Mohamed OUAGRAR
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Mohamed OUAGRAR
Tisit
Ixf inu
Yagh iyi umarg nnun
Aggwgh nn s is gh tisit
Nkki-n siyyagh
Ur ar ttmussugh
Ar iyi ittalgh
Ar iyi isignit
Yat gh ar yalla
Yat gh ar ittssâ
Yat gh isskenser ignzi
Yat gh izmumg i tadsâ
Yat gh ar ittwagh
Yat gh ar isinsîg
Dars agharas
Dari tansa
Ntta-n asray
Nkki-n ablinka
Dars tislit n unzâr
D briru
Dari imttâwn n ijiwi
Gigh nn ad t ssudmegh
Ikkêd iyi
Ig d afus ad iyi yut
Tg tisit izlallayn
Iddm iyi
Gigh nn ad grugh azlallay
Ibdêl iyi
Ifel d azmul
Yadû d umarg, ils iyi
Ixf inu,nkk d itun
Ku yan
Ma gh t iga udâr ns
Ixf inu
Ingha iyi umarg nnun...
Mohamed OUAGRAR (De mon recueil "Tinitin")
Le miroir
Je me languis de moi-même
Et je fais appel au miroir
Je m'y contemple,impassible
Le moi du miroir
Me loue et me critique
Tantôt il ricane
Tantôt il fronce les sourcils
Tantôt il arbore un sourire
Tantôt il hurle à s'époumoner
Tantôt il siffle en guise d'ironie
Il possède l'itinéraire
Je détiens le repère
La dépouille,il est
Le cobra,je suis
Il possède l'arc-en-ciel
Il possède la grêle
Je possède les pleurs d'un jour d'été
....
Je désire l'embrasser
Il m'enfonce le doigt dans l'oeil
Et serre le poing pour m'agresser
Le miroir alors
Se brise en mille morceaux
Et il me pénètre...
J'essaie de remettre en état
Le puzzle du miroir
Et je saigne...
Depuis j'en garde les séquelles
....
La même nostalgie de moi-même
Me revient et m'habite...
Ô moi-même
Écoute moi
Nos chemins se séparent
Ô moi-même
Comme ma langueur me brûle
Traduction : Mostafa Houmir
Ixf inu
Yagh iyi umarg nnun
Aggwgh nn s is gh tisit
Nkki-n siyyagh
Ur ar ttmussugh
Ar iyi ittalgh
Ar iyi isignit
Yat gh ar yalla
Yat gh ar ittssâ
Yat gh isskenser ignzi
Yat gh izmumg i tadsâ
Yat gh ar ittwagh
Yat gh ar isinsîg
Dars agharas
Dari tansa
Ntta-n asray
Nkki-n ablinka
Dars tislit n unzâr
D briru
Dari imttâwn n ijiwi
Gigh nn ad t ssudmegh
Ikkêd iyi
Ig d afus ad iyi yut
Tg tisit izlallayn
Iddm iyi
Gigh nn ad grugh azlallay
Ibdêl iyi
Ifel d azmul
Yadû d umarg, ils iyi
Ixf inu,nkk d itun
Ku yan
Ma gh t iga udâr ns
Ixf inu
Ingha iyi umarg nnun...
Mohamed OUAGRAR (De mon recueil "Tinitin")
Le miroir
Je me languis de moi-même
Et je fais appel au miroir
Je m'y contemple,impassible
Le moi du miroir
Me loue et me critique
Tantôt il ricane
Tantôt il fronce les sourcils
Tantôt il arbore un sourire
Tantôt il hurle à s'époumoner
Tantôt il siffle en guise d'ironie
Il possède l'itinéraire
Je détiens le repère
La dépouille,il est
Le cobra,je suis
Il possède l'arc-en-ciel
Il possède la grêle
Je possède les pleurs d'un jour d'été
....
Je désire l'embrasser
Il m'enfonce le doigt dans l'oeil
Et serre le poing pour m'agresser
Le miroir alors
Se brise en mille morceaux
Et il me pénètre...
J'essaie de remettre en état
Le puzzle du miroir
Et je saigne...
Depuis j'en garde les séquelles
....
La même nostalgie de moi-même
Me revient et m'habite...
Ô moi-même
Écoute moi
Nos chemins se séparent
Ô moi-même
Comme ma langueur me brûle
Traduction : Mostafa Houmir
Trop occupé- Mohamed OUAGRAR
Ur iyi d yagh
Ha-nn isaffn n turar
Ha-d ilaln n uzawan
Ig winu agherrabu
Tukkla
Rribab d lutar
Nkki-n ar gwmmregh
Taddângiwin n unzîr
Tiyyâd n tillas
Tamgh nn tifawt
Gh walln n winu
Gawrgh
Ttlegh as
Ittl iyi d afus
Rraghutgh ixf inu
Gh izêri nnunt
Ur iyi d s ik yagh
A ixf inu
Ad ak d urrigh...
Mohamed OUAGRAR
Trop occupé Traduction :Mostafa Houmir
La-bas,au loin
Des rivières de poésie
Ici,tout près
Des mers de mélodie
Ô barque bien aimée
Je me fais tien
Tu te fais mienne
Tes avirons me sont
"Loutar"* et "Ribab" *
Et moi,
Je chasse...
inlassable prédateur!
Des vagues d'eau-de-vie
Des vagues d'obscurité
Ebriété...
Je perds mes repères
Je m'égare
J'ai peur
L'unique lueur à laquelle j'aspire
Que je quête dans ma nuit
Ne réside nulle part ailleurs
Que dans les yeux de ma dulcinée
Las
Je m'asseois
Je l'enlace
Elle m'embrasse
Je me déserte
Et je pénètre
Les yeux de ma bien-aimée
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour m'occuper
De moi même
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour revenir
A moi-même !
*Ur iyi d yagh : extrait de mon recueil "Tinitin" : (envies d'une femme enceinte),publié 2004 par l'institut royal de la culture amazighe-Rabat
*Ribab,lutar : Instruments musicaux traditionnels
Ha-nn isaffn n turar
Ha-d ilaln n uzawan
Ig winu agherrabu
Tukkla
Rribab d lutar
Nkki-n ar gwmmregh
Taddângiwin n unzîr
Tiyyâd n tillas
Tamgh nn tifawt
Gh walln n winu
Gawrgh
Ttlegh as
Ittl iyi d afus
Rraghutgh ixf inu
Gh izêri nnunt
Ur iyi d s ik yagh
A ixf inu
Ad ak d urrigh...
Mohamed OUAGRAR
Trop occupé Traduction :Mostafa Houmir
La-bas,au loin
Des rivières de poésie
Ici,tout près
Des mers de mélodie
Ô barque bien aimée
Je me fais tien
Tu te fais mienne
Tes avirons me sont
"Loutar"* et "Ribab" *
Et moi,
Je chasse...
inlassable prédateur!
Des vagues d'eau-de-vie
Des vagues d'obscurité
Ebriété...
Je perds mes repères
Je m'égare
J'ai peur
L'unique lueur à laquelle j'aspire
Que je quête dans ma nuit
Ne réside nulle part ailleurs
Que dans les yeux de ma dulcinée
Las
Je m'asseois
Je l'enlace
Elle m'embrasse
Je me déserte
Et je pénètre
Les yeux de ma bien-aimée
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour m'occuper
De moi même
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour revenir
A moi-même !
*Ur iyi d yagh : extrait de mon recueil "Tinitin" : (envies d'une femme enceinte),publié 2004 par l'institut royal de la culture amazighe-Rabat
*Ribab,lutar : Instruments musicaux traditionnels
Opportunité...Mohamed OUAGRAR
Tamlda...........Mohamed OUAGRAR (Tinitin)
Tlsa tftilt adû
Yawi tt id
Irar tt inn
Yut izêri tamlda
Izlm nn tiguriwin
Lli watsnt
Taddângiwin
Yut takrrayt
Ig asnt ifrg
Iga ukan
Mas a-ttanfn
Isasan
Sigh turm tftilt
Tikni
Tut s tt
Tnzi
Tssfruri andgwig
Ig nn ighd
Gh ignna
Tamêz tt
Tawla w'smmîd
Tngi s umttâ
Yat gh a-ttmizzîg
Yat gh a-ttfa
Yat gh a-ttgdây
Aylligh..
Aylligh tafûd.
Opportunité.......Traduction : Mostafa HOUMIR
Vêtue de vent
La bougie se laisse transporter
De ça de là
Profitant de l'occasion
La vue aperçoit les mots
Vers lesquels les vagues viennent
La vue a beaucoup de peine
A protéger les mots
Les entourant des haies
Dès que la toile d'araignée
S'est dissipée
Libérant en fin ces mots
La bougie tente de s'incliner
Elle éternue
Éparpillant ses étincelles
Devenues cendre
Perdues dans le ciel
Fiévreuse
La bougie frissonne
Et coule en pleurs
Tantôt elle s'étire
Tantôt elle baille
Tantôt elle somnole
...Et s'éclipse.
Tlsa tftilt adû
Yawi tt id
Irar tt inn
Yut izêri tamlda
Izlm nn tiguriwin
Lli watsnt
Taddângiwin
Yut takrrayt
Ig asnt ifrg
Iga ukan
Mas a-ttanfn
Isasan
Sigh turm tftilt
Tikni
Tut s tt
Tnzi
Tssfruri andgwig
Ig nn ighd
Gh ignna
Tamêz tt
Tawla w'smmîd
Tngi s umttâ
Yat gh a-ttmizzîg
Yat gh a-ttfa
Yat gh a-ttgdây
Aylligh..
Aylligh tafûd.
Opportunité.......Traduction : Mostafa HOUMIR
Vêtue de vent
La bougie se laisse transporter
De ça de là
Profitant de l'occasion
La vue aperçoit les mots
Vers lesquels les vagues viennent
La vue a beaucoup de peine
A protéger les mots
Les entourant des haies
Dès que la toile d'araignée
S'est dissipée
Libérant en fin ces mots
La bougie tente de s'incliner
Elle éternue
Éparpillant ses étincelles
Devenues cendre
Perdues dans le ciel
Fiévreuse
La bougie frissonne
Et coule en pleurs
Tantôt elle s'étire
Tantôt elle baille
Tantôt elle somnole
...Et s'éclipse.
L' ERRANT:Mohamed OUAGRAR
L' ERRANT
Je suis la fourmi
Annonciatrice de la pluie
Je suis l'arganier
Celui qui déniche la ruche miellée,
Je suis
La vapeur éphémère de la soupe,
Je suis
Je suis les fibres de la pénombre
Je suis le béatitude extrême
La plus profonde peine,
Je suis
Moi,l'errant
Je rends visite aux choses
Sans provisions
Sans vivres
J'ai omis mes outils
La fin des moissons
Me fait don
De quelques grains
Je m'en contente
Et disparais dans le néant
Voyageur éternel
L'itinéraire obéit à mes pas
Ma nostalgie guide mes pas
Et l'année d'après
Je ne me lasse pas
De tout recommencer
..........................................
Agadir,le 3 avril 2009
Traduction : Mostafa Houmir
Ahyâd
Gigh uttîf
Gigh agwntif
D maf-agwlif
Gigh iriggw w'zkkif
Gigh twwuna
Kra izgrn tabrida
Gigh irdn n tiffilla
Gigh ma nn izrin
Gigh ahyâd ann
D islayn tighawsiwin
Ittu tawlkt
Ittu imiss
Yawi nn timillut
Iddm i war
Igli t umarg
Imal d mk ann...
Mohamed OUAGRAR (Tinitin)
La nuit:Mohamed Ouagrar
La nuit, la femelle,Amarg* (traduit de la langue Amazighe)
Dans cette vie
Je suis à la quête d'une autre vie
Je voudrais me métamorphoser
Devenir hyène
Laquelle passe sa journée
A ronfler
Et sa nuit
A errer!
Mon poignard j'ai planté
Dans le corps diurne
De ma journée
Désormais
Je n'ai plus à boiter
Quand le jour se met à pointer
Je dis:
J'ai envie
D'une femelle
Qui soit la seule
A avoir le pouvoir
D'essuyer mes larmes
Chaque fois que je pleure
Et quand je n'ai pas de larmes
De grâce
Qu'elle ne les provoque pas
Surtout pas elle!
Alors
Elle me répète
Elle me conte
Tout ce qu'elle a appris
Chants, rythmes, poésie
Enfin
Avec ses petits doigts de fée
Elle trait le sein du cœur
Je lave mes souillures
J'enlève mes ordures
Avec son lait
Et je me purifie!
.............................................
*Amarg :terme polysémique pouvant avoir comme sens:Chant, poésie, nostalgie, envies, désirs,etc.
.............................................
Traduction de Mostafa Houmir . Agadir, le 9/11/2009
îd tawtmt d umarg (Recueil tinitin)
sigglegh gh tudert ad
a nddr tudrt n ifis
ikla ittâs,isn issuda
zzûgh tazzit
gh uzal n ussan inu
awr sul nsbîdir
igh ifaw lhâl
ad inigh zzûzdegh
yat tawtmt
iyi issfûdn amttâ
igh allagh
d igh ur llin
tuqqr tn inn
ukan ilmma
tals iyi i mad têhsa
gh ttiyyt,turar
d umarg n dar ngh
gh tgira
ad tbdû tidûdin
tzzîg tibbit n ul ns
ad dîgh irkan inu
s ukwfay ns
Mohamed Ouagrar
Dans cette vie
Je suis à la quête d'une autre vie
Je voudrais me métamorphoser
Devenir hyène
Laquelle passe sa journée
A ronfler
Et sa nuit
A errer!
Mon poignard j'ai planté
Dans le corps diurne
De ma journée
Désormais
Je n'ai plus à boiter
Quand le jour se met à pointer
Je dis:
J'ai envie
D'une femelle
Qui soit la seule
A avoir le pouvoir
D'essuyer mes larmes
Chaque fois que je pleure
Et quand je n'ai pas de larmes
De grâce
Qu'elle ne les provoque pas
Surtout pas elle!
Alors
Elle me répète
Elle me conte
Tout ce qu'elle a appris
Chants, rythmes, poésie
Enfin
Avec ses petits doigts de fée
Elle trait le sein du cœur
Je lave mes souillures
J'enlève mes ordures
Avec son lait
Et je me purifie!
.............................................
*Amarg :terme polysémique pouvant avoir comme sens:Chant, poésie, nostalgie, envies, désirs,etc.
.............................................
Traduction de Mostafa Houmir . Agadir, le 9/11/2009
îd tawtmt d umarg (Recueil tinitin)
sigglegh gh tudert ad
a nddr tudrt n ifis
ikla ittâs,isn issuda
zzûgh tazzit
gh uzal n ussan inu
awr sul nsbîdir
igh ifaw lhâl
ad inigh zzûzdegh
yat tawtmt
iyi issfûdn amttâ
igh allagh
d igh ur llin
tuqqr tn inn
ukan ilmma
tals iyi i mad têhsa
gh ttiyyt,turar
d umarg n dar ngh
gh tgira
ad tbdû tidûdin
tzzîg tibbit n ul ns
ad dîgh irkan inu
s ukwfay ns
Mohamed Ouagrar
Errance:Traduction : Farid Mohamed Zalhoud
Azwag...............Mohamed Ouagrar (Tinitin)
Yan isiggiln
Tîtt n tidet
Ad ibiks i uzwag
Ig ahyâd itrm
Ad tent d akkw
Ikk
Ar d d ur ikk
Awd yat g isnt
Rad idfer gh ifili
Ixf
Ar d itlf
Iggammi
Ad as tent d
Ikk
Ittês
Iwzent as
Ig asmun i tagat
Ar tent ittagwm
Ifiss...
Errance
Que celui qui cherche
L'œil de la vérité
Ménage la monture de l'errance
Et qu'il soit vagabond qu'il déambule
Qu'il les explore toutes
Qu'il n'en explore aucune
Il suivra du fil
Le bout jusqu'à ce qu'il se perde
Il aura beau fermer de l'œil
Insomniaques les yeux veillent
Il sera compagnon de la malédiction
Qu'il essuiera
Sans piper mot.
Traduction : Farid Mohamed Zalhoud
Yan isiggiln
Tîtt n tidet
Ad ibiks i uzwag
Ig ahyâd itrm
Ad tent d akkw
Ikk
Ar d d ur ikk
Awd yat g isnt
Rad idfer gh ifili
Ixf
Ar d itlf
Iggammi
Ad as tent d
Ikk
Ittês
Iwzent as
Ig asmun i tagat
Ar tent ittagwm
Ifiss...
Errance
Que celui qui cherche
L'œil de la vérité
Ménage la monture de l'errance
Et qu'il soit vagabond qu'il déambule
Qu'il les explore toutes
Qu'il n'en explore aucune
Il suivra du fil
Le bout jusqu'à ce qu'il se perde
Il aura beau fermer de l'œil
Insomniaques les yeux veillent
Il sera compagnon de la malédiction
Qu'il essuiera
Sans piper mot.
Traduction : Farid Mohamed Zalhoud
Re: Mohamed OUAGRAR
Admin a écrit:Azwag...............Mohamed Ouagrar (Tinitin)
Yan isiggiln
Tîtt n tidet
Ad ibiks i uzwag
Ig ahyâd itrm
Ad tent d akkw
Ikk
Ar d d ur ikk
Awd yat g isnt
Rad idfer gh ifili
Ixf
Ar d itlf
Iggammi
Ad as tent d
Ikk
Ittês
Iwzent as
Ig asmun i tagat
Ar tent ittagwm
Ifiss...
Errance
Que celui qui cherche
L'œil de la vérité
Ménage la monture de l'errance
Et qu'il soit vagabond qu'il déambule
Qu'il les explore toutes
Qu'il n'en explore aucune
Il suivra du fil
Le bout jusqu'à ce qu'il se perde
Il aura beau fermer de l'œil
Insomniaques les yeux veillent
Il sera compagnon de la malédiction
Qu'il essuiera
Sans piper mot.
Traduction : Farid Mohamed Zalhoud
déambulation de l'âme, aventure de la vie, course temps, égarement d'esprit, flânerie, nomadisme, rêverie, autant d'action qu'on effectue le long du trajet entre le berceau et le cercueil .
lazhar- Nombre de messages : 638
Humeur : pas trop rêveur..! ni trop réaliste
Date d'inscription : 27/05/2010
Re: Mohamed OUAGRAR
Chant érotique pudique poétique magnifique.Admin a écrit:
Trop-occupé Traduction :Mostafa Houmir
La-bas,au loin
Des rivières de poésie
Ici,tout près
Des mers de mélodie
Ô barque bien aimée
Je me fais tien
Tu te fais mienne
Tes avirons me sont
"Loutar"* et "Ribab" *
Et moi,
Je chasse...
inlassable prédateur!
Des vagues d'eau-de-vie
Des vagues d'obscurité
Ébriété...
Je perds mes repères
Je m'égare
J'ai peur
L'unique lueur à laquelle j'aspire
Que je quête dans ma nuit
Ne réside nulle part ailleurs
Que dans les yeux de ma dulcinée
Las
Je m'assois
Je l'enlace
Elle m'embrasse
Je me déserte
Et je pénètre
Les yeux de ma bien-aimée
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour m'occuper
De moi même
Je suis trop occupé
Ô moi-même
Pour revenir
A moi-même !
*Ur iyi d yagh : extrait de mon recueil "Tinitin" : (envies d'une femme enceinte),publié 2004 par l'institut royal de la culture amazighe-Rabat
*Ribab,lutar : Instruments musicaux traditionnels
chayma- Nombre de messages : 512
loisirs : lecture,marche, cuisine
Humeur : Printanière
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Mohamed OUAGRAR
J’ai lu ce poème comme on descend une rivière
J’ai glissé d'un vers à l'autre comme sur des eaux
merci du partage
J’ai glissé d'un vers à l'autre comme sur des eaux
merci du partage
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Mohamed OUAGRAR
redécouverte................bien à tous
karim safriwi- Nombre de messages : 615
Date d'inscription : 03/07/2008
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