Symbolique des Arbres
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Symbolique des Arbres
L'Abricotier :
Il symbolise la nourriture des dieux, la passion, la sensualité, et le désir passionné.
En Andalousie, selon les femmes lorsqu'elles mettent sous leurs jupes
des fleurs et des feuilles d'abricotiers elles deviennent
irrésistibles. Associé à la planète Vénus,il aurait le pouvoir
d'éveiller la passion et le désir charnel.
Vertus médicinales : Il donne un excellent
fruit, trés tonique, et nombreux sont ceux qui lui doivent leur santé
et leur longévité. Les peuples des montagnes d'Asie se nourrissent
beaucoup d'abricots et les médecins se sont aperçu qu'ils détenaient le
record de longévité humaine.
L'Acacia :
L'Acacia symbolise la
renaissance, l'immortalité, la mort, l' ancienne connaissance disparue
que les Maîtres doivent retrouver, la victoire spirituelle, le
renouveau de la force et du courage lorsque l'on est confronté aux
difficultés, et l'amour platonique.
On dit que l'arche d'alliance (de Noé) était en bois d'Acacia
plaqué d'or, et que la couronne d'épines du Christ provenait de ce même
arbre.
Vertus médicinales : L'acacia est aussi connu pour ses vertus toniques, diurétiques, et pour son effet contre les calculs biliaires.
L'Ajonc (arbuste) :
Il symbolise le renouveau, la promesse d'une nouvelle croissance, le délicat équilibre
entre le jour et la nuit, l'espérance de l'illumination, et la foi.
Au moyen-age les ajoncs repoussaient les sorcières qui les avaient en
horreur car ils représentaient la clarté opposée aux ténèbres. C'est la
raison pour laquelle les gens apeurés chassaient ces femmes redoutées
en agitant des ajoncs au-dessus de leur tête, et en frappant le sol
tout autour de leur maison ou de leur cabane lorsqu'ils vivaient en
forêt.
Vertus médicinales : L'ajonc est connu pour ses vertus émollientes et sédatives.
L' Alisier :
C'est l'arbre des bardes, des artistes, de la poésie et de la musique.
L'Amandier :
L'Amandier est signe de renaissance, de la nature, de fragilité, de
la partie divine de l’homme, de l'extorisation sans crainte à la bonté
et à l'amour, de l'étourderie, et des esprits superficiels.
Chez les Grecs, l'amande pressée était comparée à la semence de
Zeus, en tant que puissance créatrice. On affirme même que l'Amandier
remonte directement à ce Dieu et que son fruit peut féconder une vierge
indépendamment de l'union sexuelle. Selon une croyance qui tient encore
en Europe, la jeune fille qui s'endort sous un Amandier en rêvant à son
fiancé, peut soudainement se réveiller enceinte. Dans les textes bibliques, l’amandier est souvent auréolé de facultés bénéfiques.
Dans les chants des troubadours, la fleur d’amandier était subtilement
associée à la pureté cathare. Héra transforma Phyllis, princesse
éplorée en amandier et quand son amant de retour embrassa le tronc ses
larmes donnérent les fleurs…
Vertus médicinales : Trés nombreuses:
vermifuges, laxatives, calmantes, émollientes, diurétiques et
purgatives. L'amandier permet aussi de lutter contre les affections
pulmonaires, la coqueluche, l'insuffisance hépatique, la toux et les
maux de gorge.
Le lait ou l'huile d'amande douce est réputé pour tonifier et purifier
l'épiderme, chasser les dartres ,il apporte la beauté (cosmétologie).
L'Aubépine :
On
accordait à cet arbre des pouvoirs permettant de détourner la foudre,
de conserver la viande ou le lait, d'empêcher de faire tourner le lait
et d'éloigner les serpents; d'où des plantations fréquentes d'Aubépines
à proximité des granges et des étables.
Vertus médicinales : C'est un excellent tonique du coeur et de la circulation sanguine
L'Aulne :
L´aulne (Alnus glutinosa) est également un arbre craint. Il pousse dans
les marigots, ses feuilles restent vertes jusqu´à leur chute et il brûle sans fumée.
De plus c´est une essence qui “saigne”, son bois jaune devenant rouge
lorsqu´il est exposé à l´air. Il n´en faut pas plus aux contes populaires pour en faire
un arbre diabolique ayant partie liée avec les puissances infernales.
Le Bouleau :
Il symbolise le contact avec les Dieux de l'autre monde, le 1er Mai, la
rennaissance de l'amour et de la vie, le bien, la pureté, la douceur,
la délicatesse, le rapprochement vers le Ciel, le calme, la sérénité,
l'acceptation de sa vie et des changements, la réconciliation avec soi,
l'apaisement, l'harmonie, et la bienveillance vis à vis de soi et des
autres.
Le bouleau etait utilisé dans la fabrication des verges qui servent à
flageller les possédés, les aliénés, les délinquants et les condannés
pour en expulser le mal. Puis les exorcistes l'utilisèrent ensuite en
décoction, car ils assuraient qu'il faisait s'enfuir les démons.
Il rend la lucidité aux névrosés par sa brillance. Le bouleau était
l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Parfois appelé
“Arbre de la sagesse”, symbole de connaissance druidique, on surnommait
aussi le bouleau “Sceptre des maîtres d'école”, parce qu'avec son bois
on fabriquait les baguettes servant à punir les cancres.
Vertus médicinales : La médecine des
plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que l'on distille
pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est retenu comme
antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant, diurétique. Au
Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les plaies, les ulcères
et les calculs rénaux. Propice aux reins et à la vessie. On lui prête
de nombreuses autres vertus thérapeutiques, d'autant qu'il vit en
symbiose avec l'amanite muscaria ou amanite tue-mouches, champignon
“magique” que l'on appelait aussi la nourriture des Dieux (et avec
lequel les chamans se droguaient). Il est encore cité pour combattre
les oedèmes, la goutte et l'arthritisme, l'hypertension aussi bien que
la cellulite et l'obésité, les éruptions cutanées et l'artériosclérose.
Le Châtaignier :
Le Châtaignier symbolise la vérité, la vigueur, la générosité, la justice (parfois dure et sévère), l'équilibre, et l'équité.
Importé en France par des moines d'Asie Mineur (Liban) qui en
plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, il sauva les populations
de la famine.
À cause de ses feuilles dentelées en forme de lance, les Celtes l'ont
comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait pour eux
l'inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice des dieux
et des hommes.
Vertus médicinales :
Le châtaignier est utilisé pour lutter contre l'anémie, la coqueluche,
la toux, les diarrhées et les fièvres. On conseille les châtaignes
comme reminéralisant et tonique ( favorable à la circulation sanguine).
Le Chêne :
Le
Chêne symbolise la force invincible, la longévité, la solidité, la
justice, la communication entre le ciel et la terre, l'hospitalité, la
générosité, et la majesté.
Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le Chêne est investi de privilèges
accordés à la divinité suprême parce qu'il attire la foudre et symbolise la majesté.
En tout temps et en tout lieu, le Chêne est synonyme de force et de
solidité. C'est du moins l'impression qu'il laisse quand il atteint sa
maturité. Ne soyons donc pas étonnés d'apprendre que les termes “chêne”
et “force” se traduisent en latin par le même mot: robur, symbolisant
autant la force morale que physique. C'est auprès d'un Chêne qu'Abraham
reçut les révélations de Yahvé. Son rôle axial en faisait un instrument
de communication entre le Ciel et la Terre. D'après Pline l'Ancien,
lequel s'appuie sur l'analogie du grec (drûs), le nom des druides est
en relation étymologique avec le nom de Chêne, d'où la traduction
hommes de Chêne. Adoré par les Celtes, le Chêne était l'équivalent d'un
temple. Ils croyaient ces arbres habités par des nymphes dont elles en
épousaient la forme, d'où la création de mesures sévères pour condamner
ceux qui les abattaient sans nécessité. Un abattage autorisé conduisait
vers des rituels religieux pour permettre aux nymphes de se retirer de
l'arbre avant sa chute, afin d'éviter leur vengeance. Parfois, l'une
d'elles se mariait avec un humain, telle Eurydice qui épousa Orphée. A
leur côté vivaient les Hamadryades qui demeuraient sous l'écorce du
chêne qu'elles choisissaient comme résidence.
C'était un arbre oraculaire dans lequel les dieux parlaient, où les
druides cueillaient le gui sacré et dans lequel Héraclès tailla sa
massue invincible.
À Dodone, en Grèce, se tenait près d'un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus.
Suprême honneur, Zeus transforma Philémon en chêne afin de le remercier de sa piété.
C'est également aux branches d'un chêne que l'on suspendit la toison
d'or et c'est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de
Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice.
L'arbre lui communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se
faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du
village de Domrémy.
Le chêne était l'un des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Vertus médicinales : Usages médicinaux
nombreux: Ecorce astringente,hémostatique et antiseptique.Le chêne est
reconnu pour ces vertus permettant de lutter contre les angines,
durillons, hémorroïdes, plaies de toutes sortes, engelures, diarrhées,
énurésie, leucorrhée, problème du tube digestif et tuberculose.
Les glands étaient utilisés jadis en nourriture dans les temps de la disette.
Le Cyprès :
Cet
arbre sacré chez de nombreux peuples, grâce à sa longévité et à sa
verdure persistante, est également nommé “Arbre de vie”, à l'instar du
Thuya. Chez les Grecs et les Romains, le Cyprès est en rapport avec les
divinités de l'enfer. Il est l'arbre des régions souterraines, d'où sa
présence remarquée dans plusieurs cimetières du bassin de la
Méditerranée.
Vertus médicinales : Freine le systéme parasympathique et stimule les oestrogénes.
L'Eglantier (rosier sauvage) (Arbuste) :
L'Eglantier
symbolise l'ouverture sans cesse renouvelée, l'expression de son vrai
soi profond, l'ouverture à soi et aux autres, la féminité, et le grand
amour.
Vertus médicinales :
Sirops,tisanes,essences,vins,confitures et huile essentielle réputée.
Nombreuses applications culinaires, cosmétiques, aromatiques,
médicinales (cicatrisation).
L'Erable :
Il symbolise l'indépendance, la liberté, la réserve, et le sens de l'observation.
Pour les druides, une bonne étoile veillait sur la destinée de leurs
protégés car l'érable était le messager des dieux. Ceux-ci parlaient
aux hommes dans le souffle du vent agitant les hautes branches de
l'arbre. Ils utilisaient sa sève comme breuvage destiné à calmer les
esprits impulsifs et violents. On assurait que cette potion, mélangée
avec d'autres sucs végétaux, avait également la capacité d'apaiser les
inflammations de toutes sortes.
C'est un érable immense qui dominait la fontaine de Barenton dans
laquelle Merlin l'Enchanteur venait puiser des gobelets d'eau pure.
On dit que s'alonger sous cet arbre sert à regonfler les esprits lassés des multiples épreuves de l'existence.
Vertus médicinales : l'érable est connu
pour soutenir les traitements contre l'asthénie, les affections
pulmonaires, les rhumatismes, et pour redonner du tonus aux
convalescents, car son énergie est puissante et dynamique. Le sirop
d'érable est un excellent reconstituant.
L'Eucalyptus :
L'Eucalyptus symbolise la purification.
On brûlait ses feuilles dans les pièces afin d'en chasser les mauvais esprits ou les miasmes et puantes odeurs. On dit aussi qu'il chasse les stress et soucis de la vie quotidienne.
Vertus médicinales : l'eucalyptus est
connu pour combattre les affections pulmonaires, les problèmes des
voies respiratoires, les migraines et les rhumatismes, les brûlures.
Le Figuier :
Il symbolique la volonté de survie, la générosité, la richesse naturelle,
le courage, et l'intelligence.
Le Bouddhisme raconte que Vishnou naquit à l'ombre des branches
d'un figuier et fut nourri par l'abondance de ses fruits. Cérès, déesse des moissons,
offrit un jour un figuier à un Athénien qui lui avait offert l'hospitalité. Selon Horace,
le figuier à donné son nom au foie, ficatum, depuis qu'un éleveur
romain nommé Agicius engraissa ses oies avec des figues pour obtenir un
foie gras au goût particulièrement apprécié des nobles romains.
Vertus médicinales :
Le figuier est connu pour les traitements contre les affections
pulmonaires, la toux, les troubles de la circulation sanguine, les
hémorroïdes et les varices.
Il fait aussi office de caille-lait et de purgatif.
Le Frêne :
Il symbolis la solidité puissante, l'immortalité, le lien entre les trois niveaux du cosmos, et la fécondité.
On en faisait des hampes de lances. Dans les anciens pays baltes,
l'homme étourdi et un peu niais est qualifié de frêne car il est
considéré comme aveugle. En effet, ne sachant pas quand vient le
printemps, il reste longtemps dénudé. Tandis qu'à l'automne, craignant
de paraître ridicule à nouveau, il est le premier à se dépouiller
rapidement de toutes ses feuilles.
Dans l'Europe nordique, Il est perçu comme l'arbre de la féminité car
c'est dans sa ramure qu'une femme peut suspendre certaines amulettes
qui font battre le cœur de l'homme qu'elle désire. Le frêne, arbre
adoré des germains est également un arbre apprécié pour la qualité de
son bois. Peut-être peut-on voir dans sa réputation de médiateur entre
ciel et terre la raison de son utilisation pour la fabrication d´armes
(javelots, lances, flèches).
Vertus médicinales : Si on l'excise il délivre une séve sucrée ,la manne, favorable aux enfants, convalescents et femmes enceintes.
Le Genêt :
Symbole supreme de la victoire, il est brandit à chaque opération guerrière ou non couronnée de succes.
Le Hêtre :Le
Hêtre symbolise la confiance, la patience, la douceur, la vitalité, le
raffinement, la joie, la féminité, la confiance en soi, la sérénité, la
patience, la prospérité, et le succès en société.
Pour les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite,
symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique
signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait
pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de
littérature). Il limite la perméabilité aux émotions des autres et
apporte le calme nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie.
Vertus médicinales : La créosote, un
goudron qui provient de son bois, découvert en 1832 par Reichenbach et
qui est connu comme un antiseptique puissant.
Le hêtre est connu pour ses vertus contre les affections pulmonaires,
les fièvres, les rhumatismes, le paludisme et les parasites
intestinaux, et pour soutenir les traitements contre les dermatoses et
la tuberculose.
L'If :
L'If symbolise l'éternité, la mort, l'immortalité, le renouveau, la renaissance, la continuité et l'acceptation des cycles de vie, la sérénité, et la tristesse terrestre passagère.
L´if, arbre que l´on rencontre fréquemment dans les cimetières, fut
longtemps utilisé pour fabriquer des arcs, des flèches, des lances et
des boucliers. Nos ancêtres s'en servaient dans la confection des
massues et des fléaux d'arme, tandis que les druides taillaient leurs
baguettes dans ses branches.C'est sur son bois que l'on inscrivait les
oghams (runes), tandis que l'on empoisonnait les pointes de flèches
avec sa sève. La massue Daghdad du dieu Taran est en If, elle tue d'un
bout et résuccite de l'autre.
C'était l'un des cinq arbres magiques de l'ancienne Irlande.
L'If de Ross était un arbre merveilleux dont les fruits donnaient la
Connaissance à tous ceux qui en mangeaient, après une quête aussi
longue que périlleuse telle celle des chevaliers de la Table Ronde…
Vertus médicinales : L'if est surtout connu pour ses vertus diurétiques et astringentes mais sa sève et ses fruits sont toxiques.
Le Noisetier (ou coudrier) :
La Noisetier symbolise la sagesse, le puits, l'enseignement caché, la connaissance,
le savoir, l'expérience, l'ouverture, le désir, et la capacité de réconciliation.
Si l'on dormait sous ses branches, il arrivait que l'on fasse des rêves
prophétiques. C'est pour celà que les sourciers se servent de ses
branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la
terre. On utilisait aussi le bois pour les baguettes (magiques) des
druides et les bardes. Le noisetier est associé aux puits et est
souvent planté non loin d'eux, afin d'en assurer la protection. Dans la
mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des
sciences. Les licornes et les fées, initiatrices de l'enseignement
druidique, se cachaient dans ses branches.
Le noisetier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.
Une ancienne coutume bretonne voulait que l'on place une corbeille
remplie de noisettes sous le lit des jeunes mariés afin que leur union
soit féconde.
Vertus médicinales : La médecine des
plantes lui emprunte son écorce, ses chatons, ses feuilles et ses
fruits.Le noisetier est connu pour ses vertus dépuratives, diurétiques,
antihémorragiques, astringentes, cicatrisantes et fébrifuges. Il est
aussi utilisé pour soutenir les traitements de beauté, et lutter contre
la dermatose, les calculs urinaires, la sénescence, les ulcères et les
varices, pour chasser les parasites intestinaux et équilibrer les menus
des diabétiques.
Le Noyer :
Le Noyer symbolise l'intelligence à cause de la forme de ses cerneaux qui ressemblent à s'y méprendre â un cerveau humain.
Le Noyer figure aussi au nombre des grands réprouvés
essentiellement pour sa capacité à inhiber la flore qui pourrait entrer
en compétition avec lui. D´où la fameuse superstition qui incite à ne
pas dormir sous un noyer, sous peine de nausées, maux de tête et de
risquer d´être visité par le Diable. En revanche, tous les produits du
noyer (fruits, bois, écorce, feuilles) sont appréciés à juste titre du
monde médiéval.
Pour
les paysans, le noyer est un arbre de bon augure. S'il donne beaucoup
de noix une année, ils savent que l'hiver sera rude, mais par contre
que la récolte de blé suivante sera très bonne. Les Gaulois s'en
méfiaient, car c'est un arbre plutôt solitaire.
La légende dit que si on cueille des branches la veille de la
Saint-Jean et qu'on les suspende dans la maison, on est protégé de la
folie et de la foudre.
Dans le Dauphiné, on offre une noix fraîche aux jeunes mariés devant
l'église, ce présent symbolise l'attachement que chacun doit avoir pour
l'autre (comme les deux cerneaux liés ensemble dans la coquille). En
Ecosse, les fiancés font brûler deux noix dans le foyer; selon
l'apparence du feu et la manière dont elles se consument, ils
connaissent en détail l'avenir de leur ménage. Le noyer est à l'origine
des noms suivants : Nouget, Nogaro, Noguier.
C'est avec le noyer que l'on fabriquait les meilleurs sabots.
Vertus médicinales : On l'utilisait
autrefois pour redonner des cheveux à ceux qui en manquaient en leur
administrant des cataplasmes de noix mâchées sur le crâne.
La noix fournit de l'huile très appréciée, de la teinture par son brou , et son bois est très utilisé en ébénisterie.
L'Olivier :
L'Olivier symbolise la récompense, la purification, la force, la paix retrouvée, la victoire, la fécondité, l'or, l'amour, la longévité, la victoire (la couronne des vainqueurs), et la pureté.
Vers la fin du déluge, une colombe rapporta une branche d'Olivier vers
l'arche de Noé. Selon une vieille légende, la croix du Christ était
fabriquée de Cèdre et d'Olivier. C'était l'arbre consacré au dieu romain Jupiter et à la déesse grecque Athéna.
L'Orme :
Il
symbolise les cycles de l'énergie naturelle qui est en nous, toujours
renouvelée afin que nos expériences et nos blessures deviennent notre
force.
Cet arbre a toujours détenu des pouvoirs surnaturels. Dans la France du Moyen-âge, il était
appelé “l'arbre de la justice” parce que c'était sous sa canopée que
les seigneurs et les juges rendaient leurs jugements. On savait l'Orme
capable de guérir diverses maladies cutanées, dont la lèpre. Les
guérisseurs enlevaient des morceaux d'écorce d'Orme pour concocter des
remèdes contre le rhumatisme. On attribue à trois Ormes plusieurs fois
centenaires et situés dans le département de la Somme, le pouvoir
d'avoir
détourné la peste d'un village de cette région de la France, alors que des villages
voisins étaient sévèrement touchés par le terrible fléau.
Cet
arbre est généralement attribué à Bacchus car il était utilisé pour son
culte et dans la culture de la vigne. En effet, les piquets de vigne
étaient en orme.
L'orme au feuillage précoce était planté, à l'origine, par les nymphes elles-mêmes, près de la tombe des héros.
Vertus médicinales : L'arbre aux pouvoirs
surnaturels: au Moyen age il était réputé guérir la lèpre et autres
maladies cutanées.Les sorciers utlisaient l'écorce pour concocter des
remédes puissants (rhumatismes et sciatiques).
Les feuilles de ces arbres, appliquées sur les plaies, étaient considérées comme les plus bénéfiques contre les hémorragies.
Il est aussi réputé contre la calvitie, les dartres, l'eczéma, les dermatoses, les plaies.
Le Peuplier :
Il symbolise l'arbre du Peuple, l'Autre Monde, la vie cyclique des âmes, la mélancolie,
le souvenir des êtres disparus, le vieil âge de l'homme, l 'espoir, la
promesse de régénérescence, le temps, le courage d'entreprendre et la
patience.
Cet arbre propre à l'hémisphère boréal tire son nom du mot latin
Populus et de l'ancien français Poplier, deux termes qui signifient
Peuple. La légende dit que c'est l'Arbre du peuple puisque ce serait
sous des Peupliers que celui-ci prenait autrefois des décisions
importantes.
La mythologie grecque raconte que la nymphe Leucé se métamorphosa en
peuplier en tentant vainement d'échapper à Hadès qui la poursuivait.
Elle demeure depuis, dans l'Autre Monde, sur la rive du fleuve
“Mémoire”. Héraclès, ayant visité le territoire des morts, ramena une
branche de ce peuplier et s'en tressa une couronne. Les feuilles qui
touchaient sa tête devinrent blanches tandis que les autres restaient
noires comme l'âme des morts. Depuis, on honore le peuplier blanc car
sa double couleur en fait un arbre des deux mondes.
Vertus médicinales : Nombreuses.Le
peuplier est connu pour ses vertus toniques,expectorantes,fébrifuges,
diurétiques, aseptisantes et vulnéraires. Il est utilisé notamment pour
soutenir les traitements contre les hémorroïdes,les problémes
urinaires, les intoxications alimentaires, les affections pulmonaires,
les douleurs articulaires, les gerçures et les rhumatismes. Les
amérindiens utilisaient sa résine contre les maladies de peau.
Le Pommier :
Le Pommier symbolise la sagesse, la connaissance, l'immortalité, la magie, la révélation,
la science, l'Autre Monde, la fécondité, la beauté, l'amour, la perfection, et le lien permanent qui unit l'homme à la nature.
Son fruit est identifié depuis très longtemps comme un
fortifiant et comme un remède préventif contre la maladie. À cet effet,
souvenons-nous du vieux proverbe anglo-saxon: “An apple a day keeps the
doctor away”. Merlin enseignait sous un pommier, et l'ile mystérieuse
d' Avalon, appartenant à un autre monde que celui-çi, se traduit
littérallement par “l'ile des pommes”, c'est donc un arbre de l'Autre
Monde où reposent Arthur, Merlin, Morgane et Mélusine.
La Bible ne parle que d'un fruit qu'Adam et Eve auraient cueilli sur
l'Arbre de Science, sans préciser l'espèce du fruit. L'interprétation
médiévale en a fait une pomme. La mythologie grecque parle aussi de
fruits de science : les pommes des Hespérides, qu'Héraklès alla
chercher… à l'extrême ouest lors d'un de ses 12 travaux. A noter que le
nom d'Avallon évoque la pomme en tant que fruit de science (celtique
aballo, gallois afal, breton aval, radical indo-européen qui a aussi
donné Apfel en allemand et apple en anglais).
Les Pommes d'Or du jardin d'Héra était gardé par les Hespérides. Le
pommier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Les
licornes étaient supposées se reposer et se réfugier sous ses branches.
En transperçant de sa flèche une pomme posée sur la tête de son fils
Guillaume Tell libéra son peuple et son pays. Les anciens druides
assuraient que la connaissance était l'attribut de cet arbre.
Vertus médicinales : “Manger une pomme par jour préserve de la maladie” ,
Vieux dicton qui montre que depuis trés longtemps la Pomme est
considéré comme un fortifiant et un reméde préventif. Le pommier est
connu pour ses vertus diurétiques, antigrippales et dépuratives. Il est
utilisé pour soutenir les traitements contre l'anémie, le diabète,
l'infarctus du myocarde, le cholestérol, l'hypertension et l'asthénie,
les maux de foie et d'estomac, pour soulager les douleurs articulaires,
les insomnies et le surmenage.
Il participe aussi aux soins de beauté, de la peau et du visage.
Le Sapin :
Il symbolise le pont entre ciel et terre, la fluidité du lien qui relie le haut et le bas, le spirituel,
le matériel, l'esprit, la matière, la générosité, le courage, la
résistance, la lumière de l'espérance, l'élévation d'esprit, et l'idéal
spirituel.
Depuis les Celtes c'est le symbole de l'espoir toujours renouvelé des
forces de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort.
On dit que le Sapin empêchait la foudre de tomber et conjurait les
mauvais sorts. En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant
le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but de leur
permettre d'avoir des enfants. Chez les Grecs,pour attirer le regard de
la déesse Artémis à l'arc d'argent, on plaçait devant la porte et tout
autour de la chambre où devait avoir lieu la naissance de nouveaux-nés
des rameaux de sapins que l'on brûlait rituellement comme des torches.
Dans les cultes gaulois, Druntia, déesse du Sapin, était honorée comme
protectrice et reine des druides.
Vertus médicinales : la première qualité
du sapin est la fluidité.Il aide à libérer la respiration et à lever
les blocages qui proviennent d'une mauvaise circulation de l'énergie ou
du sang dans le corps. Vertus toniques, diurétiques et cicatrisantes.
Il est utilisé aussi pour soutenir les traitements contre les durillons
et les verrues, et pour accélérer la cicatrisation des plaies. La
résine trés estimée a de nombreux pouvoirs (contre l'asthme, la
bronchite et la toux notamment).
Le Saule :
Une croix faite avec deux rameaux de Saule, que l'on jetait dans l'eau d'une source sacrée,
permettait de connaître l'imminence ou non de sa mort. Une croix
flottante annonçait une mort certaine dans les mois suivants. Celle-ci
était cependant éloignée si la croix coulait; plus éloignée encore si
elle atteignait rapidement le fond de l'eau. Le phénomène
apparaît toutefois contradictoire quant à la mort associée à la flottaison plutôt qu'à la disparition de la croix.
Vertus médicinales :
L'aspirine(l'acide salicylique est tirée du saule qui posséde lui aussi
de trés nombreuses vertus): contre les rhumatismes(saule blanc), contre
le pyrosis,
les aigreurs d'estomac, les intoxications alimentaires(écorce). contre
les douleurs arthritiques et les cors, et contre l'insomnie nerveuse
(feuilles).
Le Sorbier :
Prisé
par les druides pour son pouvoir protecteur, on le trouve souvent à
l'époque près des cercles de pierres. Aujourd'hui, planter un sorbier
près d'une maison est dit bénéfique alors qu'en couper un porte
malheur. Dans la légende de Diarmaid et Grainne, les amants se cachent
dans un bois. Diarmaid demande alors l'autorisation à l'esprit des
arbres de s'abriter sous les branches d'un sorbier, puis elle tue cet
esprit pour cueillir les baies magiques qui ont le pouvoir de redonner
la jeunesse à celui ou celle qui les mange. Dans le folklore, les baies
de sorbier sont réputées pour faciliter la naissance des enfants.
Le Tilleul :
Il symbolise la protection, l'amitié, la fidélité, et l 'amour conjugal.
On
le suspendait dans les étables et les maisons pour son pouvoir
protecteur, même si les elfes dansaient en rond autour de lui en
laissant sur le sol des cercles verts.
Celui qui portait un sachet contenant son écorce broyée était à l'abri
des chutes, blessures, insolations, intoxications et en général de tous
dangers corporels…
Les sorcières aussi aiment les tilleuls et c'est sans doute pourquoi
dans les Flandres on trouve souvent accrochées à ses branches des
images de la Vierge, pour les éloigner lorsqu'elles veulent se réunir
sous ces arbres.
Vertus médicinales : Employé pendant des
siècles contre les affections de la peau, les maladies épidémiques, la
paralysie, les vertiges et les œdèmes. Sa deuxième écorce guérirait les
ophtalmies et son ombre serait très bénéfique aux épileptiques.Ses
fleurs ont des propriétés adoucissantes reconnues (tisane)
Il symbolise la nourriture des dieux, la passion, la sensualité, et le désir passionné.
En Andalousie, selon les femmes lorsqu'elles mettent sous leurs jupes
des fleurs et des feuilles d'abricotiers elles deviennent
irrésistibles. Associé à la planète Vénus,il aurait le pouvoir
d'éveiller la passion et le désir charnel.
Vertus médicinales : Il donne un excellent
fruit, trés tonique, et nombreux sont ceux qui lui doivent leur santé
et leur longévité. Les peuples des montagnes d'Asie se nourrissent
beaucoup d'abricots et les médecins se sont aperçu qu'ils détenaient le
record de longévité humaine.
L'Acacia :
L'Acacia symbolise la
renaissance, l'immortalité, la mort, l' ancienne connaissance disparue
que les Maîtres doivent retrouver, la victoire spirituelle, le
renouveau de la force et du courage lorsque l'on est confronté aux
difficultés, et l'amour platonique.
On dit que l'arche d'alliance (de Noé) était en bois d'Acacia
plaqué d'or, et que la couronne d'épines du Christ provenait de ce même
arbre.
Vertus médicinales : L'acacia est aussi connu pour ses vertus toniques, diurétiques, et pour son effet contre les calculs biliaires.
L'Ajonc (arbuste) :
Il symbolise le renouveau, la promesse d'une nouvelle croissance, le délicat équilibre
entre le jour et la nuit, l'espérance de l'illumination, et la foi.
Au moyen-age les ajoncs repoussaient les sorcières qui les avaient en
horreur car ils représentaient la clarté opposée aux ténèbres. C'est la
raison pour laquelle les gens apeurés chassaient ces femmes redoutées
en agitant des ajoncs au-dessus de leur tête, et en frappant le sol
tout autour de leur maison ou de leur cabane lorsqu'ils vivaient en
forêt.
Vertus médicinales : L'ajonc est connu pour ses vertus émollientes et sédatives.
L' Alisier :
C'est l'arbre des bardes, des artistes, de la poésie et de la musique.
L'Amandier :
L'Amandier est signe de renaissance, de la nature, de fragilité, de
la partie divine de l’homme, de l'extorisation sans crainte à la bonté
et à l'amour, de l'étourderie, et des esprits superficiels.
Chez les Grecs, l'amande pressée était comparée à la semence de
Zeus, en tant que puissance créatrice. On affirme même que l'Amandier
remonte directement à ce Dieu et que son fruit peut féconder une vierge
indépendamment de l'union sexuelle. Selon une croyance qui tient encore
en Europe, la jeune fille qui s'endort sous un Amandier en rêvant à son
fiancé, peut soudainement se réveiller enceinte. Dans les textes bibliques, l’amandier est souvent auréolé de facultés bénéfiques.
Dans les chants des troubadours, la fleur d’amandier était subtilement
associée à la pureté cathare. Héra transforma Phyllis, princesse
éplorée en amandier et quand son amant de retour embrassa le tronc ses
larmes donnérent les fleurs…
Vertus médicinales : Trés nombreuses:
vermifuges, laxatives, calmantes, émollientes, diurétiques et
purgatives. L'amandier permet aussi de lutter contre les affections
pulmonaires, la coqueluche, l'insuffisance hépatique, la toux et les
maux de gorge.
Le lait ou l'huile d'amande douce est réputé pour tonifier et purifier
l'épiderme, chasser les dartres ,il apporte la beauté (cosmétologie).
L'Aubépine :
On
accordait à cet arbre des pouvoirs permettant de détourner la foudre,
de conserver la viande ou le lait, d'empêcher de faire tourner le lait
et d'éloigner les serpents; d'où des plantations fréquentes d'Aubépines
à proximité des granges et des étables.
Vertus médicinales : C'est un excellent tonique du coeur et de la circulation sanguine
L'Aulne :
L´aulne (Alnus glutinosa) est également un arbre craint. Il pousse dans
les marigots, ses feuilles restent vertes jusqu´à leur chute et il brûle sans fumée.
De plus c´est une essence qui “saigne”, son bois jaune devenant rouge
lorsqu´il est exposé à l´air. Il n´en faut pas plus aux contes populaires pour en faire
un arbre diabolique ayant partie liée avec les puissances infernales.
Le Bouleau :
Il symbolise le contact avec les Dieux de l'autre monde, le 1er Mai, la
rennaissance de l'amour et de la vie, le bien, la pureté, la douceur,
la délicatesse, le rapprochement vers le Ciel, le calme, la sérénité,
l'acceptation de sa vie et des changements, la réconciliation avec soi,
l'apaisement, l'harmonie, et la bienveillance vis à vis de soi et des
autres.
Le bouleau etait utilisé dans la fabrication des verges qui servent à
flageller les possédés, les aliénés, les délinquants et les condannés
pour en expulser le mal. Puis les exorcistes l'utilisèrent ensuite en
décoction, car ils assuraient qu'il faisait s'enfuir les démons.
Il rend la lucidité aux névrosés par sa brillance. Le bouleau était
l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Parfois appelé
“Arbre de la sagesse”, symbole de connaissance druidique, on surnommait
aussi le bouleau “Sceptre des maîtres d'école”, parce qu'avec son bois
on fabriquait les baguettes servant à punir les cancres.
Vertus médicinales : La médecine des
plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que l'on distille
pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est retenu comme
antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant, diurétique. Au
Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les plaies, les ulcères
et les calculs rénaux. Propice aux reins et à la vessie. On lui prête
de nombreuses autres vertus thérapeutiques, d'autant qu'il vit en
symbiose avec l'amanite muscaria ou amanite tue-mouches, champignon
“magique” que l'on appelait aussi la nourriture des Dieux (et avec
lequel les chamans se droguaient). Il est encore cité pour combattre
les oedèmes, la goutte et l'arthritisme, l'hypertension aussi bien que
la cellulite et l'obésité, les éruptions cutanées et l'artériosclérose.
Le Châtaignier :
Le Châtaignier symbolise la vérité, la vigueur, la générosité, la justice (parfois dure et sévère), l'équilibre, et l'équité.
Importé en France par des moines d'Asie Mineur (Liban) qui en
plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, il sauva les populations
de la famine.
À cause de ses feuilles dentelées en forme de lance, les Celtes l'ont
comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait pour eux
l'inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice des dieux
et des hommes.
Vertus médicinales :
Le châtaignier est utilisé pour lutter contre l'anémie, la coqueluche,
la toux, les diarrhées et les fièvres. On conseille les châtaignes
comme reminéralisant et tonique ( favorable à la circulation sanguine).
Le Chêne :
Le
Chêne symbolise la force invincible, la longévité, la solidité, la
justice, la communication entre le ciel et la terre, l'hospitalité, la
générosité, et la majesté.
Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le Chêne est investi de privilèges
accordés à la divinité suprême parce qu'il attire la foudre et symbolise la majesté.
En tout temps et en tout lieu, le Chêne est synonyme de force et de
solidité. C'est du moins l'impression qu'il laisse quand il atteint sa
maturité. Ne soyons donc pas étonnés d'apprendre que les termes “chêne”
et “force” se traduisent en latin par le même mot: robur, symbolisant
autant la force morale que physique. C'est auprès d'un Chêne qu'Abraham
reçut les révélations de Yahvé. Son rôle axial en faisait un instrument
de communication entre le Ciel et la Terre. D'après Pline l'Ancien,
lequel s'appuie sur l'analogie du grec (drûs), le nom des druides est
en relation étymologique avec le nom de Chêne, d'où la traduction
hommes de Chêne. Adoré par les Celtes, le Chêne était l'équivalent d'un
temple. Ils croyaient ces arbres habités par des nymphes dont elles en
épousaient la forme, d'où la création de mesures sévères pour condamner
ceux qui les abattaient sans nécessité. Un abattage autorisé conduisait
vers des rituels religieux pour permettre aux nymphes de se retirer de
l'arbre avant sa chute, afin d'éviter leur vengeance. Parfois, l'une
d'elles se mariait avec un humain, telle Eurydice qui épousa Orphée. A
leur côté vivaient les Hamadryades qui demeuraient sous l'écorce du
chêne qu'elles choisissaient comme résidence.
C'était un arbre oraculaire dans lequel les dieux parlaient, où les
druides cueillaient le gui sacré et dans lequel Héraclès tailla sa
massue invincible.
À Dodone, en Grèce, se tenait près d'un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus.
Suprême honneur, Zeus transforma Philémon en chêne afin de le remercier de sa piété.
C'est également aux branches d'un chêne que l'on suspendit la toison
d'or et c'est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de
Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice.
L'arbre lui communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se
faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du
village de Domrémy.
Le chêne était l'un des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Vertus médicinales : Usages médicinaux
nombreux: Ecorce astringente,hémostatique et antiseptique.Le chêne est
reconnu pour ces vertus permettant de lutter contre les angines,
durillons, hémorroïdes, plaies de toutes sortes, engelures, diarrhées,
énurésie, leucorrhée, problème du tube digestif et tuberculose.
Les glands étaient utilisés jadis en nourriture dans les temps de la disette.
Le Cyprès :
Cet
arbre sacré chez de nombreux peuples, grâce à sa longévité et à sa
verdure persistante, est également nommé “Arbre de vie”, à l'instar du
Thuya. Chez les Grecs et les Romains, le Cyprès est en rapport avec les
divinités de l'enfer. Il est l'arbre des régions souterraines, d'où sa
présence remarquée dans plusieurs cimetières du bassin de la
Méditerranée.
Vertus médicinales : Freine le systéme parasympathique et stimule les oestrogénes.
L'Eglantier (rosier sauvage) (Arbuste) :
L'Eglantier
symbolise l'ouverture sans cesse renouvelée, l'expression de son vrai
soi profond, l'ouverture à soi et aux autres, la féminité, et le grand
amour.
Vertus médicinales :
Sirops,tisanes,essences,vins,confitures et huile essentielle réputée.
Nombreuses applications culinaires, cosmétiques, aromatiques,
médicinales (cicatrisation).
L'Erable :
Il symbolise l'indépendance, la liberté, la réserve, et le sens de l'observation.
Pour les druides, une bonne étoile veillait sur la destinée de leurs
protégés car l'érable était le messager des dieux. Ceux-ci parlaient
aux hommes dans le souffle du vent agitant les hautes branches de
l'arbre. Ils utilisaient sa sève comme breuvage destiné à calmer les
esprits impulsifs et violents. On assurait que cette potion, mélangée
avec d'autres sucs végétaux, avait également la capacité d'apaiser les
inflammations de toutes sortes.
C'est un érable immense qui dominait la fontaine de Barenton dans
laquelle Merlin l'Enchanteur venait puiser des gobelets d'eau pure.
On dit que s'alonger sous cet arbre sert à regonfler les esprits lassés des multiples épreuves de l'existence.
Vertus médicinales : l'érable est connu
pour soutenir les traitements contre l'asthénie, les affections
pulmonaires, les rhumatismes, et pour redonner du tonus aux
convalescents, car son énergie est puissante et dynamique. Le sirop
d'érable est un excellent reconstituant.
L'Eucalyptus :
L'Eucalyptus symbolise la purification.
On brûlait ses feuilles dans les pièces afin d'en chasser les mauvais esprits ou les miasmes et puantes odeurs. On dit aussi qu'il chasse les stress et soucis de la vie quotidienne.
Vertus médicinales : l'eucalyptus est
connu pour combattre les affections pulmonaires, les problèmes des
voies respiratoires, les migraines et les rhumatismes, les brûlures.
Le Figuier :
Il symbolique la volonté de survie, la générosité, la richesse naturelle,
le courage, et l'intelligence.
Le Bouddhisme raconte que Vishnou naquit à l'ombre des branches
d'un figuier et fut nourri par l'abondance de ses fruits. Cérès, déesse des moissons,
offrit un jour un figuier à un Athénien qui lui avait offert l'hospitalité. Selon Horace,
le figuier à donné son nom au foie, ficatum, depuis qu'un éleveur
romain nommé Agicius engraissa ses oies avec des figues pour obtenir un
foie gras au goût particulièrement apprécié des nobles romains.
Vertus médicinales :
Le figuier est connu pour les traitements contre les affections
pulmonaires, la toux, les troubles de la circulation sanguine, les
hémorroïdes et les varices.
Il fait aussi office de caille-lait et de purgatif.
Le Frêne :
Il symbolis la solidité puissante, l'immortalité, le lien entre les trois niveaux du cosmos, et la fécondité.
On en faisait des hampes de lances. Dans les anciens pays baltes,
l'homme étourdi et un peu niais est qualifié de frêne car il est
considéré comme aveugle. En effet, ne sachant pas quand vient le
printemps, il reste longtemps dénudé. Tandis qu'à l'automne, craignant
de paraître ridicule à nouveau, il est le premier à se dépouiller
rapidement de toutes ses feuilles.
Dans l'Europe nordique, Il est perçu comme l'arbre de la féminité car
c'est dans sa ramure qu'une femme peut suspendre certaines amulettes
qui font battre le cœur de l'homme qu'elle désire. Le frêne, arbre
adoré des germains est également un arbre apprécié pour la qualité de
son bois. Peut-être peut-on voir dans sa réputation de médiateur entre
ciel et terre la raison de son utilisation pour la fabrication d´armes
(javelots, lances, flèches).
Vertus médicinales : Si on l'excise il délivre une séve sucrée ,la manne, favorable aux enfants, convalescents et femmes enceintes.
Le Genêt :
Symbole supreme de la victoire, il est brandit à chaque opération guerrière ou non couronnée de succes.
Le Hêtre :Le
Hêtre symbolise la confiance, la patience, la douceur, la vitalité, le
raffinement, la joie, la féminité, la confiance en soi, la sérénité, la
patience, la prospérité, et le succès en société.
Pour les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite,
symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique
signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait
pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de
littérature). Il limite la perméabilité aux émotions des autres et
apporte le calme nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie.
Vertus médicinales : La créosote, un
goudron qui provient de son bois, découvert en 1832 par Reichenbach et
qui est connu comme un antiseptique puissant.
Le hêtre est connu pour ses vertus contre les affections pulmonaires,
les fièvres, les rhumatismes, le paludisme et les parasites
intestinaux, et pour soutenir les traitements contre les dermatoses et
la tuberculose.
L'If :
L'If symbolise l'éternité, la mort, l'immortalité, le renouveau, la renaissance, la continuité et l'acceptation des cycles de vie, la sérénité, et la tristesse terrestre passagère.
L´if, arbre que l´on rencontre fréquemment dans les cimetières, fut
longtemps utilisé pour fabriquer des arcs, des flèches, des lances et
des boucliers. Nos ancêtres s'en servaient dans la confection des
massues et des fléaux d'arme, tandis que les druides taillaient leurs
baguettes dans ses branches.C'est sur son bois que l'on inscrivait les
oghams (runes), tandis que l'on empoisonnait les pointes de flèches
avec sa sève. La massue Daghdad du dieu Taran est en If, elle tue d'un
bout et résuccite de l'autre.
C'était l'un des cinq arbres magiques de l'ancienne Irlande.
L'If de Ross était un arbre merveilleux dont les fruits donnaient la
Connaissance à tous ceux qui en mangeaient, après une quête aussi
longue que périlleuse telle celle des chevaliers de la Table Ronde…
Vertus médicinales : L'if est surtout connu pour ses vertus diurétiques et astringentes mais sa sève et ses fruits sont toxiques.
Le Noisetier (ou coudrier) :
La Noisetier symbolise la sagesse, le puits, l'enseignement caché, la connaissance,
le savoir, l'expérience, l'ouverture, le désir, et la capacité de réconciliation.
Si l'on dormait sous ses branches, il arrivait que l'on fasse des rêves
prophétiques. C'est pour celà que les sourciers se servent de ses
branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la
terre. On utilisait aussi le bois pour les baguettes (magiques) des
druides et les bardes. Le noisetier est associé aux puits et est
souvent planté non loin d'eux, afin d'en assurer la protection. Dans la
mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des
sciences. Les licornes et les fées, initiatrices de l'enseignement
druidique, se cachaient dans ses branches.
Le noisetier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.
Une ancienne coutume bretonne voulait que l'on place une corbeille
remplie de noisettes sous le lit des jeunes mariés afin que leur union
soit féconde.
Vertus médicinales : La médecine des
plantes lui emprunte son écorce, ses chatons, ses feuilles et ses
fruits.Le noisetier est connu pour ses vertus dépuratives, diurétiques,
antihémorragiques, astringentes, cicatrisantes et fébrifuges. Il est
aussi utilisé pour soutenir les traitements de beauté, et lutter contre
la dermatose, les calculs urinaires, la sénescence, les ulcères et les
varices, pour chasser les parasites intestinaux et équilibrer les menus
des diabétiques.
Le Noyer :
Le Noyer symbolise l'intelligence à cause de la forme de ses cerneaux qui ressemblent à s'y méprendre â un cerveau humain.
Le Noyer figure aussi au nombre des grands réprouvés
essentiellement pour sa capacité à inhiber la flore qui pourrait entrer
en compétition avec lui. D´où la fameuse superstition qui incite à ne
pas dormir sous un noyer, sous peine de nausées, maux de tête et de
risquer d´être visité par le Diable. En revanche, tous les produits du
noyer (fruits, bois, écorce, feuilles) sont appréciés à juste titre du
monde médiéval.
Pour
les paysans, le noyer est un arbre de bon augure. S'il donne beaucoup
de noix une année, ils savent que l'hiver sera rude, mais par contre
que la récolte de blé suivante sera très bonne. Les Gaulois s'en
méfiaient, car c'est un arbre plutôt solitaire.
La légende dit que si on cueille des branches la veille de la
Saint-Jean et qu'on les suspende dans la maison, on est protégé de la
folie et de la foudre.
Dans le Dauphiné, on offre une noix fraîche aux jeunes mariés devant
l'église, ce présent symbolise l'attachement que chacun doit avoir pour
l'autre (comme les deux cerneaux liés ensemble dans la coquille). En
Ecosse, les fiancés font brûler deux noix dans le foyer; selon
l'apparence du feu et la manière dont elles se consument, ils
connaissent en détail l'avenir de leur ménage. Le noyer est à l'origine
des noms suivants : Nouget, Nogaro, Noguier.
C'est avec le noyer que l'on fabriquait les meilleurs sabots.
Vertus médicinales : On l'utilisait
autrefois pour redonner des cheveux à ceux qui en manquaient en leur
administrant des cataplasmes de noix mâchées sur le crâne.
La noix fournit de l'huile très appréciée, de la teinture par son brou , et son bois est très utilisé en ébénisterie.
L'Olivier :
L'Olivier symbolise la récompense, la purification, la force, la paix retrouvée, la victoire, la fécondité, l'or, l'amour, la longévité, la victoire (la couronne des vainqueurs), et la pureté.
Vers la fin du déluge, une colombe rapporta une branche d'Olivier vers
l'arche de Noé. Selon une vieille légende, la croix du Christ était
fabriquée de Cèdre et d'Olivier. C'était l'arbre consacré au dieu romain Jupiter et à la déesse grecque Athéna.
L'Orme :
Il
symbolise les cycles de l'énergie naturelle qui est en nous, toujours
renouvelée afin que nos expériences et nos blessures deviennent notre
force.
Cet arbre a toujours détenu des pouvoirs surnaturels. Dans la France du Moyen-âge, il était
appelé “l'arbre de la justice” parce que c'était sous sa canopée que
les seigneurs et les juges rendaient leurs jugements. On savait l'Orme
capable de guérir diverses maladies cutanées, dont la lèpre. Les
guérisseurs enlevaient des morceaux d'écorce d'Orme pour concocter des
remèdes contre le rhumatisme. On attribue à trois Ormes plusieurs fois
centenaires et situés dans le département de la Somme, le pouvoir
d'avoir
détourné la peste d'un village de cette région de la France, alors que des villages
voisins étaient sévèrement touchés par le terrible fléau.
Cet
arbre est généralement attribué à Bacchus car il était utilisé pour son
culte et dans la culture de la vigne. En effet, les piquets de vigne
étaient en orme.
L'orme au feuillage précoce était planté, à l'origine, par les nymphes elles-mêmes, près de la tombe des héros.
Vertus médicinales : L'arbre aux pouvoirs
surnaturels: au Moyen age il était réputé guérir la lèpre et autres
maladies cutanées.Les sorciers utlisaient l'écorce pour concocter des
remédes puissants (rhumatismes et sciatiques).
Les feuilles de ces arbres, appliquées sur les plaies, étaient considérées comme les plus bénéfiques contre les hémorragies.
Il est aussi réputé contre la calvitie, les dartres, l'eczéma, les dermatoses, les plaies.
Le Peuplier :
Il symbolise l'arbre du Peuple, l'Autre Monde, la vie cyclique des âmes, la mélancolie,
le souvenir des êtres disparus, le vieil âge de l'homme, l 'espoir, la
promesse de régénérescence, le temps, le courage d'entreprendre et la
patience.
Cet arbre propre à l'hémisphère boréal tire son nom du mot latin
Populus et de l'ancien français Poplier, deux termes qui signifient
Peuple. La légende dit que c'est l'Arbre du peuple puisque ce serait
sous des Peupliers que celui-ci prenait autrefois des décisions
importantes.
La mythologie grecque raconte que la nymphe Leucé se métamorphosa en
peuplier en tentant vainement d'échapper à Hadès qui la poursuivait.
Elle demeure depuis, dans l'Autre Monde, sur la rive du fleuve
“Mémoire”. Héraclès, ayant visité le territoire des morts, ramena une
branche de ce peuplier et s'en tressa une couronne. Les feuilles qui
touchaient sa tête devinrent blanches tandis que les autres restaient
noires comme l'âme des morts. Depuis, on honore le peuplier blanc car
sa double couleur en fait un arbre des deux mondes.
Vertus médicinales : Nombreuses.Le
peuplier est connu pour ses vertus toniques,expectorantes,fébrifuges,
diurétiques, aseptisantes et vulnéraires. Il est utilisé notamment pour
soutenir les traitements contre les hémorroïdes,les problémes
urinaires, les intoxications alimentaires, les affections pulmonaires,
les douleurs articulaires, les gerçures et les rhumatismes. Les
amérindiens utilisaient sa résine contre les maladies de peau.
Le Pommier :
Le Pommier symbolise la sagesse, la connaissance, l'immortalité, la magie, la révélation,
la science, l'Autre Monde, la fécondité, la beauté, l'amour, la perfection, et le lien permanent qui unit l'homme à la nature.
Son fruit est identifié depuis très longtemps comme un
fortifiant et comme un remède préventif contre la maladie. À cet effet,
souvenons-nous du vieux proverbe anglo-saxon: “An apple a day keeps the
doctor away”. Merlin enseignait sous un pommier, et l'ile mystérieuse
d' Avalon, appartenant à un autre monde que celui-çi, se traduit
littérallement par “l'ile des pommes”, c'est donc un arbre de l'Autre
Monde où reposent Arthur, Merlin, Morgane et Mélusine.
La Bible ne parle que d'un fruit qu'Adam et Eve auraient cueilli sur
l'Arbre de Science, sans préciser l'espèce du fruit. L'interprétation
médiévale en a fait une pomme. La mythologie grecque parle aussi de
fruits de science : les pommes des Hespérides, qu'Héraklès alla
chercher… à l'extrême ouest lors d'un de ses 12 travaux. A noter que le
nom d'Avallon évoque la pomme en tant que fruit de science (celtique
aballo, gallois afal, breton aval, radical indo-européen qui a aussi
donné Apfel en allemand et apple en anglais).
Les Pommes d'Or du jardin d'Héra était gardé par les Hespérides. Le
pommier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Les
licornes étaient supposées se reposer et se réfugier sous ses branches.
En transperçant de sa flèche une pomme posée sur la tête de son fils
Guillaume Tell libéra son peuple et son pays. Les anciens druides
assuraient que la connaissance était l'attribut de cet arbre.
Vertus médicinales : “Manger une pomme par jour préserve de la maladie” ,
Vieux dicton qui montre que depuis trés longtemps la Pomme est
considéré comme un fortifiant et un reméde préventif. Le pommier est
connu pour ses vertus diurétiques, antigrippales et dépuratives. Il est
utilisé pour soutenir les traitements contre l'anémie, le diabète,
l'infarctus du myocarde, le cholestérol, l'hypertension et l'asthénie,
les maux de foie et d'estomac, pour soulager les douleurs articulaires,
les insomnies et le surmenage.
Il participe aussi aux soins de beauté, de la peau et du visage.
Le Sapin :
Il symbolise le pont entre ciel et terre, la fluidité du lien qui relie le haut et le bas, le spirituel,
le matériel, l'esprit, la matière, la générosité, le courage, la
résistance, la lumière de l'espérance, l'élévation d'esprit, et l'idéal
spirituel.
Depuis les Celtes c'est le symbole de l'espoir toujours renouvelé des
forces de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort.
On dit que le Sapin empêchait la foudre de tomber et conjurait les
mauvais sorts. En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant
le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but de leur
permettre d'avoir des enfants. Chez les Grecs,pour attirer le regard de
la déesse Artémis à l'arc d'argent, on plaçait devant la porte et tout
autour de la chambre où devait avoir lieu la naissance de nouveaux-nés
des rameaux de sapins que l'on brûlait rituellement comme des torches.
Dans les cultes gaulois, Druntia, déesse du Sapin, était honorée comme
protectrice et reine des druides.
Vertus médicinales : la première qualité
du sapin est la fluidité.Il aide à libérer la respiration et à lever
les blocages qui proviennent d'une mauvaise circulation de l'énergie ou
du sang dans le corps. Vertus toniques, diurétiques et cicatrisantes.
Il est utilisé aussi pour soutenir les traitements contre les durillons
et les verrues, et pour accélérer la cicatrisation des plaies. La
résine trés estimée a de nombreux pouvoirs (contre l'asthme, la
bronchite et la toux notamment).
Le Saule :
Une croix faite avec deux rameaux de Saule, que l'on jetait dans l'eau d'une source sacrée,
permettait de connaître l'imminence ou non de sa mort. Une croix
flottante annonçait une mort certaine dans les mois suivants. Celle-ci
était cependant éloignée si la croix coulait; plus éloignée encore si
elle atteignait rapidement le fond de l'eau. Le phénomène
apparaît toutefois contradictoire quant à la mort associée à la flottaison plutôt qu'à la disparition de la croix.
Vertus médicinales :
L'aspirine(l'acide salicylique est tirée du saule qui posséde lui aussi
de trés nombreuses vertus): contre les rhumatismes(saule blanc), contre
le pyrosis,
les aigreurs d'estomac, les intoxications alimentaires(écorce). contre
les douleurs arthritiques et les cors, et contre l'insomnie nerveuse
(feuilles).
Le Sorbier :
Prisé
par les druides pour son pouvoir protecteur, on le trouve souvent à
l'époque près des cercles de pierres. Aujourd'hui, planter un sorbier
près d'une maison est dit bénéfique alors qu'en couper un porte
malheur. Dans la légende de Diarmaid et Grainne, les amants se cachent
dans un bois. Diarmaid demande alors l'autorisation à l'esprit des
arbres de s'abriter sous les branches d'un sorbier, puis elle tue cet
esprit pour cueillir les baies magiques qui ont le pouvoir de redonner
la jeunesse à celui ou celle qui les mange. Dans le folklore, les baies
de sorbier sont réputées pour faciliter la naissance des enfants.
Le Tilleul :
Il symbolise la protection, l'amitié, la fidélité, et l 'amour conjugal.
On
le suspendait dans les étables et les maisons pour son pouvoir
protecteur, même si les elfes dansaient en rond autour de lui en
laissant sur le sol des cercles verts.
Celui qui portait un sachet contenant son écorce broyée était à l'abri
des chutes, blessures, insolations, intoxications et en général de tous
dangers corporels…
Les sorcières aussi aiment les tilleuls et c'est sans doute pourquoi
dans les Flandres on trouve souvent accrochées à ses branches des
images de la Vierge, pour les éloigner lorsqu'elles veulent se réunir
sous ces arbres.
Vertus médicinales : Employé pendant des
siècles contre les affections de la peau, les maladies épidémiques, la
paralysie, les vertiges et les œdèmes. Sa deuxième écorce guérirait les
ophtalmies et son ombre serait très bénéfique aux épileptiques.Ses
fleurs ont des propriétés adoucissantes reconnues (tisane)
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loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Symboliques et pouvoirs des divers arbres
L'acacia
Symbolique: Symbole
de renaissance et d'immortalité pour les premiers chrétiens (arbuste au
bois dur et imputrescible, fleurs couleur du sang et du lait, épines
redoutables)
Les branches de l'acacia illustrent à la fois la mort et l' ancienne connaissance disparue que les Maîtres doivent retrouver.
Légende: La couronne du Christ était en Acacia, il est pour cela un symbole de victoire spirituelle.
La légende dit aussi que l'arche de Noé était en Acacia recouvert d'or.
Méditer sous cet arbre: Ainsi
on peut s'adresser à un acacia et y puiser un renouveau de force et de
courage lorsque l'on est confronté aux difficultés
Dans le langage floral: Les fleurs d'acacia désignent l'amour platonique.
Vertus
médicinales:L'acacia est aussi connu pour ses vertus toniques,
diurétiques, et pour son effet contre les calculs biliaires.
L'ajonc (arbuste)
Symbolique: Il symbolise le renouveau, la promesse d'une nouvelle croissance, le délicat équilibre entre le jour et la nuit.
Légende: Au
moyen-age les ajoncs repoussaient les sorcières qui les avaient en
horreur car ils représentaient la clarté opposée aux ténèbres. C'est la
raison pour laquelle les gens apeurés chassaient ces femmes redoutées
en agitant des ajoncs au-dessus de leur tête, et en frappant le sol
tout autour de leur maison ou de leur cabane lorsqu'ils vivaient en
forêt.
Méditer sous cet arbre: Prés
des ajoncs on peut méditer efficacement sur le passage de la nuit vers
le jour, c'est-à-dire de l'espérance d'une illumination qui doit
demeurer quoi qu'il arrive dans le cœur des hommes.
Dans le langage floral:
Vertus médicinales:L'ajonc est connu pour ses vertus émollientes et sédatives.
L'amandier
Symbolique: Symbole
de fragilité (feuilles sensibles au gel tardif) et de renaissance
printanière.Au début du printemps, l'amandier est le premier arbre qui
fleurit, bien avant même d'avoir du feuillage.
Dans les textes bibliques, l’amandier est souvent auréolé de facultés bénéfiques.
Dans les chants des troubadours, la fleur d’amandier était subtilement associée à la pureté cathare.
Symboliquement, l’amande (le fruit) représente également la part divine de l’homme.
Légende: Chez
les Grecs l'amande pressée était "la semence de Zeus" qui apportait la
puissance magique et créatrice, la floraison précoce de l’amandier
représentait la grâce exquise d’un amour virginal.(La légende disait
que le fruit de cet arbre divin pouvait féconder une vierge sans union
sexuelle)
Autre légende:
Héra transforma Phyllis, princesse éplorée en amandier et quand son
amant de retour embrassa le tronc ses larmes donnérent les fleurs..
Au
moyen-age encore la tradition colportait qu'une vierge qui s'endormait
sous un amandier en rêvant à son fiancé pouvait se réveiller enceinte.
Méditer sous cet arbre: La
méditation auprès d'un amandier apporte la capacité de s'ouvrir au
monde extérieur sans crainte et de recevoir avec bonté et amour ce
qu'il peut apporter.
Dans le langage floral:Par contre, les fleurs de l'amandier désignent l'étourderie et les esprits superficiels.
Vertus
médicinales:Trés nombreuses: vermifuges, laxatives, calmantes,
émollientes, diurétiques et purgatives. L'amandier permet aussi de
lutter contre les affections pulmonaires, la coqueluche, l'insuffisance
hépatique, la toux et les maux de gorge.
Le lait ou l'huile
d'amande douce est réputé pour tonifier et purifier l'épiderme, chasser
les dartres ,il apporte la beauté. (cosmétologie)
L'aubépine
Légende: La légende lui attribue divers pouvoirs magiques:
-détourner la foudre,éloigner les serpents, conserver la viande ou le lait.
(C'est pourquoi elle était souvent plantée auprés des fermes et étables)
Vertus médicinales: C'est un excellent tonique du coeur et de la circulation sanguine
Le bouleau
Symbolique: Symbole
de pureté, de douceur et de délicatesse (les shamans de Sibérie
grimpaient dans ses branches pour se rapprocher du Ciel).
De nos
jours, un bouleau dans un jardin apporte calme et sérénité par la
couleur harmonieuse de ses feuilles toujours agitées par le vent.
Légende:
Le bouleau était utilisé pour apaiser les agités et les aliénés que
l'on fouettait avec ses branches. C'est aussi dans l'espoir de chasser
ce qui est néfaste, que l'on flagellait les condamnés du Moyen Âge avec
ses branches.Puis les exorcistes l' utilisèrent ensuite en décoction,
car ils assuraient qu'il faisait s'enfuir les démons.
Le bouleau était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.
Parfois
appelé "Arbre de la sagesse", symbole de connaissance druidique, on
surnommait aussi le bouleau "Sceptre des maîtres d'école", parce
qu'avec son bois on fabriquait les baguettes servant à punir les
cancres.
Méditer sous cet arbre: mieux
accepter sa vie,assumer les changements, se réconcilier avec ce que
l'on est,adoucir ses pensées.(Le bouleau aide à se réconcilier avec
l'ego et à réconcilier le masculin et le féminin)
S'asseoir sous
un bouleau, c'est pénétrer dans une atmosphère aimable et apaisante.
C'est un rappel que la vie n'est pas seulement faite de luttes, mais
peut être également douce et harmonieuse.
Dans le langage floral:Bienveillance vis à vis de soi et des autres.
Vertus médicinales: La
médecine des plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que
l'on distille pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est
retenu comme antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant,
diurétique. Au Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les
plaies, les ulcères et les calculs rénaux.Propice aux reins et à la
vessie. On lui prête de nombreuses autres vertus thérapeutiques,
d'autant qu'il vit en symbiose avec l'amanite muscaria ou amanite
tue-mouches, champignon "magique" que l'on appelait aussi la nourriture
des Dieux (et avec lequel les chamans se droguaient). Il est encore
cité pour combattre les oedèmes, la goutte et l'arthritisme,
l'hypertension aussi bien que la cellulite et l'obésité, les éruptions
cutanées et l'artériosclérose.
Le châtaignier
Symbolique: C'est un symbole de vérité, de vigueur , de générosité et de justice.(Parfois dure et sévère)
Légende:
Importé en France par des moines d'Asie Mineur (Liban) qui en
plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, il sauva les populations
de la famine.
À cause de ses feuilles dentelées en forme de lance,
les Celtes l'ont comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait
pour eux l'inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice
des dieux et des hommes.
Méditer sous cet arbre: pour trouver un équilibre dans ses pensées et ses actes et par conséquence dans la société.
Dans le langage floral: les fleurs du châtaignier désignent la justice et l'équité.
Vertus médicinales :Le
châtaignier est utilisé pour lutter contre l'anémie, la coqueluche, la
toux, les diarrhées et les fièvres. On conseille les châtaignes comme
reminéralisant et tonique ( favorable à la circulation sanguine).
Le chêne
Symbolique: Source
inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant
la foudre,c'est l'arbre sacré de la plupart des traditions.
Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait la force invincible et la longévité.
-Force généreuse et solidité.
-Communication entre le ciel et la Terre
Légende: Abraham reçut les révélations de Yahvé auprés d'un chêne.
Les
Dryades (ou Nymphes du chêne) vivaient dans une forêt de chênes
qu'elles protégeaient des emprises sacrilèges. Elles étaient aussi
robustes que ces arbres dont elles épousaient la forme. Parfois, l'une
d'elles se mariait avec un humain, telle Eurydice qui épousa Orphée. A
leur côté vivaient les Hamadryades qui demeuraient sous l'écorce du
chêne qu'elles choisissaient comme résidence.
C'était un arbre
oraculaire dans lequel les dieux parlaient, où les druides cueillaient
le gui sacré et dans lequel Héraclès tailla sa massue invincible.
À Dodone, en Grèce, se tenait près d'un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus.
Suprême honneur, Zeus transforma Philémon en chêne afin de le remercier de sa piété.
C'est aux branches d'un chêne que l'on suspendit la toison d'or.
C'est
sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes
écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L'arbre lui
communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse,
écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des
fées qui trônait au centre du village de Domrémy.
Emblème de
l'hospitalité pour les Celtes qui l'adoraient tels les Grecs comme le
temple vivant où demeuraient les nymphes.C'est pourquoi les bûcherons
devaient être prudent lorsqu'ils coupaient un chêne.Le chêne était l'un
des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Méditer sous cet arbre: Caresser lentement l'écorce d'un chêne permet de recevoir son énergie qui pénétre lentement le corps par les doigts.
Vertus médicinales: Usages
médicinaux nombreux: Ecorce astringente,hémostatique et antiseptique.Le
chêne est reconnu pour ces vertus permettant de lutter contre les
angines, durillons, hémorroïdes, plaies de toutes sortes, engelures,
diarrhées, énurésie, leucorrhée, problème du tube digestif et
tuberculose.
Les glands étaient utilisés jadis en nourriture dans les temps de la disette.
le chévrefeuille (arbuste)
Symbolique: Symbole de l'initiation puis de chasteté et d'innocence( Fidélité respectueuse envers l'être aimé).
Légende: Pour les Celtes, le chèvrefeuille désignait quelqu'un ayant reçu un enseignement druidique.
Le
chèvrefeuille fut pendant des siècles la parure des jeunes filles. En
Bretagne, à l'attention des prétendants les jeunes filles déposaient
devant leur porte des bouquets de chèvrefeuille afin de leur signaler
qu'elles avaient déjà un fiancé ou qu'elles étaient encore vierges
Méditer sous cet arbre :Bien
qu'il ne s'agisse pas d'un arbre, un plan de chèvrefeuille contre un
mur du jardin, ou simplement une feuille de cette plante dans une
demeure apporte un peu de son énergie, incitant à la méditation et à
l'étude.
Dans le langage floral: les fleurs de chèvrefeuille désignent les liens d'amour qui unissent deux êtres.
le cyprés
Symbolique: Arbre sacré pour sa longévité et sa verdure persistante, on l'a surnommé "Arbre de vie"
Pourtant
chez les Grecs et Romains il est en relation avec l'enfer et ses
divinités, c'est l'arbre des mondes souterrains. (Et pour cela il est
souvent planté dans les cimetières des pays méditterranéens)
Vertus médicinales :Freine le systéme parasympathique et stimule les oestrogénes
L'églantier (rosier sauvage) (Arbuste)
Symbolique: Toutes
la magie de cet arbuste tient dans le fait que, malgré des fleurs qui
ne durent qu'une journée, il reste fleuri plusieurs semaines.Ainsi la
floraison de cet arbre manifeste l'ouverture sans cesse renouvelée.
Méditer sous cet arbre: L'églantine
encourage l'expression de soi, de son vrai soi profond, afin de
promouvoir des relations plus ouvertes. C'est par l'ouverture à soi que
l'on peut s'ouvrir aux autres.
Dans le langage floral: Symbole de féminité et de grand amour.
Vertus médicinales: Sirops,tisanes,essences,vins,confitures
et huile essentielle réputée.Nombreuses applications
culinaires,cosmétiques,aromatiques,médicinales(cicatrisation).
L'érable
Symbolique: Indépendance et liberté.
Légende: Pour
les druides, une bonne étoile veillait sur la destinée de leurs
protégés car l'érable était le messager des dieux. Ceux-ci parlaient
aux hommes dans le souffle du vent agitant les hautes branches de
l'arbre.
Ils utilisaient sa sève comme breuvage destiné à calmer
les esprits impulsifs et violents.On assurait que cette potion,
mélangée avec d'autres sucs végétaux, avait également la capacité
d'apaiser les inflammations de toutes sortes.
C'est un érable
immense qui dominait la fontaine de Barenton dans laquelle Merlin
l'Enchanteur venait puiser des gobelets d'eau pure.
Méditer sous cet arbre: saura regonfler les esprits lassés des multiples épreuves de l'existence.
Dans le langage floral :les fleurs d'érable désignent la réserve et le sens de l'observation.
Vertus médicinales :l'érable
est connu pour soutenir les traitements contre l'asthénie, les
affections pulmonaires, les rhumatismes, et pour redonner du tonus aux
convalescents, car son énergie est puissante et dynamique. Le sirop
d'érable est un excellent reconstituant.
L'eucalyptus
Symbolique: Purification
Légende :On brûlait ses feuilles dans les pièces afin d'en chasser les mauvais esprits ou les miasmes et puantes odeurs.
Méditer sous cet arbre :On
méditera sous son ombrage, à l'abri de sa splendide puissance, de ses
feuilles pointues, en humant son fort parfum, et on se laissera
pénétrer par son énergie (qui chassera les stress et soucis de la vie
quotidienne).
Vertus médicinales:
l'eucalyptus est connu pour combattre les affections pulmonaires, les
problèmes des voies respiratoires, les migraines et les rhumatismes,
les brûlures.
Le figuier
Symbolique :Volonté
de survie,mais aussi générosité et richesse naturelle.(le figuier
s'accroche dans le moindre creux de rocher, la moindre fissure pour y
puiser l'eau nécessaire à sa survie).
Légende: Le bouddhisme raconte que Vishnou naquit à l'ombre des branches d'un figuier et fut nourri par l'abondance de ses fruits.
Cérès, déesse des moissons, offrit un jour un figuier à un Athénien qui lui avait offert l'hospitalité.
Selon
Horace,le figuier à donné son nom au foie, ficatum, depuis qu'un
éleveur romain nommé Agicius engraissa ses oies avec des figues pour
obtenir un foie gras au goût particulièrement apprécié des nobles
romains.
Méditer sous cet arbre: L'homme
peut y voir une analogie avec le courage, l'intelligence et la volonté
qu'il est nécessaire de déployer pour vivre et réussir son expérience
sur la terre.
Vertus médicinales: Le
figuier est connu pour les traitements contre les affections
pulmonaires, la toux, les troubles de la circulation sanguine, les
hémorroïdes et les varices.
Il fait aussi office de caille-lait et de purgatif.
Le frêne
Symbolique: Symbole de solidité puissante (on en faisait des lances) et d'immortalité (en Scandinavie)
Légende: Au
printemps il reste longtemps dénudé et en automne est le premier à se
dépouiller de ses feuilles. (D'où certaines légendes ironiques...)
Vertus médicinales: Si on l'excise il délivre une séve sucrée ,la manne, favorable aux enfants, convalescents et femmes enceintes.
Le hêtre
Symbolique: Le
hêtre symbolise la confiance, la patience et la douceur, une forte
vitalité empreinte cependant de raffinement, de joie et de féminité
Légende: Pour
les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite,
symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique
signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait
pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de
littérature)
Méditer sous cet arbre: Le
hêtre aide à se voir plus positivement et à trouver de la confiance ,il
limite la perméabilité aux émotions des autres et apporte le calme
nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie.Il apporte la sérénité
et la patience.
Dans le langage floral :les fleurs du hêtre désignent la prospérité et le succès en société.
Vertus médicinales :La
créosote, un goudron qui provient de son bois, découvert en 1832 par
Reichenbach et qui est connu comme un antiseptique puissant.
Le
hêtre est connu pour ses vertus contre les affections pulmonaires, les
fièvres, les rhumatismes, le paludisme et les parasites intestinaux, et
pour soutenir les traitements contre les dermatoses et la tuberculose.
L'if
Symbolique :l'éternité et la continuité des cycles de vie
Légende: L'if
fut longtemps utilisé pour fabriquer des arcs, des flèches, des lances
et des boucliers. Nos ancêtres s'en servaient dans la confection des
massues et des fléaux d'arme, tandis que les druides taillaient leurs
baguettes dans ses branches.C'est sur son bois que l'on inscrivait les
oghams (runes), tandis que l'on empoisonnait les pointes de flèches
avec sa sève.
C'était l'un des cinq arbres magiques de l'ancienne Irlande.
L'If
de Ross était un arbre merveilleux dont les fruits donnaient la
Connaissance à tous ceux qui en mangeaient, après une quête aussi
longue que périlleuse telle celle des chevaliers de la Table Ronde...
Méditer sous cet arbre : apporte la sérénité et l'acceptation des grands cycles de vie et de mort.
Dans le langage floral:
les fleurs de l'if désignent la tristesse terrestre,donc passagère,
mais aussi l'espérance de la vie qui ne s'interrompt jamais.
Vertus médicinales :L'if est surtout connu pour ses vertus diurétiques et astringentes mais sa sève et ses fruits sont toxiques.
Le noisetier (ou coudrier)
Symbolique: La
noisette symbolise la sagesse c'est pourquoi le noisetier est associé
au puits et à un enseignement caché, difficile d'accès. C'était le bois
des baguettes (magiques) des druides et des bardes.
Légende :si
l'on dormait sous ses branches, il arrivait que l'on fasse des rêves
prophétiques. C'est pour celà que les sourciers se servent de ses
branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la
terre.
Le noisetier est associé aux puits et est souvent planté non loin d'eux, afin d'en assurer la protection.
Dans la mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des sciences.
Les
licornes et les fées, initiatrices de l'enseignement druidique, se
cachaient dans ses branches.Le noisetier était l'un des sept arbres
sacrés du bosquet des druides.
Une ancienne coutume bretonne
voulait que l'on place une corbeille remplie de noisettes sous le lit
des jeunes mariés afin que leur union soit féconde.
Méditer sous cet arbre: La
méditation près d'un noisetier portera sur la connaissance et le
savoir, l'expérience dont on tire des fruits, et la manière dont on
doit s'ouvrir afin de recevoir de nouvelles connaissances.
Dans le langage floral: Les fleurs du noisetier désignent le désir et la capacité de réconciliation.
Vertus
médicinales:La médecine des plantes lui emprunte son écorce, ses
chatons, ses feuilles et ses fruits.Le noisetier est connu pour ses
vertus dépuratives, diurétiques, antihémorragiques, astringentes,
cicatrisantes et fébrifuges. Il est aussi utilisé pour soutenir les
traitements de beauté, et lutter contre la dermatose, les calculs
urinaires, la sénescence, les ulcères et les varices, pour chasser les
parasites intestinaux et équilibrer les menus des diabétiques.
Le noyer
Symbolique: La
noix est le symbole de l'intelligence à cause de la forme de ses
cerneaux qui ressemblent à s'y méprendre â un cerveau humain.
Légende :Pour
les paysans, le noyer est un arbre de bon augure. S'il donne beaucoup
de noix une année, ils savent que l'hiver sera rude, mais par contre
que la récolte de blé suivante sera très bonne.
Les Gaulois s'en
méfiaient, car c'est un arbre plutôt solitaire, il signifie d'ailleurs
mauvais voisinage. Dormir sous la ramure d'un noyer serait maléfique.
En
Corrèze on ajoute que si l'on dort en dessous on se réveille avec la
fièvre. ( Ceci vient sans doute du fait que le noyer exhale une odeur
pénétrante qui nuit très souvent aux végétaux situés sous sa
frondaison).
La légende dit que si on cueille des branches la
veille de la Saint-Jean et qu'on les suspende dans la maison, on est
protégé de la folie et de la foudre.
Dans le Dauphiné, on offre
une noix fraîche aux jeunes mariés devant l'église Ce présent symbolise
l'attachement que chacun doit avoir pour l'autre (comme les deux
cerneaux liés ensemble dans la coquille).
En Ecosse, les fiancés
font brûler deux noix dans le foyer; selon l'apparence du feu et la
manière dont elles se consument, ils connaissent en détail l'avenir de
leur ménage.
Le noyer est à l'origine des noms suivants : Nouget, Nogaro, Noguier.
Dans
l'est de la France, on gardait près de la cheminée des feuilles de
noyer séchées et quand l'orage menaçait on les brûlait dans le foyer
pour repousser le tonnerre et la pluie au loin.
C'est avec le noyer que l'on fabriquait les meilleurs sabots.
Vertus médicinales:
On l'utilisait autrefois pour redonner des cheveux à ceux qui en
manquaient en leur administrant des cataplasmes de noix mâchées sur le
crâne.
La noix fournit de l'huile très appréciée, de la teinture par son brou , et son bois est très utilisé en ébénisterie.
L'olivier
Symbolique: Trés apprécié (symboles nombreux):
-en premier lieu la PAIX retrouvée mais aussi:
-fécondité,longévité,force,victoire (la couronne des vainqueurs),pureté,etc...
C'était l'arbre consacré au dieu romain Jupiter et à la déesse grecque Athéna.
Légende: le rameau d'olivier que la colombe rapporte vers l'arche à la fin du déluge
La croix du Christ aurait été en cédre et olivier.
Dans le langage floral: Au moyen-age c'était l'arbre de l'amour.
L'orme
Symbolique: Les seigneurs rendaient la justice sous son ombrage, d'où son nom d'"arbre de Justice".
Légende: Il
existe encore dans la Somme 3 ormes légendaires et tricentenaires dont
on dit qu'ils auraient sauvé un village de la peste décimant la région.
. Cet arbre est généralement attribué à Bacchus car il était
utilisé pour son culte et dans la culture de la vigne. En effet, les
piquets de vigne étaient en orme.
L'orme au feuillage précoce était planté, à l'origine, par les nymphes elles-mêmes, près de la tombe des héros.
Méditer sous cet arbre:
sur les cycles de l'énergie naturelle qui est en nous, toujours
renouvelée afin que nos expériences et nos blessures deviennent notre
force.
Vertus médicinales: L'arbre
aux pouvoirs surnaturels: au Moyen age il était réputé guérir la lèpre
et autres maladies cutanées.Les sorciers utlisaient l'écorce pour
concocter des remédes puissants (rhumatismes et sciatiques).
Les feuilles de ces arbres, appliquées sur les plaies, étaient considérées comme les plus bénéfiques contre les hémorragies.
Il est aussi réputé contre la calvitie, les dartres, l'eczéma, les dermatoses, les plaies.
Le peuplier
Symbolique: C'est
l'arbre du Peuple (d'où son nom tiré du latin Populus) car c'était sous
des Peupliers que l'on prenait autrefois les décisions importantes.
Suivant
la Tradition européenne le peuplier est attaché à l'Autre Monde,à la
vie cyclique des âmes,c'est l'arbre de la mélancolie, du souvenir des
êtres disparus...
Pour les druides, le peuplier symbolisait le
vieil âge de l'homme en raison de ses feuilles blanches. Mais le
peuplier est aussi toujours porteur d'espoir et promesse de
régénérescence.
Légende: La
mythologie grecque raconte que la nymphe Leucé se métamorphosa en
peuplier en tentant vainement d'échapper à Hadès qui la
poursuivait.Elle demeure depuis, dans l'Autre Monde, sur la rive du
fleuve "Mémoire". Héraclès, ayant visité le territoire des morts,
ramena une branche de ce peuplier et s'en tressa une couronne. Les
feuilles qui touchaient sa tête devinrent blanches tandis que les
autres restaient noires comme l'âme des morts. Depuis, on honore le
peuplier blanc car sa double couleur en fait un arbre des deux mondes.
Méditer sous cet arbre: ...vous aidera à oublier les choses vaines pour accéder à votre véritable mémoire profonde (karmique).
Dans le langage floral: les fleurs de peuplier désignent le temps, le courage d'entreprendre et la patience.
Vertus
médicinales: Nombreuses.Le peuplier est connu pour ses vertus
toniques,expectorantes,fébrifuges, diurétiques, aseptisantes et
vulnéraires. Il est utilisé notamment pour soutenir les traitements
contre les hémorroïdes,les problémes urinaires, les intoxications
alimentaires, les affections pulmonaires, les douleurs articulaires,
les gerçures et les rhumatismes.
Les amérindiens utilisaient sa résine contre les maladies de peau.
Le pommier
Symbolique: le pommier a engendré des croyances magiques:
-il aide à acquérir l'Immortalité,la fécondité,la beauté
-il améliore les Connaissances
-il procure la Sagesse
Légende: Les
Pommes d'Or du jardin d'Héra gardé par les Hespérides.Avallon, l'île
des Pommiers où reposent Arthur, Merlin, Morgane et Mélusine.(Le
pommier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides)
Les licornes étaient supposées se reposer et se réfugier sous ses branches.
En transperçant de sa flèche une pomme posée sur la tête de son fils Guillaume Tell libéra son peuple et son pays
Méditer sous cet arbre:. Apporterait la sagesse.
Les anciens druides assuraient que la connaissance était l'attribut de cet arbre
Anecdote connue: La méditation sous un pommier donna à Newton l'idée imagée de la pesanteur et de la gravitation universelle
Dans le langage floral: Il symbolise l'amour et la perfection, le lien permanent qui unit l'homme à la nature
Vertus médicinales:"Manger une pomme par jour préserve de la maladie" ,
Vieux dicton qui montre que depuis trés longtemps la Pomme est considéré comme un fortifiant et un reméde préventif.
Le
pommier est connu pour ses vertus diurétiques, antigrippales et
dépuratives. Il est utilisé pour soutenir les traitements contre
l'anémie, le diabète, l'infarctus du myocarde, le cholestérol,
l'hypertension et l'asthénie, les maux de foie et d'estomac, pour
soulager les douleurs articulaires, les insomnies et le surmenage.
Il participe aussi aux soins de beauté, de la peau et du visage.
Le sapin
Symbolique: Un
pont entre ciel et terre.Il exprime la fluidité du lien qui relie le
haut et le bas, le spirituel et le matériel, l'esprit et la matière.
Depuis
les Celtes c'est le symbole de l'espoir toujours renouvelé des forces
de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort. De nos jours,au
solstice d'hiver, le sapin de Noël est devenu symbole de don et
générosité(les cadeaux de Noël)
Légende: Il était sensé conjurer les mauvais sorts(aiguilles de sapins) et empêchait la foudre de tomber.
En Allemagne on flagellait les femmes stériles le jour du mardi gras pour leur permettre d'avoir des enfants.
Chez
les Grecs,pour attirer le regard de la déesse Artémis à l'arc d'argent,
on plaçait devant la porte et tout autour de la chambre où devait avoir
lieu la naissance de nouveaux-nés des rameaux de sapins que l'on
brûlait rituellement comme des torches.
Dans les cultes gaulois, Druntia, déesse du Sapin, était honorée comme protectrice et reine des druides.
Méditer sous cet arbre:
Cet arbre toujours vert est un messager qui nous encourage à poursuivre
notre chemin, à supporter les problèmes de l'existence comme ses
branches supportent le poids glacé de la neige. Le sapin porte en lui
l'énergie de la résistance, et la lumière de l'espérance, qu'il donne à
celui qui sait les capter.
Dans le langage floral: Les fleurs du sapin désignent l'élévation d'esprit, l'idéal spirituel.
Vertus
médicinales:la première qualité du sapin est la fluidité.Il aide à
libérer la respiration et à lever les blocages qui proviennent d'une
mauvaise circulation de l'énergie ou du sang dans le corps.
Vertus
toniques, diurétiques et cicatrisantes. Il est utilisé aussi pour
soutenir les traitements contre les durillons et les verrues, et pour
accélérer la cicatrisation des plaies.
La résine trés estimée a de nombreux pouvoirs (contre l'asthme, la bronchite et la toux notamment).
Le saule
Légende: Le
rituel magique légendaire:en jetant une croix faite de deux brindilles
de saule dans une source sacrée on connaissait l'heure de sa mort.
Si
la croix flottait, c'était la mort dans les mois à venir, par contre
elle s'annonçait d'autant plus lointaine que la croix coulait
rapidement vers le fond.
Vertus médicinales: L'aspirine(l'acide salicylique est tirée du saule qui posséde lui aussi de trés nombreuses vertus):
-contre les rhumatismes(saule blanc).
-contre le pyrosis,les aigreurs d'estomac,les intoxications alimentaires(écorce).
-contre les douleurs arthritiques et les cors.
-contre l'insomnie nerveuse (feuilles).
Le tilleul
Symbolique: Arbre protecteur,symbole d'amitié et de fidélité mais aussi d'amour conjugal.
Légende: On
le suspendait dans les étables et les maisons pour son pouvoir
protecteur, même si les elfes dansaient en rond autour de lui en
laissant sur le sol des cercles verts
Celui qui portait un sachet
contenant son écorce broyée était à l'abri des chutes, blessures,
insolations, intoxications et en général de tous dangers corporels...
Les
sorcières aussi aiment les tilleuls et c'est sans doute pourquoi dans
les Flandres on trouve souvent accrochées à ses branches des images de
la Vierge, pour les éloigner lorsqu'elles veulent se réunir sous ces
arbres.
Vertus médicinales :Employé
pendant des siècles contre les affections de la peau, les maladies
épidémiques, la paralysie, les vertiges et les œdèmes. Sa deuxième
écorce guérirait les ophtalmies et son ombre serait très bénéfique aux
épileptiques.Ses fleurs ont des propriétés adoucissantes reconnues
(tisane).
Symbolique: Symbole
de renaissance et d'immortalité pour les premiers chrétiens (arbuste au
bois dur et imputrescible, fleurs couleur du sang et du lait, épines
redoutables)
Les branches de l'acacia illustrent à la fois la mort et l' ancienne connaissance disparue que les Maîtres doivent retrouver.
Légende: La couronne du Christ était en Acacia, il est pour cela un symbole de victoire spirituelle.
La légende dit aussi que l'arche de Noé était en Acacia recouvert d'or.
Méditer sous cet arbre: Ainsi
on peut s'adresser à un acacia et y puiser un renouveau de force et de
courage lorsque l'on est confronté aux difficultés
Dans le langage floral: Les fleurs d'acacia désignent l'amour platonique.
Vertus
médicinales:L'acacia est aussi connu pour ses vertus toniques,
diurétiques, et pour son effet contre les calculs biliaires.
L'ajonc (arbuste)
Symbolique: Il symbolise le renouveau, la promesse d'une nouvelle croissance, le délicat équilibre entre le jour et la nuit.
Légende: Au
moyen-age les ajoncs repoussaient les sorcières qui les avaient en
horreur car ils représentaient la clarté opposée aux ténèbres. C'est la
raison pour laquelle les gens apeurés chassaient ces femmes redoutées
en agitant des ajoncs au-dessus de leur tête, et en frappant le sol
tout autour de leur maison ou de leur cabane lorsqu'ils vivaient en
forêt.
Méditer sous cet arbre: Prés
des ajoncs on peut méditer efficacement sur le passage de la nuit vers
le jour, c'est-à-dire de l'espérance d'une illumination qui doit
demeurer quoi qu'il arrive dans le cœur des hommes.
Dans le langage floral:
Vertus médicinales:L'ajonc est connu pour ses vertus émollientes et sédatives.
L'amandier
Symbolique: Symbole
de fragilité (feuilles sensibles au gel tardif) et de renaissance
printanière.Au début du printemps, l'amandier est le premier arbre qui
fleurit, bien avant même d'avoir du feuillage.
Dans les textes bibliques, l’amandier est souvent auréolé de facultés bénéfiques.
Dans les chants des troubadours, la fleur d’amandier était subtilement associée à la pureté cathare.
Symboliquement, l’amande (le fruit) représente également la part divine de l’homme.
Légende: Chez
les Grecs l'amande pressée était "la semence de Zeus" qui apportait la
puissance magique et créatrice, la floraison précoce de l’amandier
représentait la grâce exquise d’un amour virginal.(La légende disait
que le fruit de cet arbre divin pouvait féconder une vierge sans union
sexuelle)
Autre légende:
Héra transforma Phyllis, princesse éplorée en amandier et quand son
amant de retour embrassa le tronc ses larmes donnérent les fleurs..
Au
moyen-age encore la tradition colportait qu'une vierge qui s'endormait
sous un amandier en rêvant à son fiancé pouvait se réveiller enceinte.
Méditer sous cet arbre: La
méditation auprès d'un amandier apporte la capacité de s'ouvrir au
monde extérieur sans crainte et de recevoir avec bonté et amour ce
qu'il peut apporter.
Dans le langage floral:Par contre, les fleurs de l'amandier désignent l'étourderie et les esprits superficiels.
Vertus
médicinales:Trés nombreuses: vermifuges, laxatives, calmantes,
émollientes, diurétiques et purgatives. L'amandier permet aussi de
lutter contre les affections pulmonaires, la coqueluche, l'insuffisance
hépatique, la toux et les maux de gorge.
Le lait ou l'huile
d'amande douce est réputé pour tonifier et purifier l'épiderme, chasser
les dartres ,il apporte la beauté. (cosmétologie)
L'aubépine
Légende: La légende lui attribue divers pouvoirs magiques:
-détourner la foudre,éloigner les serpents, conserver la viande ou le lait.
(C'est pourquoi elle était souvent plantée auprés des fermes et étables)
Vertus médicinales: C'est un excellent tonique du coeur et de la circulation sanguine
Le bouleau
Symbolique: Symbole
de pureté, de douceur et de délicatesse (les shamans de Sibérie
grimpaient dans ses branches pour se rapprocher du Ciel).
De nos
jours, un bouleau dans un jardin apporte calme et sérénité par la
couleur harmonieuse de ses feuilles toujours agitées par le vent.
Légende:
Le bouleau était utilisé pour apaiser les agités et les aliénés que
l'on fouettait avec ses branches. C'est aussi dans l'espoir de chasser
ce qui est néfaste, que l'on flagellait les condamnés du Moyen Âge avec
ses branches.Puis les exorcistes l' utilisèrent ensuite en décoction,
car ils assuraient qu'il faisait s'enfuir les démons.
Le bouleau était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.
Parfois
appelé "Arbre de la sagesse", symbole de connaissance druidique, on
surnommait aussi le bouleau "Sceptre des maîtres d'école", parce
qu'avec son bois on fabriquait les baguettes servant à punir les
cancres.
Méditer sous cet arbre: mieux
accepter sa vie,assumer les changements, se réconcilier avec ce que
l'on est,adoucir ses pensées.(Le bouleau aide à se réconcilier avec
l'ego et à réconcilier le masculin et le féminin)
S'asseoir sous
un bouleau, c'est pénétrer dans une atmosphère aimable et apaisante.
C'est un rappel que la vie n'est pas seulement faite de luttes, mais
peut être également douce et harmonieuse.
Dans le langage floral:Bienveillance vis à vis de soi et des autres.
Vertus médicinales: La
médecine des plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que
l'on distille pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est
retenu comme antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant,
diurétique. Au Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les
plaies, les ulcères et les calculs rénaux.Propice aux reins et à la
vessie. On lui prête de nombreuses autres vertus thérapeutiques,
d'autant qu'il vit en symbiose avec l'amanite muscaria ou amanite
tue-mouches, champignon "magique" que l'on appelait aussi la nourriture
des Dieux (et avec lequel les chamans se droguaient). Il est encore
cité pour combattre les oedèmes, la goutte et l'arthritisme,
l'hypertension aussi bien que la cellulite et l'obésité, les éruptions
cutanées et l'artériosclérose.
Le châtaignier
Symbolique: C'est un symbole de vérité, de vigueur , de générosité et de justice.(Parfois dure et sévère)
Légende:
Importé en France par des moines d'Asie Mineur (Liban) qui en
plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, il sauva les populations
de la famine.
À cause de ses feuilles dentelées en forme de lance,
les Celtes l'ont comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait
pour eux l'inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice
des dieux et des hommes.
Méditer sous cet arbre: pour trouver un équilibre dans ses pensées et ses actes et par conséquence dans la société.
Dans le langage floral: les fleurs du châtaignier désignent la justice et l'équité.
Vertus médicinales :Le
châtaignier est utilisé pour lutter contre l'anémie, la coqueluche, la
toux, les diarrhées et les fièvres. On conseille les châtaignes comme
reminéralisant et tonique ( favorable à la circulation sanguine).
Le chêne
Symbolique: Source
inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant
la foudre,c'est l'arbre sacré de la plupart des traditions.
Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait la force invincible et la longévité.
-Force généreuse et solidité.
-Communication entre le ciel et la Terre
Légende: Abraham reçut les révélations de Yahvé auprés d'un chêne.
Les
Dryades (ou Nymphes du chêne) vivaient dans une forêt de chênes
qu'elles protégeaient des emprises sacrilèges. Elles étaient aussi
robustes que ces arbres dont elles épousaient la forme. Parfois, l'une
d'elles se mariait avec un humain, telle Eurydice qui épousa Orphée. A
leur côté vivaient les Hamadryades qui demeuraient sous l'écorce du
chêne qu'elles choisissaient comme résidence.
C'était un arbre
oraculaire dans lequel les dieux parlaient, où les druides cueillaient
le gui sacré et dans lequel Héraclès tailla sa massue invincible.
À Dodone, en Grèce, se tenait près d'un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus.
Suprême honneur, Zeus transforma Philémon en chêne afin de le remercier de sa piété.
C'est aux branches d'un chêne que l'on suspendit la toison d'or.
C'est
sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes
écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L'arbre lui
communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse,
écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des
fées qui trônait au centre du village de Domrémy.
Emblème de
l'hospitalité pour les Celtes qui l'adoraient tels les Grecs comme le
temple vivant où demeuraient les nymphes.C'est pourquoi les bûcherons
devaient être prudent lorsqu'ils coupaient un chêne.Le chêne était l'un
des sept arbres sacré du bosquet des druides.
Méditer sous cet arbre: Caresser lentement l'écorce d'un chêne permet de recevoir son énergie qui pénétre lentement le corps par les doigts.
Vertus médicinales: Usages
médicinaux nombreux: Ecorce astringente,hémostatique et antiseptique.Le
chêne est reconnu pour ces vertus permettant de lutter contre les
angines, durillons, hémorroïdes, plaies de toutes sortes, engelures,
diarrhées, énurésie, leucorrhée, problème du tube digestif et
tuberculose.
Les glands étaient utilisés jadis en nourriture dans les temps de la disette.
le chévrefeuille (arbuste)
Symbolique: Symbole de l'initiation puis de chasteté et d'innocence( Fidélité respectueuse envers l'être aimé).
Légende: Pour les Celtes, le chèvrefeuille désignait quelqu'un ayant reçu un enseignement druidique.
Le
chèvrefeuille fut pendant des siècles la parure des jeunes filles. En
Bretagne, à l'attention des prétendants les jeunes filles déposaient
devant leur porte des bouquets de chèvrefeuille afin de leur signaler
qu'elles avaient déjà un fiancé ou qu'elles étaient encore vierges
Méditer sous cet arbre :Bien
qu'il ne s'agisse pas d'un arbre, un plan de chèvrefeuille contre un
mur du jardin, ou simplement une feuille de cette plante dans une
demeure apporte un peu de son énergie, incitant à la méditation et à
l'étude.
Dans le langage floral: les fleurs de chèvrefeuille désignent les liens d'amour qui unissent deux êtres.
le cyprés
Symbolique: Arbre sacré pour sa longévité et sa verdure persistante, on l'a surnommé "Arbre de vie"
Pourtant
chez les Grecs et Romains il est en relation avec l'enfer et ses
divinités, c'est l'arbre des mondes souterrains. (Et pour cela il est
souvent planté dans les cimetières des pays méditterranéens)
Vertus médicinales :Freine le systéme parasympathique et stimule les oestrogénes
L'églantier (rosier sauvage) (Arbuste)
Symbolique: Toutes
la magie de cet arbuste tient dans le fait que, malgré des fleurs qui
ne durent qu'une journée, il reste fleuri plusieurs semaines.Ainsi la
floraison de cet arbre manifeste l'ouverture sans cesse renouvelée.
Méditer sous cet arbre: L'églantine
encourage l'expression de soi, de son vrai soi profond, afin de
promouvoir des relations plus ouvertes. C'est par l'ouverture à soi que
l'on peut s'ouvrir aux autres.
Dans le langage floral: Symbole de féminité et de grand amour.
Vertus médicinales: Sirops,tisanes,essences,vins,confitures
et huile essentielle réputée.Nombreuses applications
culinaires,cosmétiques,aromatiques,médicinales(cicatrisation).
L'érable
Symbolique: Indépendance et liberté.
Légende: Pour
les druides, une bonne étoile veillait sur la destinée de leurs
protégés car l'érable était le messager des dieux. Ceux-ci parlaient
aux hommes dans le souffle du vent agitant les hautes branches de
l'arbre.
Ils utilisaient sa sève comme breuvage destiné à calmer
les esprits impulsifs et violents.On assurait que cette potion,
mélangée avec d'autres sucs végétaux, avait également la capacité
d'apaiser les inflammations de toutes sortes.
C'est un érable
immense qui dominait la fontaine de Barenton dans laquelle Merlin
l'Enchanteur venait puiser des gobelets d'eau pure.
Méditer sous cet arbre: saura regonfler les esprits lassés des multiples épreuves de l'existence.
Dans le langage floral :les fleurs d'érable désignent la réserve et le sens de l'observation.
Vertus médicinales :l'érable
est connu pour soutenir les traitements contre l'asthénie, les
affections pulmonaires, les rhumatismes, et pour redonner du tonus aux
convalescents, car son énergie est puissante et dynamique. Le sirop
d'érable est un excellent reconstituant.
L'eucalyptus
Symbolique: Purification
Légende :On brûlait ses feuilles dans les pièces afin d'en chasser les mauvais esprits ou les miasmes et puantes odeurs.
Méditer sous cet arbre :On
méditera sous son ombrage, à l'abri de sa splendide puissance, de ses
feuilles pointues, en humant son fort parfum, et on se laissera
pénétrer par son énergie (qui chassera les stress et soucis de la vie
quotidienne).
Vertus médicinales:
l'eucalyptus est connu pour combattre les affections pulmonaires, les
problèmes des voies respiratoires, les migraines et les rhumatismes,
les brûlures.
Le figuier
Symbolique :Volonté
de survie,mais aussi générosité et richesse naturelle.(le figuier
s'accroche dans le moindre creux de rocher, la moindre fissure pour y
puiser l'eau nécessaire à sa survie).
Légende: Le bouddhisme raconte que Vishnou naquit à l'ombre des branches d'un figuier et fut nourri par l'abondance de ses fruits.
Cérès, déesse des moissons, offrit un jour un figuier à un Athénien qui lui avait offert l'hospitalité.
Selon
Horace,le figuier à donné son nom au foie, ficatum, depuis qu'un
éleveur romain nommé Agicius engraissa ses oies avec des figues pour
obtenir un foie gras au goût particulièrement apprécié des nobles
romains.
Méditer sous cet arbre: L'homme
peut y voir une analogie avec le courage, l'intelligence et la volonté
qu'il est nécessaire de déployer pour vivre et réussir son expérience
sur la terre.
Vertus médicinales: Le
figuier est connu pour les traitements contre les affections
pulmonaires, la toux, les troubles de la circulation sanguine, les
hémorroïdes et les varices.
Il fait aussi office de caille-lait et de purgatif.
Le frêne
Symbolique: Symbole de solidité puissante (on en faisait des lances) et d'immortalité (en Scandinavie)
Légende: Au
printemps il reste longtemps dénudé et en automne est le premier à se
dépouiller de ses feuilles. (D'où certaines légendes ironiques...)
Vertus médicinales: Si on l'excise il délivre une séve sucrée ,la manne, favorable aux enfants, convalescents et femmes enceintes.
Le hêtre
Symbolique: Le
hêtre symbolise la confiance, la patience et la douceur, une forte
vitalité empreinte cependant de raffinement, de joie et de féminité
Légende: Pour
les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite,
symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique
signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait
pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de
littérature)
Méditer sous cet arbre: Le
hêtre aide à se voir plus positivement et à trouver de la confiance ,il
limite la perméabilité aux émotions des autres et apporte le calme
nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie.Il apporte la sérénité
et la patience.
Dans le langage floral :les fleurs du hêtre désignent la prospérité et le succès en société.
Vertus médicinales :La
créosote, un goudron qui provient de son bois, découvert en 1832 par
Reichenbach et qui est connu comme un antiseptique puissant.
Le
hêtre est connu pour ses vertus contre les affections pulmonaires, les
fièvres, les rhumatismes, le paludisme et les parasites intestinaux, et
pour soutenir les traitements contre les dermatoses et la tuberculose.
L'if
Symbolique :l'éternité et la continuité des cycles de vie
Légende: L'if
fut longtemps utilisé pour fabriquer des arcs, des flèches, des lances
et des boucliers. Nos ancêtres s'en servaient dans la confection des
massues et des fléaux d'arme, tandis que les druides taillaient leurs
baguettes dans ses branches.C'est sur son bois que l'on inscrivait les
oghams (runes), tandis que l'on empoisonnait les pointes de flèches
avec sa sève.
C'était l'un des cinq arbres magiques de l'ancienne Irlande.
L'If
de Ross était un arbre merveilleux dont les fruits donnaient la
Connaissance à tous ceux qui en mangeaient, après une quête aussi
longue que périlleuse telle celle des chevaliers de la Table Ronde...
Méditer sous cet arbre : apporte la sérénité et l'acceptation des grands cycles de vie et de mort.
Dans le langage floral:
les fleurs de l'if désignent la tristesse terrestre,donc passagère,
mais aussi l'espérance de la vie qui ne s'interrompt jamais.
Vertus médicinales :L'if est surtout connu pour ses vertus diurétiques et astringentes mais sa sève et ses fruits sont toxiques.
Le noisetier (ou coudrier)
Symbolique: La
noisette symbolise la sagesse c'est pourquoi le noisetier est associé
au puits et à un enseignement caché, difficile d'accès. C'était le bois
des baguettes (magiques) des druides et des bardes.
Légende :si
l'on dormait sous ses branches, il arrivait que l'on fasse des rêves
prophétiques. C'est pour celà que les sourciers se servent de ses
branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la
terre.
Le noisetier est associé aux puits et est souvent planté non loin d'eux, afin d'en assurer la protection.
Dans la mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des sciences.
Les
licornes et les fées, initiatrices de l'enseignement druidique, se
cachaient dans ses branches.Le noisetier était l'un des sept arbres
sacrés du bosquet des druides.
Une ancienne coutume bretonne
voulait que l'on place une corbeille remplie de noisettes sous le lit
des jeunes mariés afin que leur union soit féconde.
Méditer sous cet arbre: La
méditation près d'un noisetier portera sur la connaissance et le
savoir, l'expérience dont on tire des fruits, et la manière dont on
doit s'ouvrir afin de recevoir de nouvelles connaissances.
Dans le langage floral: Les fleurs du noisetier désignent le désir et la capacité de réconciliation.
Vertus
médicinales:La médecine des plantes lui emprunte son écorce, ses
chatons, ses feuilles et ses fruits.Le noisetier est connu pour ses
vertus dépuratives, diurétiques, antihémorragiques, astringentes,
cicatrisantes et fébrifuges. Il est aussi utilisé pour soutenir les
traitements de beauté, et lutter contre la dermatose, les calculs
urinaires, la sénescence, les ulcères et les varices, pour chasser les
parasites intestinaux et équilibrer les menus des diabétiques.
Le noyer
Symbolique: La
noix est le symbole de l'intelligence à cause de la forme de ses
cerneaux qui ressemblent à s'y méprendre â un cerveau humain.
Légende :Pour
les paysans, le noyer est un arbre de bon augure. S'il donne beaucoup
de noix une année, ils savent que l'hiver sera rude, mais par contre
que la récolte de blé suivante sera très bonne.
Les Gaulois s'en
méfiaient, car c'est un arbre plutôt solitaire, il signifie d'ailleurs
mauvais voisinage. Dormir sous la ramure d'un noyer serait maléfique.
En
Corrèze on ajoute que si l'on dort en dessous on se réveille avec la
fièvre. ( Ceci vient sans doute du fait que le noyer exhale une odeur
pénétrante qui nuit très souvent aux végétaux situés sous sa
frondaison).
La légende dit que si on cueille des branches la
veille de la Saint-Jean et qu'on les suspende dans la maison, on est
protégé de la folie et de la foudre.
Dans le Dauphiné, on offre
une noix fraîche aux jeunes mariés devant l'église Ce présent symbolise
l'attachement que chacun doit avoir pour l'autre (comme les deux
cerneaux liés ensemble dans la coquille).
En Ecosse, les fiancés
font brûler deux noix dans le foyer; selon l'apparence du feu et la
manière dont elles se consument, ils connaissent en détail l'avenir de
leur ménage.
Le noyer est à l'origine des noms suivants : Nouget, Nogaro, Noguier.
Dans
l'est de la France, on gardait près de la cheminée des feuilles de
noyer séchées et quand l'orage menaçait on les brûlait dans le foyer
pour repousser le tonnerre et la pluie au loin.
C'est avec le noyer que l'on fabriquait les meilleurs sabots.
Vertus médicinales:
On l'utilisait autrefois pour redonner des cheveux à ceux qui en
manquaient en leur administrant des cataplasmes de noix mâchées sur le
crâne.
La noix fournit de l'huile très appréciée, de la teinture par son brou , et son bois est très utilisé en ébénisterie.
L'olivier
Symbolique: Trés apprécié (symboles nombreux):
-en premier lieu la PAIX retrouvée mais aussi:
-fécondité,longévité,force,victoire (la couronne des vainqueurs),pureté,etc...
C'était l'arbre consacré au dieu romain Jupiter et à la déesse grecque Athéna.
Légende: le rameau d'olivier que la colombe rapporte vers l'arche à la fin du déluge
La croix du Christ aurait été en cédre et olivier.
Dans le langage floral: Au moyen-age c'était l'arbre de l'amour.
L'orme
Symbolique: Les seigneurs rendaient la justice sous son ombrage, d'où son nom d'"arbre de Justice".
Légende: Il
existe encore dans la Somme 3 ormes légendaires et tricentenaires dont
on dit qu'ils auraient sauvé un village de la peste décimant la région.
. Cet arbre est généralement attribué à Bacchus car il était
utilisé pour son culte et dans la culture de la vigne. En effet, les
piquets de vigne étaient en orme.
L'orme au feuillage précoce était planté, à l'origine, par les nymphes elles-mêmes, près de la tombe des héros.
Méditer sous cet arbre:
sur les cycles de l'énergie naturelle qui est en nous, toujours
renouvelée afin que nos expériences et nos blessures deviennent notre
force.
Vertus médicinales: L'arbre
aux pouvoirs surnaturels: au Moyen age il était réputé guérir la lèpre
et autres maladies cutanées.Les sorciers utlisaient l'écorce pour
concocter des remédes puissants (rhumatismes et sciatiques).
Les feuilles de ces arbres, appliquées sur les plaies, étaient considérées comme les plus bénéfiques contre les hémorragies.
Il est aussi réputé contre la calvitie, les dartres, l'eczéma, les dermatoses, les plaies.
Le peuplier
Symbolique: C'est
l'arbre du Peuple (d'où son nom tiré du latin Populus) car c'était sous
des Peupliers que l'on prenait autrefois les décisions importantes.
Suivant
la Tradition européenne le peuplier est attaché à l'Autre Monde,à la
vie cyclique des âmes,c'est l'arbre de la mélancolie, du souvenir des
êtres disparus...
Pour les druides, le peuplier symbolisait le
vieil âge de l'homme en raison de ses feuilles blanches. Mais le
peuplier est aussi toujours porteur d'espoir et promesse de
régénérescence.
Légende: La
mythologie grecque raconte que la nymphe Leucé se métamorphosa en
peuplier en tentant vainement d'échapper à Hadès qui la
poursuivait.Elle demeure depuis, dans l'Autre Monde, sur la rive du
fleuve "Mémoire". Héraclès, ayant visité le territoire des morts,
ramena une branche de ce peuplier et s'en tressa une couronne. Les
feuilles qui touchaient sa tête devinrent blanches tandis que les
autres restaient noires comme l'âme des morts. Depuis, on honore le
peuplier blanc car sa double couleur en fait un arbre des deux mondes.
Méditer sous cet arbre: ...vous aidera à oublier les choses vaines pour accéder à votre véritable mémoire profonde (karmique).
Dans le langage floral: les fleurs de peuplier désignent le temps, le courage d'entreprendre et la patience.
Vertus
médicinales: Nombreuses.Le peuplier est connu pour ses vertus
toniques,expectorantes,fébrifuges, diurétiques, aseptisantes et
vulnéraires. Il est utilisé notamment pour soutenir les traitements
contre les hémorroïdes,les problémes urinaires, les intoxications
alimentaires, les affections pulmonaires, les douleurs articulaires,
les gerçures et les rhumatismes.
Les amérindiens utilisaient sa résine contre les maladies de peau.
Le pommier
Symbolique: le pommier a engendré des croyances magiques:
-il aide à acquérir l'Immortalité,la fécondité,la beauté
-il améliore les Connaissances
-il procure la Sagesse
Légende: Les
Pommes d'Or du jardin d'Héra gardé par les Hespérides.Avallon, l'île
des Pommiers où reposent Arthur, Merlin, Morgane et Mélusine.(Le
pommier était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides)
Les licornes étaient supposées se reposer et se réfugier sous ses branches.
En transperçant de sa flèche une pomme posée sur la tête de son fils Guillaume Tell libéra son peuple et son pays
Méditer sous cet arbre:. Apporterait la sagesse.
Les anciens druides assuraient que la connaissance était l'attribut de cet arbre
Anecdote connue: La méditation sous un pommier donna à Newton l'idée imagée de la pesanteur et de la gravitation universelle
Dans le langage floral: Il symbolise l'amour et la perfection, le lien permanent qui unit l'homme à la nature
Vertus médicinales:"Manger une pomme par jour préserve de la maladie" ,
Vieux dicton qui montre que depuis trés longtemps la Pomme est considéré comme un fortifiant et un reméde préventif.
Le
pommier est connu pour ses vertus diurétiques, antigrippales et
dépuratives. Il est utilisé pour soutenir les traitements contre
l'anémie, le diabète, l'infarctus du myocarde, le cholestérol,
l'hypertension et l'asthénie, les maux de foie et d'estomac, pour
soulager les douleurs articulaires, les insomnies et le surmenage.
Il participe aussi aux soins de beauté, de la peau et du visage.
Le sapin
Symbolique: Un
pont entre ciel et terre.Il exprime la fluidité du lien qui relie le
haut et le bas, le spirituel et le matériel, l'esprit et la matière.
Depuis
les Celtes c'est le symbole de l'espoir toujours renouvelé des forces
de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort. De nos jours,au
solstice d'hiver, le sapin de Noël est devenu symbole de don et
générosité(les cadeaux de Noël)
Légende: Il était sensé conjurer les mauvais sorts(aiguilles de sapins) et empêchait la foudre de tomber.
En Allemagne on flagellait les femmes stériles le jour du mardi gras pour leur permettre d'avoir des enfants.
Chez
les Grecs,pour attirer le regard de la déesse Artémis à l'arc d'argent,
on plaçait devant la porte et tout autour de la chambre où devait avoir
lieu la naissance de nouveaux-nés des rameaux de sapins que l'on
brûlait rituellement comme des torches.
Dans les cultes gaulois, Druntia, déesse du Sapin, était honorée comme protectrice et reine des druides.
Méditer sous cet arbre:
Cet arbre toujours vert est un messager qui nous encourage à poursuivre
notre chemin, à supporter les problèmes de l'existence comme ses
branches supportent le poids glacé de la neige. Le sapin porte en lui
l'énergie de la résistance, et la lumière de l'espérance, qu'il donne à
celui qui sait les capter.
Dans le langage floral: Les fleurs du sapin désignent l'élévation d'esprit, l'idéal spirituel.
Vertus
médicinales:la première qualité du sapin est la fluidité.Il aide à
libérer la respiration et à lever les blocages qui proviennent d'une
mauvaise circulation de l'énergie ou du sang dans le corps.
Vertus
toniques, diurétiques et cicatrisantes. Il est utilisé aussi pour
soutenir les traitements contre les durillons et les verrues, et pour
accélérer la cicatrisation des plaies.
La résine trés estimée a de nombreux pouvoirs (contre l'asthme, la bronchite et la toux notamment).
Le saule
Légende: Le
rituel magique légendaire:en jetant une croix faite de deux brindilles
de saule dans une source sacrée on connaissait l'heure de sa mort.
Si
la croix flottait, c'était la mort dans les mois à venir, par contre
elle s'annonçait d'autant plus lointaine que la croix coulait
rapidement vers le fond.
Vertus médicinales: L'aspirine(l'acide salicylique est tirée du saule qui posséde lui aussi de trés nombreuses vertus):
-contre les rhumatismes(saule blanc).
-contre le pyrosis,les aigreurs d'estomac,les intoxications alimentaires(écorce).
-contre les douleurs arthritiques et les cors.
-contre l'insomnie nerveuse (feuilles).
Le tilleul
Symbolique: Arbre protecteur,symbole d'amitié et de fidélité mais aussi d'amour conjugal.
Légende: On
le suspendait dans les étables et les maisons pour son pouvoir
protecteur, même si les elfes dansaient en rond autour de lui en
laissant sur le sol des cercles verts
Celui qui portait un sachet
contenant son écorce broyée était à l'abri des chutes, blessures,
insolations, intoxications et en général de tous dangers corporels...
Les
sorcières aussi aiment les tilleuls et c'est sans doute pourquoi dans
les Flandres on trouve souvent accrochées à ses branches des images de
la Vierge, pour les éloigner lorsqu'elles veulent se réunir sous ces
arbres.
Vertus médicinales :Employé
pendant des siècles contre les affections de la peau, les maladies
épidémiques, la paralysie, les vertiges et les œdèmes. Sa deuxième
écorce guérirait les ophtalmies et son ombre serait très bénéfique aux
épileptiques.Ses fleurs ont des propriétés adoucissantes reconnues
(tisane).
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Le symbolisme de l'arbre
Le
symbolisme de l'arbre
Le choix d'un arbre ou d'un arbuste pour servir d'emblème religieux politique ou moral, était un usage chez dans beaucoup de sociétés anciennes et modernes. Il pouvait s'agir d'un arbre en particulier, comme Yggdrasill, le frêne qui, dans la Mythologie nordique reliait la terre au ciel et aux enfers. Il pouvait aussi s'agir d'arbres différents, attributs des dieux, comme en Grèce (Mythologie grecque). L'olivier y était ainsi consacré à Athéna, la myrte à Aphrodite, la vigne à Dionysos, le laurier à Apollon, le cèdre aux Euménides, le figuier à Arès, le peuplier à Heraclès, le pin à Poseidon, le chêne à Zeus. Athènes affectionnait évidemment l'olivier d'Athéna : ses médailles avaient ainsi, les unes la chouette seule, les autres la chouette et l'olivier réunis. Cependant les platanes y étaient en honneur : au Céramique interne, c'est-à-dire dans la promenade des tuileries situées dans la ville, on remarquait un platane fameux, où les magistrats chargés de surveiller le costume des femmes affichaient les noms de celles qui se négligeaient à cet égard, et la peine qu'on leur infligeait. A côté de la rue sacrée, et presque entre les deux Céramiques ou tuileries, on trouvait le figuier sacré, près duquel s'arrêtait le cortège qui venait de sacrifier à Eleusis. C'estAu Pérou, des cérémonies se déroulaient sous le palta et le lucuna, deux espèces d'arbres distingués par la bonté de leurs fruits, par la beauté de leurs tiges, et qui formaient communément un bosquet autour des cabanes. En Océanie, les premiers voyageurs européens ont trouvé l'usage de planter pour chaque individu un arbre qu'il regardait comme sacré. Palmyre et la Judée, les Phéniciens, les Carthaginois et les colonies fondées par ces peuples en Europe, avaient adopté le palmier (Palme), qui par ses espèces très multipliées, nourrit l'homme, le désaltère et l'habille. Les Babyloniens en vantaient une, qui au rapport de Pline, leur fournissait 360 sortes d'utilité, et que par cette raison, ils regardaient comme l'emblème de leur année, composée d'un nombre égal de jours. Le palmier figurait encore la durée des états, et sa feuille était un symbole triomphal ou commémoratif, dont l'usage s'est perpétué jusqu'à nos jours. Au XVIIIe siècle, les Juifs des contrées septentrionales de l'Europe faisaient venir annuellement d'Italie et d'Orient des palmes pour la célébration de la fête des tabernacles (Judaïsme). |
davidof- Nombre de messages : 2697
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Symbolique des Arbres
Dans les catacombes
chrétiennes, les arbres figurés sur les tombeaux sont l'image
du Paradis terrestre. Pendant les premiers siècles
de son existence, le christianisme eut beaucoup de peine à faire
disparaître le culte des arbres et les croyances attachées
aux forêts. Il fut un temps où il
était défendu de planter des arbres dans les cimetières,
non plus pour motif d'idolâtrie, mais pour faire cesser les assemblées
profanes qui se tenaient dans ces lieux consacrés. (E.-H.
V.).
Arbre
de la science / du bien et du mal.
L'arbre du discernement,
plus communément appelé arbre de la science,
ou arbre du bien et du mal, est un symbole
introduit par la Genèse,
(II et III) :
bibliothèque avec ce qui a été écrit pour interpréter
ce texte, et tout un musée avec ce qui a été composé
pour le figurer. Nous nous bornons à deux simples remarques : Rien
dans la Genèse n'indique que l'arbre de la science fût
un pommier, ni que le serpent fût le diable
déguisé; au contraire, il est présenté comme
un animal, et la condamnation prononcée centre lui suppose nécessairement
un animal :
de Noël.
C'est surtout en
Allemagne et dans les pays scandinaves qu'on trouve l'usage de l'arbre
de Noël anciennement établi. La veille
de Noël au soir, on dresse dans la plus grande chambre de la maison
un sapin orné de pommes et de noix dorées; on le garnit de
bougies, dont la clarté illumine la table chargée de cadeaux.
Il y en a non seulement pour les enfants de la famille, mais aussi pour
les domestiques et les hôtes de la maison. En cette fête intime,
on chante des cantiques aux mélodies
douces et joyeuses; et les vieux, unissant leur voix à celle des
enfants, se retrouvent jeunes. L'origine de l'arbre de Noël était,
dans le passé, communément attribuée au protestantisme;
Il se distinguerait ainsi du catholicisme,
qui aurait gardé en propre la crèche comme emblème
de la fête. Il y a là une erreur longtemps avant la Réformation,
l'arbre de Noël est mentionné dans les légendes allemandes
du Moyen âge.
-
Une lettre charmante
de Luther à son fils traduit des impressions
et des visions que le célèbre réformateur doit avoir
perçues en sa propre enfance, devant l'arbre de Noël. P. Cassel
(Weihnachten, Ursprünge, Braüche und Aberglauben; Berlin,
1862) a écrit que, dès les anciens temps, cet arbre fut un
symbole de l'arbre du Paradis, reconquis par
la venue du Sauveur : Ses pommes ne sont plus des fruits de mort, comme
au temps d'Eve et d'Adam;
il porte la lumière et sa verdure ne se flétrit point. Cette
conjecture semble singulièrement subtile et théologique
pour un usage populaire. L'arbre de Noël symbolise simplement un moment
aimable de la vie; les dons qu'il porte sont offerts à tous, comme
marque d'affection et non comme récompense du mérite. Dans
la pensée populaire, c'est l'enfant Jésus
qui les apporte; c'est pourquoi les petits les appellent Christkindchen.
Comme la joie ouvre le coeur à la pitié et à la sympathie,
Noël se fait la fête de la charité; le riche visite l'indigent
et lui apporte de quoi fêter ce jour-là avec ses enfants.
Le mariage de la
reine Victoria
avec le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha introduisit l'arbre de Noël
à la cour d'Angleterre. L'exemple de la cour fut imité par
le peuple, si rapidement que l'usage semble ancien, tant il est devenu
général. Il a été importé en France
par des familles protestantes d'Alsace
et d'Allemagne, dressé non seulement dans les maisons, mais dans
les écoles et dans les églises; enfin popularisé,
à la suite de la douloureuse émigration, par la Société
des Alsaciens-Lorrains; il est dégagé de tout dogme, mais
garde la pensée originelle : Grâce, paix et joie aux petits
et aux pauvres, sympathie entre tous les hommes de bonne volonté.
(Ch.
Pfender).
Arbres
de la Liberté.
Dans un grand nombre
de communes de France, à l'époque de la Révolution,
on planta des arbres destinés à rappeler, ainsi que de véritables
monuments commémoratifs, l'avènement des libertés
nouvelles. C'est ce qu'on appela dans le langage du temps des arbres de
la liberté. Le premier paraît avoir été planté
à Saint-Gaudent, près de Civray,
département de la Vienne, par les soins du curé de la paroisse,
Norbert Pressac de la Chagneraye. En mai 1790, le jour de l'inauguration
de la municipalité, il fit transporter par les jeunes gens et les
jeunes filles, sur la place du village, un chêne que l'on y dressa.
Il le bénit et prononça une allocution patriotique finissant
par ces mots :
exhorta ses paroissiens à nommer sur-le-champ des arbitres qui termineraient
amiablement leurs procès. Le conseil fut suivi, et le soir même
tous les plaideurs « s'embrassaient après avoir entendu
leur sentence. »
Le Moniteur
du 25 mai 1790, qui a enregistré cette cérémonie,
en parle comme d'un exemple sans précédent et digne d'être
suivi. Il fut suivi en effet. A Paris,
dès 1791, on comptait deux cents arbres de la liberté : Louis
XVI en fit planter un dans le jardin des Tuileries;
les particuliers en plaçaient devant leurs portes, dans leurs cours
ou leurs jardins. C'était devenu bien vite un prétexte à
réjouissances et à manifestations. Le jour de l'inauguration,
devant l'arbre enrubanné, fleuri, décoré d'inscriptions,
on prononçait des discours, on débitait des strophes patriotiques,
les enfants chantaient des choeurs; puis la cérémonie s'achevait
par des danses et un banquet. A partir de 1792, l'état des esprits
ayant changé, ces sortes de fêtes prirent un autre caractère.
C'est ainsi que le 20 juin 1792 le bataillon de Santerre amena aux Tuileries
un arbre de la liberté, qu'il se proposait d'élever sur la
terrasse des Feuillants, en souvenir de l'insurrection; mais, la foule
encombrant la terrasse, l'arbre fut planté simplement dans les dépendances
d'un couvent du voisinage. Le mouvement avait déjà gagné
les provinces.
imitèrent la métropole. Le 22 thermidor an Il (9 août
1794), une députation du Sénégal annonçait
à la Convention qu'un arbre de la liberté avait été
élevé à Saint-Louis, « dans l'endroit où
se tenait jadis l'infâme marché de la servitude ».
Il y ont aussi des Arbres de la fraternité. Le plus célèbre
est celui qui fut apporté du bois de Vincennes
sur la place du Carrousel,
le 28 janvier 1793, et planté solennellement en présence
du Conseil général de la commune et des autorités
de Paris.
Un autre fut placé
à la frontière de la France et du canton de Genève,
par des citoyens des deux pays. Jusqu'alors on avait laissé en cette
matière toute initiative aux particuliers et aux municipalités.
La Convention ne tarda pas à intervenir. Le 3 pluviôse an
II (22 janvier 1794) les « Orphelins des défenseurs de
la patrie » viennent lui demander la permission d'abattre l'arbre
« planté par le tyran » dans le jardin des Tuileries
et de le remplacer. La permission est accordée; puis, sur la proposition
de Dubois-Crancé, la Convention décrète séance
tenante :
effet, avaient péri parce qu'on les avait plantés dans une
saison
défavorable; d'autres, et c'était le plus grand nombre, ayant
été mis en terre sans racines comme les anciens mais, se
trouvaient desséchés on renversés.
Le petit livre de
l'abbé Grégoire, mentionné
plus haut, publié après le décret de pluviôse,
l'Essai historique et patriotique sur les arbres de la liberté
(Paris, an II, in-18.), montre bien quelle place ce grave sujet tenait
alors dans les préoccupations du public. Le livre est divisé
en six chapitres, dont les titres sont parlants :
pas superflues. Le choix des arbres faisait alors l'objet de vives controverses
: les uns préféraient le chêne, les autres le peuplier,
dont le nom latin populus prêtait à un calembour symbolique.
Grégoire penchait pour le chêne
Ia peine d'être citée :
partageait pas l'enthousiasme de Grégoire.
Plusieurs arbres furent abattus par les contre-révolutionnaires.
Celui de Castres
ayant été renversé, le départ. du Tarn fut
autorisé par la Convention (27 mars 1793) à le rétablir
et à élever « autour » un autel
de la patrie aux frais des coupables. Bientôt on se montra plus sévère
: le 5 septembre, neuf personnes furent condamnées à mort
pour avoir scié pendant la nuit l'arbre de Rouen. On n'en scia pas
moins celui d'Amiens
(novembre). André Dumont, alors en mission dans la Somme, fit célébrer
une cérémonie expiatoire. Quand un nouvel arbre eut été
planté, le tronc de l'ancien fut porté en pompe à
l'hôtel de Ville, couvert d'un drap noir, escorté par la garde
nationale, tandis que la musique exécutait une marche funèbre.
La réaction thermidorienne multiplia les délits contre les
arbres de la liberté. Le Directoire se vit forcé de sévir.
Le 7 germinal an IV (27 mars 1796) il renvoyait devant le tribunal criminel
de Seine-et-Oise les municipaux de Selles-les-Bordes; on avait coupé
et enlevé l'arbre de la commune dans la nuit du 23 nivôse
(11 - 12 janv.) et les municipaux ne s'en étaient pas inquiétés.
Quelques jours plus tard, le Directoire prenait l'arrêté suivant
(25 germinal, 11 avril 1796) :
les tribunaux correctionnels furent dessaisis du jugement, de ces délits
(15 floréal an IV, 4 mai 1796). Les attentats se renouvelèrent,
favorisés par la négligence des autorités et surtout
par la réaction de l'esprit public. Le 24 nivôse an IV (13
janvier 1798), les Conseils votèrent une loi pour essayer de mettre
un terme à cet état de choses. Cette loi arrivait trop tard:
l'enthousiasme des premiers temps avait disparu, et des mesures administratives
ne pouvaient y suppléer. Ni le Consulat, ni même l'Empire,
ne firent abattre, comme on l'a prétendu, les arbres de la liberté.
Une lettre de Frochot, préfet de la Seine, datée du 7 brumaire
an X (29 octobre 1801), prouve qu'à cette date l'administration
s'inquiétait encore de les préserver.
Plus tard, sous l'Empire,
on les négligea. La population ne s'en souciait plus; les arbres
morts ne furent pas remplacés, et les travaux d'édilité
en firent disparaître beaucoup d'autres. On en voyait pourtant encore
un grand nombre à l'époque de la Restauration. Le gouvernement
des Bourbons les fit détruire presque
partout. Quelques-uns cependant échappèrent : en 1830, on
en montrait un à Linas, un à Pantin
(Seine-Saint-Denis), deux à Marseille, etc.; ces derniers, deux
chênes magnifiques, étaient encore debout en 1848.
Lors de la Révolution
de Juillet, quelques arbres de la liberté furent plantés
en province; l'autorité les fit enlever promptement pour couper
court aux manifestations républicaines dont ils étaient le
prétexte. En 1848 on les vit reparaître : la France en fut
couverte. Le gouvernement provisoire avait donné le signal en plantant
un peuplier sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Bientôt chaque
quartier de Paris
eut son arbre de la liberté : un ancien ministre de Louis-Philippe
en fit mettre un devant sa porte, avec cette inscription : Jeune, tu grandiras.
Puis ce fut le tour des départements, jusque dans le moindre village.
L'autorité encourageait ces cérémonies; le clergé
y participait complaisamment; le peuple y apprenait que ses maux allaient
finir. Mais à partir de 1850, tout changea. A Paris, le préfet
de police Carlier fit abattre, une nuit, les arbres de la Croix-Rouge,
de la rue Furstemberg, de la place du collège Rollin, et dans la
banlieue ceux de Charenton,
de Ménilmontant, de Belleville. Personne n'osant protester, on enleva
en plein jour ceux du Château-d'Eau, des quais Napoléon et
Montebello, des places Maubert,
de la Sorbonne,
de la Concorde,
de la Bourse,
de la rue Montmartre, etc. Le peuplier de l'Hôtel-de-Ville
tomba à son tour. Mais ces exécutions avaient à la
longue irrité la population. Quand la police voulut enlever l'arbre
du Parvis-Notre-Dame, la foule s'y opposa. Pour le préserver on
avait suspendu aux branches cette dédicace :
abattu. Dans les départements, les préfets agirent de même.
En 1870, après la proclamation de la République, on planta
de nouveau quelques arbres de la liberté, surtout dans les villes
du Midi.
On a beaucoup disserté
sur l'origine de cette coutume. A l'époque de la Révolution
on la rattachait aux usages du paganisme, aux croyances druidiques,
et C. Grégoire, qui reproduit ces opinions, a jugé bon toutefois
d'invoquer des souvenirs plus récents, tels que le mûrier
de Shakespeare et les deux palmiers de Paul
et Virginie; n'insistons pas sur cette filiation. Il a été
mieux inspiré en rappelant l'orme de Boston, et surtout les maïs
de l'ancienne France. A Boston, dès 1765, les partisans de l'indépendance
américaine prirent l'habitude de s'assembler sous un orme, qui devint
bientôt fameux dans tout le pays. Chaque État voulut avoir
des rejetons de cet arbre; la plupart des. grandes villes de l'Amérique
plantèrent ainsi, avant la France, des arbres de la liberté.
L'orme de Boston fut abattu par les Anglais dans les premiers temps de
la guerre de l'Indépendance; quand Washington rentra victorieux
dans la ville on lui montra avec indignation la place où ce "sacrilège"
avait été commis.
Ces faits étaient
connus en France en 1790. Mais c'est bien plutôt à une coutume
nationale, quoi qu'en pense Grégoire, qu'il convient de rattacher
les arbres de la liberté. De temps immémorial, dans beaucoup
de contrées, le premier jour de mai, les paysans plantaient un arbre
sans racines qu'on appelait le mai. En certains lieux, à Châteauneuf,
par exemple, cet usage était devenu une obligation féodale;
dans d'autres localités on y avait substitué une redevance
en nature. La corporation des orfèvres de Paris,
jusqu'à 1499, présenta, tous les ans, à Notre-Dame,
un arbre vert, qu'elle remplaça, à cette époque, par
un travail d'orfèvrerie, puis par des tableaux votifs appelés
tableaux
de mai. En 1610, on planta encore un arbre de
mai dans la cour du Louvre.
Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle,
les Bazochiens en plantèrent un, chaque année, dans la cour
du Palais qui reçut de là le nom de cour du mai. A la fin
du XIXe siècle encore, il y avait
des villages et même des villes où, au printemps, les pompiers
plantent le mai. C'est donc bien de ces coutumes qu'on parait s'être
inspiré sous la Révolution. En effet, l'arbre de Saint-Gaudent,
le premier de tous, fut planté au mois de mai 1790. C'est également
au mois de mai, d'après le témoignage de Grégoire
lui-même, qu'en 1792 on plaça des arbres de la liberté
dans la plupart des communes. Enfin il convient de remarquer que la majeure
partie de ces arbres, conformément à la tradition, étaient
des troncs sans racines. (C. G.).
chrétiennes, les arbres figurés sur les tombeaux sont l'image
du Paradis terrestre. Pendant les premiers siècles
de son existence, le christianisme eut beaucoup de peine à faire
disparaître le culte des arbres et les croyances attachées
aux forêts. Il fut un temps où il
était défendu de planter des arbres dans les cimetières,
non plus pour motif d'idolâtrie, mais pour faire cesser les assemblées
profanes qui se tenaient dans ces lieux consacrés. (E.-H.
V.).
Arbre
de la science / du bien et du mal.
L'arbre du discernement,
plus communément appelé arbre de la science,
ou arbre du bien et du mal, est un symbole
introduit par la Genèse,
(II et III) :
EnOn ferait toute une
plaçant l'homme et la femme dans le jardin d'Éden,
au milieu duquel était planté l'arbre de vie, l'éternel
Dieu
lui permit de manger librement de tout arbre du jardin, à l'exception
d'un certain arbre, qu'il nomma l'arbre de la science du bien et du mal
: Le jour où tu en mangeras, dit-il, tu mourras de mort. Or, le
serpent,
qui était le plus fin de tous les animaux
des champs, dit à la femme : Vous ne mourrez nullement; mais Dieu
sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux seront ouverts et
vous serez comme des dieux, connaissant le bien
et le mal. La femme donc, voyant que le fruit de l'arbre était bon
à manger et qu'il était agréable à la vue,
et que cet arbre était désirable pour donner de la science,
en prit du fruit et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui
était avec elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux furent
ouverts, et ils connurent qu'ils étaient nus, et ils cousirent ensemble
des feuilles de figuier et ils s'en firent des ceintures.
bibliothèque avec ce qui a été écrit pour interpréter
ce texte, et tout un musée avec ce qui a été composé
pour le figurer. Nous nous bornons à deux simples remarques : Rien
dans la Genèse n'indique que l'arbre de la science fût
un pommier, ni que le serpent fût le diable
déguisé; au contraire, il est présenté comme
un animal, et la condamnation prononcée centre lui suppose nécessairement
un animal :
«Arbre
Parce que tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les animaux et toutes
les bêtes des champs; tu marcheras sur le ventre et tu mangeras de
la poussière tous les jours de ta vie. »
de Noël.
C'est surtout en
Allemagne et dans les pays scandinaves qu'on trouve l'usage de l'arbre
de Noël anciennement établi. La veille
de Noël au soir, on dresse dans la plus grande chambre de la maison
un sapin orné de pommes et de noix dorées; on le garnit de
bougies, dont la clarté illumine la table chargée de cadeaux.
Il y en a non seulement pour les enfants de la famille, mais aussi pour
les domestiques et les hôtes de la maison. En cette fête intime,
on chante des cantiques aux mélodies
douces et joyeuses; et les vieux, unissant leur voix à celle des
enfants, se retrouvent jeunes. L'origine de l'arbre de Noël était,
dans le passé, communément attribuée au protestantisme;
Il se distinguerait ainsi du catholicisme,
qui aurait gardé en propre la crèche comme emblème
de la fête. Il y a là une erreur longtemps avant la Réformation,
l'arbre de Noël est mentionné dans les légendes allemandes
du Moyen âge.
-
Une lettre charmante
de Luther à son fils traduit des impressions
et des visions que le célèbre réformateur doit avoir
perçues en sa propre enfance, devant l'arbre de Noël. P. Cassel
(Weihnachten, Ursprünge, Braüche und Aberglauben; Berlin,
1862) a écrit que, dès les anciens temps, cet arbre fut un
symbole de l'arbre du Paradis, reconquis par
la venue du Sauveur : Ses pommes ne sont plus des fruits de mort, comme
au temps d'Eve et d'Adam;
il porte la lumière et sa verdure ne se flétrit point. Cette
conjecture semble singulièrement subtile et théologique
pour un usage populaire. L'arbre de Noël symbolise simplement un moment
aimable de la vie; les dons qu'il porte sont offerts à tous, comme
marque d'affection et non comme récompense du mérite. Dans
la pensée populaire, c'est l'enfant Jésus
qui les apporte; c'est pourquoi les petits les appellent Christkindchen.
Comme la joie ouvre le coeur à la pitié et à la sympathie,
Noël se fait la fête de la charité; le riche visite l'indigent
et lui apporte de quoi fêter ce jour-là avec ses enfants.
Le mariage de la
reine Victoria
avec le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha introduisit l'arbre de Noël
à la cour d'Angleterre. L'exemple de la cour fut imité par
le peuple, si rapidement que l'usage semble ancien, tant il est devenu
général. Il a été importé en France
par des familles protestantes d'Alsace
et d'Allemagne, dressé non seulement dans les maisons, mais dans
les écoles et dans les églises; enfin popularisé,
à la suite de la douloureuse émigration, par la Société
des Alsaciens-Lorrains; il est dégagé de tout dogme, mais
garde la pensée originelle : Grâce, paix et joie aux petits
et aux pauvres, sympathie entre tous les hommes de bonne volonté.
(Ch.
Pfender).
Arbres
de la Liberté.
Dans un grand nombre
de communes de France, à l'époque de la Révolution,
on planta des arbres destinés à rappeler, ainsi que de véritables
monuments commémoratifs, l'avènement des libertés
nouvelles. C'est ce qu'on appela dans le langage du temps des arbres de
la liberté. Le premier paraît avoir été planté
à Saint-Gaudent, près de Civray,
département de la Vienne, par les soins du curé de la paroisse,
Norbert Pressac de la Chagneraye. En mai 1790, le jour de l'inauguration
de la municipalité, il fit transporter par les jeunes gens et les
jeunes filles, sur la place du village, un chêne que l'on y dressa.
Il le bénit et prononça une allocution patriotique finissant
par ces mots :
«Ensuite le curé
Au pied de cet arbre vous vous souviendrez que vous êtes Français,
et dans votre vieillesse vous rappellerez à vos enfants l'époque
mémorable où vous l'avez planté. »
exhorta ses paroissiens à nommer sur-le-champ des arbitres qui termineraient
amiablement leurs procès. Le conseil fut suivi, et le soir même
tous les plaideurs « s'embrassaient après avoir entendu
leur sentence. »
Le Moniteur
du 25 mai 1790, qui a enregistré cette cérémonie,
en parle comme d'un exemple sans précédent et digne d'être
suivi. Il fut suivi en effet. A Paris,
dès 1791, on comptait deux cents arbres de la liberté : Louis
XVI en fit planter un dans le jardin des Tuileries;
les particuliers en plaçaient devant leurs portes, dans leurs cours
ou leurs jardins. C'était devenu bien vite un prétexte à
réjouissances et à manifestations. Le jour de l'inauguration,
devant l'arbre enrubanné, fleuri, décoré d'inscriptions,
on prononçait des discours, on débitait des strophes patriotiques,
les enfants chantaient des choeurs; puis la cérémonie s'achevait
par des danses et un banquet. A partir de 1792, l'état des esprits
ayant changé, ces sortes de fêtes prirent un autre caractère.
C'est ainsi que le 20 juin 1792 le bataillon de Santerre amena aux Tuileries
un arbre de la liberté, qu'il se proposait d'élever sur la
terrasse des Feuillants, en souvenir de l'insurrection; mais, la foule
encombrant la terrasse, l'arbre fut planté simplement dans les dépendances
d'un couvent du voisinage. Le mouvement avait déjà gagné
les provinces.
«Les colonies elles-mêmes
En mai 1792, dit l'abbé Grégoire,
à l'époque où nos ennemis redoublaient d'efforts,
on vit dans toutes les communes des arbres élever leurs têtes
majestueuses et défier les tyrans : le nombre de ces arbres monte
(en 1794) à plus de 6 000, car les plus petits hameaux en sont ornés,
et beaucoup de grandes communes du Midi en ont dans presque toutes les
rues et même devant la plupart des maisons. »
imitèrent la métropole. Le 22 thermidor an Il (9 août
1794), une députation du Sénégal annonçait
à la Convention qu'un arbre de la liberté avait été
élevé à Saint-Louis, « dans l'endroit où
se tenait jadis l'infâme marché de la servitude ».
Il y ont aussi des Arbres de la fraternité. Le plus célèbre
est celui qui fut apporté du bois de Vincennes
sur la place du Carrousel,
le 28 janvier 1793, et planté solennellement en présence
du Conseil général de la commune et des autorités
de Paris.
Un autre fut placé
à la frontière de la France et du canton de Genève,
par des citoyens des deux pays. Jusqu'alors on avait laissé en cette
matière toute initiative aux particuliers et aux municipalités.
La Convention ne tarda pas à intervenir. Le 3 pluviôse an
II (22 janvier 1794) les « Orphelins des défenseurs de
la patrie » viennent lui demander la permission d'abattre l'arbre
« planté par le tyran » dans le jardin des Tuileries
et de le remplacer. La permission est accordée; puis, sur la proposition
de Dubois-Crancé, la Convention décrète séance
tenante :
«Beaucoup d'arbres, en
Que dans toutes les communes où l'arbre de la liberté aurait
péri, il en sera planté un d'ici au 1er germinal (21 mars).
Elle confie cette plantation et son entretien aux soins des bons citoyens,
afin que dans chaque commune l'arbre de la liberté fleurisse sous
l'égide de la liberté française. »
effet, avaient péri parce qu'on les avait plantés dans une
saison
défavorable; d'autres, et c'était le plus grand nombre, ayant
été mis en terre sans racines comme les anciens mais, se
trouvaient desséchés on renversés.
Le petit livre de
l'abbé Grégoire, mentionné
plus haut, publié après le décret de pluviôse,
l'Essai historique et patriotique sur les arbres de la liberté
(Paris, an II, in-18.), montre bien quelle place ce grave sujet tenait
alors dans les préoccupations du public. Le livre est divisé
en six chapitres, dont les titres sont parlants :
«Deux citations ne sont
I. Arbres sacrés chez les anciens. - II. Du chêne. III. Emblèmes
de la liberté.- IV. Arbres de la liberté. V. Le chêne
doit être préféré pour l'arbre de la liberté.
- VI. Réflexions civiques sur l'arbre de la liberté. »
pas superflues. Le choix des arbres faisait alors l'objet de vives controverses
: les uns préféraient le chêne, les autres le peuplier,
dont le nom latin populus prêtait à un calembour symbolique.
Grégoire penchait pour le chêne
«La conclusion vaut aussi
L'arbre destiné à devenir l'emblème de la liberté,
dit-il, doit être en quelque sorte fier et majestueux comme elle;
il faut donc : 1° Qu'il soit assez robuste pour supporter les plus
grands froids, sans quoi un hiver rigoureux pourrait le faire disparaître
du sol de la République... 2° Il doit être choisi parmi
les arbres de première grandeur..., car la force et la grandeur
d'un arbre inspirent un sentiment de respect qui se lie naturellement à
l'objet dont il est le symbole. 3° La circonférence doit occuper
une certaine étendue de terrain..., ce qui le rendra plus capable
de remuer les sens et de parler fortement à l'âme. 4°
L'ampleur de son ombrage doit être telle que les citoyens trouvent
un abri contre la pluie et les chaleurs sous ses rameaux hospitaliers.
5° Il doit être d'une longue vie... 6° Il faut enfin qu'il
puisse croître isolément dans toutes les contrées de
la République. Or le chêne, le plus beau des végétaux
d'Europe, réunit,... etc. »
Ia peine d'être citée :
«Mais tout le monde ne
L'arbre de la liberté croîtra; avec lui croîtront les
enfants de la patrie; à sa présence ils éprouveront
toujours de douces émotions... Là les citoyens sentiront
palpiter leurs cours en parlant de l'amour de la patrie, de la souveraineté
du peuple... Là nos guerriers raconteront les prodiges de bravoure
des soldats de la liberté en combattant les esclaves des rois...
Sous cet arbre se rassembleront ceux qui forment les extrémités
de la vie : J'aidai à le planter, je l'arrosai, dira le vieillard,
en jetant sur le passé des regards attendris. II est dans la vigueur
de la jeunesse, et moi j'incline vers le tombeau... Alors les enfants et
les mères, en bénissant le vieillard, jureront de transmettre
à leurs descendants la haine des rois, l'amour de la liberté...
et l'amour de la vertu. »
partageait pas l'enthousiasme de Grégoire.
Plusieurs arbres furent abattus par les contre-révolutionnaires.
Celui de Castres
ayant été renversé, le départ. du Tarn fut
autorisé par la Convention (27 mars 1793) à le rétablir
et à élever « autour » un autel
de la patrie aux frais des coupables. Bientôt on se montra plus sévère
: le 5 septembre, neuf personnes furent condamnées à mort
pour avoir scié pendant la nuit l'arbre de Rouen. On n'en scia pas
moins celui d'Amiens
(novembre). André Dumont, alors en mission dans la Somme, fit célébrer
une cérémonie expiatoire. Quand un nouvel arbre eut été
planté, le tronc de l'ancien fut porté en pompe à
l'hôtel de Ville, couvert d'un drap noir, escorté par la garde
nationale, tandis que la musique exécutait une marche funèbre.
La réaction thermidorienne multiplia les délits contre les
arbres de la liberté. Le Directoire se vit forcé de sévir.
Le 7 germinal an IV (27 mars 1796) il renvoyait devant le tribunal criminel
de Seine-et-Oise les municipaux de Selles-les-Bordes; on avait coupé
et enlevé l'arbre de la commune dans la nuit du 23 nivôse
(11 - 12 janv.) et les municipaux ne s'en étaient pas inquiétés.
Quelques jours plus tard, le Directoire prenait l'arrêté suivant
(25 germinal, 11 avril 1796) :
«Ensuite de cet arrêté,
Le Directoire exécutif, informé que, dans plusieurs communes
de la République, les arbres de la liberté ont été
coupés, arrachés ou mutilés; que les auteurs de ces
délits sont évidemment des ennemis déclarés
de la République, et que c'est par erreur que certains tribunaux
ont, soit de leur propre mouvement, soit d'après des avertissements
peu réfléchis, pensé qu'on ne devait les punir que
de la peine déterminée par l'art. 14 du titre Il du décret
du 27 sept. 1791 sur la police rurale; - arrête que le ministre de
la justice prendra les mesures nécessaires pour que les délits
ci-dessus désignés soient poursuivis avec toute l'activité
et punis avec toute la rigueur que prescrivent les lois portées
contre toute espèce de crime contre-révolutionnaire et attentatoire
à la liberté, à l'égalité et à
la souveraineté du peuple français, et ce, nonobstant toute
lettre ministérielle en instruction à ce contraire. »
les tribunaux correctionnels furent dessaisis du jugement, de ces délits
(15 floréal an IV, 4 mai 1796). Les attentats se renouvelèrent,
favorisés par la négligence des autorités et surtout
par la réaction de l'esprit public. Le 24 nivôse an IV (13
janvier 1798), les Conseils votèrent une loi pour essayer de mettre
un terme à cet état de choses. Cette loi arrivait trop tard:
l'enthousiasme des premiers temps avait disparu, et des mesures administratives
ne pouvaient y suppléer. Ni le Consulat, ni même l'Empire,
ne firent abattre, comme on l'a prétendu, les arbres de la liberté.
Une lettre de Frochot, préfet de la Seine, datée du 7 brumaire
an X (29 octobre 1801), prouve qu'à cette date l'administration
s'inquiétait encore de les préserver.
Plus tard, sous l'Empire,
on les négligea. La population ne s'en souciait plus; les arbres
morts ne furent pas remplacés, et les travaux d'édilité
en firent disparaître beaucoup d'autres. On en voyait pourtant encore
un grand nombre à l'époque de la Restauration. Le gouvernement
des Bourbons les fit détruire presque
partout. Quelques-uns cependant échappèrent : en 1830, on
en montrait un à Linas, un à Pantin
(Seine-Saint-Denis), deux à Marseille, etc.; ces derniers, deux
chênes magnifiques, étaient encore debout en 1848.
Lors de la Révolution
de Juillet, quelques arbres de la liberté furent plantés
en province; l'autorité les fit enlever promptement pour couper
court aux manifestations républicaines dont ils étaient le
prétexte. En 1848 on les vit reparaître : la France en fut
couverte. Le gouvernement provisoire avait donné le signal en plantant
un peuplier sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Bientôt chaque
quartier de Paris
eut son arbre de la liberté : un ancien ministre de Louis-Philippe
en fit mettre un devant sa porte, avec cette inscription : Jeune, tu grandiras.
Puis ce fut le tour des départements, jusque dans le moindre village.
L'autorité encourageait ces cérémonies; le clergé
y participait complaisamment; le peuple y apprenait que ses maux allaient
finir. Mais à partir de 1850, tout changea. A Paris, le préfet
de police Carlier fit abattre, une nuit, les arbres de la Croix-Rouge,
de la rue Furstemberg, de la place du collège Rollin, et dans la
banlieue ceux de Charenton,
de Ménilmontant, de Belleville. Personne n'osant protester, on enleva
en plein jour ceux du Château-d'Eau, des quais Napoléon et
Montebello, des places Maubert,
de la Sorbonne,
de la Concorde,
de la Bourse,
de la rue Montmartre, etc. Le peuplier de l'Hôtel-de-Ville
tomba à son tour. Mais ces exécutions avaient à la
longue irrité la population. Quand la police voulut enlever l'arbre
du Parvis-Notre-Dame, la foule s'y opposa. Pour le préserver on
avait suspendu aux branches cette dédicace :
«L'arbre fut néanmoins
A Mgr Affre, pour son dévouement à l'humanité en 1848.
»
abattu. Dans les départements, les préfets agirent de même.
En 1870, après la proclamation de la République, on planta
de nouveau quelques arbres de la liberté, surtout dans les villes
du Midi.
On a beaucoup disserté
sur l'origine de cette coutume. A l'époque de la Révolution
on la rattachait aux usages du paganisme, aux croyances druidiques,
et C. Grégoire, qui reproduit ces opinions, a jugé bon toutefois
d'invoquer des souvenirs plus récents, tels que le mûrier
de Shakespeare et les deux palmiers de Paul
et Virginie; n'insistons pas sur cette filiation. Il a été
mieux inspiré en rappelant l'orme de Boston, et surtout les maïs
de l'ancienne France. A Boston, dès 1765, les partisans de l'indépendance
américaine prirent l'habitude de s'assembler sous un orme, qui devint
bientôt fameux dans tout le pays. Chaque État voulut avoir
des rejetons de cet arbre; la plupart des. grandes villes de l'Amérique
plantèrent ainsi, avant la France, des arbres de la liberté.
L'orme de Boston fut abattu par les Anglais dans les premiers temps de
la guerre de l'Indépendance; quand Washington rentra victorieux
dans la ville on lui montra avec indignation la place où ce "sacrilège"
avait été commis.
Ces faits étaient
connus en France en 1790. Mais c'est bien plutôt à une coutume
nationale, quoi qu'en pense Grégoire, qu'il convient de rattacher
les arbres de la liberté. De temps immémorial, dans beaucoup
de contrées, le premier jour de mai, les paysans plantaient un arbre
sans racines qu'on appelait le mai. En certains lieux, à Châteauneuf,
par exemple, cet usage était devenu une obligation féodale;
dans d'autres localités on y avait substitué une redevance
en nature. La corporation des orfèvres de Paris,
jusqu'à 1499, présenta, tous les ans, à Notre-Dame,
un arbre vert, qu'elle remplaça, à cette époque, par
un travail d'orfèvrerie, puis par des tableaux votifs appelés
tableaux
de mai. En 1610, on planta encore un arbre de
mai dans la cour du Louvre.
Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle,
les Bazochiens en plantèrent un, chaque année, dans la cour
du Palais qui reçut de là le nom de cour du mai. A la fin
du XIXe siècle encore, il y avait
des villages et même des villes où, au printemps, les pompiers
plantent le mai. C'est donc bien de ces coutumes qu'on parait s'être
inspiré sous la Révolution. En effet, l'arbre de Saint-Gaudent,
le premier de tous, fut planté au mois de mai 1790. C'est également
au mois de mai, d'après le témoignage de Grégoire
lui-même, qu'en 1792 on plaça des arbres de la liberté
dans la plupart des communes. Enfin il convient de remarquer que la majeure
partie de ces arbres, conformément à la tradition, étaient
des troncs sans racines. (C. G.).
Arbre
(sur
un blason) : nom générique de tout arbre dont l'espèce
n'est pas déterminée. Sauf indication particulière,
il est représenté de sinople (vert); l'arbre sans feuilles
est dit effeuillé; si le tronc est d'un autre émail que le
feuillage, il est futé; si l'arbre porte des fruits apparents il
devient fruité et l'émail du fruit est indiqué; il
est arraché lorsque ses racines paraissent. Il est souvent employé
comme armes parlantes, Son usage est fréquent dans les armoiries
françaises.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Symbolique des Arbres
Voici quelque chose qui me facine depuis longtemps, les symboles, tous quelques qu'ils soient on à mon avis une explication, dans les croyances populaires, les histoires romanesque, et autres récit
L'arbre :
considéré depuis toujours comme une manifestation de la présence divine, l'arbre est un objet de vénération parce qu'il est une image de la communication entre le ciel, la terre et l'enfer
Dans le proche orient, l'arbre est associé au culte de la terre Mère et aux rites de fertilité, le pythe de la naissance d'Adonis à partir d'un arbre a sa source dans de tels rites. Dans la religion chrétienne, l'arbre joue un rôle symbolique important : Dieu fait crître dans l'Eden les plantes de toute espèce, dont l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, situés au centre du jardin
le Blé :
Le blé est le fruit de la terre par excellence. La mythologie antique raconte comment Cérès en fait don à l'homme après avoir retrouvé sa fille Proserpine.
Le blé apparaît dans de nombreux épisondes et passages de la Bible, le premier étnat l'offrande faite à Dieu par Caïn, qui tue ensuite son frère Abel.
Le Palmier :
En raison de la disposition harmonieuse de ses branches et de ses feuilles semblables à des rayons, le palmier est associé depuis l'Antiquité au mythe du Soleil pour évoquer la gloire et l'immortalité.
La branche de palmier est offerte au vainqueur comme emblème de sa victoire, et elle est portée triomphalement. Elle apparaît aussi comme le signe d'un heureux présage.Le christianisme fait sien ce symbolisme en adoptant la palme, emblème de victoire, comme le signe du triomphe du martyre sur la mort : c'est pourquoi l'iconographie des saintes martyrisés leur donne pour attribut une branche de palmier. Cet arbre est aussi considéré comme un symbole de la vierge Marie en raison de son passage du Cantique des Cantiques "dans ton élan, tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes".
La vigne :
La vigne est un attribut de Bacchus, dieu du vin , et de ses suivantes, les Ménades. Dans les représentations des célèbres bacchanales et du cortège du dieu, les participants ont la tête ceinte de couronnes tressées de sarment et de feuilles de vigne.
L'image de la vigne est assez fréquente comme motif ornemental aussi bien dans l'art que dans l'achitecture sacrée. Elle figure sur des peintures des catacombes, dans les mosaîques byzantines et dans des sculptures de cathédrales médiévales. Le cep et la vigne, sont fréquemment cités dans les 2critures, et considérés comme des symboles de Jésus et de son sacrifice ainsi que de la foi chrétienne.
Le laurier :
Depuis l'antiquité, le laurier, arbre consacré à Apollon, est associé au sentiment de la joie. Des branches de laurier sont portées triomphalement en signe de victoire, et des couronnes de laurier ceignent la tête des poètes.
Ovide raconte comment la nymphe Daphné , pour échapper à l'amour d'Apollon, qu'elle ne paie pas de reour, est métamophosée en laurier. Selon la doctrine chrétienne , le laurier est un symbole à la fois d'éternité, parce qu'il est toujours vert, et de chasteté, car son feuillage ne se flétrit jamais.
L'olivier :
Connu depuis l'Antiquité, l'olivier est l'emblème de la paix dans toutes les civilisations et religions du bassin de la Méditerranée.
Un mythe raconte que Neptune et Minerve, se disputant la possession de l'Attique, se présentent devant l'assemblée des dieux, qui décide de confier la région à celui qui offrira le don le plus précieux. Le dieu marin frappe un rocher de son trident et en fait jaillir une source, cependant que la déesse fait naître un olivier. Minerve remporte ainsi la victoire, et, de ce jour, cet arbre lui est consacré, et il est devenu un symbole de paix probablement parce que la déesse, figure guerrière opposée à Mars, combat pour l'établissement et le maintien des lois et de l'ordre. C'est toujours comme symbole de paix entre Dieu et les hommes qu'un rameau d'olivier figure dans le bec de la colombe qui revient annoncé à Noé la fin du déluge et le retrati des eaux.
Le lierre :
Le lierre est , avec la vigne, l'un des attributs de Bacchus, dieu du vin et de ses suivantes, les Ménades : il entoure leur thyrse ou, tressé en couronne, il ceint leur tête. Il est généralement un symbole d'amour eternel et de fidélité.
La vie éternelle, le dévouement et la fidélité, symbole de la croix de Jésus et image du Christ lui même
Le myrte :
Le myrte est consacré à Vénus car, selon Ovide, c'est du feuillage de cet arbrisseau que la déesse de la beauté, née de la mer, couvre sa nudité lorsqu'elle aborde dans l'île de Cythère.
Plante consacrée à Vénus, Dionysos apporte dans l'Hadès des branches de myrte. Elle siginifie la fidélité, l'amour éternel, et rarement le deuil
Le saule :
L'image du saule est chargée d'une valeur négative depuis l'antiquitié probablement parce qu'il semble que les fruits de cet arbre tombent avant d'être mûrs.
Arbres des déesses junaires, Junon serait née sous un saule. La signification serait le péché, le deuil, la foi; attribut de la gigure allégorique de la Disette.
Le peuplier :
Ovide raconte que les Héliades, soeurs de Phaéton, sont métaporphosées en peupliers alors qu'elles pleurent leur frère, mort après avoir été jeté bas du char du Soleil. La sigification serait la mort, le salut, la passion de jesus christ, et rarement le mariage
Le chêne:
Vénéré depuis toujours pour la mjesté de son trons, de sa ramure et de sa fondaison ainsi que pour l'extrême résistance de son bois, le chêne finit par devenir l'image de la force aussi bien physique de morale. Arbre consacré à Jupiter.
La siginification serai, l'arbre de la vie, le salut, la fermeté de la foi des saint, les figures allégoriques de la force et de la prospérité, l'emblème de la famille Della Rovere
Le Genévrier :
Apollonios de Rhodes relate comment Médée aide Jason à s'emparer de la Toison d'or en endormant le dragon gardien de celle-ci avec des potions tirées du gnévrier. La chasteté, l'éternité, la passion de jesus-christ.
Le cyprès :
Les poètes grecs et latins attribuent au cyprès une siginification funèbre et le considèrent comme l'arbre des défunts. pline l'Ancien rappelle que le cyprès est consacré à Pluton, le dieu des enfers. Symbole du deuil et de la mort, symbole de la bierge Marie de jesus-christ et de l'église, le bois de la croix de jésus christ, l'un des attributs de la gigure allégorique de déserpoir.
L'arbre :
considéré depuis toujours comme une manifestation de la présence divine, l'arbre est un objet de vénération parce qu'il est une image de la communication entre le ciel, la terre et l'enfer
Dans le proche orient, l'arbre est associé au culte de la terre Mère et aux rites de fertilité, le pythe de la naissance d'Adonis à partir d'un arbre a sa source dans de tels rites. Dans la religion chrétienne, l'arbre joue un rôle symbolique important : Dieu fait crître dans l'Eden les plantes de toute espèce, dont l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, situés au centre du jardin
le Blé :
Le blé est le fruit de la terre par excellence. La mythologie antique raconte comment Cérès en fait don à l'homme après avoir retrouvé sa fille Proserpine.
Le blé apparaît dans de nombreux épisondes et passages de la Bible, le premier étnat l'offrande faite à Dieu par Caïn, qui tue ensuite son frère Abel.
Le Palmier :
En raison de la disposition harmonieuse de ses branches et de ses feuilles semblables à des rayons, le palmier est associé depuis l'Antiquité au mythe du Soleil pour évoquer la gloire et l'immortalité.
La branche de palmier est offerte au vainqueur comme emblème de sa victoire, et elle est portée triomphalement. Elle apparaît aussi comme le signe d'un heureux présage.Le christianisme fait sien ce symbolisme en adoptant la palme, emblème de victoire, comme le signe du triomphe du martyre sur la mort : c'est pourquoi l'iconographie des saintes martyrisés leur donne pour attribut une branche de palmier. Cet arbre est aussi considéré comme un symbole de la vierge Marie en raison de son passage du Cantique des Cantiques "dans ton élan, tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes".
La vigne :
La vigne est un attribut de Bacchus, dieu du vin , et de ses suivantes, les Ménades. Dans les représentations des célèbres bacchanales et du cortège du dieu, les participants ont la tête ceinte de couronnes tressées de sarment et de feuilles de vigne.
L'image de la vigne est assez fréquente comme motif ornemental aussi bien dans l'art que dans l'achitecture sacrée. Elle figure sur des peintures des catacombes, dans les mosaîques byzantines et dans des sculptures de cathédrales médiévales. Le cep et la vigne, sont fréquemment cités dans les 2critures, et considérés comme des symboles de Jésus et de son sacrifice ainsi que de la foi chrétienne.
Le laurier :
Depuis l'antiquité, le laurier, arbre consacré à Apollon, est associé au sentiment de la joie. Des branches de laurier sont portées triomphalement en signe de victoire, et des couronnes de laurier ceignent la tête des poètes.
Ovide raconte comment la nymphe Daphné , pour échapper à l'amour d'Apollon, qu'elle ne paie pas de reour, est métamophosée en laurier. Selon la doctrine chrétienne , le laurier est un symbole à la fois d'éternité, parce qu'il est toujours vert, et de chasteté, car son feuillage ne se flétrit jamais.
L'olivier :
Connu depuis l'Antiquité, l'olivier est l'emblème de la paix dans toutes les civilisations et religions du bassin de la Méditerranée.
Un mythe raconte que Neptune et Minerve, se disputant la possession de l'Attique, se présentent devant l'assemblée des dieux, qui décide de confier la région à celui qui offrira le don le plus précieux. Le dieu marin frappe un rocher de son trident et en fait jaillir une source, cependant que la déesse fait naître un olivier. Minerve remporte ainsi la victoire, et, de ce jour, cet arbre lui est consacré, et il est devenu un symbole de paix probablement parce que la déesse, figure guerrière opposée à Mars, combat pour l'établissement et le maintien des lois et de l'ordre. C'est toujours comme symbole de paix entre Dieu et les hommes qu'un rameau d'olivier figure dans le bec de la colombe qui revient annoncé à Noé la fin du déluge et le retrati des eaux.
Le lierre :
Le lierre est , avec la vigne, l'un des attributs de Bacchus, dieu du vin et de ses suivantes, les Ménades : il entoure leur thyrse ou, tressé en couronne, il ceint leur tête. Il est généralement un symbole d'amour eternel et de fidélité.
La vie éternelle, le dévouement et la fidélité, symbole de la croix de Jésus et image du Christ lui même
Le myrte :
Le myrte est consacré à Vénus car, selon Ovide, c'est du feuillage de cet arbrisseau que la déesse de la beauté, née de la mer, couvre sa nudité lorsqu'elle aborde dans l'île de Cythère.
Plante consacrée à Vénus, Dionysos apporte dans l'Hadès des branches de myrte. Elle siginifie la fidélité, l'amour éternel, et rarement le deuil
Le saule :
L'image du saule est chargée d'une valeur négative depuis l'antiquitié probablement parce qu'il semble que les fruits de cet arbre tombent avant d'être mûrs.
Arbres des déesses junaires, Junon serait née sous un saule. La signification serait le péché, le deuil, la foi; attribut de la gigure allégorique de la Disette.
Le peuplier :
Ovide raconte que les Héliades, soeurs de Phaéton, sont métaporphosées en peupliers alors qu'elles pleurent leur frère, mort après avoir été jeté bas du char du Soleil. La sigification serait la mort, le salut, la passion de jesus christ, et rarement le mariage
Le chêne:
Vénéré depuis toujours pour la mjesté de son trons, de sa ramure et de sa fondaison ainsi que pour l'extrême résistance de son bois, le chêne finit par devenir l'image de la force aussi bien physique de morale. Arbre consacré à Jupiter.
La siginification serai, l'arbre de la vie, le salut, la fermeté de la foi des saint, les figures allégoriques de la force et de la prospérité, l'emblème de la famille Della Rovere
Le Genévrier :
Apollonios de Rhodes relate comment Médée aide Jason à s'emparer de la Toison d'or en endormant le dragon gardien de celle-ci avec des potions tirées du gnévrier. La chasteté, l'éternité, la passion de jesus-christ.
Le cyprès :
Les poètes grecs et latins attribuent au cyprès une siginification funèbre et le considèrent comme l'arbre des défunts. pline l'Ancien rappelle que le cyprès est consacré à Pluton, le dieu des enfers. Symbole du deuil et de la mort, symbole de la bierge Marie de jesus-christ et de l'église, le bois de la croix de jésus christ, l'un des attributs de la gigure allégorique de déserpoir.
oumayma étoile- Nombre de messages : 270
Date d'inscription : 21/11/2010
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