FEUILLES EPARSES…
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FEUILLES EPARSES…
FEUILLES EPARSES…
…Il me semble que je m’éloigne
Quand l’onde fait des mouvements
Et je me concentre dans le flux
Derrière des cercles concentriques
Avant d’être submergé par les flots…
Je me détourne de mon image
Je pense à cet arbre qui grandit
Possible que ses racines sont profondes
Pour puiser tant d’énergie
Qui touche la cime embrassant le ciel…
Je compte tous mes trésors
Rien que quelques piécettes dans l’oubli
Et en faisant le bilan des jours
J’ai vu : Ô combien je suis riche… !
Riche d’avoir accumuler autant de choses
Mille et un souvenirs sont là
Ils sont comme ces vagues folles de la mer
Qui font voyager les grains de sable fin
Avant de les laisser croiser l’écume
Sourient pour un laps de temps
Retournent vers un autre espace
Et finissent par s’étendre au fond de la mer…
Silence, je divague encore… !
Le soleil qui touche mes prunelles
Evacue le reste de mes rêves nocturnes
Et je rassemble mes feuilles éparses
Elaborées dans mes différents voyages
J’articule les chaînons pour en faire une chaîne
Où se jettent les anciennes visions
A qui manque la vraie sève de vie…
De la splendeur d’un pré fleuri
Je chante sous la brise du temps
Et sous un oranger ombragé
Je hume avec délice le jasmin libéré…
Qui s’étend dans son invisibilité
Pour donner à l’ivresse son essence…
Le soir je souris au firmament
La même étoile me fait signe
Elle me tend ses mains éternelles
Et juste où ma main essaie de la saluer
Les autres décident de la retirer
Je soupire une fois de plus
Et j’oublie le ciel pour une autre tournée
La vie est toujours la même ailleurs
Et je redeviens l’anonyme parmi les autres… !
kacem loubay
Dimanche 8 Janvier 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
…Il me semble que je m’éloigne
Quand l’onde fait des mouvements
Et je me concentre dans le flux
Derrière des cercles concentriques
Avant d’être submergé par les flots…
Je me détourne de mon image
Je pense à cet arbre qui grandit
Possible que ses racines sont profondes
Pour puiser tant d’énergie
Qui touche la cime embrassant le ciel…
Je compte tous mes trésors
Rien que quelques piécettes dans l’oubli
Et en faisant le bilan des jours
J’ai vu : Ô combien je suis riche… !
Riche d’avoir accumuler autant de choses
Mille et un souvenirs sont là
Ils sont comme ces vagues folles de la mer
Qui font voyager les grains de sable fin
Avant de les laisser croiser l’écume
Sourient pour un laps de temps
Retournent vers un autre espace
Et finissent par s’étendre au fond de la mer…
Silence, je divague encore… !
Le soleil qui touche mes prunelles
Evacue le reste de mes rêves nocturnes
Et je rassemble mes feuilles éparses
Elaborées dans mes différents voyages
J’articule les chaînons pour en faire une chaîne
Où se jettent les anciennes visions
A qui manque la vraie sève de vie…
De la splendeur d’un pré fleuri
Je chante sous la brise du temps
Et sous un oranger ombragé
Je hume avec délice le jasmin libéré…
Qui s’étend dans son invisibilité
Pour donner à l’ivresse son essence…
Le soir je souris au firmament
La même étoile me fait signe
Elle me tend ses mains éternelles
Et juste où ma main essaie de la saluer
Les autres décident de la retirer
Je soupire une fois de plus
Et j’oublie le ciel pour une autre tournée
La vie est toujours la même ailleurs
Et je redeviens l’anonyme parmi les autres… !
kacem loubay
Dimanche 8 Janvier 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: FEUILLES EPARSES…
beau coup de positivisme jaillit en ces vers comme la fleur (perce-neige) qui défit la blancheur froide et tend son bourgeon vers le soleil et la vie !
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: FEUILLES EPARSES…
divagation délicieuse d'une plume riche qui se sait semeuse de bonne lecture.
bien à vous kacem
bien à vous kacem
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Re: FEUILLES EPARSES…
plumes qui ne reconnait pas les chaines au verbe
elle construit l'univers à sa guise et à son rythme.
amitié kacem.
elle construit l'univers à sa guise et à son rythme.
amitié kacem.
fred- Nombre de messages : 371
Date d'inscription : 06/10/2010
Re: FEUILLES EPARSES…
Rita-kazem a écrit:beau coup de positivisme jaillit en ces vers comme la fleur (perce-neige) qui défit la blancheur froide et tend son bourgeon vers le soleil et la vie !
Bonjour Rita-kazem
...Après l'hiver la vie reprend, la sève coule de
nouveau avec un autre débit. Cette chaleur
intérieure est une bouffée d'oxygène. Mon écrit
n'est qu'une réébullition de mots, des charges
émotives qui viennent crescendo et me mettent
devant une page blanche. Mes visions se démarquent
des fois de cette routine que j'essaie de combler
par des passages en coup de vent.
Mes amitiés de l'autre rive
...Après l'hiver la vie reprend, la sève coule de
nouveau avec un autre débit. Cette chaleur
intérieure est une bouffée d'oxygène. Mon écrit
n'est qu'une réébullition de mots, des charges
émotives qui viennent crescendo et me mettent
devant une page blanche. Mes visions se démarquent
des fois de cette routine que j'essaie de combler
par des passages en coup de vent.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: FEUILLES EPARSES…
julien a écrit:divagation délicieuse d'une plume riche qui se sait semeuse de bonne lecture.
bien à vous kacem
Bonjour Julien
...Tout n'est que délires, il faut savoir comment
s'y prendre et se laisser emporter. Les portes
sont souvent ouvertes à l'esprit, mais ne pas
outrepasser cette échappée sinon on risque de
ne plus revenir. Ma plume ne fait que suivre
les méandres du fleuve avec des fois des
soubresauts, et des fois elle coule avec l'onde
sous les caresses de la brise et sous les reflets
des rayons du crépuscule.
Mes amitiés de l'autre rive
...Tout n'est que délires, il faut savoir comment
s'y prendre et se laisser emporter. Les portes
sont souvent ouvertes à l'esprit, mais ne pas
outrepasser cette échappée sinon on risque de
ne plus revenir. Ma plume ne fait que suivre
les méandres du fleuve avec des fois des
soubresauts, et des fois elle coule avec l'onde
sous les caresses de la brise et sous les reflets
des rayons du crépuscule.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: FEUILLES EPARSES…
fred a écrit:plumes qui ne reconnait pas les chaines au verbe
elle construit l'univers à sa guise et à son rythme.
amitié kacem.
Bonjour Fred
...On ne peut enchaîner une plume, il faut des
fois lui fermer l'oeil et lui chanter une berceuse.
Ma plume cherche à traduire des fois mes propres
ressentis " sans chaînes... " et lui permettre de
sillonner le monde dans son agilité et son équilibre.
Mes amitiés de l'autre rive
...On ne peut enchaîner une plume, il faut des
fois lui fermer l'oeil et lui chanter une berceuse.
Ma plume cherche à traduire des fois mes propres
ressentis " sans chaînes... " et lui permettre de
sillonner le monde dans son agilité et son équilibre.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: FEUILLES EPARSES…
libre est cet esprit qui fécond le verbe et en fait des mots-toiles vibrants de vie.
le plaisir de la découverte est bien là ! merci.
le plaisir de la découverte est bien là ! merci.
salma-B- Nombre de messages : 297
Date d'inscription : 19/11/2010
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