tant d'entre elles ont perdu le sens même des {mots}
Comment pourraient-elles parler de valeurs ?
III.
Dieu, Tu m'as montré le chemin des montagnes
Des sommets toujours plus durs à surmonter
Merci de Ta miséricorde
Merci de Tes signes
Car ils ont pour moi autant d'enseignements sans équivalent
Peu à peu les questions me viennent
Les mêmes que celles que se posèrent ceux qui empruntèrent la Voie
La certitude progressivement m'emplit
Moi, le misérable, l'imparfait, le ridicule
Que suis-je pour mériter une poussière de Ta clémence ?
Permets-moi, ô Dieu, de goûter encore Tes lumières
De boire à Ta source si subtile et si fabuleuse
De lire en moi ce que Tu veux bien me découvrir
De communier encore avec Tes traces omniprésentes dans le monde
IV.
Garde-moi des chemins de Chaytan
Car caché au plus profond du {nafs}
Il revient sous une forme toujours nouvelle
Je sais maintenant que le Chaytan est aussi Ton serviteur
Et qu'il est un moyen dans Tes épreuves
Il est l'intime de notre ego
Sans Iblis l'orgueilleux
Point de voie pour l'homme pieu
Point de bien sur la voie
Chaytan indique toujours une mauvaise route
Tout en sachant que l'inverse de la route qu'il montre
Est aussi une mauvaise route
Pour perdre les idiots comme les intelligents
Et dans les cieux et sur la terre,
Que de signes auprès desquels les gens passent,
En s'en détournant !
Car la seule bonne route est la voie de Dieu
V.
Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints
Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes
Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs
Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs
Sur les traces des saints, je me fies à Ta grandeur
Toi le Tout-Connaissant, le Créateur
Je Te recommande les créatures qui m'ont fait du mal en conscience de cause
Tu les connais mieux que moi qui les découvre avec le temps
Et je Te demande de Les pardonner dans leurs erreurs
Et de me pardonner de ma naïveté
Sur la trace des saints, Tu es mon guide
Qui peut rêver d'un meilleur phare pour sortir du brouillard ?
Pour lever un à un quand Tu me l'ordonneras
Quelques uns de Tes voiles ?
Je suis et suivrai la destinée que Tu m'as tracée
O Miséricordieux, j'implore Ton pardon pour mes erreurs
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
murmure
Un murmure, par Ibrahims Kone
Pourquoi es tu si triste et désemparée belle Dame ?
Du fond de ton cœur l’amertume te tire–t– elle des larmes ?
La joie et la félicité ont elle été emportées par l’orage ?
Les hypocrites ont-ils fini par te faire ombrage ?
Pourquoi es tu si sombre et pleine de regret ?
As-tu oublié les jours où la joie dévoile ses secrets ?
Serait-ce un de ces jours où tout te semble égal,
Où la lumière s’éteint et le silence s’installe ?
Prête-moi ton ouïe que j’y murmure ces paroles
Simples et banales, elles te sembleront drôles
Pourtant c’est elles qui me permettent te rires
Lorsque je me sens vide et sans aucun avenir
Regarde cette lumière, c’est le sourire du soleil
Respire cette fraîcheur, c’est l’halène du vent
Puis porte ton regard sur le beau soleil au levant
Et enivre-toi du souffle du vent au réveil
Plus jamais on ne te verra en pleurs
Puis jamais la tristesse n’envahira ton cœur
Car jamais plus tu ne te sentiras malheureuse
Puisqu’il en faudra si peu pour te rendre heureuse.
Pourquoi es tu si triste et désemparée belle Dame ?
Du fond de ton cœur l’amertume te tire–t– elle des larmes ?
La joie et la félicité ont elle été emportées par l’orage ?
Les hypocrites ont-ils fini par te faire ombrage ?
Pourquoi es tu si sombre et pleine de regret ?
As-tu oublié les jours où la joie dévoile ses secrets ?
Serait-ce un de ces jours où tout te semble égal,
Où la lumière s’éteint et le silence s’installe ?
Prête-moi ton ouïe que j’y murmure ces paroles
Simples et banales, elles te sembleront drôles
Pourtant c’est elles qui me permettent te rires
Lorsque je me sens vide et sans aucun avenir
Regarde cette lumière, c’est le sourire du soleil
Respire cette fraîcheur, c’est l’halène du vent
Puis porte ton regard sur le beau soleil au levant
Et enivre-toi du souffle du vent au réveil
Plus jamais on ne te verra en pleurs
Puis jamais la tristesse n’envahira ton cœur
Car jamais plus tu ne te sentiras malheureuse
Puisqu’il en faudra si peu pour te rendre heureuse.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
une pensée
Une pensée, par Ibrahims Kone
Je regarde dans le vide une mélancolie dans l’âme
C’est à toi que je pense, tu es devenue ma source
Chaque mot de toi me transporte de joie dans la grande ourse
Et tes moments de tristesse me déchirent comme une lame
Tu es mon vin, ma vraie consolation
Tu es l’Amour, le secret de mon imagination
Tu es l’Amie Amante, l’objet de mes désirs
Tu es le silence dans lequel je soupir
Donne moi ta douleur que je la porte à ta place
Prend toutes mes joies, n’en laisse aucune trace
Donne-moi tes craintes les plus insupportables
Prends donc mes joies les plus agréables
Si tu étais le feu, je serais le bois
Si tu étais la corde, je serais le pendu
Si tu étais la rigueur, je serais la loi
Si tu étais l’immensité, je serais l’étendue
Pour mourir en toi et vivre par toi
Etre Imbécile et heureux à la fois
Est-ce donc de l’Amour ou de la fusion
Seul le silence enlèvera cette confusion.
Ibrahims
Je regarde dans le vide une mélancolie dans l’âme
C’est à toi que je pense, tu es devenue ma source
Chaque mot de toi me transporte de joie dans la grande ourse
Et tes moments de tristesse me déchirent comme une lame
Tu es mon vin, ma vraie consolation
Tu es l’Amour, le secret de mon imagination
Tu es l’Amie Amante, l’objet de mes désirs
Tu es le silence dans lequel je soupir
Donne moi ta douleur que je la porte à ta place
Prend toutes mes joies, n’en laisse aucune trace
Donne-moi tes craintes les plus insupportables
Prends donc mes joies les plus agréables
Si tu étais le feu, je serais le bois
Si tu étais la corde, je serais le pendu
Si tu étais la rigueur, je serais la loi
Si tu étais l’immensité, je serais l’étendue
Pour mourir en toi et vivre par toi
Etre Imbécile et heureux à la fois
Est-ce donc de l’Amour ou de la fusion
Seul le silence enlèvera cette confusion.
Ibrahims
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
message
A toi je pourrai dire ces mots dont le sens est plein d’ivresse
Dans ton sommeil je suis la sentinelle qui veille sans paresse
A ton réveil, je suis le miroir qui te transmet l’image de la vie
Je te suis pas à pas dans les décombres de tes joies et de tes envies
A toi je pourrai murmurer ces mots tristes et insensés
Dans les recoins de tes souvenirs je suis le soldat sans désir
A ton chevet je suis la mélodie, des demeures encensées
Je te suis pas à pas dans les méandres de tes extases et de tes délires
Regarde la porte grande ouverte du destin
Elle t’invite sans aucun doute au grand festin
Celui où seuls ceux qui sont amoureux peuvent prendre place
Et de leur repas il ne restera aucune trace
Vole hors de cette cage où tu t’es enfermé dans la confusion
Les barres ne sont réelles que pour ceux qui voient
Devient aveugle et tu verras qu’elles ne sont qu’illusion
Et la réalité de la liberté plus jamais ne sera pareille pour toi.
Ibrahims
Dans ton sommeil je suis la sentinelle qui veille sans paresse
A ton réveil, je suis le miroir qui te transmet l’image de la vie
Je te suis pas à pas dans les décombres de tes joies et de tes envies
A toi je pourrai murmurer ces mots tristes et insensés
Dans les recoins de tes souvenirs je suis le soldat sans désir
A ton chevet je suis la mélodie, des demeures encensées
Je te suis pas à pas dans les méandres de tes extases et de tes délires
Regarde la porte grande ouverte du destin
Elle t’invite sans aucun doute au grand festin
Celui où seuls ceux qui sont amoureux peuvent prendre place
Et de leur repas il ne restera aucune trace
Vole hors de cette cage où tu t’es enfermé dans la confusion
Les barres ne sont réelles que pour ceux qui voient
Devient aveugle et tu verras qu’elles ne sont qu’illusion
Et la réalité de la liberté plus jamais ne sera pareille pour toi.
Ibrahims
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
méditations
Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit
Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit
Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme
Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur
Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme
Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure
Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on
Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception
Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton
Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection
Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse
Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse
Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse
Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?
Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune
Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement
Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune
Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence
C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.
Ibrahims
Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit
Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme
Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur
Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme
Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure
Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on
Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception
Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton
Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection
Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse
Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse
Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse
Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?
Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune
Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement
Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune
Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence
C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.
Ibrahims
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
obscure lumière
Sur la voie du silence ma science s’animait
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut
Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin
Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre
Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.
Ibrahims
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut
Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin
Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre
Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.
Ibrahims
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Date d'inscription : 18/02/2010
Ode à mon ami
Mon ami est toujours auprès de moi
Combien de fois mon ami m'a-t-il montré le droit chemin ?
Mon ami est le plus bienveillant
Combien de fois mon ami m'a-t-il sauvé des griffes du mauvais sort ?
Mon ami est le plus parfait
Combien le souffle de mon ami est pur !
Mon ami est le plus subtil
Combien de créatures l'ont oublié alors qu'il est là !
Mon ami est le plus doux
Il m'a tant donné que j'ai eu du mal à posséder autant
Il m'a tant donné qu'il m'a fallu apprendre à laisser
Il m'a tant donné que j'ai souffert de ne pas savoir prendre
Mon ami emplit mon cœur lorsque je le sens
Parfois je délaisse mon ami, imparfait que je suis
Lui ne me délaisse jamais, lui est toujours là
Mais je ne puis pas toujours le voir
Honte sur moi, que mon ami m'excuse
Quand j'ai perdu mon ami
C'est le grand vide de l'âme
La brûlure intérieure
Je prie pour qu'il revienne
Je pleurs de tout mon être
Quand je retrouve mon ami
Je m'abandonne à sa présence
Je souris sous son regard miséricordieux
Je me soumets à sa volonté dans l'extase
Mon ami est si contraignant
Il est le gardien des clefs des cœurs
Il en a scellé certains
Qui jamais ne s'ouvriront
C'est la loi de mon ami
Elle touche les proches comme les lointains
La grâce soit sur mon ami de m'avoir épargné cela !
Mon ami est le plus puissant
Ses desseins sont inconnus
Mon ami est plein de gloire
Son royaume inclut toute chose
Mon ami est généreux
Mon ami prodigue les difficultés à la juste mesure
Mon ami est la justice
O mon ami, fais-moi une place auprès de ton ombre
Guide-moi vers le sentier de tes amis
Fais que je ne me perde pas comme certains se perdent
Fais que ma vie serve au bien
Fais que je suive ton chemin de lumière
Fais que ma vie soit un de tes sourires
Combien de fois mon ami m'a-t-il montré le droit chemin ?
Mon ami est le plus bienveillant
Combien de fois mon ami m'a-t-il sauvé des griffes du mauvais sort ?
Mon ami est le plus parfait
Combien le souffle de mon ami est pur !
Mon ami est le plus subtil
Combien de créatures l'ont oublié alors qu'il est là !
Mon ami est le plus doux
Il m'a tant donné que j'ai eu du mal à posséder autant
Il m'a tant donné qu'il m'a fallu apprendre à laisser
Il m'a tant donné que j'ai souffert de ne pas savoir prendre
Mon ami emplit mon cœur lorsque je le sens
Parfois je délaisse mon ami, imparfait que je suis
Lui ne me délaisse jamais, lui est toujours là
Mais je ne puis pas toujours le voir
Honte sur moi, que mon ami m'excuse
Quand j'ai perdu mon ami
C'est le grand vide de l'âme
La brûlure intérieure
Je prie pour qu'il revienne
Je pleurs de tout mon être
Quand je retrouve mon ami
Je m'abandonne à sa présence
Je souris sous son regard miséricordieux
Je me soumets à sa volonté dans l'extase
Mon ami est si contraignant
Il est le gardien des clefs des cœurs
Il en a scellé certains
Qui jamais ne s'ouvriront
C'est la loi de mon ami
Elle touche les proches comme les lointains
La grâce soit sur mon ami de m'avoir épargné cela !
Mon ami est le plus puissant
Ses desseins sont inconnus
Mon ami est plein de gloire
Son royaume inclut toute chose
Mon ami est généreux
Mon ami prodigue les difficultés à la juste mesure
Mon ami est la justice
O mon ami, fais-moi une place auprès de ton ombre
Guide-moi vers le sentier de tes amis
Fais que je ne me perde pas comme certains se perdent
Fais que ma vie serve au bien
Fais que je suive ton chemin de lumière
Fais que ma vie soit un de tes sourires
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Pardon
Dieu de mon cœur éternel berger des vivants
Je me tiens sur l’autel de mes trente et cinq ans
Et je t’offre ce cantique venant du profond de mon cœur
Dans l’espoir que mon âme ressentira quelque bonheur
Dieu des temps où je n’étais pas de ceux ou ma mère
Seule supportait la douleur de ma venue sur terre
Ecoute cette prière qui sourde de mon âme contrite
Toi qui n’as été enfanté, toi qui n’as aucune patrie
Accordes-moi la chance d’accomplir tes désirs
Permets-moi de supporter l’injustice sans soupirs
Donne-moi la force de prier quand je pense à crier
Aide-moi à être médecin quand je veux être guerrier
Je sais que tu lis en moi mes aspirations
Et je sais que tu es miséricordieux et plein de compassions
Je vais poursuivre ma vie car tu m’en as fais don
Et pour le mal que j’ai fais à mes semblables j’implore ton pardon
Ibrahims
Je me tiens sur l’autel de mes trente et cinq ans
Et je t’offre ce cantique venant du profond de mon cœur
Dans l’espoir que mon âme ressentira quelque bonheur
Dieu des temps où je n’étais pas de ceux ou ma mère
Seule supportait la douleur de ma venue sur terre
Ecoute cette prière qui sourde de mon âme contrite
Toi qui n’as été enfanté, toi qui n’as aucune patrie
Accordes-moi la chance d’accomplir tes désirs
Permets-moi de supporter l’injustice sans soupirs
Donne-moi la force de prier quand je pense à crier
Aide-moi à être médecin quand je veux être guerrier
Je sais que tu lis en moi mes aspirations
Et je sais que tu es miséricordieux et plein de compassions
Je vais poursuivre ma vie car tu m’en as fais don
Et pour le mal que j’ai fais à mes semblables j’implore ton pardon
Ibrahims
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