META CENGIZ-POEMES TURK
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META CENGIZ-POEMES TURK
APRÈS UNE TEMPÊTE
Un chant frais et doux
Le jour brillait comme chaque jour
Il offrit ses lumières éternisées aux profondeurs de la terre
Coula avec le ciel aux yeux d'un homme, l'homme devint ivre
Cueillit des moineaux, des tempêtes
Des milliers tombèrent de la branche, des milliers s'envolèrent
Un bruissement couvrit l'endroit, vint s'enfiler en passage
Ils ne purent sortir tant les rochers du val étaient cramponnés les uns aux
autres
Ensuites, un moineau se blessant les ailes
Laissant des traces de sa plaie sur les rochers
Sortit par le passage
Il zigzaga ainsi dans l'air
Aussitôt les moineaux sont survenus
Et ils ont commencé à chanter un chant frais et doux
Un chant frais et doux
Le jour brillait comme chaque jour
Il offrit ses lumières éternisées aux profondeurs de la terre
Coula avec le ciel aux yeux d'un homme, l'homme devint ivre
Cueillit des moineaux, des tempêtes
Des milliers tombèrent de la branche, des milliers s'envolèrent
Un bruissement couvrit l'endroit, vint s'enfiler en passage
Ils ne purent sortir tant les rochers du val étaient cramponnés les uns aux
autres
Ensuites, un moineau se blessant les ailes
Laissant des traces de sa plaie sur les rochers
Sortit par le passage
Il zigzaga ainsi dans l'air
Aussitôt les moineaux sont survenus
Et ils ont commencé à chanter un chant frais et doux
ANAIS- Invité
Son chant est fini
Son chant est fini
il est fini le chant de la grive
le marbre s'est creusé, ce tableau décoloré, désormais
les aulnes restent à s'embrasser la même couleur
les ailes fondantes diffusent la même odeur
maintenant tu es à nouveau dans les rues... docile, accommodant
comme un chat tu poses tes pas sur les pavés
comme des boites ses jours dans le vent, mouchoir en papier:
un filament ne passe pas par ton aiguille, ton miroir ne reflète pas ton visage
dans ta peau la blessure du serpent on dirait qu'elle œuvre comme un arbre
dormante
l'eau s'éveille... tes paroles vieillissent comme une chemise
où que tu retournes là t'y attends une image fantasmatique
dans un sommeil de cuir est l'œillet le plus incongru
et ces yeux fatigués de la nuit
restés dans le froid, tremblent comme des chiens
c'est ainsi mon amour, ce poème pose ici son point
mais tombe encore sur nous cette neige angoissante
il est fini le chant de la grive
le marbre s'est creusé, ce tableau décoloré, désormais
les aulnes restent à s'embrasser la même couleur
les ailes fondantes diffusent la même odeur
maintenant tu es à nouveau dans les rues... docile, accommodant
comme un chat tu poses tes pas sur les pavés
comme des boites ses jours dans le vent, mouchoir en papier:
un filament ne passe pas par ton aiguille, ton miroir ne reflète pas ton visage
dans ta peau la blessure du serpent on dirait qu'elle œuvre comme un arbre
dormante
l'eau s'éveille... tes paroles vieillissent comme une chemise
où que tu retournes là t'y attends une image fantasmatique
dans un sommeil de cuir est l'œillet le plus incongru
et ces yeux fatigués de la nuit
restés dans le froid, tremblent comme des chiens
c'est ainsi mon amour, ce poème pose ici son point
mais tombe encore sur nous cette neige angoissante
ANAIS- Invité
Sale et chaud
Sale et chaud
La pomme n'a désormais plus de magie
Sa voix qui se souvient n'est plus rien
Même dans les aventures saints y en a un goût aigrelet
Les portes s'ouvrent à tout comme le soupçon
Cette page souillée est toute vide... ne parle plus
Dans ma mémoire la latitude et la longitude de ma géographie;
Le lange et le cercueil cherchent leur contre part
Et grave et la gravure
Un hier déborde par mes fenêtres à l'intérieur
Je caresse avec amour le fil sur mon cou
La pomme n'a désormais plus de magie
Sa voix qui se souvient n'est plus rien
Même dans les aventures saints y en a un goût aigrelet
Les portes s'ouvrent à tout comme le soupçon
Cette page souillée est toute vide... ne parle plus
Dans ma mémoire la latitude et la longitude de ma géographie;
Le lange et le cercueil cherchent leur contre part
Et grave et la gravure
Un hier déborde par mes fenêtres à l'intérieur
Je caresse avec amour le fil sur mon cou
ANAIS- Invité
L'âge de jeunesse
Metin Cengiz
L'âge de jeunesse un jour viendra où ne se souviendra-t-on pas le compagnon de route le grand secret écrit dans les livres sera diffusé dans les rues le musicien fera tinter sa coupe de la poésie, le poete rassemlera les saluts l'image abondante dans les coeurs tombera en reflet au miroir avec les toutes nouvelles tempêtes, il rendra lave son sang, ce sera l'age de jeunesse qui adviendra au poete ce jour- là le vent du matin se promenant par les villes les enfants joueront de la musique sans note, cet aria aux cheuveux en désordre deviendra cadeau aux dieux moi, poete dans mon âge de jeunesse, je grillerai une cigarette, tous les peuples émigreront par eux-mêmes le printemps viendra pour le derniere fois, les amis en son jardin brûleront les premiêrs lueurs de l'alchimie de l'existance la signification calme de cette mage aussi sera le tremplin pour le chant des enfants jusqu'à leurs cerf-volants moi, poete dans mon age de jeunesse, j'aspergerai la terre du vin de ma coupe pour offrir aux peuples la fécondité du ciel et de la poesie |
ANAIS- Invité
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