Mars mois de poèmes et de femme
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Mars mois de poèmes et de femme
la femme est un poème et le poème peut lui faire hommage en ce mois de début de printemps.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Mars mois de poèmes et de femme
Fidèle est fière
Elle offre son coeur plein d'amour
Mère, épouse, soeur
Mer de tendresse
Et donatrice de vie
à toutes les femmes du site
Elle offre son coeur plein d'amour
Mère, épouse, soeur
Mer de tendresse
Et donatrice de vie
à toutes les femmes du site
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
EVE
EVE:Victor
HUGO
posté par chadiya madihi sur "plumunivers"
Le sacre
de la femme - Ève
Ève offrait au ciel bleu la
sainte nudité ;
Ève
blonde admirait l'aube, sa soeur
vermeille.
Chair de la femme ! argile
idéale ! ô merveille !
Pénétration sublime de l'esprit
Dans le limon que
l'Être ineffable
pétrit !
Matière où l'âme brille à travers son suaire
!
Boue où l'on
voit les doigts du divin statuaire !
Fange auguste appelant
le baiser et
le coeur,
Si sainte, qu'on ne sait, tant l'amour est vainqueur,
Tant
l'âme est vers ce lit mystérieux poussée,
Si cette volupté n'est
pas une
pensée,
Et qu'on ne peut, à l'heure où les sens sont en
feu,
Étreindre la beauté sans croire embrasser Dieu !
Ève laissait
errer
ses yeux sur la nature.
Et, sous les verts palmiers à la haute
stature,
Autour d'Ève, au-dessus de sa tête, l'oeillet
Semblait
songer, le bleu
lotus se recueillait,
Le frais myosotis se souvenait ;
les roses
Cherchaient ses pieds avec leurs lèvres demi-closes ;
Un
souffle
fraternel sortait du lys vermeil ;
Comme si ce doux être eût été
leur
pareil,
Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme,
La plus
belle
s'était épanouie en femme.
HUGO
posté par chadiya madihi sur "plumunivers"
Le sacre
de la femme - Ève
Ève offrait au ciel bleu la
sainte nudité ;
Ève
blonde admirait l'aube, sa soeur
vermeille.
Chair de la femme ! argile
idéale ! ô merveille !
Pénétration sublime de l'esprit
Dans le limon que
l'Être ineffable
pétrit !
Matière où l'âme brille à travers son suaire
!
Boue où l'on
voit les doigts du divin statuaire !
Fange auguste appelant
le baiser et
le coeur,
Si sainte, qu'on ne sait, tant l'amour est vainqueur,
Tant
l'âme est vers ce lit mystérieux poussée,
Si cette volupté n'est
pas une
pensée,
Et qu'on ne peut, à l'heure où les sens sont en
feu,
Étreindre la beauté sans croire embrasser Dieu !
Ève laissait
errer
ses yeux sur la nature.
Et, sous les verts palmiers à la haute
stature,
Autour d'Ève, au-dessus de sa tête, l'oeillet
Semblait
songer, le bleu
lotus se recueillait,
Le frais myosotis se souvenait ;
les roses
Cherchaient ses pieds avec leurs lèvres demi-closes ;
Un
souffle
fraternel sortait du lys vermeil ;
Comme si ce doux être eût été
leur
pareil,
Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme,
La plus
belle
s'était épanouie en femme.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
A une femme-victor hugo
A une femme
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
aux femmes
Hymne à la beauté
Viens-tu du ciel profond ou
sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ? ton regard infernal et divin,
Verse
confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au
vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des
parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une
amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du
gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons
comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu
gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté,
dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et
le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse
amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite,
flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa
belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du
ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté, monstre énorme, effrayant,
ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini
que j'aime et n'ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange
ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme,
parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants
moins lourds.
Charles Baudelaire,
Viens-tu du ciel profond ou
sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ? ton regard infernal et divin,
Verse
confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au
vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des
parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une
amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du
gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons
comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu
gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté,
dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et
le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse
amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite,
flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa
belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du
ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté, monstre énorme, effrayant,
ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini
que j'aime et n'ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange
ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme,
parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants
moins lourds.
Charles Baudelaire,
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Mars mois de poèmes et de femme
La Femme
Présence d'une femme à l'entour,
Euphémisme du mot amour,
Divine création, ma moitié,
En mon âme toujours alliée,
Mon regard sans cesse étonné,
Sensations par son corps crées,
Parfois si fragile, enfant,
Souvent nous désoriente, pourtant,
Intuitions souvent justifiées,
Sixième sens à leur peau lié,
Valeurs dans l'amour à donner,
Sentiments imposés, psyché,
Au labeur encore diminuée,
Liberté depuis peu, huée,
Douceur de deux mots, je t'aime,
Comme l'homme pour vivre sème.
(poème pêché sur ce lien:
http://femmespoeme.blogspot.com)
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Avec vous les femmes chantons la vie
Najib
Bendubita
Avec vous les femmes chantons la vie
Femme ma mère
Je
t’offre mon âme
Femme ma fille
Je t’offre mon être
Femme amante
Femme amour
Je t’offre ma passion
Femme amie
Je t’offre ma
parole
Femme de mon pays
Je t’offre ma liberté
Femmes du monde
Je vous aime toutes
Je vous offre femmes
Mes mots pour qu’on chante
Ensemble la vie
Najib Le 8 Mars
Bendubita
Avec vous les femmes chantons la vie
Femme ma mère
Je
t’offre mon âme
Femme ma fille
Je t’offre mon être
Femme amante
Femme amour
Je t’offre ma passion
Femme amie
Je t’offre ma
parole
Femme de mon pays
Je t’offre ma liberté
Femmes du monde
Je vous aime toutes
Je vous offre femmes
Mes mots pour qu’on chante
Ensemble la vie
Najib Le 8 Mars
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
Re: Mars mois de poèmes et de femme
Femme
Quand passe sur nos fronts l’ange de la
douleur
Dont le sombre baiser brûle mais
purifie
Nous inclinons vers vous notre tête
meurtrie
Vos mains savent penser avec tant de
douceur.
Oh ! femme, fille d’Eve, ange
consolateur,
Être tout fait d’amour, de tendresse
infinie,
Vous êtes la Beauté, vous êtes
l’Harmonie,
Vos mots et vos regards descendent jusqu’au
cœur.
Vous pouvez apaiser le plus cruel
martyre,
Et les phalènes noirs, devant votre
sourire,
Retournent à la nuit dans un vol
éperdu.
Mais parfois vos yeux clairs se voilent de
tristesse
Et paraissent avoir, en secrète
détresse,
Pleuré très lourdement un Paradis
perdu.
Madeleine Morize, ép.
Morize
Quand passe sur nos fronts l’ange de la
douleur
Dont le sombre baiser brûle mais
purifie
Nous inclinons vers vous notre tête
meurtrie
Vos mains savent penser avec tant de
douceur.
Oh ! femme, fille d’Eve, ange
consolateur,
Être tout fait d’amour, de tendresse
infinie,
Vous êtes la Beauté, vous êtes
l’Harmonie,
Vos mots et vos regards descendent jusqu’au
cœur.
Vous pouvez apaiser le plus cruel
martyre,
Et les phalènes noirs, devant votre
sourire,
Retournent à la nuit dans un vol
éperdu.
Mais parfois vos yeux clairs se voilent de
tristesse
Et paraissent avoir, en secrète
détresse,
Pleuré très lourdement un Paradis
perdu.
Madeleine Morize, ép.
Morize
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
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