Hafiz de Shâmlou-poesies d'Iran
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Hafiz de Shâmlou-poesies d'Iran
Hafiz et le printemps
Allons ! Faisons jaillir des fleurs, versons du vin délicieux,
Crevons le plafond de l'Univers , entamons de nouveaux desseins.
Si la tristesse rassemble ses troupes pour verser le sang des amoureux,
Moi et l'échanson, nous nous allierons et éradiquerons ses essaims !
Qu'y a-t-il de mieux que le plaisir de se réunir, des jardins et du printemps ?
Où se trouve l'échanson ? Pourquoi ce retard ?
La signification de l'eau de vie et du jardin de paradis,
Quoi d'autre que le bord du ruisseaux et le vin délicieux , pardi ?
Saisis pleinement chaque instant opportun,
Car personne ne connaît, de cette histoire, la fin.
...
Celui qui se couvre et l'ivrogne, sont du même acabit.
Quelle parade devons-nous suivre ? Par où la sortie ?
Si on accorde du crédit à mes fautes et mes erreurs,
Que signifie donc la miséricorde du pardonneur ?
Le chaste choisit le vin du paradis, et Hafiz coupe et fleurs,
Dans cette affaire, laquelle est la volonté de Créateur ?
Allons ! Faisons jaillir des fleurs, versons du vin délicieux,
Crevons le plafond de l'Univers , entamons de nouveaux desseins.
Si la tristesse rassemble ses troupes pour verser le sang des amoureux,
Moi et l'échanson, nous nous allierons et éradiquerons ses essaims !
Qu'y a-t-il de mieux que le plaisir de se réunir, des jardins et du printemps ?
Où se trouve l'échanson ? Pourquoi ce retard ?
La signification de l'eau de vie et du jardin de paradis,
Quoi d'autre que le bord du ruisseaux et le vin délicieux , pardi ?
Saisis pleinement chaque instant opportun,
Car personne ne connaît, de cette histoire, la fin.
...
Celui qui se couvre et l'ivrogne, sont du même acabit.
Quelle parade devons-nous suivre ? Par où la sortie ?
Si on accorde du crédit à mes fautes et mes erreurs,
Que signifie donc la miséricorde du pardonneur ?
Le chaste choisit le vin du paradis, et Hafiz coupe et fleurs,
Dans cette affaire, laquelle est la volonté de Créateur ?
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
La mort du poète
"Je n'ai jamais eu peur de mourir,
Bien que ses mains soient plus destructrices que la bassesse.
Toute ma crainte, en somme,
Est de mourir dans une contrée,
Où le salaire de fossoyeur,
Est supérieure
Au prix de la liberté humaine.
Chercher, trouver, et ensuite choisir librement,
et du fin fond de soi,
fonder une conviction.
Si la mort revêtait plus de valeur que tout cela,
Je n'aurais jamais eu peur de la mort."
Bien que ses mains soient plus destructrices que la bassesse.
Toute ma crainte, en somme,
Est de mourir dans une contrée,
Où le salaire de fossoyeur,
Est supérieure
Au prix de la liberté humaine.
Chercher, trouver, et ensuite choisir librement,
et du fin fond de soi,
fonder une conviction.
Si la mort revêtait plus de valeur que tout cela,
Je n'aurais jamais eu peur de la mort."
Ahmad Shâmlou
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
horizon clair-Ahmad Shâmlou
horizon clair
Un jour, nous retrouverons nos pigeons.
Et la gentillesse prendra par la main la beauté.
Le jour où le plus humble des hymnes sera un baiser.
Et chaque être, un frère pour chaque être.
Le jour où les gens ne fermeront plus les portes de leurs maisons.
La serrure sera une légende, et pour vivre : le cœur suffisant…
Le jour où chaque parole signifiera aimer,
Afin que tu ne cherches plus le mot dernier.
Le jour où la musique de chaque parole sera la vie.
Pour que je ne saigne plus à chercher la dernière rime au dernier poème.
Le jour où sur chaque lèvre il y aura une mélodie.
Pour que le plus humble hymne soit un baiser.
Le jour où tu viendras
Où tu viendras pour toujours.
Et la gentillesse sera confondue avec la beauté.
Le jour où nous parsèmerons des grains pour nos pigeons …
Et j'attends ce jour.
Même si ce jour-là,
Je ne serai plus ...
Publié en Farsi dans le recueil "aire fraîche"
Un jour, nous retrouverons nos pigeons.
Et la gentillesse prendra par la main la beauté.
Le jour où le plus humble des hymnes sera un baiser.
Et chaque être, un frère pour chaque être.
Le jour où les gens ne fermeront plus les portes de leurs maisons.
La serrure sera une légende, et pour vivre : le cœur suffisant…
Le jour où chaque parole signifiera aimer,
Afin que tu ne cherches plus le mot dernier.
Le jour où la musique de chaque parole sera la vie.
Pour que je ne saigne plus à chercher la dernière rime au dernier poème.
Le jour où sur chaque lèvre il y aura une mélodie.
Pour que le plus humble hymne soit un baiser.
Le jour où tu viendras
Où tu viendras pour toujours.
Et la gentillesse sera confondue avec la beauté.
Le jour où nous parsèmerons des grains pour nos pigeons …
Et j'attends ce jour.
Même si ce jour-là,
Je ne serai plus ...
Publié en Farsi dans le recueil "aire fraîche"
ANAIS- Invité
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