Poèmes et poésies d'Alice de Chambrier
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Poèmes et poésies d'Alice de Chambrier
Rappel du premier message :
Alice de Chambrier
Alice de Chambrier est née à Neuchâtel le 28 septembre 1861 et est décédée le 20 décembre 1882. Alice de Chambrier était une poétesse suisse romande.
Alice de Chambrier
Elle écrivit dés son plus jeune age, de très nombreuses poésies, jusqu'à sa mort à vingt et un ans, d'un coma diabétique.
Une sélection de poésies fut publié par Philippe Godet sous le titre
d'Au delà, cet expression revient fréquemment dans ses vers.
Poèmes et poésies d'Alice de Chambrier
Alice de Chambrier
Alice de Chambrier est née à Neuchâtel le 28 septembre 1861 et est décédée le 20 décembre 1882. Alice de Chambrier était une poétesse suisse romande.
Alice de Chambrier
Elle écrivit dés son plus jeune age, de très nombreuses poésies, jusqu'à sa mort à vingt et un ans, d'un coma diabétique.
Une sélection de poésies fut publié par Philippe Godet sous le titre
d'Au delà, cet expression revient fréquemment dans ses vers.
Poèmes et poésies d'Alice de Chambrier
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
L’Inconnu
L’Inconnu |
Chaque jour qui s’enfuit n’est jamais racheté,
Et le temps qui s’en va sans laisser nulle trace
Nous porte lentement jusqu’à l’éternité.
Mais nul ne connaît l’heure où la course s’achève.
Alcyons fugitifs sur l’écume des flots,
Nous allons, poursuivis par un semblable rêve,
Mêlant la joie aux pleurs et le rire aux sanglots.
L’avenir devant nous parait riant ou sombre,
Mais le but qu’il présente est le même pour tous ;
Dans les clartés du jour ou dans l’horreur de l’ombre,
Le trépas se tient là, prêt à fondre sur nous.
Il ne faut qu’un signal pour ouvrir une tombe,
Il ne faut qu’un instant pour fermer un cercueil ;
Par un ordre inconnu l’étoile oscille et tombe :
Un mot venu du ciel met un pays eu deuil.
Atome intelligent dans l’immense matière,
Grain de sable perdu sous l’espace du ciel,
Être étrange et divers, fait d’ombre et de lumière,
L’homme est né pour mourir et se sent immortel.
Il se demeure, hélas ! une énigme à lui-même,
Et, quel que soit le Dieu que son âme invoqua,
Il n’a pu jusqu’ici, sondant le grand problème,
Triomphant et joyeux s’écrier : Euréka !
Où donc la vie humaine a-t-elle pris sa source ?
Vers quel but inconnu son cours est-il poussé ?
Vers d’autres univers portons-nous notre course ?
L'avenir sera-t-il l'image du passé ?
Mystère de la vie, ô grand pourquoi des choses !
Arche immense d’un pont sur les siècles construit,
Et dont les deux piliers, les effets et les causes,
Plongent l’un dans le vague et l’autre dans la nuit.
KAMEL- Nombre de messages : 605
Date d'inscription : 05/03/2010
Qui es-tu ?
Qui es-tu ? |
Errer dans la forêt sombre et mystérieuse
Où volent les oiseaux ;
Qui voudraient s’arrêter devant chaque merveille.
Devant chaque brin d’herbe, et qui prêtent l’oreille
Aux chansons des ruisseaux.
Je suis de ces rêveurs pour qui le bois sauvage,
Avec son dôme noir qui retient au passage
Les rayons du soleil,
Avec l’acre senteur des superbes fougères,
Avec les grands sapins aux aiguilles légères,
Semble un palais vermeil.
Je suis de ces rêveurs que la nature enchante,
Qui préfèrent, dans l’ombre, un rossignol qui chante,
Aux concerts des cités ;
Qui, d’une étoile d’or s’élevant dans la brune,
D’un vieux clocher qui luit sous un baiser de lune,
Se sentent transportés.
Je suis de ces rêveurs que la nature enivre,
Qui veulent lire en elle ainsi que dans un livre
Aux autres cœurs fermé ;
Séduits par un insecte aux élytres dorées.
Par une fleur nouvelle, aux profondeurs nacrées,
Au calice embaumé.
Je suis de ces rêveurs affamés de chimères,
Qui s’en vont, oubliant les tristesses amères,
Errer dans le ciel bleu,
Et poursuivre un nuage étrange qui s’efface,
Un astre rayonnant qui sillonne l’espace
Comme un serpent de feu.
Je suis de ces rêveurs que l’espérance anime,
Et qui, de la vallée, aspirent à la cime
D’où l’on voit l’inconnu ;
Qui cherchent à monter et non pas à descendre,
Qui cherchent à sonder, qui cherchent à comprendre
Ce qu’ils n’ont pas connu.
Je suis de ces rêveurs qu’une seule caresse
Suffit pour entraîner à ta suite, maîtresse,
O muse au front sacré !
Car tous ces rêveurs-là sont tes fils, les poètes,
Qui n’ont pas d’autre joie et n’ont pas d’autres fêtes
Que ton culte adoré.
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
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