LES FEUILLES MORTES

LES FEUILLES MORTES

Peut-être ce n’était qu’une photo dans un recoin de rêve accrochée
Un sourire translucide dans l’espace sombre de la solitude
Le scintillement indicible d’un parfum le froufrou craquant d’une robe de raphia
De secrètes palpitations parsemées à travers la peau du temps
La clameur de l’eau à l’approche d’une palmeraie
Le chant des mamelons de sable croulant sous les baisers du vent
Turbulente fragrance de chair brûlée dans le brasier des étreintes
La fraîcheur des tambours de l’aube rassemblant le corps éparpillé à travers le crépuscule frétillant de rose et de prose
Des mots saphir des caresses émeraude des cris passion sculptés à la poitrine du soleil chasseur d’ombre
La pulpe écarlate d’un fruit sauvage brûlant d’ivresse la bouche éperdue
Une procession criblée d’étoiles une nuit au caprice des bras de mer
Une cabane de pécheur abandonnée au lyrisme des senteurs
Les retrouvailles sur le seuil de la grande porte d’une nouvelle expédition galactique
Le prêche des calices à l’ombre des candélabres
La voracité des cœurs abandonnés sur l’autel de feu

"La fraîcheur des tambours de l’aube rassemblant le corps éparpillé à travers le crépuscule frétillant de rose et de prose
Des mots saphir des caresses émeraude des cris passion sculptés à la poitrine du soleil chasseur d’ombre
La pulpe écarlate d’un fruit sauvage brûlant d’ivresse la bouche éperdue"
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trés beaux vers,

au plaisir de te lire