Mohamed Moumer traduit par aziza rahmouni
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Mohamed Moumer traduit par aziza rahmouni
J’ai pulvérisé les plaies de sel
Poème de Mohamed MoumerDans son recueil (les tresses de transes) « swalef aljadba »
J’ai secoué l’amniotique de cette tête
Il a poussé
Crié
Souffert
Mais nait
Que tracas
Dans le cœur je l’ai langé…lésion…
J’ai pulvérisé les plaies
De sel
J’ai taillé dans l’eau une gorgée !
J’ai étendu ma salive
Sur des… fils… doux
J’ai porté le nouveau né
En kubebag
Ce qui est destiné est écrit
J’ai reniflé un peu de goudron
Le frisson est frustration
La sueur de ce qui est destiné fond
Fond…fond
Et il a fondu
J’ai dis :
« C’est un destin
Qui a trouvé
Porte
Fermée…contre les beaux jours …»
Vas…vas
Oh toi soupir
Aux bords de la tanière
De ce cœur
Crible ses battements …
Il est brulé, il souffre
Il est exilé, perdu
Arrose ses larmes
De telle source…
Ma bougie
Est en deuil
Elle est hôte chez la douleur de la séparation
Dans l’intimité des chagrins
Le khôl devient fade
Le « merwed* » ne sait plus souligner
Et le « swak*»du sourire
Trébuche dans les pas d’un épicier aveugle
Dont le vieux « chwari* »
Se penche sur ma bougie triste…
Comment me diviser
Chaque souci est pluriel
Chaque jour se répète en perpète
Le rêve de demain
Fèves broyées
Sans peau
L’éternuement et essences
Sous la langue
Flambe
Sans fumée…la pauvre
Le défaut
Plantation mal semé, dans la terre
Dénudant l’eau
D’un salut assoiffé
Qui dessèche les larmes de rencontre
Au cœur du regard
Qui a la langue non déliée
_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
Merwed =bout de boit pour se mettre le khôl aux yeux
Swak = écorce de noisetier pour colorer les lèvres
chwari = porte-bagage qu’on met sur le dos d’un animal
traduction aziza rahmouni
Poème de Mohamed MoumerDans son recueil (les tresses de transes) « swalef aljadba »
J’ai secoué l’amniotique de cette tête
Il a poussé
Crié
Souffert
Mais nait
Que tracas
Dans le cœur je l’ai langé…lésion…
J’ai pulvérisé les plaies
De sel
J’ai taillé dans l’eau une gorgée !
J’ai étendu ma salive
Sur des… fils… doux
J’ai porté le nouveau né
En kubebag
Ce qui est destiné est écrit
J’ai reniflé un peu de goudron
Le frisson est frustration
La sueur de ce qui est destiné fond
Fond…fond
Et il a fondu
J’ai dis :
« C’est un destin
Qui a trouvé
Porte
Fermée…contre les beaux jours …»
Vas…vas
Oh toi soupir
Aux bords de la tanière
De ce cœur
Crible ses battements …
Il est brulé, il souffre
Il est exilé, perdu
Arrose ses larmes
De telle source…
Ma bougie
Est en deuil
Elle est hôte chez la douleur de la séparation
Dans l’intimité des chagrins
Le khôl devient fade
Le « merwed* » ne sait plus souligner
Et le « swak*»du sourire
Trébuche dans les pas d’un épicier aveugle
Dont le vieux « chwari* »
Se penche sur ma bougie triste…
Comment me diviser
Chaque souci est pluriel
Chaque jour se répète en perpète
Le rêve de demain
Fèves broyées
Sans peau
L’éternuement et essences
Sous la langue
Flambe
Sans fumée…la pauvre
Le défaut
Plantation mal semé, dans la terre
Dénudant l’eau
D’un salut assoiffé
Qui dessèche les larmes de rencontre
Au cœur du regard
Qui a la langue non déliée
_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
Merwed =bout de boit pour se mettre le khôl aux yeux
Swak = écorce de noisetier pour colorer les lèvres
chwari = porte-bagage qu’on met sur le dos d’un animal
traduction aziza rahmouni
Dernière édition par Admin le Sam 1 Jan - 21:05, édité 1 fois
Re: Mohamed Moumer traduit par aziza rahmouni
سوالف الجدبة محمد مومررشيت الملح على الجرح
ديت و جبت
سكية هاد الراس
زحم
غوت
توجع
و ما تزاد
غير النكاد تيلاد
فالخاطرقمطته...غبينه
رشيت الملح
على الجرح
و كددت من الماء شربة
...نشرت ريقي
فوق حبال حنينة...
حملت التيلاد
بحمال.
لمقدر مكتوب
طليت شمامة من القطران
الرعدة هوايش
عرق لمقدر يذوب
ويذوب و يذوب
و ذاب
قلت
هاذا مكتاب
صاب
باب
مسدود...فوجه ليام الزوينة
سيري...سيري
يا التنهيدة
على جناب زريبة
هاد القلب
غربلي دقاته
دقه بها تكوى و تعذب
دقة بها التجلا وتغرب
و سقي دمعاتو
من ديك لعوينة...
شمعتي هاديك
شادة حق الله
مضايفة عتة الفراق
فخلوة الاحزان
لكحل مساس
و المرود تلف فكحالو
و سواك الضحكة
عثر بين قدام عطار عمى
شرف شواريه
تك ميالو
عتى شمعتي الحزينة...
اش فيا مي يتقسم
و الهم بهموم واحد
و اليوم بايام يتعاود
منامة غدا
فول مقرشل
بلا مزاود
العطسة بخور
من تحت اللسان
شاعلة
بلا دخان...مسكينة...
.
ديت و جبت
سكية هاد الراس
زحم
غوت
توجع
و ما تزاد
غير النكاد تيلاد
فالخاطرقمطته...غبينه
رشيت الملح
على الجرح
و كددت من الماء شربة
...نشرت ريقي
فوق حبال حنينة...
حملت التيلاد
بحمال.
لمقدر مكتوب
طليت شمامة من القطران
الرعدة هوايش
عرق لمقدر يذوب
ويذوب و يذوب
و ذاب
قلت
هاذا مكتاب
صاب
باب
مسدود...فوجه ليام الزوينة
سيري...سيري
يا التنهيدة
على جناب زريبة
هاد القلب
غربلي دقاته
دقه بها تكوى و تعذب
دقة بها التجلا وتغرب
و سقي دمعاتو
من ديك لعوينة...
شمعتي هاديك
شادة حق الله
مضايفة عتة الفراق
فخلوة الاحزان
لكحل مساس
و المرود تلف فكحالو
و سواك الضحكة
عثر بين قدام عطار عمى
شرف شواريه
تك ميالو
عتى شمعتي الحزينة...
اش فيا مي يتقسم
و الهم بهموم واحد
و اليوم بايام يتعاود
منامة غدا
فول مقرشل
بلا مزاود
العطسة بخور
من تحت اللسان
شاعلة
بلا دخان...مسكينة...
.
Dernière édition par Admin le Jeu 9 Déc - 18:37, édité 1 fois
Prends des pierres et de la roche, exemple sur les gens !
Prends des pierres et de la roche, exemple sur les gens !
Prends de l’inquiétude une pincée
Et déroule à la patience un tapis rouge
Prends des douleurs, une larme
Et en le faux sourire, n’aie confiance
Prends de la trahison, brulure
Les compagnons, te font pleurer,
Lors des détresses et des oppressions
Prends des ténèbres de la nuit, la sagesse
Contée par les étoiles
Par la lune à son réveil.
Prends du soupir un salut
Et de la vie
Des chimères
Vis de ton destin les jours
De la-mal chance, prends les rêves
Du destin, prends parole
De la folie, prends trois quarts de naïveté
Et construis les fondements.
Et de la jeunesse des mots,
Écris, du vice, sa disposition
Et des lignes sans guides…
Regroupe les efforts,
S’allège le poids.
Fond l’humiliation,
Suent, les moustaches du dénigrement.
L’ombre de ton matin
Voilée par les pas de la nuit
Et le vent ligoté aux pieux…
Prends du goudron de ton karma,
Une encre.
Prends de ton prochain
Une onde
Panse le regard par les questions
Enduis de henné une main
L’autre
Ramassera les braises des cendres…
De ton mal prends ton remède
Guéris le déclin du jour
Par le crépuscule
Soigne l’esprit
Par l’expérience de soi et des autres
Prends du malheureux une éclisse
Et tourne le dos à la folie
Prends des lettres une possibilité
La racine de la peur est ligne écrite
Et mélodie.
De l’hier prends conseil
Et affirme tes pas.
Écoute ce que te dit ton cœur
Et calcule tes pas.
De l’exil tiens une lettre.
Les larmes de séparation ont vieillis
Et les bougies, ont fondus.
Les gens ne se ressemblent, telles les pierres et les roches
De la négligence, prends mesure
Que la sagesse te soit toit
Et prends en ton cœur, tanière
L’âme amère
Et l’imagination un champ sans gardien…
Laboure du regard
Sème par le soupir
Arrose de la larme
Et moissonne par les faucilles de la méprise
L’humus de la récolte et la rechute
La grange est parcourt de vie
Patience
Tombeau
Un tas de soucis en le cœur…
De l’état des choses, apprends le secret du monde
Des déserts, apprends l’intention
Du palier et du voisin
Fait un allié
Comprends l’énigme
Et détecte le poison humain
De celui des serpents
De l’eau, aie pacte
Prends de la santé ses avantages
Épargne-là, pour tes vieux jours
Fais attention aux épines des rosiers
Et récolte du boit, son feu
Ton passé brule-le
Récolte ce que tu croise.
Et ce qui te dépasse ; oublies le…
La fraternité est sang
Ne blâme la justice
Et les justiciers
Et à ta part renonces
…
En la plaie garde silence
Ce n’est que blessure
Qu’elle soit grande, elle mourra de toute façon
Seul dieu sait sa profondeur…
Oublie qui tu es
Pourquoi tu es
Où tu es
Des questions, garde les Q en qualité
Et les N en nœuds
Prends-les comme bride
Et les autres lettres fais-en chaine
Qui liera les rêves à l’oppression
Traduction Aziza Rahmouni
خُوذْ مَنْ لَحْجَرْ والطُّوبْ نَاسْPrends de l’inquiétude une pincée
Et déroule à la patience un tapis rouge
Prends des douleurs, une larme
Et en le faux sourire, n’aie confiance
Prends de la trahison, brulure
Les compagnons, te font pleurer,
Lors des détresses et des oppressions
Prends des ténèbres de la nuit, la sagesse
Contée par les étoiles
Par la lune à son réveil.
Prends du soupir un salut
Et de la vie
Des chimères
Vis de ton destin les jours
De la-mal chance, prends les rêves
Du destin, prends parole
De la folie, prends trois quarts de naïveté
Et construis les fondements.
Et de la jeunesse des mots,
Écris, du vice, sa disposition
Et des lignes sans guides…
Regroupe les efforts,
S’allège le poids.
Fond l’humiliation,
Suent, les moustaches du dénigrement.
L’ombre de ton matin
Voilée par les pas de la nuit
Et le vent ligoté aux pieux…
Prends du goudron de ton karma,
Une encre.
Prends de ton prochain
Une onde
Panse le regard par les questions
Enduis de henné une main
L’autre
Ramassera les braises des cendres…
De ton mal prends ton remède
Guéris le déclin du jour
Par le crépuscule
Soigne l’esprit
Par l’expérience de soi et des autres
Prends du malheureux une éclisse
Et tourne le dos à la folie
Prends des lettres une possibilité
La racine de la peur est ligne écrite
Et mélodie.
De l’hier prends conseil
Et affirme tes pas.
Écoute ce que te dit ton cœur
Et calcule tes pas.
De l’exil tiens une lettre.
Les larmes de séparation ont vieillis
Et les bougies, ont fondus.
Les gens ne se ressemblent, telles les pierres et les roches
De la négligence, prends mesure
Que la sagesse te soit toit
Et prends en ton cœur, tanière
L’âme amère
Et l’imagination un champ sans gardien…
Laboure du regard
Sème par le soupir
Arrose de la larme
Et moissonne par les faucilles de la méprise
L’humus de la récolte et la rechute
La grange est parcourt de vie
Patience
Tombeau
Un tas de soucis en le cœur…
De l’état des choses, apprends le secret du monde
Des déserts, apprends l’intention
Du palier et du voisin
Fait un allié
Comprends l’énigme
Et détecte le poison humain
De celui des serpents
De l’eau, aie pacte
Prends de la santé ses avantages
Épargne-là, pour tes vieux jours
Fais attention aux épines des rosiers
Et récolte du boit, son feu
Ton passé brule-le
Récolte ce que tu croise.
Et ce qui te dépasse ; oublies le…
La fraternité est sang
Ne blâme la justice
Et les justiciers
Et à ta part renonces
…
En la plaie garde silence
Ce n’est que blessure
Qu’elle soit grande, elle mourra de toute façon
Seul dieu sait sa profondeur…
Oublie qui tu es
Pourquoi tu es
Où tu es
Des questions, garde les Q en qualité
Et les N en nœuds
Prends-les comme bride
Et les autres lettres fais-en chaine
Qui liera les rêves à l’oppression
Traduction Aziza Rahmouni
خُوذْ مَنْ الْغَفْلَة قْيَاسْ
خُوذْ مَنْ لَعْقَلْ حَطَّة
والْـﮕَلْبْ زْرِيبَة
والنَّفْسْ مْرِيرَة
ولَخْيَالْ فَدَّانْ بْلا عَسَّاسْ..
خُوذْ مَنْ لَحْجَرْ والطُّوبْ نَاسْ
خُوذْ مَنْ الْهَمْ شْوِيَّة
وفَرَّشْ للصْبَرْ طْرِيقْ..
خُوذْ مَنْ لَحْزَانْ دَمْعَة
وفالضَّحْكَة الصَّفْرَة لا تِيقْ..
خُوذْ مَنْ لَغْدَرْ كِيَّة
تْبَكِّيكْ الرْفَاگَة
وَقْتْ الشَدَّة والضِّيقْ..
خُوذْ مَنْ ظْلامْ اللِّيلْ
حِكْمَة
تَرْوِيهَا نْجُومُ
والْگَمْرَة مَلِّي تْفِيقْ..
خُوذْ مَنْ التَّنْهِيدَة سْلامْ
ومَنْ الدَّنْيَا
اَوْهَامْ
خُوذْ مَنْ لَعْمُرْ ايَّامْ
مَنْ قَلَّةْ الزّْهَرْ
احْلامْ
خُوذْ مَنْ الْمَكْتُوبْ
كْلامْ
خُوذْ مَنْ لَهْبَالْ
ثَلْثْ ارْبَاعْ النِيَّة
وحْفَرْ السَّاسْ
واكْتَبْ بْشْبَابْ لَحْرُوفْ
عَلَّة مَضْرُورَة
خْطُوطْ مَا عَنْدْهَا گُوَّادْ..
سَاوِي كْتَفْ عْلَى كْتَفْ
يَخْفَافْ لَحْمَلْ
يْذُوبْ الذَّلْ
تَعْرَگْ شْوَارَبْ الْحُگْرَة
وخْيَالْ صْبَاحَكْ
غَطَّاتُ خَطْوَاتْ اللِّيلْ
والرِّيحْ مَرْبُوطَة فْاوْتَادْ..
خُوذْ مَنْ گَطْرَانْ سَعْدَكْ
مْدَادْ..
خُوذْ مَنْ لَقْرِيبْ لَكْ
نْكَادْ..
كَمَّدْ الشُّوفَة بْالتَّسْوَالْ
حَنِّي كَفْ
خَلِّي كَفْ
يْلَگَّطْ الجْمَرْ مَنْ الرّْمَادْ..
خُوذْ مَنْ الضُّرْ دْوَاكْ
ودَاوِي لَعْشِيَّة
مَنْ غْرُوبْ الشَّمْسْ
ودَاوِي الرُّوحْ
مَنْ عَثْرَاتْ النَّفْسْ
ولَعْبَادْ..
خُوذْ مَنْ الشَّاقِي
جْبِيرَة
وعْطِي ظَهْرَكْ لَرْكُوبْ لَهْبَالْ
خُوذْ مَنْ الْحَرْفْ سْبُوبْ
وجْذَرْ الْخَوْفْ
سْطَرْ مَكْتُوبْ
ومُوَّالْ..
خُوذْ مَنْ الْبَارَحْ وْصِيَّة
وتَبَّتْ الْعَفْطَاتْ..
خُوذْ مَنْ شْوَارْ الْخَاطَرْ
شْبَرْ وشْبَرْ خَطْوَاتْ..
خُوذْ مَنْ الغُرْبَة بْرَيَّة
ودْمُوعْ لَفْرَاقْ شَابَتْ
وشَلا شْمُوعَ ذَابَتْ.
خُوذْ مَنْ لَحْجَرْ والطُّوبْ نَاسْ
خُوذْ مَنْ الْغَفْلَة قْيَاسْ
خُوذْ مَنْ لَعْقَلْ حَطَّة
والْگَلْبْ زْرِيبَة
والنَّفْسْ مْرِيرَة
ولَخْيَالْ فَدَّانْ بْلا عَسَّاسْ..
احْرَثْ بْالشُّوفَة
ازْرَعْ بْالتَّنْهِيدَة
اسْقِي بْالدَّمْعَة
واحْصَدْ بْمْنَاجَلْ الْحُگْرَة
گُرْشَالْ وغْبَارْ غَلَّة ونْكَاسْ..
الْگََاعَة عْمُرْ
صْبَرْ
قْبَرْ
هْمُومْ شَلا فْالرَّاسْ..
خُوذْ مَنْ الْحَالْ
سَرّْ الدَّنْيَا
خُوذْ مَنْ لَخْلا والْقِفَارْ
نِيَّة
خُوذْ مَنْ الْعَتْبَة والْجَارْ
مْزِيَّة
وفْهَمْ اللُّغْزْ
وفْرَزْ سَمّْ بْنَادَمْ
مَنْ سَمّْ الْحَيَّة
وَسْوَاسْ..
خُوذْ مَنْ الْمَا عَاهَدْ
خُوذْ مَنْ الصَّحَّة نَعْمَة
وفَرَّشْهَا للدّْوَامْ تَلْگَاهَا.
خُوذْ مَنْ الْوَرْدْ شْوَاكُو
خُوذْ مَنْ لَحْطَبْ عْوَافِيهْ
وللِّي وْرَاكْ گْدِيهْ
وللِّي گُدَّامَكْ جْنِيهْ
وللِّي مَنَّكْ لْهِيهْ
نْسَاهَا..
خُوذْ مَنْ الْخَاوَة دَمّْ
ولا تْلُومْ الْحَقّْ
ونَاسْ الْحَقّْ
وفْحَقَّكْ غِيرْ سَلَّمْ..
خُوذْ مَنْ الْجُرْحْ سْكَاتْ
خَلِّيهْ جُرْحْ
يَكْبَرْ جُرْحْ
ويْمُوتْ جُرْحْ
رَبِّي بِيهْ يَعْلَمْ..
انْسَى شْكُونْ انْتَ
وعْلاشْ انْتَ
وفِينْ انْتَ
وخُوذْ مَنْ السُّؤَالْ
سِينْ ولامْ
والْهَمْزَة والأَلِفْ لْجَامْ
والْبَاقِي گْيَادْ
يْگِيَّدْ لَحْلامْ بْالظُّلْمْ..
Dernière édition par Admin le Sam 1 Jan - 21:04, édité 2 fois
Re: Mohamed Moumer traduit par aziza rahmouni
un autre univers de vers
comme quoi l'écriture diffère
d'un horizon à l'autre
d'une plume à l'autre
le lecteur se retrouve enrichi
sur tous les rivage
où les mots se donnent au partage
comme quoi l'écriture diffère
d'un horizon à l'autre
d'une plume à l'autre
le lecteur se retrouve enrichi
sur tous les rivage
où les mots se donnent au partage
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
Re: Mohamed Moumer traduit par aziza rahmouni
Admin a écrit:Prends des pierres et de la roche, exemple sur les gens !
Prends de l’inquiétude une pincée
Et déroule à la patience un tapis rouge
Prends des douleurs, une larme
Et en le faux sourire, n’aie confiance
Prends de la trahison, brulure
Les compagnons, te font pleurer,
Lors des détresses et des oppressions
Prends des ténèbres de la nuit, la sagesse
Contée par les étoiles
Par la lune à son réveil.
Prends du soupir un salut
Et de la vie
Des chimères
Vis de ton destin les jours
De la-mal chance, prends les rêves
Du destin, prends parole
De la folie, prends trois quarts de naïveté
Et construis les fondements.
Et de la jeunesse des mots,
Écris, du vice, sa disposition
Et des lignes sans guides…
Regroupe les efforts,
S’allège le poids.
Fond l’humiliation,
Suent, les moustaches du dénigrement.
L’ombre de ton matin
Voilée par les pas de la nuit
Et le vent ligoté aux pieux…
Prends du goudron de ton karma,
Une encre.
Prends de ton prochain
Une onde
Panse le regard par les questions
Enduis de henné une main
L’autre
Ramassera les braises des cendres…
De ton mal prends ton remède
Guéris le déclin du jour
Par le crépuscule
Soigne l’esprit
Par l’expérience de soi et des autres
Prends du malheureux une éclisse
Et tourne le dos à la folie
Prends des lettres une possibilité
La racine de la peur est ligne écrite
Et mélodie.
De l’hier prends conseil
Et affirme tes pas.
Écoute ce que te dit ton cœur
Et calcule tes pas.
De l’exil tiens une lettre.
Les larmes de séparation ont vieillis
Et les bougies, ont fondus.
Les gens ne se ressemblent, telles les pierres et les roches
De la négligence, prends mesure
Que la sagesse te soit toit
Et prends en ton cœur, tanière
L’âme amère
Et l’imagination un champ sans gardien…
Laboure du regard
Sème par le soupir
Arrose de la larme
Et moissonne par les faucilles de la méprise
L’humus de la récolte et la rechute
La grange est parcourt de vie
Patience
Tombeau
Un tas de soucis en le cœur…
De l’état des choses, apprends le secret du monde
Des déserts, apprends l’intention
Du palier et du voisin
Fait un allié
Comprends l’énigme
Et détecte le poison humain
De celui des serpents
De l’eau, aie pacte
Prends de la santé ses avantages
Épargne-là, pour tes vieux jours
Fais attention aux épines des rosiers
Et récolte du boit, son feu
Ton passé brule-le
Récolte ce que tu croise.
Et ce qui te dépasse ; oublies le…
La fraternité est sang
Ne blâme la justice
Et les justiciers
Et à ta part renonces
…
En la plaie garde silence
Ce n’est que blessure
Qu’elle soit grande, elle mourra de toute façon
Seul dieu sait sa profondeur…
Oublie qui tu es
Pourquoi tu es
Où tu es
Des questions, garde les Q en qualité
Et les N en nœuds
Prends-les comme bride
Et les autres lettres fais-en chaine
Qui liera les rêves à l’oppression
Traduction Aziza Rahmouni
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Richesses et paix, dit-on ..
Richesses et paix, dit-on avant de conter un rêve !
La feuille lit d’un rêve
Dans ces rêves, richesse et paix
Le calame fils d’encre
A, le sens des paroles …
**
M’est venu des paroles sur les ailes d’un rêve
Elles tapaient les tambours de l’oreiller
Y avait de la sincérité en pacte avec la justice
Richesse et paix comme on dit
Les paroles dispersent les lettres
Et les comptent !
L’un qui compte le vent
L’autre perd l’équilibre
L’un s’empresse de prendre parole
Il prend l’élan et s’en vol sur les ailes d’une sauterelle
La nuit prend parole
Au fonds du sommeil comme d’habitude
Elle bride le regard
De cils déplumés
Peut-être que le dormeur est fou
Et la couleur de mes ténèbres ne se heurte
Le secret des rêves
Cirrus sous Cumulus
Un souk en fraternité avec les tentes
Ici une corde
Au loin un pieu
Un négocient reboute
Un crieur effiloche …
Des stands de fainéants…dressées
Les doigts des réflexions
Fête et festivité
Sur le front est écrit le destin et s’y baigne
La dent de sagesse pucelle
Son prétendant une incisive
Son père une pinces
Sa mère une dent qui sanglote !
Éloigne les doigts de la main
Pour qu’elle ne se contamine !
N’abuse des illusions
Réveil le temps
Pour les battages de la saison aux granges
Donne-le au fainéant pour le vanner
Qu’il libère le bras dans le vide, soucis
Sa sueur n’est sucrée ni salée
Sa fierté craint les soufflets…
La nuque n’est jamais blâmée dit-on !
Aères et soupir, qui a-t-il en ce rêve
Paix et richesse
Y a tant à dire
Dites : dieu seul le sait
Et je dirais
Le dormeur des siestes
Traqueurs des oreillers
traduction Aziza RAHMOUNI
الوَرْقَة فْرَاشْ مْنَامَة
فْحْلاَمْهَا خَيْرْ وْسْلاَمْ
لَقْلَمْ خْيُوطْ
مَنْ لمَدَادْ
بْمْعَانِي لحَْرُوفْ كْلاَمْ…
خَيْرْ وْسْلاَمْ
جَاني كْلامْ
عْلى كْفُوفْ مْنامَة
يْدُقْ طْبَلْ لوْسادَة
فيهْ الصَّدْق مْقَََََََََََاوَلْ الحَقْ
خَيْرْ وسْلامْ... لَكْلامْ
فرَّقْ لَحْرُوفْ عَدَّادَة
هَادَ يْعَدْ الرِّيحْ
هَادَ ينُوضْ ويطِيحْ
هَادَ لْكْلامْ سْبَقْ
طارْ وعلا َّ بجْناحْ جْرادَة
تْكَلَّمْ الظْلاَمْ
فْغُرْقْ النْعَاسْ كيفْ العَادَة
شَدّْ الشُوفَة
بَرْمُوش مَنْتُوفَة
يمْكَنْ هَادْ الرَّاگَدْ حْمَقْ
وَلَّ لونْ ظْلامي مَا يتْآدة
سَرّْ لحَلامْ
سْحَابَة تَحْتْ غْمَامَة
سُوقْ مْخَاوي لخْيَامْ
هْنَا حْبَلْ
ولْهيه وْتَدْ
شَنََّاقْ يَغَرَّبْ وَبرَّاحْ يَشَرَّقْ
وحَطَّاتْ من لَعْگَزْ ... مَنْكَادَة ....
صْبَاعْ التَّخْمَامْ
عَرْسْ وْلاَمة
فالجَّبْهَة مَكْتُوبْ المَكْتابْ وعَامْ
وضَرْسَة ْ العْقَلْ عَزْبَةْ
عْريسْها نَابْ
بُوهْ كُلاَّبْ
وامُّ سَنَّة تَشْهَقْ
بَعَّدْ الصّْبَاعْ عَلْ الكَفّْ
لاَ تتْعادَة
نْقُصْ لَوْهَامْ
وفَيَّقْ الوَقْتْ
لَدْرَاسْ السَّاعَة فالگَاعَة
وعْطِيهْ المَعْگَازْ يَدَرِّيه
يَطْلَقْ
دْرَاعُ فْلَخْوى وَسْوَاسْ
عَرْگُ مَا يحْلَى ما يَمْسَاسْ
والنَّفْسْ للّي فيهْ
تْخَافْ مَنْ رَابُوزْ الحَدَّادَة...
لَگْفَا ما يَتْلاَمْ
نَشْ وگُولْ أشّْ
آشْ فْهادْ لمَنامَة
خَيْرْ وسْلامْ
فيهَا شَلاَّ كْلاَمْ
انتُمَا گُولُوا الله أعْلَمْ
وأنا نْگُولْ
رْگَادْ العَصَرْ حَيَّاحْ لَوْسَادَة...
La feuille lit d’un rêve
Dans ces rêves, richesse et paix
Le calame fils d’encre
A, le sens des paroles …
**
M’est venu des paroles sur les ailes d’un rêve
Elles tapaient les tambours de l’oreiller
Y avait de la sincérité en pacte avec la justice
Richesse et paix comme on dit
Les paroles dispersent les lettres
Et les comptent !
L’un qui compte le vent
L’autre perd l’équilibre
L’un s’empresse de prendre parole
Il prend l’élan et s’en vol sur les ailes d’une sauterelle
La nuit prend parole
Au fonds du sommeil comme d’habitude
Elle bride le regard
De cils déplumés
Peut-être que le dormeur est fou
Et la couleur de mes ténèbres ne se heurte
Le secret des rêves
Cirrus sous Cumulus
Un souk en fraternité avec les tentes
Ici une corde
Au loin un pieu
Un négocient reboute
Un crieur effiloche …
Des stands de fainéants…dressées
Les doigts des réflexions
Fête et festivité
Sur le front est écrit le destin et s’y baigne
La dent de sagesse pucelle
Son prétendant une incisive
Son père une pinces
Sa mère une dent qui sanglote !
Éloigne les doigts de la main
Pour qu’elle ne se contamine !
N’abuse des illusions
Réveil le temps
Pour les battages de la saison aux granges
Donne-le au fainéant pour le vanner
Qu’il libère le bras dans le vide, soucis
Sa sueur n’est sucrée ni salée
Sa fierté craint les soufflets…
La nuque n’est jamais blâmée dit-on !
Aères et soupir, qui a-t-il en ce rêve
Paix et richesse
Y a tant à dire
Dites : dieu seul le sait
Et je dirais
Le dormeur des siestes
Traqueurs des oreillers
traduction Aziza RAHMOUNI
الوَرْقَة فْرَاشْ مْنَامَة
فْحْلاَمْهَا خَيْرْ وْسْلاَمْ
لَقْلَمْ خْيُوطْ
مَنْ لمَدَادْ
بْمْعَانِي لحَْرُوفْ كْلاَمْ…
خَيْرْ وْسْلاَمْ
جَاني كْلامْ
عْلى كْفُوفْ مْنامَة
يْدُقْ طْبَلْ لوْسادَة
فيهْ الصَّدْق مْقَََََََََََاوَلْ الحَقْ
خَيْرْ وسْلامْ... لَكْلامْ
فرَّقْ لَحْرُوفْ عَدَّادَة
هَادَ يْعَدْ الرِّيحْ
هَادَ ينُوضْ ويطِيحْ
هَادَ لْكْلامْ سْبَقْ
طارْ وعلا َّ بجْناحْ جْرادَة
تْكَلَّمْ الظْلاَمْ
فْغُرْقْ النْعَاسْ كيفْ العَادَة
شَدّْ الشُوفَة
بَرْمُوش مَنْتُوفَة
يمْكَنْ هَادْ الرَّاگَدْ حْمَقْ
وَلَّ لونْ ظْلامي مَا يتْآدة
سَرّْ لحَلامْ
سْحَابَة تَحْتْ غْمَامَة
سُوقْ مْخَاوي لخْيَامْ
هْنَا حْبَلْ
ولْهيه وْتَدْ
شَنََّاقْ يَغَرَّبْ وَبرَّاحْ يَشَرَّقْ
وحَطَّاتْ من لَعْگَزْ ... مَنْكَادَة ....
صْبَاعْ التَّخْمَامْ
عَرْسْ وْلاَمة
فالجَّبْهَة مَكْتُوبْ المَكْتابْ وعَامْ
وضَرْسَة ْ العْقَلْ عَزْبَةْ
عْريسْها نَابْ
بُوهْ كُلاَّبْ
وامُّ سَنَّة تَشْهَقْ
بَعَّدْ الصّْبَاعْ عَلْ الكَفّْ
لاَ تتْعادَة
نْقُصْ لَوْهَامْ
وفَيَّقْ الوَقْتْ
لَدْرَاسْ السَّاعَة فالگَاعَة
وعْطِيهْ المَعْگَازْ يَدَرِّيه
يَطْلَقْ
دْرَاعُ فْلَخْوى وَسْوَاسْ
عَرْگُ مَا يحْلَى ما يَمْسَاسْ
والنَّفْسْ للّي فيهْ
تْخَافْ مَنْ رَابُوزْ الحَدَّادَة...
لَگْفَا ما يَتْلاَمْ
نَشْ وگُولْ أشّْ
آشْ فْهادْ لمَنامَة
خَيْرْ وسْلامْ
فيهَا شَلاَّ كْلاَمْ
انتُمَا گُولُوا الله أعْلَمْ
وأنا نْگُولْ
رْگَادْ العَصَرْ حَيَّاحْ لَوْسَادَة...
Empan de chance-mohamed moumer
Empan de chance
La chance est chemin
Métier de pas
Nuage sous brumes
Ombre écrite
Trébuche
L’hier épèle l’aujourd’hui
**
Oh toi qui creuse les fondations des chances
Creuse empan de la mienne
Réveille la joie
A moi elle apparaitra !
Emballe le don
Dans un nuage doux
Repose-moi sur ton épaule
Je sentirais mon odeur
J’aurais un regard sur ce monde
Oh toi qui creuse les fondations de ma chance
Dépose ma terre à coté de mes pierres
Balaie le palier du cercueil
De sa poussière
Je t’offre de ma chance deux lettres
Le C, cœur en pelote de paix
Le H, heure gage d’amour
Le A, amour-remède à mes peines
Le reste, un vœu que le sourire
Me soit lampe en ces lieux
Désherbe la plante
Des ouï-dire des autres
Distille-en matin
En aurore de bon présage
Arrose le festin de l’esprit
D’une mélodie des jarres
Laisse égoutter la salive
De mes creux, et prie:
Que dieu me vienne en aide !
Fait promener le sourire au jardin des lèvres
Fait monter les pas, les étriers des scelles
Oh toi qui creuse les fondations de ma chance
Éteins mes peines
T’auras ma promesse
De te tisser une djellaba en soie
Et même un caftan…
Pense à moi, je ferais jeuner mon regard
Je garderais mon secret
Je convertirais le sourire en bouquet
Je ferais tinter les clochettes de la réussite
Par mes cils
Je viens à toi
Ö toi qui creuse les fondations de ma chance
Je te demande le gîte
Une nuit en hôte
Dans l’empan de ma chance
Et je quitterais...
Je prendrais ma chance
Tu prendras l’empan
Sa terre et ses pierres,
Et ma chance parmi les chances
Un conte d’un jour
Il fut…un jour…
Traduction Aziza Rahmouni
السَّعْدْ طْطرِيقْLa chance est chemin
Métier de pas
Nuage sous brumes
Ombre écrite
Trébuche
L’hier épèle l’aujourd’hui
**
Oh toi qui creuse les fondations des chances
Creuse empan de la mienne
Réveille la joie
A moi elle apparaitra !
Emballe le don
Dans un nuage doux
Repose-moi sur ton épaule
Je sentirais mon odeur
J’aurais un regard sur ce monde
Oh toi qui creuse les fondations de ma chance
Dépose ma terre à coté de mes pierres
Balaie le palier du cercueil
De sa poussière
Je t’offre de ma chance deux lettres
Le C, cœur en pelote de paix
Le H, heure gage d’amour
Le A, amour-remède à mes peines
Le reste, un vœu que le sourire
Me soit lampe en ces lieux
Désherbe la plante
Des ouï-dire des autres
Distille-en matin
En aurore de bon présage
Arrose le festin de l’esprit
D’une mélodie des jarres
Laisse égoutter la salive
De mes creux, et prie:
Que dieu me vienne en aide !
Fait promener le sourire au jardin des lèvres
Fait monter les pas, les étriers des scelles
Oh toi qui creuse les fondations de ma chance
Éteins mes peines
T’auras ma promesse
De te tisser une djellaba en soie
Et même un caftan…
Pense à moi, je ferais jeuner mon regard
Je garderais mon secret
Je convertirais le sourire en bouquet
Je ferais tinter les clochettes de la réussite
Par mes cils
Je viens à toi
Ö toi qui creuse les fondations de ma chance
Je te demande le gîte
Une nuit en hôte
Dans l’empan de ma chance
Et je quitterais...
Je prendrais ma chance
Tu prendras l’empan
Sa terre et ses pierres,
Et ma chance parmi les chances
Un conte d’un jour
Il fut…un jour…
Traduction Aziza Rahmouni
مَنْجَجْ مَنْ الخَطْوَاتْ
سْحَابَة تَحْتْ غْيُومْ
خْيَالْ مَكْتُوبْ
عَثْرَاتْ ...
يَتْهَجَّ لْبَارْحْ عَلْ اليُومْ
شْبَرْ سَعْدي
يَا حَفَّارْ سَاسْ السْعُودْ
حْفَرْ شْبَرْ
مَنْ سَعْدي
فَيَّقْ الفَرْحَة
فْوَجْهي تْبَانْ...
كَمَّدْ العَطْيَة
فْغَيْمَة حْنينَة
وتَكِّينِي عْلَى كَتْفَكْ
نْشَمْ ريحْتي
نْطُلْ طَلَّة
عْلَى هَادْ الزْمانْ...
يا حَفَّارْ سَاس سَعْدِي
حُطْ تْرَابُ حْدَا احْجارُ
شَطَّبْ عَتْبَة ْ المَرْگَدْ
مَنْ غْيَارُ
نَهْدِيكْ مَنْ سَعْدي
جُوجْ حْرُوفْ
السِّين.. سْلاَمْ كُبَّة
والعَيْنْ
عَرْبوُنْ لمحبَّة
وجُوجْ حْرُوفْ لِيَ
الدَّالْ... دْوَا يْشَافي مَا بيَ
واليَا... يَارِيتْ
الضَّحْكَة تْكُونْ ليَ
قْنْدِيلْ ضَوْ لْهَادْ
لمْكَانْ...
نَگِّي الَعْشْبَة
مَنْ كْلام ْالنَّاسْ
وگَطَّرْ مَنْها صْباحْ
طَالْعة مْنَازْلُ بْشَارَة
سَگِّي عْشَا الخَاطَرْ
بْنَغْمَةْ الگَلاَّلْ
وسَلَّكْ هَادْ الرِّيقْ
مَنْ جُوفِي يَتْگاطَرْ
وگُول الله يحْسَنْ
لَعْوانْ...
مَشِّي الضَّحْكَة
فجْنَانْ الشْفَايفْ
ورَكَّبْ الخَطْوَة
رْكَاكَبْ السّْرُوجْ
يا حَفَّارْ سَاسْ سَعْدِي
طْفِي نَكْدي
يجِيكْ وعْدي
بِْغْزِيلُ يْسَدِّي
جَلاَّبَة حْريرْ
وقَفْطَانْ...
نْوِيني فْخَاطْرَكْ
نْخَلِّي شُوفْتي تْصُومْ
نْخَلِّي سَرِّي مَكْتُومْ
نْخَلِّي الضَّحْكَة مَشْمُومْ
ونْدُقْ سْوَارْت الرّْبَاحْ
بَرْمُوشي
جيتَكْ وجيتَكْ
يا حفَّارْ سَاسْ سَعْدي
طَالبْ ضَيفْ اللَّهْ
نْباتْ ليلَة
فشْبَر سَعْدي
ونْرحَلْ
نْهزْ سَعْدي
حْمَلْ
وخُودْ الشْبَرْ
بتْرَابْ وحْجَرْ... فْضَلْ
وتْفَكَّرْ... سعدي بين السْعودْ
حْكَاية فْيُومْ...
كَانْ حَتَّى كَانْ ...
Dernière édition par Admin le Sam 1 Jan - 20:57, édité 1 fois
Le camoufler des défauts: mohamed moumer
Le camoufler des défauts
Le défaut
Plante trahi dans une terre
Qui dénude l’eau d’un salut assoiffé
Qui assèche le creux du regard
Des larmes de la rencontre
Dont la langue est nouée
**
J’ai roulé un défaut égaré
Sur un défaut en peur
J’ai trouvé les gens aux défauts
En leurs défauts !
On ne médit le grain de beauté
Sur un visage pure
Les talents crevassés
En cherbil*
Seule la beauté du cœur
Cache le défaut…d’une telle lacune.
Les palmiers, fruit
Au Sahara sans terre
Les fourmis y sont tribu
Dans une grotte sans portier
Le miel fleur
Sur les ailes des abeilles
Ses ruches, sont herboriste !
La larme goutte tendre
Éteint le feu de la douleur
Les êtres-avilissement
Les dénigrés baignent dans les chimères…
Qui a dit que l’ombre
Pardonne à son maitre
Et la lumière
Tisse de ses rayons
Un *haik
Qui cache le défaut dans des défauts
Changent les intempéries
En festivités
La joie sème la richesse dans les cœurs
Douceur de la paix
Te sauve d’un vent avide
Les cris rompent avec les défauts…
Compte et garde tes distances
Retiens la langue par ses brides
Rattache la parole
En trois nœuds
A la quatrième, relance la langue
En des mots annonceurs de bonheur…
_-_-_-_-_-_-_-___-_-______-_-_
*cherbil : babouche pour femme
*Haik sorte de voile dont s’enroule la femme pour cacher tout son corps de la tête aux pieds en ne gardant qu’un œil en lucarne !
Traduction Aziza Rahmouni
Le défaut
Plante trahi dans une terre
Qui dénude l’eau d’un salut assoiffé
Qui assèche le creux du regard
Des larmes de la rencontre
Dont la langue est nouée
**
J’ai roulé un défaut égaré
Sur un défaut en peur
J’ai trouvé les gens aux défauts
En leurs défauts !
On ne médit le grain de beauté
Sur un visage pure
Les talents crevassés
En cherbil*
Seule la beauté du cœur
Cache le défaut…d’une telle lacune.
Les palmiers, fruit
Au Sahara sans terre
Les fourmis y sont tribu
Dans une grotte sans portier
Le miel fleur
Sur les ailes des abeilles
Ses ruches, sont herboriste !
La larme goutte tendre
Éteint le feu de la douleur
Les êtres-avilissement
Les dénigrés baignent dans les chimères…
Qui a dit que l’ombre
Pardonne à son maitre
Et la lumière
Tisse de ses rayons
Un *haik
Qui cache le défaut dans des défauts
Changent les intempéries
En festivités
La joie sème la richesse dans les cœurs
Douceur de la paix
Te sauve d’un vent avide
Les cris rompent avec les défauts…
Compte et garde tes distances
Retiens la langue par ses brides
Rattache la parole
En trois nœuds
A la quatrième, relance la langue
En des mots annonceurs de bonheur…
_-_-_-_-_-_-_-___-_-______-_-_
*cherbil : babouche pour femme
*Haik sorte de voile dont s’enroule la femme pour cacher tout son corps de la tête aux pieds en ne gardant qu’un œil en lucarne !
Traduction Aziza Rahmouni
العَيْبْ
غَرْسْ مَشْمُوتْ فَتْرَابُ
يْعَرِّي المَا
مَنْ سْلاَمُ
عَطْشَانْ
يْوَكّْحْ دْوَاخْلْ الشُّوفَة
مَنْ دْمُوعْ المَلْـﮕـَا
مَعْـﮕـُودْ اللّْسَانْ...
دَرَّاگْ العَيْبْ
دَرَّجْتْ عَيْبْ تَالَفْ
عْلَى عَيبْ خَايَفْ
لْگِيتْ النَّاسْ فْعْيُوبْها
عْيُوبْ...
وما يَتْعَابْ
الخَالْ كْحَلْ
فِبْياضْ الزِّينْ
ومْشَگْ گْدَامْ الرْجَلْ
لا َبْسَة شَرْبِيلْ
غيرْ الفَعْلْ
دَرَّاگْ العَيْبْ
فْزِينُ إِلى خْيَابْ…
النّْخَلْ ثَمْرَة
فْصْحَارِي مَا فِيها تْرَابْ
والنّْمَلْ عَشْرَة
فْغَارْ مَا عَندُ بُوَابْ
لَعْسَلْ زَهْرَة
فَجْنَاحْ نْحَلْ
جْبَاحُ عَشَّابْ ...
الدَّمْعَة گُطْرَة
حْنينَة
تَطْفي نَارْ َلعْدَابْ
وبْنَادَمْ حُگْرَة
لَبْنَادَمْ الحَكَّارْ
يْعُومْ فْسْرَابْ...
شْكُونْ گَـالْ
الظلّْ
يسَامَحْ مُولاَهْ
والضَّوْ
يَخَيَّطْ مَنْ شْعَاهْ
حَيْكْ
يغَطّي العَيْبْ فْعُيوبُ
تْبَدَّلْ الَمَنْزَلَة
عْوَاشَرْ
والفرْحْ
يزْرَعْ الخَيرْ
فالخَاطَرْ
حْلاَوْةْ السَّلامْ
تَنْجَا مَنْ ريحْ مَشْدَاگة
والغَوْتْ يخاَصَمْ العَيْبْ...
عَدّْ...
وَبَعَّدْ...
وشَدّْ اللسَانْ مَنْ لْجَامُ
وگيَّدْ الكَلْمَة
ثْلاَتْ عُگْدَاتْ
والرَّابْعَة طْلَقْ اللسَانْ
فَكْلاَمُ بَشَّارْ الخيرْ...
****
سْوَالَفْ الجَّدْبة
محمد مومر
Dernière édition par Admin le Sam 1 Jan - 20:58, édité 1 fois
Propos de l’eau Mohamed Moumer
Propos de l’eau
poème de Mohamed Moumer
Traduit par AZIZA RAHMOUNI
La mer
Nid d’eau
Déploie ses vagues
Mousse en transe
Câline
Ne prend conseil chez les envieux
Hantée, en son ombre
Demandeuse de repenti
Propos de l’eau
La mer habite l’eau
Est hantée cette eau
Là
Une gorgé…
Sous l’épiglotte…salée
Sur le diamètre du sable
L’eau se détend
Et la vague…
Propos de l’eau
Quand elle se déferle
On entend des chants
Mélodieux sur les roches
Et sur la rive
Une note…se promène
La mer habite l’eau
Elle ne dort pas, ni ne se réveille
Elle n’a ni ami ni compagnon
Elle n’a confiance en personne
En elle des chemins
Et un chemin errant
Toute mer habite l’eau
Des âmes semées
Celles qui vont voir l’eau
Sous l’eau
Celles qui embarquent
Voguant aux creux des eaux
Aux parfums exaltants
Les frontières de l’eau
Une mer habitant l’eau
N’a de limite…
Au regard
Elle s’approche…brume
Elle s’éloigne…chimère
Quand on y pense
On reçoit une paix
Si on s’y confie
Elle nous déroule le sable en tapi rouge
Et nous couvre de ses vagues
En éphéméride…
La mer habite l’eau
Généreuse
Ne vante ses dons ni ne s’en détourne
Ses vagues nuées
L’emblème
Dans la chevalerie de l’eau
Mers
Filets, pêcheurs
Sans crieurs-rabatteurs…
texte originale en arabe de Moumerpoème de Mohamed Moumer
Traduit par AZIZA RAHMOUNI
La mer
Nid d’eau
Déploie ses vagues
Mousse en transe
Câline
Ne prend conseil chez les envieux
Hantée, en son ombre
Demandeuse de repenti
Propos de l’eau
La mer habite l’eau
Est hantée cette eau
Là
Une gorgé…
Sous l’épiglotte…salée
Sur le diamètre du sable
L’eau se détend
Et la vague…
Propos de l’eau
Quand elle se déferle
On entend des chants
Mélodieux sur les roches
Et sur la rive
Une note…se promène
La mer habite l’eau
Elle ne dort pas, ni ne se réveille
Elle n’a ni ami ni compagnon
Elle n’a confiance en personne
En elle des chemins
Et un chemin errant
Toute mer habite l’eau
Des âmes semées
Celles qui vont voir l’eau
Sous l’eau
Celles qui embarquent
Voguant aux creux des eaux
Aux parfums exaltants
Les frontières de l’eau
Une mer habitant l’eau
N’a de limite…
Au regard
Elle s’approche…brume
Elle s’éloigne…chimère
Quand on y pense
On reçoit une paix
Si on s’y confie
Elle nous déroule le sable en tapi rouge
Et nous couvre de ses vagues
En éphéméride…
La mer habite l’eau
Généreuse
Ne vante ses dons ni ne s’en détourne
Ses vagues nuées
L’emblème
Dans la chevalerie de l’eau
Mers
Filets, pêcheurs
Sans crieurs-rabatteurs…
لَبْحَرْ عُشْ مَنْ المَا
تْفَدْفَدْ مْوَاجُ
فْرَاگْ مَجْدُوبَة
لَحْلاَحْ
مَا يْشَاوَرْ غْيَارُ
مَسْكُونْ فْظَلُّ
ـطالَبْ التُّوبَة...
حْدِيثْ الْمَا
لَبْحَرْ سَاكَنْ الْمَا
مَسْكُونْ هَادْ الْمَا
تَمَّ..
جُغْمَة ...
فَلْهَاتُ... مالْحَة...
عْلَى گَـدْ
طُولُ وعَرْضُ
الرْمَلْ
فْرَاشُ يَتَّكَّ عْلِيه
والمُوجْ ...
حْديثْ الْمَا
الَى هَاجْ
تَسْمَعْ انْغَامْ اوْزَانُ
عَلْ الصّْخَرْ نَغْمَة
وَعَلْ الشَّطْ نَغْمَة... سَارْحَة...
لَبْحَرْ سَاكَنْ الْمَا
ما يَرْگُدْ مَا يفيقْ
ما عَنْدُ صَاحَبْ وَلاَ رْفيقْ
مَا يآمنْ فْحَدْ
فيهْ شَلاَّ طُرقَانْ
وطْرِيقْ سَابْحَة...
گاعْ لبْحَرْ السَّاكنْ الْمَا
ارْوَاحْ مَزْرُوعَة
للِّي غَادي
يْشُوفْ الْمَا
مَن تَحْتْ الْمَا
وللي واگَفْ
يَتْمايل فادْخَالْ الْمَا
عْطُورْ فَايْحَة...
حْدُودْ الْمَا
بْحَرْ سَاكَنْ الْمَا
مَا عَنْدْهَا حْدُودْ... بالشُّوفَة
تْقَََرَّبْ... ضْبَابْ
تْبَعَّدْ.. سْرَابْ
تْخَمَّمْ فيهْ
يَعْطيكْ مَنْ لُونُ
سْلاَمْ
تْصَارْحُ
يفَّرشّْ ليكْ الرْمَلْ
ويغَطِّيكْ بَمْوَاجُ
جَايَّة ورَايْحَة...
لبْحَرْ السَّاكَنْ الْمَا
كْريمْ فالْمَعْطَا
مَا يَمَنّْ
ما ْيبَدَّلْ الحَطَّة
الَى سْكَنْ
مْوَاجُ سُرْبَة عْلَى سُرْبَة
وعَلاَّمْ المُوجْ
فَمْحَارَكْ الْمَا
بَحَّارْ
شْبَاكُ صَيَّادَة
بْلا حَيَّاحَة ...
Je m’arrête pour mater: Moumer
Je m’arrête pour mater: poème de Mohamed Moumer
tarduction aziza rahmouni
La patience nœud emmêlé
Ténèbres qui voient la lumière
Par l’œil du temps
Ombre
Tombe dans des mains traitresses
Compte égaré de compte
Enchainé à l’impatience
Et la félicité
**
Je m’arrête pour mater
Ce n’est pas un chiffre sept
Qui se trempe dans le compte des jours
Ce n’est pas une bougie
Brulée dans le noir des rêves
Ce n’est pas une larme
Abattue au sein d’une sève
Est-elle toi ? Ou l’autre ?
Et moi
Et la patience, somme jumeaux…
Au loin
A l’horizon
Se trémousse une ombre
J’ai dis : est-ce une charogne ?
Elle a dit :
Mon éloignement est permit
J’ai dis :
Est-ce un rancunier ?
Elle a dit :
Au creux de ma main une lune
Au creux de main un croissant
J’ai dis :
Est-ce un mauvais œil, d’un mauvais regard ?
Elle a dit :
L’eau, a la couleur du mirage impossible
Et l’âme impulsive
Criarde
Rusée, elle retrousse ses manches!
Je m’arrête pour mater
Par-ci, par là
J’ai trouvé des ombres juxtaposés
J’ai marqué l’un, du bout du doigt salivé
S’est perdu l’ombre
S’est séchée la salive
J’ai repris le compte
J’ai trouvé l’arrêt sans ombre
Et le mensonge
Embellissant les propos sans fard
Et la sincérité enchainée par les liens de l’impossible
…
Ainsi, ne changent les aléas de la vie
Les images ne s’y blâment
…
Les lettres sont sœurs
Et l’écriture fraternité
Le sang en leurs veines, encre
Les unissant
En ligne
Les ombres signent pacte entre elles
Pour le temps des supplices
Pour les accents, les circonflexes, les aigus
La lettre arrive sur le champ
Épèle l’écrit des propos…
Toi qui t’en vas
Retire ton ombre avec toi
Toi qui t’installe
Garde ton ombre à tes cotés
L’ombre du vivant roule sa carapace dans les mystères de la vie
Éclaireur
Et l’ombre d’un mort
Sont ses actes et ses citations dans le tombeau de l’éternité
...
L’ombre de la larme
Irritée dans un esprit troublé
L’ombre de la bougie Fond dans le noir fou
Dans l’instant…
L’ombre du chiffre sept est lumière
Mes hommages aux sept saints
L’âme habite le corps
Sans ombre
Secret du créateur divin
وْگََََََََفْتْ نْشُوفْtarduction aziza rahmouni
La patience nœud emmêlé
Ténèbres qui voient la lumière
Par l’œil du temps
Ombre
Tombe dans des mains traitresses
Compte égaré de compte
Enchainé à l’impatience
Et la félicité
**
Je m’arrête pour mater
Ce n’est pas un chiffre sept
Qui se trempe dans le compte des jours
Ce n’est pas une bougie
Brulée dans le noir des rêves
Ce n’est pas une larme
Abattue au sein d’une sève
Est-elle toi ? Ou l’autre ?
Et moi
Et la patience, somme jumeaux…
Au loin
A l’horizon
Se trémousse une ombre
J’ai dis : est-ce une charogne ?
Elle a dit :
Mon éloignement est permit
J’ai dis :
Est-ce un rancunier ?
Elle a dit :
Au creux de ma main une lune
Au creux de main un croissant
J’ai dis :
Est-ce un mauvais œil, d’un mauvais regard ?
Elle a dit :
L’eau, a la couleur du mirage impossible
Et l’âme impulsive
Criarde
Rusée, elle retrousse ses manches!
Je m’arrête pour mater
Par-ci, par là
J’ai trouvé des ombres juxtaposés
J’ai marqué l’un, du bout du doigt salivé
S’est perdu l’ombre
S’est séchée la salive
J’ai repris le compte
J’ai trouvé l’arrêt sans ombre
Et le mensonge
Embellissant les propos sans fard
Et la sincérité enchainée par les liens de l’impossible
…
Ainsi, ne changent les aléas de la vie
Les images ne s’y blâment
…
Les lettres sont sœurs
Et l’écriture fraternité
Le sang en leurs veines, encre
Les unissant
En ligne
Les ombres signent pacte entre elles
Pour le temps des supplices
Pour les accents, les circonflexes, les aigus
La lettre arrive sur le champ
Épèle l’écrit des propos…
Toi qui t’en vas
Retire ton ombre avec toi
Toi qui t’installe
Garde ton ombre à tes cotés
L’ombre du vivant roule sa carapace dans les mystères de la vie
Éclaireur
Et l’ombre d’un mort
Sont ses actes et ses citations dans le tombeau de l’éternité
...
L’ombre de la larme
Irritée dans un esprit troublé
L’ombre de la bougie Fond dans le noir fou
Dans l’instant…
L’ombre du chiffre sept est lumière
Mes hommages aux sept saints
L’âme habite le corps
Sans ombre
Secret du créateur divin
سْوَالَفْ الجَّدْبَة=محمد مومر
مَا هِيَ سَبْعَة
مَشْمُوتَة فَحْسَابْ ليامْ
مَا هِي شمْعَة
مَحْرُوگَة فْظُلْمَةْ لَحْلاَمْ
مَا هِيَ دمْعَة
مَصْرُوعَة فْكْفُوفْ السّْلامْ
هِيَ انْتَ ولاَخُرْ
وَأَنَا
والصْبَرْ خُوتْ تْوَامْ ....
لْهِيهْ ولْهِيهْ
وعْلَى گدْ الشُّوفْ
تْمَلْمَلْ
خْيَالْ
گَلْتْ ياكْمَا جِيفَة
گَالْ
بْعَادِي حْلاَلْ
گلْتْ
ياكْمَا قَاري حْسِيفَة
گَالْ
فْكَفِّي گمْرَة وفْكفِّي هْلاَلْ
گلْتْ
يَاكْمَا عْكَسْ بَشْوِيفَة
گالْ
الْمَا فْلُونْ السّْرَابْ مُحَالْ
والنَّفْس حَيَّاحَة
بَرَّاحَة
بِالحِيلَة مْگَفْضَة لَكْمَامْ ...
وْگَفْتْ نْشُوفْ
هْنَا وَهْنَا
لْگيتْ خْيَالْ حْدَا خْيَالْ
عَلَّمْتُ بْصُبْعِي مَطْلي بَدْفَالْ
تْلَفْ لَخْيَالْ
نْشَفْ الدّْفَالْ
وعاوَدْتْ لحْسَابْ مَنْ لَّوَّلْ
لْگيتْ الوَگْفَة
بْلا َ خْيَالْ ...
وَلكْدُوبْ مْكَسْكَسْ لَقْوَالْ
بْلاَ قَفَّالْ ...
والصَّحْ مَرْبُوطْ بْحْبَالْ
المُحَالْ ...
وحَالْ عْلَى حَالْ
ما يْبَدَّلْ حَالْ الدَّنْيَا
فْصُورْتُ مَا يَتْلاَمْ ...
لَحْرُوفْ خُوتْ
و الخَاوَة كَتْبة
والدَّمْ فَعْرُوقْهُمْ مْدَادْ
جَامْعْ اللَّمَّة ...
فُوگْ السّْطَرْ
خْيَالْ مْعَاهَدْ خْيَالْ
وَقْتْ الشَدَّة
والكَسْرَة والفَتْحَة والضَمَّة ...
الحَرْفْ يَحْضَرْ
فالحَالْ
يَتْهَجَّ المَكْتُوبْ مَنْ
هَادْ لَكْلامْ...
غَادِي.. يَا الغَادِي
جُرْ خْيَالكْ مْعَاكْ
بَارَكْ.. يَا البَارَكْ
حُطْ خْيَالكْ حْدَاكْ
خْيَالْ الحَيّْ
يتْكَرْكَبْ فَغْرَايْبْ الدَّنْيَا
جَوَّالْ
وخْيَالْ المَيَّتْ
اقْوَالُ وافْعَالُ فَقْبَرْ الدّْوَامْ ...
خْيَالْ الدَّمْعَة
هَايجْ فْبَالْ مَشْطُونْ
بْلَهْوَالْ...
خْيَالْ الشَّمْعَة
دَايَبْ فَظْلاَمْ مجْنُونْ
فَالحَالْ ...
خْيَالْ السَّبْعَة
ضَوْ شَايْلاَّهْ أَسَبْعَة ُ
رِجَالْ...
والرُّوحْ سَاكْنَة الذَّاتْ
بْلاَ خْيَالْ
سَرْ الخَالقْ مُولْ
الحَكْمَة قْوَامْ ...
Le temps est compte
Le temps
Mèche brulée
Au creux des cœurs pliés sur son mal
Le temps
Une longue vie de vies courtes
Qu’ils pli
*-*
Le temps est compte
*=*=*
Les moments sont hameçon
Noués, secret
Seul le divin le sait
On disaient, le temps est épée
Tranche-le, avant qu’il ne te devance
Et moi je dis :
Le temps est compte
Additionne-le avant que tu ne sois débiteur
En le temps,
Longue vie, courte-vie
Il détient l’exil
Pour l’absent-présent
Il détient les propos
Pour celui qui parle et celui qui garde le silence
Il détient les éphémérides
La chaleur et le froid
Il détient le ciel
La terre et la mer
Il détient la fortune et la chance
Il détient les actes
Le bon et le mauvais
Il nous détient !
Moi, toi et l’autre !
Le temps c’est un an, un mois, un jour
Il n’a pas de peur
Invisible
Il marche sans arrêt, sans vieillir
Sans se tremper dans le compte !
Oh toi qui se perd dans ses calcules
Combien de personnes ont enseveli le secret de leur temps
Dans leurs tombes
Combien de personnes ont brûlé les bougies de leurs nuits
Dans la peine et s’en sont brûlé jusqu’à l’aurore
Combien de personnes
Se sont retrouvé aux creux de leurs souffrances
Sans raison… y trébuchant en pleine marche…
Le temps, n’est, ne sera cause de malheur
Il n’offre ni ne prive
N’exil l’exilé
Ni s‘exode
Ni fait approcher l’éloigné
Il tend ses fils
Il enfonce ses pieux…
Qui de nous a le temps en ennemi ?
Qui s’est fait perdu par le temps ?
Qui de nous a parlé au temps ou l’a appelé
Les êtres ont les mains enchainées dans le dos
Et prennent leurs bêtises comme excuses
*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*
الوَقْتْ حْسَابْMèche brulée
Au creux des cœurs pliés sur son mal
Le temps
Une longue vie de vies courtes
Qu’ils pli
*-*
Le temps est compte
*=*=*
Les moments sont hameçon
Noués, secret
Seul le divin le sait
On disaient, le temps est épée
Tranche-le, avant qu’il ne te devance
Et moi je dis :
Le temps est compte
Additionne-le avant que tu ne sois débiteur
En le temps,
Longue vie, courte-vie
Il détient l’exil
Pour l’absent-présent
Il détient les propos
Pour celui qui parle et celui qui garde le silence
Il détient les éphémérides
La chaleur et le froid
Il détient le ciel
La terre et la mer
Il détient la fortune et la chance
Il détient les actes
Le bon et le mauvais
Il nous détient !
Moi, toi et l’autre !
Le temps c’est un an, un mois, un jour
Il n’a pas de peur
Invisible
Il marche sans arrêt, sans vieillir
Sans se tremper dans le compte !
Oh toi qui se perd dans ses calcules
Combien de personnes ont enseveli le secret de leur temps
Dans leurs tombes
Combien de personnes ont brûlé les bougies de leurs nuits
Dans la peine et s’en sont brûlé jusqu’à l’aurore
Combien de personnes
Se sont retrouvé aux creux de leurs souffrances
Sans raison… y trébuchant en pleine marche…
Le temps, n’est, ne sera cause de malheur
Il n’offre ni ne prive
N’exil l’exilé
Ni s‘exode
Ni fait approcher l’éloigné
Il tend ses fils
Il enfonce ses pieux…
Qui de nous a le temps en ennemi ?
Qui s’est fait perdu par le temps ?
Qui de nous a parlé au temps ou l’a appelé
Les êtres ont les mains enchainées dans le dos
Et prennent leurs bêtises comme excuses
*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*
الوَقْتْ ..
فْتِيلْ مْحْرُوگْ
مَنْ رَاسُ
ادْوَاخْلُ سَاكْتَة
عْلَى مَا فِيهَا
الوَقْتْ
عْمُرْ ـطوِيلْ
فِيهْ اعْمَارْ قْصِيرَة
صَفْحَاتُ يَطْوِيهَا
الوَقْتْ حْسَابْ
لَوْقَاتْ سْبِيبَة
مَعْگودَة سَرْ
عَنْدْ عَلاَّمْ الغَيْبْ...
گالُو الوَقْتْ سِيفْ
قََطْعُو قْبَلْ مَا يْقَطْعَكْ
وأنَا نْگُولْ
الوَقْتْ حْسَابْ
حَسْبُ قْبَلْ مَا يْحَسْبَكْ ...
فيهْ لَعْمُرْ
صْغُرْ وكْبُرْ
فيهْ غُرْبَةْ
للي غَابْ وحْضَرْ
فيهْ كْلاَمْ
السَّاكتْ وللي هْدَرْ
فيهْ مْنَازَلْ
البَرْدْ والحَرّْ
فيهْ السّْمَا
بْحَرْ وَبرّْ
وفيهْ المِيمُونْ ...
سَعْدْ وزْهَرْ
وفيهْ لَفْعَالْ
خَيرْ وشَرّْ
فيهْ انْتَ
وأنَا ولاَ خُرْ
فيهْ عَامْ
ويُومْ وشْهَرْ
الوَقْتْ مَا يْخَافْ
ما يتْشَافْ
غَادِي مَا يَوْقَفْ
ما يَشْرَفْ
ما يتْلفْ فَحْسَابُ
يا للِّي فَحْسَابُ تَالَفْ...
شْحَالْ مَنْ وَاحَدْ
دْفَنْ سْرَارْ اوْقَاتُ
بْلاَ حْسَابْ ...
دَّاتُ حْتَّى لَقْبَرْ
شْحَالْ مَنْ وَاحَدْ
حْرَگْ شْمُوعْ لِيلاَتُ
عْذَابْ وكْوَاتُ
حتَّى لَفْجَرْ
شْحَالْ مَنْ وَاحَدْ
طَاحْ عْلَى هْمُومْ عَلاَّتُ
بْلاَ سْبَابْ وخَلاَّتُ
غَادي ويعْثَرْ
الوَقْتْ... مَا كَانْ
ولاَ كانْ
ولاَ يْكُونْ
سْبَابْ حَدْ فَنْكَادُ
الوَقتْ مَا يَگْلَعْ مَا يَعْطِي
مَا يغَرَّبْ لغْرِيبْ
مَا يقَرَّبْ لَبْعِيدْ
مَا يرْحَلْ
نَاشَرْ حْبَالُ
دَاگْ اوْتادُ...
شْكُونْ فينَا
للي الوَقْتْ عَادَاهْ
شْكُونْ فينَا
للي شَدُّ وجْلاهْ
شْكُونْ فينَا
للي كَلّْمُ ونَادَاهْ
غيرْ بْنَادَمْ
مْكَتَّفْ يديهْ وْرَاهْ
حَاطْْ حْمَاقُ سَبَّة.
Réveille-toi père, poème de Med Moumer
Réveille-toi, père, poème de Med Moumer, traduit par Aziza Rahmouni
فِيقْ أبَابَ
لَجَّمْ الشُّوفَة
بَرْمُوشْ اهْوَالي
ضَحْكَة ...
فِيقْ أبَابَ
شَدّْ خْيَالِي
خَطْوَاتْ اهْبَالِي
إلَى بْكَا ...
فيقْ أبَابَ فِيقْ
ْصَبغْتِ الرِّيحْ.. بْلُونْ التّْرَابْ
فْدِيكْ اللِّيلَة
الخطْوَة
مَا لْگاتْ عْلاَشْ تَمْشي
الليلْ غَمَّضْ عَيْنيهْ
السّْمَا فَگْعَانَة
ما فَرّْشَتْ لَنْجُومْ
فْرَاشْ...
وما خَلاَّتْ الگَمْرَة تْفِيقْ
ضَّوِّي لَرْضْ فْطْريقْها...
بَسْبَابكْ
تْعَادَ اللِّيلْ مْعَ النّْهَارْ
فرْقُو وَرْثْ لِيَّام
حْقُوقْ
الشَّمْسْ لَنْهارْ
طالْعَة نَازْلَة
سْلاَمْ فَسْلاَمْ...
الگمْرَة بَنْجُومْها
بْلاَ حْسَابْ
لَلِّيلْ...
والليل مْكَمَّدْ فَظْلامْ...
بَابَ يا بَابَ... بَابَ يَا بَابَ...
گلْتْ لَتْرَابْ
شْكُونْ عْدوك
گالْ لـيَ دِيكْ الرِّيحْ المَفْتُونَة
گلْتْ للْگلْبْ
مَالَكْ مهلوكْ
گال لِيَ بْدِيكْ النفس المجْنونَة
گلْتْ لَعقلْ
مَالَكْ مدْرُوكْ
گالِ ليَ بسبابْ الدَّنْيا المغبُونة
فِيقْ أبَاب... يَا بَابَ فِيقْ
فْرَزْ لِيَ
المْرِيرَة منْ الطريقْ
اعْطِِيِنِِي
حَقِّي فالدمعة رِيقْ
رَانِي
فالدنْيَا كَاري بْلا تَسْبِيقْ
الزهرْ مَرْدُومْ
لَكْتَفْ مَهْدُومْ
فِيقْ أبَابَ... يا بَابَ فِيقْ...
عَكَّزْ
ولا تْگُولْ عْيِيتْ
طَرَّفْ
رْمَادِي للي كَانْ جْمَرْ
بِيه تَگْدِيتْ ...
شَمَّرْ
دْرَاعِي للي كَان نْسَرْ
بيه تْعَنِّيتْ
وَگَّفّْ
سَعْدِي للي كَان صْبَرْ
بيه تَكْويتْ
وظْفُرْ
لِيَّامْ حُگْرَة وغْدَرْ
رَانِي مَا نْسِيتْ...
فِيقْ أَبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
كُُونْ لِيَ صَاحَبْ
كُونْ لي رْفِيقْ
كُونْ ليَ عَاهدْ
فهاد الزمان لا تيقْ
كُونْ لي دَمّْ
والدَّمْ مَدْبُوحْ فْدَمِّي يْلاَلِي
كُونْ لي رْحيم
والرَّحْمة
عُكَّازْ الصَّبَرْ فادْخَالي...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيق
هَزْنِي رْحِيلْ
إلَى نْوِيتِ تَرْحَلْ
شَمَّعْ دْفُوفِي
كَوْغَطْ بْرَيَّةْ لفْرَاقْ
وَلَمّْ فَرْتِيتْ لَحْلاَمْ
مَنْ تَحْتْ الرَّاسْ
عْشُورْ الكِيَّاتْ
وَرَّدْ هَادْ لعْطَشْ اللاَّكَحْ
مْسَافرْ بْلاَ رجُوعْ
مْسَلَّمْ بْلاَ تْلاَفيتة
گََدَّاشْ
هِيَّ الغِيبَة إلَى طَالْتْ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ..
دِّينِي بْلا عْگُوبْ
گَدْ الجبالْ تْقُلْ
گَدْ السْما ظَلّْ
گَدْ الوَادْ حْمَلْ
دِّينِي أبَابَ
فِينْ نْسَمَّرْ
گْدَامْ المَرْكُوبْ ..
فِيقْ أبَابَ يابَابَ فِيقْ
عَرِّينِي مَنْ دْفَاكْ
غُرْبَة...
وَبْرِيَّةْ لَفْراقْ
جَدْبَة...
سْطورْ لَقْوَالْ
كَتْبَة...
شْحَال گدَّكْ تْعَدّْ أبَابَ
مَللِّي تْفِيقْ
فِيق أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
زْنَدْ
لَعْوَافِي أَبَابَ تَشْعَلْ
العَزّْ
صَدَّاتْ قْفَالُ دَلْ
لَكْلاَمْ
شلاَّ فالحالْ ما يبدَّلْ
وهادْ الحَالْ
فحَالُ ما يتبدلْ
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
جْمَدْ الْمَا
فْغُرْقْ النْعَاسْ
والزمَانْ وْگََفْ
يْفَاگدْ فِِيَّامُ
الشمعة صلاَّتْ
على ضوْ لفجرْ
وضيف الله أبَابَ
فْبِيتْ
احْجَارُ مْسَتّْفَة... جْبَالْ ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
الوقتْ طْوَالْ
ولَحْسَدْ عافِيَة
أبَابَ يَاكْ
الجَّهْدْ حِيلَة
شْمَارْ مْدَلِّي
على كْتَافْ النِيَّة
جوَّالْ ...
يَاكْ أبَابَ
الرُّوحْ شَعْرَة
كَلْمَة مَنْ دُخَّانْ الغَوْتْ
عَگْبَة حْنِينَة
وسْلاَمْ مْغَرْبَلْ كفُوفْ
مَنْ دَقَّانْ مَزْرُوبْ
والسّْمَاحَة بَابْ
حَلاَّنُ مُحَالْ ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
خَيْطْ التَّخْمَامْ
رَشَّاهْ تَخْمَامُ
... خْيُوطْ
حْجَرْ العُرَّامْ
سَاسُ عَلاَّ دِيكْ الحْيُوطْ
وجَلْدْ المَاعزْ
ميزانْ ...
سْوَاكنْ وعْيُوطْ
والمَقْصُودْ أَبَابَ
عْرِيسْ لِيَّامْ
بَالمرْفُودَة مَگيُودْ
سَرَّحْ أبَابَ
مَللِّي تْفِيقْ
عْصَاتَكْ گُودْ
گَوَّدْ السْحَابة
وغيومْ شَلاَّ
والى جَادَتْ... جُودْ...
فِيقِْ أبَابَ يَا بَاب فِيقْ
كَمَّلْ غَرْسْ لَحْرُوفْ
فَجْنَانْ لكلاَمْ
الْمَا
فالخاطَرْ سَاگْيَة
والهَدْرَة تْرَابْ
فْرَاشْ لحْرُوفْ... نَبْثَة
والدَّالِيَة كْتَفْ لمْعَانِي
... غَلَّة
ضَلَّلْ خْيَالْ الكلْمَة
وكَرْبَلْ السْطُورْ أبَابَ
إلى رْجَعْتْ
تَلْگانِي وَنلْگاهَا
نْهَجَّجْ
الرِّيحْ عَلْ الترَابْ
تَلْگا
الخطوَة عْلاَشْ تَمْشِي
ونْصَالْحْ
الليل مْعَ النهار
وفيق أبَابَ يَا باب فِيقْ..
Réveille-toi, père
Bride le regard par les cils de mes périls
En sourire…réveille-toi père
Retient mon imaginaire
Et les pas de mes folies
Quand elles pleurent !
*=*
Oh réveille-toi père
J’ai coloré le vent par la terre
L’autre nuit
Le pas n’avait trouvé chemin
La nuit a fermé les yeux
Le ciel boudeur
N’a étalé son voile aux étoiles
Ni n’a laissé briller la lune
Pour éclairer la terre
A cause de toi, le jour et la nuit
Sont devenus ennemis
Ils ont départagé l’héritage du temps
Les droits du soleil au jour
Elle monte et redescend
Marches sur marches
Sans tenir compte des ténèbres
Alors que la nuit se blottit dans le sombre
Oh père !
J’ai demandé à la poussière
Qui est sont ennemi ?
Elle a dit :
-Le vent fasciné !
J’ai demandé au chien pourquoi il est crevé ?
Il a dit :
-à cause de l’âme folle
J’ai demandé à la conscience pourquoi est-elle pressée?
Elle a dit :
A cause du monde en lésion
Réveille-toi père
Distille l’amer de mon chemin
Donne-moi droit aux larmes
Je suis locataire dans ce bas-monde sans avance
La chance ensevelie
Le bras démoli
Réveille-toi père…
Prends ta cane et ne dit
-suis fatigué
Mets de coté, mes cendres qui étaient, braise
Dont je me suis brûlé…
Retrousse mes manches
Sur mon bras qui était aigle
Dont j’étais fier
Redresse ma chance qui était patience
Dont je me suis brûlé
Tresse les jours, ils sont dénigrement et traitrise
Je n’ai pas oublié…
Réveille-toi père
Sois mon ami-compagnon-complice
En ce monde n’aie confiance
Sois sang pour moi
Le sang immolé en mon sang, cri
Sois miséricordieux
La clémence et béquille pour la patience en mon cœur
Réveille-toi père
Prend-moi avec toi lors de l’exode
Scelle-mes portes
Enveloppe la missive de la séparation
Et rassemble les débris des rêves
De sous la tête en peine
Assouvis cette soif non étanche
Voyageur sans retour
Délaissant tout derrière lui
Combien dure l’absence si elle s’éternise ?
Réveille-toi père
Emmène-moi sans retour
Comme un poids de montagnes
Comme l’ombre du ciel
Comme le flot d’une rivière
Emmène-moi père
Là où je clouerais les pas du voyage
Réveille-toi père
Dénude-moi de ta tiédeur
Exil…
La lettre de rupture est transe
Les lignes des propos sont parchemin…
Combien de temps te suffira t-il pour faire des comptes, père
Quand tu te réveilleras ?
Réveille-toi père, réveille-toi
Rallume les feux, ils enflammeront le prestige
Ses cadenas ont rouillés sous l’humiliation
Les mots sont en abondance
Et ça ne change rien
L’état de chose stagne et ne change point,
Réveille-toi père, réveille-toi
L’eau se glace au fond du sommeil
Le temps s’immobilise
Pour maintenir ses jours
La bougie a fait sa prière à l’aurore
Et l’hôte de dieu, oh père,
Et dans un lieu où les pierres sont alignées en montagne
Réveille-toi père
Le temps s’allonge
La jalousie est feu
Dis père, l’effort n’est que ruse ?
N’est que ceinture sur les épaules de l’intention
Tel un éclaireur
Dis-père, l’âme est fil,
Elle est mot de la fumée des cris
Une pente affectueuse
Un salut tamisé sous les toc-tocs d’un pressé
Et la tolérance est porte impossible à ouvrir
Réveille-toi père
Le fil de la pensée est effiloché sous les réflexions
La pierre dans le tas
Soulève les fondations des murs
Et la peau des chèvres est balance
Transe et mélodies…
Le désigné, père
Est le prince des jours
Lié à l’offrande
Père, quand tu te réveilleras
Suit ta cane, droit devant
Conduit la brume, et les nuages
Et s’ils sont généreux, sois généreux toi aussi
Réveille-toi père, réveille-toi
Fini la fêtes des lettres
Aux jardins des propos
L’eau
Est rivière au creux du cœur
Et les paroles sont terre
Le lit des lettres est plante
La vigne est seuil des sens
Fais de l’ombre sur l’ombre du mot
Ratisse les lignes, père
Si je reviens, en se retrouvera
Je traquerais le vent contre la terre
Ainsi le pas, trouvera chemin
Et je concilierais le jour et la nuit
Alors, réveille-toi père, réveille-toi
*=*=*=*=*=*===*=*=*=*=*=*=*
Bride le regard par les cils de mes périls
En sourire…réveille-toi père
Retient mon imaginaire
Et les pas de mes folies
Quand elles pleurent !
*=*
Oh réveille-toi père
J’ai coloré le vent par la terre
L’autre nuit
Le pas n’avait trouvé chemin
La nuit a fermé les yeux
Le ciel boudeur
N’a étalé son voile aux étoiles
Ni n’a laissé briller la lune
Pour éclairer la terre
A cause de toi, le jour et la nuit
Sont devenus ennemis
Ils ont départagé l’héritage du temps
Les droits du soleil au jour
Elle monte et redescend
Marches sur marches
Sans tenir compte des ténèbres
Alors que la nuit se blottit dans le sombre
Oh père !
J’ai demandé à la poussière
Qui est sont ennemi ?
Elle a dit :
-Le vent fasciné !
J’ai demandé au chien pourquoi il est crevé ?
Il a dit :
-à cause de l’âme folle
J’ai demandé à la conscience pourquoi est-elle pressée?
Elle a dit :
A cause du monde en lésion
Réveille-toi père
Distille l’amer de mon chemin
Donne-moi droit aux larmes
Je suis locataire dans ce bas-monde sans avance
La chance ensevelie
Le bras démoli
Réveille-toi père…
Prends ta cane et ne dit
-suis fatigué
Mets de coté, mes cendres qui étaient, braise
Dont je me suis brûlé…
Retrousse mes manches
Sur mon bras qui était aigle
Dont j’étais fier
Redresse ma chance qui était patience
Dont je me suis brûlé
Tresse les jours, ils sont dénigrement et traitrise
Je n’ai pas oublié…
Réveille-toi père
Sois mon ami-compagnon-complice
En ce monde n’aie confiance
Sois sang pour moi
Le sang immolé en mon sang, cri
Sois miséricordieux
La clémence et béquille pour la patience en mon cœur
Réveille-toi père
Prend-moi avec toi lors de l’exode
Scelle-mes portes
Enveloppe la missive de la séparation
Et rassemble les débris des rêves
De sous la tête en peine
Assouvis cette soif non étanche
Voyageur sans retour
Délaissant tout derrière lui
Combien dure l’absence si elle s’éternise ?
Réveille-toi père
Emmène-moi sans retour
Comme un poids de montagnes
Comme l’ombre du ciel
Comme le flot d’une rivière
Emmène-moi père
Là où je clouerais les pas du voyage
Réveille-toi père
Dénude-moi de ta tiédeur
Exil…
La lettre de rupture est transe
Les lignes des propos sont parchemin…
Combien de temps te suffira t-il pour faire des comptes, père
Quand tu te réveilleras ?
Réveille-toi père, réveille-toi
Rallume les feux, ils enflammeront le prestige
Ses cadenas ont rouillés sous l’humiliation
Les mots sont en abondance
Et ça ne change rien
L’état de chose stagne et ne change point,
Réveille-toi père, réveille-toi
L’eau se glace au fond du sommeil
Le temps s’immobilise
Pour maintenir ses jours
La bougie a fait sa prière à l’aurore
Et l’hôte de dieu, oh père,
Et dans un lieu où les pierres sont alignées en montagne
Réveille-toi père
Le temps s’allonge
La jalousie est feu
Dis père, l’effort n’est que ruse ?
N’est que ceinture sur les épaules de l’intention
Tel un éclaireur
Dis-père, l’âme est fil,
Elle est mot de la fumée des cris
Une pente affectueuse
Un salut tamisé sous les toc-tocs d’un pressé
Et la tolérance est porte impossible à ouvrir
Réveille-toi père
Le fil de la pensée est effiloché sous les réflexions
La pierre dans le tas
Soulève les fondations des murs
Et la peau des chèvres est balance
Transe et mélodies…
Le désigné, père
Est le prince des jours
Lié à l’offrande
Père, quand tu te réveilleras
Suit ta cane, droit devant
Conduit la brume, et les nuages
Et s’ils sont généreux, sois généreux toi aussi
Réveille-toi père, réveille-toi
Fini la fêtes des lettres
Aux jardins des propos
L’eau
Est rivière au creux du cœur
Et les paroles sont terre
Le lit des lettres est plante
La vigne est seuil des sens
Fais de l’ombre sur l’ombre du mot
Ratisse les lignes, père
Si je reviens, en se retrouvera
Je traquerais le vent contre la terre
Ainsi le pas, trouvera chemin
Et je concilierais le jour et la nuit
Alors, réveille-toi père, réveille-toi
*=*=*=*=*=*===*=*=*=*=*=*=*
فِيقْ أبَابَ
لَجَّمْ الشُّوفَة
بَرْمُوشْ اهْوَالي
ضَحْكَة ...
فِيقْ أبَابَ
شَدّْ خْيَالِي
خَطْوَاتْ اهْبَالِي
إلَى بْكَا ...
فيقْ أبَابَ فِيقْ
ْصَبغْتِ الرِّيحْ.. بْلُونْ التّْرَابْ
فْدِيكْ اللِّيلَة
الخطْوَة
مَا لْگاتْ عْلاَشْ تَمْشي
الليلْ غَمَّضْ عَيْنيهْ
السّْمَا فَگْعَانَة
ما فَرّْشَتْ لَنْجُومْ
فْرَاشْ...
وما خَلاَّتْ الگَمْرَة تْفِيقْ
ضَّوِّي لَرْضْ فْطْريقْها...
بَسْبَابكْ
تْعَادَ اللِّيلْ مْعَ النّْهَارْ
فرْقُو وَرْثْ لِيَّام
حْقُوقْ
الشَّمْسْ لَنْهارْ
طالْعَة نَازْلَة
سْلاَمْ فَسْلاَمْ...
الگمْرَة بَنْجُومْها
بْلاَ حْسَابْ
لَلِّيلْ...
والليل مْكَمَّدْ فَظْلامْ...
بَابَ يا بَابَ... بَابَ يَا بَابَ...
گلْتْ لَتْرَابْ
شْكُونْ عْدوك
گالْ لـيَ دِيكْ الرِّيحْ المَفْتُونَة
گلْتْ للْگلْبْ
مَالَكْ مهلوكْ
گال لِيَ بْدِيكْ النفس المجْنونَة
گلْتْ لَعقلْ
مَالَكْ مدْرُوكْ
گالِ ليَ بسبابْ الدَّنْيا المغبُونة
فِيقْ أبَاب... يَا بَابَ فِيقْ
فْرَزْ لِيَ
المْرِيرَة منْ الطريقْ
اعْطِِيِنِِي
حَقِّي فالدمعة رِيقْ
رَانِي
فالدنْيَا كَاري بْلا تَسْبِيقْ
الزهرْ مَرْدُومْ
لَكْتَفْ مَهْدُومْ
فِيقْ أبَابَ... يا بَابَ فِيقْ...
عَكَّزْ
ولا تْگُولْ عْيِيتْ
طَرَّفْ
رْمَادِي للي كَانْ جْمَرْ
بِيه تَگْدِيتْ ...
شَمَّرْ
دْرَاعِي للي كَان نْسَرْ
بيه تْعَنِّيتْ
وَگَّفّْ
سَعْدِي للي كَان صْبَرْ
بيه تَكْويتْ
وظْفُرْ
لِيَّامْ حُگْرَة وغْدَرْ
رَانِي مَا نْسِيتْ...
فِيقْ أَبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
كُُونْ لِيَ صَاحَبْ
كُونْ لي رْفِيقْ
كُونْ ليَ عَاهدْ
فهاد الزمان لا تيقْ
كُونْ لي دَمّْ
والدَّمْ مَدْبُوحْ فْدَمِّي يْلاَلِي
كُونْ لي رْحيم
والرَّحْمة
عُكَّازْ الصَّبَرْ فادْخَالي...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيق
هَزْنِي رْحِيلْ
إلَى نْوِيتِ تَرْحَلْ
شَمَّعْ دْفُوفِي
كَوْغَطْ بْرَيَّةْ لفْرَاقْ
وَلَمّْ فَرْتِيتْ لَحْلاَمْ
مَنْ تَحْتْ الرَّاسْ
عْشُورْ الكِيَّاتْ
وَرَّدْ هَادْ لعْطَشْ اللاَّكَحْ
مْسَافرْ بْلاَ رجُوعْ
مْسَلَّمْ بْلاَ تْلاَفيتة
گََدَّاشْ
هِيَّ الغِيبَة إلَى طَالْتْ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ..
دِّينِي بْلا عْگُوبْ
گَدْ الجبالْ تْقُلْ
گَدْ السْما ظَلّْ
گَدْ الوَادْ حْمَلْ
دِّينِي أبَابَ
فِينْ نْسَمَّرْ
گْدَامْ المَرْكُوبْ ..
فِيقْ أبَابَ يابَابَ فِيقْ
عَرِّينِي مَنْ دْفَاكْ
غُرْبَة...
وَبْرِيَّةْ لَفْراقْ
جَدْبَة...
سْطورْ لَقْوَالْ
كَتْبَة...
شْحَال گدَّكْ تْعَدّْ أبَابَ
مَللِّي تْفِيقْ
فِيق أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
زْنَدْ
لَعْوَافِي أَبَابَ تَشْعَلْ
العَزّْ
صَدَّاتْ قْفَالُ دَلْ
لَكْلاَمْ
شلاَّ فالحالْ ما يبدَّلْ
وهادْ الحَالْ
فحَالُ ما يتبدلْ
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
جْمَدْ الْمَا
فْغُرْقْ النْعَاسْ
والزمَانْ وْگََفْ
يْفَاگدْ فِِيَّامُ
الشمعة صلاَّتْ
على ضوْ لفجرْ
وضيف الله أبَابَ
فْبِيتْ
احْجَارُ مْسَتّْفَة... جْبَالْ ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
الوقتْ طْوَالْ
ولَحْسَدْ عافِيَة
أبَابَ يَاكْ
الجَّهْدْ حِيلَة
شْمَارْ مْدَلِّي
على كْتَافْ النِيَّة
جوَّالْ ...
يَاكْ أبَابَ
الرُّوحْ شَعْرَة
كَلْمَة مَنْ دُخَّانْ الغَوْتْ
عَگْبَة حْنِينَة
وسْلاَمْ مْغَرْبَلْ كفُوفْ
مَنْ دَقَّانْ مَزْرُوبْ
والسّْمَاحَة بَابْ
حَلاَّنُ مُحَالْ ...
فِيقْ أبَابَ يَا بَابَ فِيقْ
خَيْطْ التَّخْمَامْ
رَشَّاهْ تَخْمَامُ
... خْيُوطْ
حْجَرْ العُرَّامْ
سَاسُ عَلاَّ دِيكْ الحْيُوطْ
وجَلْدْ المَاعزْ
ميزانْ ...
سْوَاكنْ وعْيُوطْ
والمَقْصُودْ أَبَابَ
عْرِيسْ لِيَّامْ
بَالمرْفُودَة مَگيُودْ
سَرَّحْ أبَابَ
مَللِّي تْفِيقْ
عْصَاتَكْ گُودْ
گَوَّدْ السْحَابة
وغيومْ شَلاَّ
والى جَادَتْ... جُودْ...
فِيقِْ أبَابَ يَا بَاب فِيقْ
كَمَّلْ غَرْسْ لَحْرُوفْ
فَجْنَانْ لكلاَمْ
الْمَا
فالخاطَرْ سَاگْيَة
والهَدْرَة تْرَابْ
فْرَاشْ لحْرُوفْ... نَبْثَة
والدَّالِيَة كْتَفْ لمْعَانِي
... غَلَّة
ضَلَّلْ خْيَالْ الكلْمَة
وكَرْبَلْ السْطُورْ أبَابَ
إلى رْجَعْتْ
تَلْگانِي وَنلْگاهَا
نْهَجَّجْ
الرِّيحْ عَلْ الترَابْ
تَلْگا
الخطوَة عْلاَشْ تَمْشِي
ونْصَالْحْ
الليل مْعَ النهار
وفيق أبَابَ يَا باب فِيقْ..
L’adieu
La séparation est exil
Sur les sourcils, mélodie assommée !
La séparation est pente
Sur les jeux, cascade de larmes
**
L’adieu: Traduction d'Aziza Rahmouni
Tant de propos au seuil de ma porte
Tenant un étendard couleur sombre
Ses larmes bridées
Dans la lumière de la lampe
Il enchaine le vent
Par un souffle
Par un salut léger sur les cils de la séparation
Pourquoi son salut
Dépose t-il la vie entre les mains de l’amabilité
Dont seul le maitre a le secret
Et qui a déposé le convoi funèbre
Patience ente terre et pierre
Entre les sourcils et les cils
Eau tiède pour laver ses jours
Tant de propos
Écoute les mots
Rivières aux creux des montagnes
Comptant les adieux
Et les aux revoir de l’automne à l’hiver
Et celui du printemps à l’été
Et l’au revoir du jour aux êtres
Et celui de la nuit …
La pente de l’univers
Sort tendre
Courant à pied ses hauteurs
Qu’il est beau le regard sur la frontière du monde
L’heure de la séparation.
Qu’elle est peines sa larme sur les joues des pleures
L’heure des retrouvailles.
Le bras de la peine est fou
Dans la douleur de sa réflexion…
Les fondements des actes
Hommage à leurs bâtisseurs.
Les roches des mots sont flammes
La terre de la folie…Naïveté
Comment ferait l’oisif dans le creux de sa nuit
:pluie: Sur les sourcils, mélodie assommée !
La séparation est pente
Sur les jeux, cascade de larmes
**
L’adieu: Traduction d'Aziza Rahmouni
Tant de propos au seuil de ma porte
Tenant un étendard couleur sombre
Ses larmes bridées
Dans la lumière de la lampe
Il enchaine le vent
Par un souffle
Par un salut léger sur les cils de la séparation
Pourquoi son salut
Dépose t-il la vie entre les mains de l’amabilité
Dont seul le maitre a le secret
Et qui a déposé le convoi funèbre
Patience ente terre et pierre
Entre les sourcils et les cils
Eau tiède pour laver ses jours
Tant de propos
Écoute les mots
Rivières aux creux des montagnes
Comptant les adieux
Et les aux revoir de l’automne à l’hiver
Et celui du printemps à l’été
Et l’au revoir du jour aux êtres
Et celui de la nuit …
La pente de l’univers
Sort tendre
Courant à pied ses hauteurs
Qu’il est beau le regard sur la frontière du monde
L’heure de la séparation.
Qu’elle est peines sa larme sur les joues des pleures
L’heure des retrouvailles.
Le bras de la peine est fou
Dans la douleur de sa réflexion…
Les fondements des actes
Hommage à leurs bâtisseurs.
Les roches des mots sont flammes
La terre de la folie…Naïveté
Comment ferait l’oisif dans le creux de sa nuit
محمد مومر
لَفْرَاقْ.. غُرْبَة
فُوگْ الحَاجَبْ مُوَّالْ
مَصْرُوعْ...
لَفْرَاقْ.. عَـﮕـْبَة
فُوگْ لخَدُودْ شَلاَّلْ
مَنْ الدّْمُوعْ...
سْلاَمْ لَفْرَاقْ
شَلاَّ دَيْ
واگَفْ عْلَى بَابِي
هَازْ عْلامْ
فْلُونْ الليلْ
مْكَتَّفْ الدَّمْعَة
فْضَوْ القنْدِيلْ
مْكَبَّلْ الرِّيحْ
بَتَنْهِيدَة
بَسْلاَمْ خْفِيفْ
عْلَى رْمُوشْ لَفْرَاقْ
مَالْ سْلاَمُ ...
حَطّْ لَعْمُرْ
بين كْفُوفْ صْوَابْ مُولاَه... سَرّْ
حَطّْ لَگْنَازَة
صْبَرْ
بِينْ ترابْ وحْجرْ
وبينْ الحاجبْ
والشْفُرْ
مَا دَافي لَغْسِيلْ ايَّامُ...
شَلاَّ دَيّْ
ولْغَا.. كْلاَمْ
مْدَفَّگْ بِينْ جْبَالْ
تْعَدّْ سْلامْ لفرَاقْ
وسْلامْ لخْريفْ لشْتَاهْ
وسْلامْ الربيعْ لْصِيفُ
وسْلاَمْ النهارْ لنَّاسُ
وسْلامْ اللِّيلْ
عَگْبَةْ الدَّنْيا
مَكْتُوبْ حْنِينْ
يَجْرِي فَطْلُوعْها بَگدَامُ...
مَحْلاَها شوفَة
فحْدودْ الدَنْيَا
ساعةْ لفراقْ
مشْقَاها دمْعة
عْلى خْدودْ البَكْيَة
سَاعةْ المَلْگا
ودْرَاعْ المحْنَة هْبِيلْ
فَعْذَابْ تَخْمَامُ...
سَاسْ لَفْعَالْ
مَگْوَا حَفَّارُ
صْخُورْ لقْوَالْ زَنْدِيَّة
تْرَابْ لهبالْ... نِيَّة
كِيفْ يِدِيرْ
دَاكْ الرَّاگدْ
فْغُرْقْ ظْلاَمُ...
Étrange fardeau: Moumer mohamed
Étrange fardeau
***
les inquiétudes sont fardeau
endormi sur le front des soucis
vents...
dans le soupirs, il a un bien aimé
dans une brume il git
calligraphiant les lettres sur les tablettes
***
Tressant les cils de la nuit
Pointant les piliers des soucis dans la pensée…
Les accords de l’habitude, ajustés
Ton sur ton
Calme la transe dans les vallées de l’esprit
Un lieu désert
Et les épines du Nerprun chauffent les illusions
Sans préavis…
La salive des profondeurs
Est rosée pressée de couler sur mon lit
Fou, dont le parfum, lui manque…
Manque à son sommeil, le cauchemar
Et la salive des profondeurs
Dans la peur à fait toile
Fils piégeant les soucis
Gardant les lumières des généreux !
Défait mes chaines, si tu es troubadour
Sent mes encenses dans la cendre de ma destinée
Elle était braise
Dans mon être, le vent la soufflé, poussière
Dénude-moi, cicatrices,
Dans la sueur de l’épreuve
J'humecte mes lèvres d’un sourire
Je frappe aux portes de mon âme
D’un soupir impair
L’impossible est perdu
Dans le tas des soucis
Dans divers chemins sans boussole
Il m’a regardé d’un œil noir
Il hante mes mélodies, répète mes propos
Réveille mon silence
Aux bords des roches de l’étroitesse !
Sur les vignes des peines
Se tend la folie de l’agacement
L’impossible me cache de la canicule du futur
D’une chaleur perplexe, perdue dans ses pas
Il craint la soif pour mon imaginaire
Il craint que mon hardiesse perde un cheveu de sa raison
Ma raison, perdue, oppressée
Dans l’exil de l’étrange fardeau
Et l’injustice des autres
Porteur, oh porteur
Soulève le poids de la pensé
Trie mon sang de ma chaire
La peau est endurance
Le cœur des soucis fait ses confidences
Toi porteur, emmène-moi, abreuver mes lettres d’un talisman
Et envelopper mon destin dans un tissu calligraphié
Et me faire mes condoléances, pour l’hier
Ce qui est passé est blessant
Dans les veines erre un sang aux couleurs d’encre
Tu peux pleurer
Et prétexter les circonstances
Tu n’a pas droit aux plaintes
Ni de laisser ton cœur, proie à la peur
La vie ne vaut pas la peine
Dieu est grand
Il sait et voit…
L’inquiétude est compagnie
Elle est fraternité
La blessure est un droit dans cet univers
Il guérit et se cicatrise
Et salutations au bien aimé
L’aimé étranger
Dans ses salutations, un regard !
Son amour n’est point hostilité
Questionne l’œil s’il l’a laissé
Triste dans ses pleures
Questionne le cœur
S’il l’a laissé dans le soupir, peiné
Le destin est bûcheron
Il ramasse boit et épines
Son feu nous réchauffe
Les blâmes du temps qui change
On y est à égalité
***
les inquiétudes sont fardeau
endormi sur le front des soucis
vents...
dans le soupirs, il a un bien aimé
dans une brume il git
calligraphiant les lettres sur les tablettes
***
Tressant les cils de la nuit
Pointant les piliers des soucis dans la pensée…
Les accords de l’habitude, ajustés
Ton sur ton
Calme la transe dans les vallées de l’esprit
Un lieu désert
Et les épines du Nerprun chauffent les illusions
Sans préavis…
La salive des profondeurs
Est rosée pressée de couler sur mon lit
Fou, dont le parfum, lui manque…
Manque à son sommeil, le cauchemar
Et la salive des profondeurs
Dans la peur à fait toile
Fils piégeant les soucis
Gardant les lumières des généreux !
Défait mes chaines, si tu es troubadour
Sent mes encenses dans la cendre de ma destinée
Elle était braise
Dans mon être, le vent la soufflé, poussière
Dénude-moi, cicatrices,
Dans la sueur de l’épreuve
J'humecte mes lèvres d’un sourire
Je frappe aux portes de mon âme
D’un soupir impair
L’impossible est perdu
Dans le tas des soucis
Dans divers chemins sans boussole
Il m’a regardé d’un œil noir
Il hante mes mélodies, répète mes propos
Réveille mon silence
Aux bords des roches de l’étroitesse !
Sur les vignes des peines
Se tend la folie de l’agacement
L’impossible me cache de la canicule du futur
D’une chaleur perplexe, perdue dans ses pas
Il craint la soif pour mon imaginaire
Il craint que mon hardiesse perde un cheveu de sa raison
Ma raison, perdue, oppressée
Dans l’exil de l’étrange fardeau
Et l’injustice des autres
Porteur, oh porteur
Soulève le poids de la pensé
Trie mon sang de ma chaire
La peau est endurance
Le cœur des soucis fait ses confidences
Toi porteur, emmène-moi, abreuver mes lettres d’un talisman
Et envelopper mon destin dans un tissu calligraphié
Et me faire mes condoléances, pour l’hier
Ce qui est passé est blessant
Dans les veines erre un sang aux couleurs d’encre
Tu peux pleurer
Et prétexter les circonstances
Tu n’a pas droit aux plaintes
Ni de laisser ton cœur, proie à la peur
La vie ne vaut pas la peine
Dieu est grand
Il sait et voit…
L’inquiétude est compagnie
Elle est fraternité
La blessure est un droit dans cet univers
Il guérit et se cicatrise
Et salutations au bien aimé
L’aimé étranger
Dans ses salutations, un regard !
Son amour n’est point hostilité
Questionne l’œil s’il l’a laissé
Triste dans ses pleures
Questionne le cœur
S’il l’a laissé dans le soupir, peiné
Le destin est bûcheron
Il ramasse boit et épines
Son feu nous réchauffe
Les blâmes du temps qui change
On y est à égalité
حْمَلْ غْرِيبْ
حَمْلْ غْريبْ
مْسَوْلَفْ رْمُوشْ اللِّيلْ
دَاگْ اوتادْ
التَّخْمَامْ
فالرَّاسْ..
وَعْيُوطْ البَلْيَة مْسَاوْيَة
دقة عْلَى دقة
ْتبَرَّدْ سَاكنْ الحَضْرَة
فَشْعَابْ الذَّاتْ
َحطَّة خَالْيَة
وشُوكْ السَّدْرَة يدَفِّي لَوْهَامْ
بْلا ميعادْ ...
وريقْ الجُوف نْدَى مزْرُوب
يسيلْ على فْرَاشِي هْبِيلْ
تْوَحش رِيحْتُ
تْوحَشْ مْنَامُ بُوغَطَّاطْ
وريق الجوفْ
بَالخوفْ
دَارْ سَرَّابَة
خْيُوطْ مْكَتّْفَة التَّخْمَامْ
هَازَّة ضَوْ لَجْوَادْ ...
طْلَق سْرَاحي
إلى كُنْتِ بوهَالِي
الى كُنْتِ غِيوَانِي
شَمّْ بْخوري مَنْ رْمادْ مَكْتُوبِي
كَانْ عَافِيَة
جْمَرْ گادِي
فْذَاتِي دَرَّاتُ الرِّيحْ رْمَادْ...
عَرِّيني نْدُوبْ
فَعْرَگْ المَحْنَة
نْسَلَّمْ عْلَى شْوَارْبِي
بضحكة
نْدُقْ بِيبَانْ دْوَاخْلِي
بْتَنْهِيدَة
فَرَّادِيَة
والمُحَال ضاعْ
فْشَلاَّ تَخْمَامْ
فْشَلاَّ طُرْقانْ بْلاَ گُوَّادْ...
سْكَاتْ الظَّلمة خَوَّافْ
حَمَّرْ عَيْنُ فِيَ
سْكَنْ مَوَّالي
وسَارْ يگُولْ كْلاَمْ كْلاَمي
فَيَّقْ سْكَاتِي
فَجْرَافْ الضِّيقْ
عْلَى دْوَالي مَنْ لهْمُومْ
دَلاَّتْ حْمَاقْهَا نْكَادْ...
دَرَّگْنِي مَنْ شُومْ غَدََّّ
مَن صَهْدْ حِيرَانْ مَجْلِي فَرْكَابُ
خايفْ الى يعْطَشْ خْيَالِي
وبَالِي يَنْتَفْ شَعْرة
مَنْ جْنَانْ لَعْقََََََلْ
التَّايهْ
المَضْيُومْ
فْغُرْبةْ دَاكْ لَحْمَلْ الغْرِيبْ
وَحُرْگَةْ لَعْبَادْ...
حَمَّالْ أَيَا حَمَّالْ
هَزْ حْمَلْ البَالْ
وعَكَّزْ
باشْ تَفْرَزْ
دَمِّي مَنْ لَحْمِي
والجَّلْدَة صْبرْ
گْلِيبْ التَّخْمَامْ فَدْفَادْ...
دِّينِي نَسْگي حْرُوفِي سْبُوبْ
ونْكَمَّدْ مَكْتُوبِي فثوبْ مكتوبْ
نْعَزِّي نَفْسِي فالبَارَحْ
وللي فَاتْ جَارَحْ
سَارَحْ
فالذَّاتْ دَمْ فْلُونْ لمدادْ...
حْلاَلْ عْليكْ
تبكي
وتْگُولْ هَادِ ظُرُوفْ
حْرامْ عليك تشكي
وتْخَلي گَلْبَكْ عَامَرْ بَالخُوفْ
الدنيا ما تَسْتَاهَلْ هَادْ لَعْدَابْ
ربي كبيرْ
راهْ عالمْ ويشوفْ
الهَمْ عَشْرَة
بِينْ النَّاسْ خَاوَة
الجُرحْ حَقْ
فالدنيا
يَتْشَافى ويْداوَة
وسْلام لحبيبْ
داكْ لحبيبْ لغريبْ
فَسْلاَمُ شُوفَة
حُبُّ ماشي عْداوة...
سَال العَيْنْ
واشْ خلاَّهَا بالدَّمعة حْزينَة
سَالْ الگلْبْ
وَاشْ خَلاهْ بالتنهيدة غْبينَة
المَكْتُوبْ حَطَّابْ
شُوكْ وحْطَبْ
عْوَافِيه دَّفِينَا
لُومْ الزّْمَانْ
للي دَارْ
راهْ حْنا فِيهْ سَاوَا.
حَمْلْ غْريبْ
مْسَوْلَفْ رْمُوشْ اللِّيلْ
دَاگْ اوتادْ
التَّخْمَامْ
فالرَّاسْ..
وَعْيُوطْ البَلْيَة مْسَاوْيَة
دقة عْلَى دقة
ْتبَرَّدْ سَاكنْ الحَضْرَة
فَشْعَابْ الذَّاتْ
َحطَّة خَالْيَة
وشُوكْ السَّدْرَة يدَفِّي لَوْهَامْ
بْلا ميعادْ ...
وريقْ الجُوف نْدَى مزْرُوب
يسيلْ على فْرَاشِي هْبِيلْ
تْوَحش رِيحْتُ
تْوحَشْ مْنَامُ بُوغَطَّاطْ
وريق الجوفْ
بَالخوفْ
دَارْ سَرَّابَة
خْيُوطْ مْكَتّْفَة التَّخْمَامْ
هَازَّة ضَوْ لَجْوَادْ ...
طْلَق سْرَاحي
إلى كُنْتِ بوهَالِي
الى كُنْتِ غِيوَانِي
شَمّْ بْخوري مَنْ رْمادْ مَكْتُوبِي
كَانْ عَافِيَة
جْمَرْ گادِي
فْذَاتِي دَرَّاتُ الرِّيحْ رْمَادْ...
عَرِّيني نْدُوبْ
فَعْرَگْ المَحْنَة
نْسَلَّمْ عْلَى شْوَارْبِي
بضحكة
نْدُقْ بِيبَانْ دْوَاخْلِي
بْتَنْهِيدَة
فَرَّادِيَة
والمُحَال ضاعْ
فْشَلاَّ تَخْمَامْ
فْشَلاَّ طُرْقانْ بْلاَ گُوَّادْ...
سْكَاتْ الظَّلمة خَوَّافْ
حَمَّرْ عَيْنُ فِيَ
سْكَنْ مَوَّالي
وسَارْ يگُولْ كْلاَمْ كْلاَمي
فَيَّقْ سْكَاتِي
فَجْرَافْ الضِّيقْ
عْلَى دْوَالي مَنْ لهْمُومْ
دَلاَّتْ حْمَاقْهَا نْكَادْ...
دَرَّگْنِي مَنْ شُومْ غَدََّّ
مَن صَهْدْ حِيرَانْ مَجْلِي فَرْكَابُ
خايفْ الى يعْطَشْ خْيَالِي
وبَالِي يَنْتَفْ شَعْرة
مَنْ جْنَانْ لَعْقََََََلْ
التَّايهْ
المَضْيُومْ
فْغُرْبةْ دَاكْ لَحْمَلْ الغْرِيبْ
وَحُرْگَةْ لَعْبَادْ...
حَمَّالْ أَيَا حَمَّالْ
هَزْ حْمَلْ البَالْ
وعَكَّزْ
باشْ تَفْرَزْ
دَمِّي مَنْ لَحْمِي
والجَّلْدَة صْبرْ
گْلِيبْ التَّخْمَامْ فَدْفَادْ...
دِّينِي نَسْگي حْرُوفِي سْبُوبْ
ونْكَمَّدْ مَكْتُوبِي فثوبْ مكتوبْ
نْعَزِّي نَفْسِي فالبَارَحْ
وللي فَاتْ جَارَحْ
سَارَحْ
فالذَّاتْ دَمْ فْلُونْ لمدادْ...
حْلاَلْ عْليكْ
تبكي
وتْگُولْ هَادِ ظُرُوفْ
حْرامْ عليك تشكي
وتْخَلي گَلْبَكْ عَامَرْ بَالخُوفْ
الدنيا ما تَسْتَاهَلْ هَادْ لَعْدَابْ
ربي كبيرْ
راهْ عالمْ ويشوفْ
الهَمْ عَشْرَة
بِينْ النَّاسْ خَاوَة
الجُرحْ حَقْ
فالدنيا
يَتْشَافى ويْداوَة
وسْلام لحبيبْ
داكْ لحبيبْ لغريبْ
فَسْلاَمُ شُوفَة
حُبُّ ماشي عْداوة...
سَال العَيْنْ
واشْ خلاَّهَا بالدَّمعة حْزينَة
سَالْ الگلْبْ
وَاشْ خَلاهْ بالتنهيدة غْبينَة
المَكْتُوبْ حَطَّابْ
شُوكْ وحْطَبْ
عْوَافِيه دَّفِينَا
لُومْ الزّْمَانْ
للي دَارْ
راهْ حْنا فِيهْ سَاوَا.
La nuit de la circoncision de mon mot !
L’alphabet, amour
Les lignes, sens
Paroles au jardin des mots
Le verbe, fécond narcissique
**
La nuit de la circoncision de mon alphabet
Le fil de l’affection…soie
Annonceur de nouvelle
Et mon mot, jeune marié
Lors de la nuit de sa circoncision
L’assemblée est là
Les verres de sérénité, gage de fraternité
Arbre aux rires en tresses
Joues rosies
Youyou en lignes de papier,
Encre couleur miel
Au jardin de la parole
Les lettres de la fraternité
Lettres à égalité avec les mélodoes
Mélodie sur mélodie
malhoune* et chant berbère
Je libère les lieux
Aux rythmes gnawi* et giwane *…
C’est la nuit de la circoncision de mon alphabet
Le henné rouge coquelicots
En les mains joyeuses
J’ai sellé les chevaux du clan
Éclate le ‘baroude’
Calame cavalier en noble chevauchée
Et le terrain, mon papier blanc
L’esprit prémonition
Mon alphabet
Est chevalier de la parole
Il garde le temple de la poésie
Et sert son étendard
Et ceux qui écoutent mes mots en cette nuit
Se figent entre le ruisseau et la vallée
Les transes du mot s’éclatent
Et le tamis de la travailleuse et entre ses mains
Vannant sans relâche
Nuée après nuée
Le boit réchauffe la nuit de mon alphabet
Lors de sa circoncision
Déliant les mélodies
Au gout de safran
Suis heureux de mon alphabet
Et la joie est à votre honneur
Vous mes biens aimés
Dites-moi, adorateur des mots
La bougie, par ses pleures
Éclaire les douces nuits
La larme dans son écoulement
Libère le gémissement des plaies
Le poème, en son lyrisme
Se console le malheureux
Et la nuit de la circoncision de mon alphabet
Toutes les lettres sont saintes...
La larme de la bougie
L’écoulement de la larme
Le chant du poème
Sur le palier des mots
Demandent le pardon !
*malhoune,ghiwane, gnawi sont des musiques traditionnelles du Maroc
ْْلِيلَةْ خْتَانَةْ حَرْفِي
خَيْطْ لَمْحَبَّة... حْريرْ
فوقْ رَاسْ سْلاَمي
بَشَّارْ الخِيرْ
وحرْفي عريسْ
فليلةْ خْتَانْتُ
اللمَّة مجموعة
وكيسان الصْفَا
عربون الخاوة...
شجرة مْسَوْلْفَة عْنَاكَدْ
الضحْكة
وخدُودْ مْوَرّْدَة
وزْغاريتْ سْطُورْ الورْقة
ومْدَادْ لَقْلَمْ
لونْ عْسَلْ الشَّهْدَة
فَرْيَاضْ لَكْلاَمْ
وحْروفْ الخَاوَة حْرُوفْ
مْسَاويَة المَايَة
شَادَّة المِيزَانْ
مَوالْ عْلَى مَوالْ
مَنْ مَلحونْ وعْيُوطْ
وقْوَافِي...
طَلْقَتْ سْرَاحْ لَمْكَانْ
گْنَاوي وغيوانْ....
هَادِي ليلَةْ خْتَانةْ حَرْفِي
الحَنَّة حَمْرَة بَلْعْمَانْ
فْكُفُوفُ زْهَاتْ
وحْروفْ مَنْ هِيَ خَاوَة
ومَنْ هِيَ صْحَابْ
فَمْعَانِيهَا
سَرّْجَت
خْيُولْ السُّرْبَة
مْدَفْگَة بَارُودْ لَمْحَبَّة
منْ مْكَاحَلْ
اجْعَابَْهَا ...
قْلَمْ وَقْلَمْ
والْمَحْرَكْ وْرَاقِي بَيْضَا
والخاطَرْ علاَّمْ
ها حَرْفي فَخْتَانْتُ
عْرِيسْ لَكْلاَمْ
دَاگْ وْتَادْ لَقْصِيدَة
ومْعَلِّي شانْهَا
هَازْ لَعْلاَمْ
والسَّامَعْ حَرْفِي
فليلةْ خْتَانْتُ
وگْفْ
بِينْ السَّاگْيَة والوَادْ
وجْوَادْ الكَلْمَة
يَبَرْحُوا تَبْرَاحْ
وغُربَالْ الحَادْگَة
بِين كْفُوفْهَا
نَظَّامْ...
سَرَّابَة عْلى سَرَّابة
وحْطَبْ الغَابَة
دَفَّ ليلةْ حَرْفِي فخْتَانْتُ
وسَرَّحْ النغْمَة مْشَحّْرَة
فْلُونْ زَعْفرَانْ الحُرْ
فْطريقْها تَلگاكْ... بَسْلامْ
نَسْعَد أنَا بْحَرْفي
والفرْحَة فَمْقَاكُمْ
يا عَزْ النَّاسْ
سَرّْ هَادْ المْقَامْ
گولُوا لِيَ يَا عُشَّاقْ الكلْمَة
الشمْعة فَبْكَاهَا
ضَوَّاتْ الليالي لَمْلاَحْ
الدمعة فَمَجْرَاهَا
فاجَاتْ هْمُومْ لجْرَاحْ
لقصيدة فَغْنَاهَا تْجَبَّرْ
مكسورْ لجناحْ
وليلةْ خْتَانةْ حَرْفي
لحروفْ كَامْلة صُلاَّحْ....
الشمْعة فَبْكاهَا
الدمْعَة فْمَجْراها
ولقْصيدَة فْغْنَاها
عْلى عَتْبَةْ لكْلامْ
طالْبَة السْمَاحْ...
Les lignes, sens
Paroles au jardin des mots
Le verbe, fécond narcissique
**
La nuit de la circoncision de mon alphabet
Le fil de l’affection…soie
Annonceur de nouvelle
Et mon mot, jeune marié
Lors de la nuit de sa circoncision
L’assemblée est là
Les verres de sérénité, gage de fraternité
Arbre aux rires en tresses
Joues rosies
Youyou en lignes de papier,
Encre couleur miel
Au jardin de la parole
Les lettres de la fraternité
Lettres à égalité avec les mélodoes
Mélodie sur mélodie
malhoune* et chant berbère
Je libère les lieux
Aux rythmes gnawi* et giwane *…
C’est la nuit de la circoncision de mon alphabet
Le henné rouge coquelicots
En les mains joyeuses
J’ai sellé les chevaux du clan
Éclate le ‘baroude’
Calame cavalier en noble chevauchée
Et le terrain, mon papier blanc
L’esprit prémonition
Mon alphabet
Est chevalier de la parole
Il garde le temple de la poésie
Et sert son étendard
Et ceux qui écoutent mes mots en cette nuit
Se figent entre le ruisseau et la vallée
Les transes du mot s’éclatent
Et le tamis de la travailleuse et entre ses mains
Vannant sans relâche
Nuée après nuée
Le boit réchauffe la nuit de mon alphabet
Lors de sa circoncision
Déliant les mélodies
Au gout de safran
Suis heureux de mon alphabet
Et la joie est à votre honneur
Vous mes biens aimés
Dites-moi, adorateur des mots
La bougie, par ses pleures
Éclaire les douces nuits
La larme dans son écoulement
Libère le gémissement des plaies
Le poème, en son lyrisme
Se console le malheureux
Et la nuit de la circoncision de mon alphabet
Toutes les lettres sont saintes...
La larme de la bougie
L’écoulement de la larme
Le chant du poème
Sur le palier des mots
Demandent le pardon !
*malhoune,ghiwane, gnawi sont des musiques traditionnelles du Maroc
ْْلِيلَةْ خْتَانَةْ حَرْفِي
خَيْطْ لَمْحَبَّة... حْريرْ
فوقْ رَاسْ سْلاَمي
بَشَّارْ الخِيرْ
وحرْفي عريسْ
فليلةْ خْتَانْتُ
اللمَّة مجموعة
وكيسان الصْفَا
عربون الخاوة...
شجرة مْسَوْلْفَة عْنَاكَدْ
الضحْكة
وخدُودْ مْوَرّْدَة
وزْغاريتْ سْطُورْ الورْقة
ومْدَادْ لَقْلَمْ
لونْ عْسَلْ الشَّهْدَة
فَرْيَاضْ لَكْلاَمْ
وحْروفْ الخَاوَة حْرُوفْ
مْسَاويَة المَايَة
شَادَّة المِيزَانْ
مَوالْ عْلَى مَوالْ
مَنْ مَلحونْ وعْيُوطْ
وقْوَافِي...
طَلْقَتْ سْرَاحْ لَمْكَانْ
گْنَاوي وغيوانْ....
هَادِي ليلَةْ خْتَانةْ حَرْفِي
الحَنَّة حَمْرَة بَلْعْمَانْ
فْكُفُوفُ زْهَاتْ
وحْروفْ مَنْ هِيَ خَاوَة
ومَنْ هِيَ صْحَابْ
فَمْعَانِيهَا
سَرّْجَت
خْيُولْ السُّرْبَة
مْدَفْگَة بَارُودْ لَمْحَبَّة
منْ مْكَاحَلْ
اجْعَابَْهَا ...
قْلَمْ وَقْلَمْ
والْمَحْرَكْ وْرَاقِي بَيْضَا
والخاطَرْ علاَّمْ
ها حَرْفي فَخْتَانْتُ
عْرِيسْ لَكْلاَمْ
دَاگْ وْتَادْ لَقْصِيدَة
ومْعَلِّي شانْهَا
هَازْ لَعْلاَمْ
والسَّامَعْ حَرْفِي
فليلةْ خْتَانْتُ
وگْفْ
بِينْ السَّاگْيَة والوَادْ
وجْوَادْ الكَلْمَة
يَبَرْحُوا تَبْرَاحْ
وغُربَالْ الحَادْگَة
بِين كْفُوفْهَا
نَظَّامْ...
سَرَّابَة عْلى سَرَّابة
وحْطَبْ الغَابَة
دَفَّ ليلةْ حَرْفِي فخْتَانْتُ
وسَرَّحْ النغْمَة مْشَحّْرَة
فْلُونْ زَعْفرَانْ الحُرْ
فْطريقْها تَلگاكْ... بَسْلامْ
نَسْعَد أنَا بْحَرْفي
والفرْحَة فَمْقَاكُمْ
يا عَزْ النَّاسْ
سَرّْ هَادْ المْقَامْ
گولُوا لِيَ يَا عُشَّاقْ الكلْمَة
الشمْعة فَبْكَاهَا
ضَوَّاتْ الليالي لَمْلاَحْ
الدمعة فَمَجْرَاهَا
فاجَاتْ هْمُومْ لجْرَاحْ
لقصيدة فَغْنَاهَا تْجَبَّرْ
مكسورْ لجناحْ
وليلةْ خْتَانةْ حَرْفي
لحروفْ كَامْلة صُلاَّحْ....
الشمْعة فَبْكاهَا
الدمْعَة فْمَجْراها
ولقْصيدَة فْغْنَاها
عْلى عَتْبَةْ لكْلامْ
طالْبَة السْمَاحْ...
La quiétude de l'enfance: Med Moumer
La quiétude de l'enfance
L’enfance est une étoile errante
Le voile de la fraternité est effiloché
Sous souffrance
Et ta lumière, O fraternité,
Est questionnement doux
Au cœur, un blâme
Et le coucher du soleil n’est pas blâmable !
**
Frère je te soutien par ma patience
Offre-moi la tienne
Berce-le, au creux du soupir
L’oppression nargue le sourire
Tel un chamelier prétentieux
Oh frère
Ta patience est étrange
Aux portes du temps
Elle cloue ses étriers
Errante et en peine…
Réveille l’éclat de l’enfance
Pour dorer les pas de la vie
Le palier sanglote
La nostalgie, sang rouge
Coule de la marche, en averse !
La nuit voile
Turban au cœur en peine
Déracinant la transe du monde
L’embaume des mots et lyres
Et la langue traitresse..
Visite, les propos dans mes dunes
La flamme brûle sous la lumière du questionnement
Je crains que l’imagination ne s’éteigne
L’esprit trébuchera
A la bourse des complots, dénigré
Frère, égraine les jours,
Les soucis sont gratuits
La joie souillée...
Évite de te salir
La brûlure du temps ; profonde
Le vent indifférent, nostalgique
Le coucher du soleil se plaint à l’aurore
Du temps qui trahit
Le désert est compatissant
Il réconforte les roches
Et caches les lacunes
L’esprit se confie au sourire de la chance
L’absent reviendra sans trainer
Quand sonnera le malheur
Départage les propos sur les illusions
Soit heureux,
La débrouille se perd dans l’anarchie
Et les nuées des pas
Sont tas sur le tas…
L’enfance est une étoile errante
Le voile de la fraternité est effiloché
Sous souffrance
Et ta lumière, O fraternité,
Est questionnement doux
Au cœur, un blâme
Et le coucher du soleil n’est pas blâmable !
**
Frère je te soutien par ma patience
Offre-moi la tienne
Berce-le, au creux du soupir
L’oppression nargue le sourire
Tel un chamelier prétentieux
Oh frère
Ta patience est étrange
Aux portes du temps
Elle cloue ses étriers
Errante et en peine…
Réveille l’éclat de l’enfance
Pour dorer les pas de la vie
Le palier sanglote
La nostalgie, sang rouge
Coule de la marche, en averse !
La nuit voile
Turban au cœur en peine
Déracinant la transe du monde
L’embaume des mots et lyres
Et la langue traitresse..
Visite, les propos dans mes dunes
La flamme brûle sous la lumière du questionnement
Je crains que l’imagination ne s’éteigne
L’esprit trébuchera
A la bourse des complots, dénigré
Frère, égraine les jours,
Les soucis sont gratuits
La joie souillée...
Évite de te salir
La brûlure du temps ; profonde
Le vent indifférent, nostalgique
Le coucher du soleil se plaint à l’aurore
Du temps qui trahit
Le désert est compatissant
Il réconforte les roches
Et caches les lacunes
L’esprit se confie au sourire de la chance
L’absent reviendra sans trainer
Quand sonnera le malheur
Départage les propos sur les illusions
Soit heureux,
La débrouille se perd dans l’anarchie
Et les nuées des pas
Sont tas sur le tas…
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