DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
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DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
…Cap ou promontoire
Ville en espalier transcendant
Juchée dans une autre dimension
Entre les prières du temps passé
Et l’appel d’un futur aléatoire
Ville sanctuaire rivée dans les prunelles
D’une aube dont les persiennes
Laissent passer le prisme des couleurs…
Et un crépuscule qui s’étale lentement
Sur les plaines brûlées par la canicule
Et les collines aux arbres diversifiés
Les racines prolongent les racines
De La Sainteté de ce lieu de pèlerinage
Et le cérémonial afflux des autres…
Hommes du mystère de l’incommensurable
Hommes mystiques d’un autre parcours
Ascètes des anciens testaments
Et de l’ultime renaissance
Ma foi longtemps captive
Grandit de l’insondable éveil
Mon âme vivant de l’instabilité
Plane au dessus des coupoles détachées
Voir, écouter, s’étendre, voyager… prier
Au-delà de ces trésors enfouis…
Vestiges de l’inaltérable demeure
Qui vit dans le croisement des esprits
Dans le métissage des cultures
Entre les différents patrimoines des peuples
Et un présent à redéfinir…
La mémoire omniprésente partout
Dans les murs blancs des édifices
Dans les alcôves, les arabesques enjolivées
Et je monte l’irrégularité des dalles
De l’altitude de la béatitude de mon avancée
Ruelles ramifiées de l’escarpement
Je souffle l’essoufflement de la montée
De l’âge sans âge de ces monuments
Les différents lieux du rêve inassouvi
Tout clame l’épopée d’une poésie… inachevée
Je caresse de la voltige de mes mains
Le passage éphémère des nuages d’été
Je suis un simple oiseau migrateur
Venu à la quête de nostalgie…
Les ailes alourdies, le regard flou
Plus j’essaie de monter au ciel
Plus je me retrouve à mi-chemin
Entre deux pôles distincts
Le firmament vaporeux est si loin
Et une terre étrangère à la surface remuée…
Je laisse à mes vagues mots débridés
La traversée souterraine des pensées
Et l’exploration temporaire des visions…
Suis-je sujet à une sorte d’hypnose ?
Quand je vois des hommes attablés
L’air absent comme de simples rêveurs
Dans les poumons altérés du silence
Corps adossés à la paroi de l’inertie
Des statues d’airain
Ou des idoles de marbre… !
J’étouffe le grondement d’un volcan
Dont les cratères laissent entrevoir
Les stigmates transparentes de l’attente
Sur des visages sculptés dans l’indifférence
Peut-être tout n’est qu’illusion… !
Vision morose d’un poète à la dérive
Dans ses heures de délire…
Transe des mots en cavalcade
Ou ruée des rimes de la transe / errance
Je suis une glace sans tain
Une vitre ouverte à tous les déluges
Je circule comme un somnambule
Basculant comme une vieille pendule
Entre les va et vient des autres…
Je m’engage en tant qu’ombre anonyme
M’introduisant partout en solitaire
Dans le cœur insensible d’une ville
Je ressemble à ces éternels voyageurs
Une simple valise à la main
Les pieds lestés, le regard lointain
Je signe ainsi ma présence
Dans les ruelles étroites
Dans les murs blancs inclinés
Dans l’espoir vain de vivre l’instant
Un autre épisode de ma randonnée
Dans le cœur ouvert d’une ville
Qui livre peu à peu ses profonds… secrets
Kacem loubay
Mardi 15 Juillet 2003
Moulay Driss Zerhoune
Maroc
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Le poète de l'autre rive
…Cap ou promontoire
Ville en espalier transcendant
Juchée dans une autre dimension
Entre les prières du temps passé
Et l’appel d’un futur aléatoire
Ville sanctuaire rivée dans les prunelles
D’une aube dont les persiennes
Laissent passer le prisme des couleurs…
Et un crépuscule qui s’étale lentement
Sur les plaines brûlées par la canicule
Et les collines aux arbres diversifiés
Les racines prolongent les racines
De La Sainteté de ce lieu de pèlerinage
Et le cérémonial afflux des autres…
Hommes du mystère de l’incommensurable
Hommes mystiques d’un autre parcours
Ascètes des anciens testaments
Et de l’ultime renaissance
Ma foi longtemps captive
Grandit de l’insondable éveil
Mon âme vivant de l’instabilité
Plane au dessus des coupoles détachées
Voir, écouter, s’étendre, voyager… prier
Au-delà de ces trésors enfouis…
Vestiges de l’inaltérable demeure
Qui vit dans le croisement des esprits
Dans le métissage des cultures
Entre les différents patrimoines des peuples
Et un présent à redéfinir…
La mémoire omniprésente partout
Dans les murs blancs des édifices
Dans les alcôves, les arabesques enjolivées
Et je monte l’irrégularité des dalles
De l’altitude de la béatitude de mon avancée
Ruelles ramifiées de l’escarpement
Je souffle l’essoufflement de la montée
De l’âge sans âge de ces monuments
Les différents lieux du rêve inassouvi
Tout clame l’épopée d’une poésie… inachevée
Je caresse de la voltige de mes mains
Le passage éphémère des nuages d’été
Je suis un simple oiseau migrateur
Venu à la quête de nostalgie…
Les ailes alourdies, le regard flou
Plus j’essaie de monter au ciel
Plus je me retrouve à mi-chemin
Entre deux pôles distincts
Le firmament vaporeux est si loin
Et une terre étrangère à la surface remuée…
Je laisse à mes vagues mots débridés
La traversée souterraine des pensées
Et l’exploration temporaire des visions…
Suis-je sujet à une sorte d’hypnose ?
Quand je vois des hommes attablés
L’air absent comme de simples rêveurs
Dans les poumons altérés du silence
Corps adossés à la paroi de l’inertie
Des statues d’airain
Ou des idoles de marbre… !
J’étouffe le grondement d’un volcan
Dont les cratères laissent entrevoir
Les stigmates transparentes de l’attente
Sur des visages sculptés dans l’indifférence
Peut-être tout n’est qu’illusion… !
Vision morose d’un poète à la dérive
Dans ses heures de délire…
Transe des mots en cavalcade
Ou ruée des rimes de la transe / errance
Je suis une glace sans tain
Une vitre ouverte à tous les déluges
Je circule comme un somnambule
Basculant comme une vieille pendule
Entre les va et vient des autres…
Je m’engage en tant qu’ombre anonyme
M’introduisant partout en solitaire
Dans le cœur insensible d’une ville
Je ressemble à ces éternels voyageurs
Une simple valise à la main
Les pieds lestés, le regard lointain
Je signe ainsi ma présence
Dans les ruelles étroites
Dans les murs blancs inclinés
Dans l’espoir vain de vivre l’instant
Un autre épisode de ma randonnée
Dans le cœur ouvert d’une ville
Qui livre peu à peu ses profonds… secrets
Kacem loubay
Mardi 15 Juillet 2003
Moulay Driss Zerhoune
Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l'autre rive
Re: DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
Un monde où même Dieu ne reconnait plus les siens,
Une dogmatique qui se meurt en ses propres erreurs,
Un monde mis à nu où fleurissent misére et malheur,
Monde sans aucune valeur morale,monde de cartésiens.
Des spectres de la vie se donnant un semblant d'existence.
Bien à toi Kacem.
Une dogmatique qui se meurt en ses propres erreurs,
Un monde mis à nu où fleurissent misére et malheur,
Monde sans aucune valeur morale,monde de cartésiens.
Des spectres de la vie se donnant un semblant d'existence.
Bien à toi Kacem.
Invité- Invité
Re: DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
celui qui sait a écrit:Un monde où même Dieu ne reconnait plus les siens,
Une dogmatique qui se meurt en ses propres erreurs,
Un monde mis à nu où fleurissent misére et malheur,
Monde sans aucune valeur morale,monde de cartésiens.
Des spectres de la vie se donnant un semblant d'existence.
Bien à toi Kacem.
Bonsoir celui qui sait
...On ce qui concerne le texte c'est lors d'un court
séjour dans cette ville en altitude avec une
vue panoramique sur les environnants. J'ai été
séduit par les lieux et pourtant j'ai vu comment
les autochtones vivent. C'est un lieu de pèlerinage
très remarquable. On vient de toutes les autres
régions du maroc et de l'étranger. Surtout lors
des cérémonies religieuses...
Mes amitiés de l'autre rive
...On ce qui concerne le texte c'est lors d'un court
séjour dans cette ville en altitude avec une
vue panoramique sur les environnants. J'ai été
séduit par les lieux et pourtant j'ai vu comment
les autochtones vivent. C'est un lieu de pèlerinage
très remarquable. On vient de toutes les autres
régions du maroc et de l'étranger. Surtout lors
des cérémonies religieuses...
Mes amitiés de l'autre rive
Dernière édition par kacem_loubay le Jeu 4 Nov - 22:18, édité 1 fois
Re: DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
...on ressent l'âme imprégnée de solitude et fascinée par la nature.
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Re: DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
Le cœur veut guider la plume du poète vers la beauté
Mais sa tête l'en empêche, parce qu'elle voit la précarité
C'est à se demander si le monde ne peut se passer de laideur.
Mais sa tête l'en empêche, parce qu'elle voit la précarité
C'est à se demander si le monde ne peut se passer de laideur.
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: DANS LE CŒUR D’UNE VILLE
sherazed a écrit:...on ressent l'âme imprégnée de solitude et fascinée par la nature.
Bonsoir sherazed
...Entre moi et la solitude il y'a un lien sacré.
Un cordon ombilical qui me permet de voguer
en solitaire, de cristalliser mes visions dans
des cadres où je ne fais que suivre un itinéraire
truffé de mille embûches. Des épines qui gardent
les roses, et des mots j'essaie d'épancher le
poids de la vie des jours. Tout coule dans son
moule, comme mon fleuve dans son parcours, et
où les rives peuvent changer selon son humeur.
Mes amitiés de l'autre rive
...Entre moi et la solitude il y'a un lien sacré.
Un cordon ombilical qui me permet de voguer
en solitaire, de cristalliser mes visions dans
des cadres où je ne fais que suivre un itinéraire
truffé de mille embûches. Des épines qui gardent
les roses, et des mots j'essaie d'épancher le
poids de la vie des jours. Tout coule dans son
moule, comme mon fleuve dans son parcours, et
où les rives peuvent changer selon son humeur.
Mes amitiés de l'autre rive
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