Poèmes fleurs...
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sandrine jillou
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Poèmes fleurs...
Dans leur mystère, je les vois naître,
Apportant avec elles, plaisirs et délices,
Demandez-moi, qui peuvent-elles être !
Voilà pour vous aider, quelques indices...
Nobles, elles sont toutes en couleurs,
Chacune son nom, chacune son langage !
Je vous les présente en tout honneur,
Dans leurs silences, écoutez leurs adages.
Églantine en rose vous parle de bonheur,
«Vivez vos moments heureux intensément.»
Miss Marguerite, d'un regard enchanteur,
Vous enseigne la fidélité, tout simplement...
De Dame Camélia, toute fière et romantique,
Apprenez : constance, estime, sont de rigueur;
Elles sont nombreuses, Ô ! Belles et uniques,
Quand elles parlent au soleil en fine douceur...
Belle de nuit, Boule de neige et l'amie Rose,
Elles vous chantent toutes, l'amour généreux,
«Je vous aime» a dit Bouton d'or, et en prose,
Le cœur rempli de joie, se sent bienheureux...
Oui ce sont elles dont il s'agit, vous l'avez compris
Nobles fleurs d'élevage, petites fleurs des champs,
S'adressant aux cœurs qui se sentent défleuris:
"Allez dans la nature, respirer nos parfums envoûtants"
Plume.
Apportant avec elles, plaisirs et délices,
Demandez-moi, qui peuvent-elles être !
Voilà pour vous aider, quelques indices...
Nobles, elles sont toutes en couleurs,
Chacune son nom, chacune son langage !
Je vous les présente en tout honneur,
Dans leurs silences, écoutez leurs adages.
Églantine en rose vous parle de bonheur,
«Vivez vos moments heureux intensément.»
Miss Marguerite, d'un regard enchanteur,
Vous enseigne la fidélité, tout simplement...
De Dame Camélia, toute fière et romantique,
Apprenez : constance, estime, sont de rigueur;
Elles sont nombreuses, Ô ! Belles et uniques,
Quand elles parlent au soleil en fine douceur...
Belle de nuit, Boule de neige et l'amie Rose,
Elles vous chantent toutes, l'amour généreux,
«Je vous aime» a dit Bouton d'or, et en prose,
Le cœur rempli de joie, se sent bienheureux...
Oui ce sont elles dont il s'agit, vous l'avez compris
Nobles fleurs d'élevage, petites fleurs des champs,
S'adressant aux cœurs qui se sentent défleuris:
"Allez dans la nature, respirer nos parfums envoûtants"
Plume.
Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Poèmes fleurs...
Les fleurs
Hier, c'était une fleur;
aujourd'hui, il ne reste qu'un rêve!
~~~
L'amour est une fleur
et c'est de nous que dépend son parfum.
~~~
On ne force pas une fleur à s'ouvrir...
Mais on peut favoriser son éclosion
en ne lui cachant pas le soleil...
~~~
Toutes les fleurs de demain
sont dans la semence d'aujourd'hui.
~~~
Je suis la fleur de ton coeur,
celle qui s'ouvrira
quand tu penseras à moi
et qui se refermera
quand tu m'oublieras .
~~~
On offre pas son coeur à un beau parleur mais on offre une fleur
à un enfant qui pleure.
~~~
Vous ne pouvez toucher une fleur
sans déranger une étoile.
~~~
La fleur la plus belle perd un jour sa beauté,
mais une amie fidèle dure une éternité.
~~~
Les fleurs existent pour être belles .
Les hommes existent pour être bon .
~~~
La nuit, en secret,
épanouit les fleurs
et laisse le grand jour
récolter les compliments.
Rabindranath Tagore
1861-1941
poète indien
Hier, c'était une fleur;
aujourd'hui, il ne reste qu'un rêve!
~~~
L'amour est une fleur
et c'est de nous que dépend son parfum.
~~~
On ne force pas une fleur à s'ouvrir...
Mais on peut favoriser son éclosion
en ne lui cachant pas le soleil...
~~~
Toutes les fleurs de demain
sont dans la semence d'aujourd'hui.
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Je suis la fleur de ton coeur,
celle qui s'ouvrira
quand tu penseras à moi
et qui se refermera
quand tu m'oublieras .
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On offre pas son coeur à un beau parleur mais on offre une fleur
à un enfant qui pleure.
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Vous ne pouvez toucher une fleur
sans déranger une étoile.
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La fleur la plus belle perd un jour sa beauté,
mais une amie fidèle dure une éternité.
~~~
Les fleurs existent pour être belles .
Les hommes existent pour être bon .
~~~
La nuit, en secret,
épanouit les fleurs
et laisse le grand jour
récolter les compliments.
Rabindranath Tagore
1861-1941
poète indien
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Trop de fleurs s'épanouissent sans être vues.
~~~
La terre rit par ses fleurs.
Ralph Waldo Emerson
(1803-1882)
***
Une fleur tombée
À sa branche
je la vois revenir:
C'est un papillon !
Arakida Moritaké
"Haï-Kaï"
~~~
La terre rit par ses fleurs.
Ralph Waldo Emerson
(1803-1882)
***
Une fleur tombée
À sa branche
je la vois revenir:
C'est un papillon !
Arakida Moritaké
"Haï-Kaï"
Dernière édition par Rita-kazem le Dim 28 Mar - 21:12, édité 1 fois
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Si vous parvenez à respecter les fleurs et les arbres,
vous finirez par aimer la terre qui les porte,
la lumière que les baigne,
l'eau qui les nourrit;
vous aimerez le site entier qui les encadre;
en un mot, vous aimerez le coin du sol où vous êtes né;
vous aimerez votre pays.
Emile Verhaeren
(1855-1916)
~~~
vous finirez par aimer la terre qui les porte,
la lumière que les baigne,
l'eau qui les nourrit;
vous aimerez le site entier qui les encadre;
en un mot, vous aimerez le coin du sol où vous êtes né;
vous aimerez votre pays.
Emile Verhaeren
(1855-1916)
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Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
D'aussi loin que je puisse me souvenir,
les fleurs ont toujours été de très chères amies pour moi,
me réconfortant, m'inspirant, me poussant à m'élever l'esprit et à aimer.
Pour une enfant seule, vivant dans un phare à dix milles du continent,
le moindre brin d'herbe qui sortait du sol,
la moindre petite graine étaient très précieux
et j'ai commencé un jardin quand j'avais cinq ans.
Célia Thaxter
(1835-1894)
"Une île jardin"
~~~
les fleurs ont toujours été de très chères amies pour moi,
me réconfortant, m'inspirant, me poussant à m'élever l'esprit et à aimer.
Pour une enfant seule, vivant dans un phare à dix milles du continent,
le moindre brin d'herbe qui sortait du sol,
la moindre petite graine étaient très précieux
et j'ai commencé un jardin quand j'avais cinq ans.
Célia Thaxter
(1835-1894)
"Une île jardin"
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Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Harmonie et parfum, charme, grâce, lumière,
Toi vers qui s'envolaient mes songes familiers,
Rayon d'or effleurant les hauts gérofliers,
O lys,
qui m'as versé mon ivresse printanière.
~~~
Lorsque en ces frais matins, je sors dans mon jardin,
avant que personne ne soit éveillé,
je recherche un temps de bonheur parfait.
En cette heure divinement fraîche et calme,
les ravissants visages de chaque fleur me saluent avec une joie silencieuse
qui me remplit d'un contentement infini;
chacune me donne sa couleur propre, sa grâce, son parfum
et m'enrichit par la perfection de sa beauté.
Célia Thaxter
(1835-1894)
~~~
Toi vers qui s'envolaient mes songes familiers,
Rayon d'or effleurant les hauts gérofliers,
O lys,
qui m'as versé mon ivresse printanière.
~~~
Lorsque en ces frais matins, je sors dans mon jardin,
avant que personne ne soit éveillé,
je recherche un temps de bonheur parfait.
En cette heure divinement fraîche et calme,
les ravissants visages de chaque fleur me saluent avec une joie silencieuse
qui me remplit d'un contentement infini;
chacune me donne sa couleur propre, sa grâce, son parfum
et m'enrichit par la perfection de sa beauté.
Célia Thaxter
(1835-1894)
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Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Lorsqu'enfin je pris le temps de regarder le coeur d'une fleur,
un monde tout nouveau s'ouvrit...
comme si une fenêtre s'était ouverte pour laisser entrer le soleil.
Princesse Grace de Monaco
(1929-1982)
~~~
Quel lieu de désolation serait celui d'un monde sans fleurs !
Un visage sans sourire, une fête sans bienvenue.
Clara Balfour
un monde tout nouveau s'ouvrit...
comme si une fenêtre s'était ouverte pour laisser entrer le soleil.
Princesse Grace de Monaco
(1929-1982)
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Quel lieu de désolation serait celui d'un monde sans fleurs !
Un visage sans sourire, une fête sans bienvenue.
Clara Balfour
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Tout comme pour la musique, la peinture, la poésie et le reste,
l'amour vrai des fleurs est inné, pas instauré.
Il naît pour le bonheur dans cette vallée de larmes,
pour la joie la plus pure que la terre puisse donner à ses enfants,
une joie tranquille, innocente, édifiante, inébranlable.
Quelqu'un à qui l'on donne un bout de terrain,
du temps, des outils et des semences,
aura tout ce dont il a besoin.
Célia Thaxter
(1835-1894)
l'amour vrai des fleurs est inné, pas instauré.
Il naît pour le bonheur dans cette vallée de larmes,
pour la joie la plus pure que la terre puisse donner à ses enfants,
une joie tranquille, innocente, édifiante, inébranlable.
Quelqu'un à qui l'on donne un bout de terrain,
du temps, des outils et des semences,
aura tout ce dont il a besoin.
Célia Thaxter
(1835-1894)
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes fleurs...
Fleur de vie *** Sur un marché aux fleurs, nous sommes rencontrés, Bel endroit pour compter fleurette ! Moi dans la fleur de l'âge et vous trente ans ancrés, Butiniez-vous une amourette ? Les fleuristes vantaient la coupe saisonnière, Tandis que fleurs vous m'offriez, Je pendis une fleur à votre boutonnière, Et vous riiez, et vous riiez ! Courtisant la fleur bleue, vous m'avez baptisée Première fleur parmi les fleurs. Je ne savais, fleur à peine éclose, grisée, Qu'un jour je verserais des pleurs. Vous étiez fleur de lys pour me couronner reine, Par la noblesse d'un beau mot, Le dire avec des fleurs me faisait souveraine, En moi fleurissait un pavot. Puis nous avons marché, puis nous avons flirté, Vous sifflotiez "petite fleur", Echangeant des douceurs à fleuret moucheté, Dans les ruelles de Honfleur. Je reçus un baiser, des lèvres, fine fleur, Suc exquis de fleur d'oranger, Satin encorollé posé à fleur de coeur, Subtil parfum de thé léger. Ce doux baiser fleuri, vous ne l'avez pas su, Est fleuron d'or, miel de ma vie, Je le savoure encor les jours d'espoir déçu, A fleur de peau, à fleur d'envie. Alby |
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Re: Poèmes fleurs...
Fleurs des champs Quand nous autres parlons de fleurs, C’est pour la rime. Quand les autres parlent de fleurs C’est pour la frime. L’un dit : j’ai offert trente œillets A mon épouse : Elle est née un vingt-cinq juillet Près de Toulouse ! Moi, dit l’autre, c’est trente roses, A ma maîtresse, Sans raison, ni pour autre chose Que sa tendresse ! Moi, c’est une blanche orchidée, Une fortune… Peut-on trouver plus belle idée Pour une brune ? Regardez-les : tout content d’eux ! Pleins d’importance, Le calva, un verre puis deux, Brûle leur panse. Ils vont rentrer tout éméchés, Se mettre à table. Ensuite ils iront se coucher, C’est confortable ! Pendant ce temps, pauvre et touchant, Le doux poète Revient d’avoir cueilli aux champs Quelques fleurettes. Il y adjoindra un sonnet Pour que sa Muse Ouvre ses grands yeux étonnés Et s’en amuse. Elle tendra ses deux bras blancs Pour qu’il l’embrasse. Le chat se lèchera les flancs Sur sa paillasse, En les regardant se jeter Au lit, de suite… Conscient de sa tranquilité Il en profite, Bien convaincu que tôt ou tard, Ce sera pire, Quand seront nés quelques moutards, De leur délire ! Ecrit par Lasource |
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Re: Poèmes fleurs...
Des fleurs fines et mousseuses comme l’écume
Des fleurs fines et mousseuses comme l’écume
Poussaient au bord de nos chemins
Le vent tombait et l’air semblait frôler tes mains
Et tes cheveux avec des plumes.
L’ombre était bienveillante à nos pas réunis
En leur marche, sous le feuillage ;
Une chanson d’enfant nous venait d’un village
Et remplissait tout l’infini.
Nos étangs s’étalaient dans leur splendeur d’automne
Sous la garde des longs roseaux
Et le beau front des bois reflétait dans les eaux
Sa haute et flexible couronne.
Et tous les deux, sachant que nos coeurs formulaient
Ensemble une même pensée,
Nous songions que c’était notre vie apaisée
Que ce beau soir nous dévoilait.
Une suprême fois, tu vis le ciel en fête
Se parer et nous dire adieu ;
Et longtemps et longtemps tu lui donnas tes yeux
Pleins jusqu’aux bords de tendresses muettes.
Emile Verhaeren
Des fleurs fines et mousseuses comme l’écume
Poussaient au bord de nos chemins
Le vent tombait et l’air semblait frôler tes mains
Et tes cheveux avec des plumes.
L’ombre était bienveillante à nos pas réunis
En leur marche, sous le feuillage ;
Une chanson d’enfant nous venait d’un village
Et remplissait tout l’infini.
Nos étangs s’étalaient dans leur splendeur d’automne
Sous la garde des longs roseaux
Et le beau front des bois reflétait dans les eaux
Sa haute et flexible couronne.
Et tous les deux, sachant que nos coeurs formulaient
Ensemble une même pensée,
Nous songions que c’était notre vie apaisée
Que ce beau soir nous dévoilait.
Une suprême fois, tu vis le ciel en fête
Se parer et nous dire adieu ;
Et longtemps et longtemps tu lui donnas tes yeux
Pleins jusqu’aux bords de tendresses muettes.
Emile Verhaeren
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
la fleur qui fait le printemps
La fleur qui fait le printemps Les marronniers de la terrasse Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean, La villa d'où la vue embrasse Tant de monts bleus coiffés d'argent. La feuille, hier encor pliée Dans son étroit corset d'hiver, Met sur la branche déliée Les premières touches de vert. Mais en vain le soleil excite La sève des rameaux trop lents ; La fleur retardataire hésite A faire voir ses thyrses blancs. Pourtant le pêcher est tout rose, Comme un désir de la pudeur, Et le pommier, que l'aube arrose, S'épanouit dans sa candeur. La véronique s'aventure Près des boutons d'or dans les prés, Les caresses de la nature Hâtent les germes rassurés. Il me faut retourner encore Au cercle d'enfer où je vis ; Marronniers, pressez-vous d'éclore Et d'éblouir mes yeux ravis. Vous pouvez sortir pour la fête Vos girandoles sans péril, Un ciel bleu luit sur votre faîte Et déjà mai talonne avril. Par pitié, donnez cette joie Au poëte dans ses douleurs, Qu'avant de s'en aller, il voie Vos feux d'artifice de fleurs. Grands marronniers de la terrasse, Si fiers de vos splendeurs d'été, Montrez-vous à moi dans la grâce Qui précède votre beauté. Je connais vos riches livrées, Quand octobre, ouvrant son essor, Vous met des tuniques pourprées, Vous pose des couronnes d'or. je vous ai vus, blanches ramées, Pareils aux dessins que le froid Aux vitres d'argent étamées Trace, la nuit, avec son doigt. Je sais tous vos aspects superbes, Arbres géants, vieux marronniers, Mais j'ignore vos fraîches gerbes Et vos arômes printaniers. Adieu, je pars lassé d'attendre ; Gardez vos bouquets éclatants ! Une autre fleur suave et tendre, Seule à mes yeux fait le printemps. Que mai remporte sa corbeille ! Il me suffit de cette fleur ; Toujours pour l'âme et pour l'abeille Elle a du miel pur dans le coeur. Par le ciel d'azur ou de brume Par la chaude ou froide saison, Elle sourit, charme et parfume, Violette de la maison ! Recueil Emaux et Camées |
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Re: Poèmes fleurs...
Les lys me semblent noirs, le miel aigre à outrance
Les lys me semblent noirs, le miel aigre à outrance,
Les roses sentir mal, les oeillets sans couleur,
Les myrtes, les lauriers ont perdu leur verdeur,
Le dormir m'est fâcheux et long en votre absence.
Mais les lys fussent blancs, le miel doux, et je pense
Que la rose et l'oeillet ne fussent sans honneur,
Les myrtes, les lauriers fussent verts, du labeur,
J'eusse aimé le dormir avec votre présence,
Que si loin de vos yeux, à regret m'absentant,
Le corps endurait seul, étant l'esprit content :
Laissons le lys, le miel, roses, oeillets déplaire,
Les myrtes, les lauriers dès le printemps flétrir,
Me nuire le repos, me nuire le dormir,
Et que tout, hormis vous, me puisse être contraire.
Les lys me semblent noirs, le miel aigre à outrance,
Les roses sentir mal, les oeillets sans couleur,
Les myrtes, les lauriers ont perdu leur verdeur,
Le dormir m'est fâcheux et long en votre absence.
Mais les lys fussent blancs, le miel doux, et je pense
Que la rose et l'oeillet ne fussent sans honneur,
Les myrtes, les lauriers fussent verts, du labeur,
J'eusse aimé le dormir avec votre présence,
Que si loin de vos yeux, à regret m'absentant,
Le corps endurait seul, étant l'esprit content :
Laissons le lys, le miel, roses, oeillets déplaire,
Les myrtes, les lauriers dès le printemps flétrir,
Me nuire le repos, me nuire le dormir,
Et que tout, hormis vous, me puisse être contraire.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Fleur séculaire
José-Maria de HEREDIA
Sur le roc calciné de la dernière rampe
Où le flux volcanique autrefois s'est tari,
La graine que le vent au haut Gualatieri
Sema, germe, s'accroche et, frêle plante, rampe.
Elle grandit. En l'ombre où sa racine trempe,
Son tronc, buvant la flamme obscure, s'est nourri ;
Et les soleils d'un siècle ont longuement mûri
Le bouton colossal qui fait ployer sa hampe.
Enfin, dans l'air brillant et qu'il embrase encor,
Sous le pistil géant qui s'érige, il éclate,
Et l'étamine lance au loin le pollen d'or ;
Et le grand aloès à la fleur écarlate,
Pour l'hymen ignoré qu'a rêvé son amour,
Ayant vécu cent ans, n'a fleuri qu'un seul jour.
Sur le roc calciné de la dernière rampe
Où le flux volcanique autrefois s'est tari,
La graine que le vent au haut Gualatieri
Sema, germe, s'accroche et, frêle plante, rampe.
Elle grandit. En l'ombre où sa racine trempe,
Son tronc, buvant la flamme obscure, s'est nourri ;
Et les soleils d'un siècle ont longuement mûri
Le bouton colossal qui fait ployer sa hampe.
Enfin, dans l'air brillant et qu'il embrase encor,
Sous le pistil géant qui s'érige, il éclate,
Et l'étamine lance au loin le pollen d'or ;
Et le grand aloès à la fleur écarlate,
Pour l'hymen ignoré qu'a rêvé son amour,
Ayant vécu cent ans, n'a fleuri qu'un seul jour.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Fleurs de feu
Bien des siècles depuis les siècles du Chaos,
La flamme par torrents jaillit de ce cratère,
Et le panache igné du volcan solitaire
Flamba plus haut encor que les Chimborazos.
Nul bruit n'éveille plus la cime sans échos.
Où la cendre pleuvait l'oiseau se désaltère ;
Le sol est immobile et le sang de la Terre,
La lave, en se figeant, lui laissa le repos.
Pourtant, suprême effort de l'antique incendie,
A l'orle de la gueule à jamais refroidie,
Éclatant à travers les rocs pulvérisés,
Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,
Dans le poudroîment d'or du pollen qu'elle lance
S'épanouit la fleur des cactus embrasés.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
La centauresse
Jadis, à travers bois, rocs, torrents et vallons,
Errait le fier troupeau des Centaures sans nombre ;
Sur leurs flancs le soleil se jouait avec l'ombre ;
Ils mêlaient leurs crins noirs parmi nos cheveux blonds.
L'été fleurit en vain l'herbe. Nous la foulons
Seules. L'antre est désert que la broussaille encombre ;
Et parfois je me prends, dans la nuit chaude et sombre,
A frémir à l'appel lointain des étalons.
Car la race de jour en jour diminuée
Des fils prodigieux qu'engendra la Nuée,
Nous délaisse et poursuit la Femme éperdument.
C'est que leur amour même aux brutes nous ravale ;
Le cri qu'il nous arrache est un hennissement,
Et leur désir en nous n'étreint que la cavale
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Des fleurs pour toi
Des fleurs pour toi Des morceaux de couleur De douceur Pour adoucir ton coeur Dans la douleur Ecrit par Lauravanelcoytte |
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Edelweiss
Edelweiss A côté d'un rocher des hautes montagnes alpines, Dans un vase, arrosée, disposée avec quelques copines, Tu rayonnes sur la table dressée pour ce jour de fête, Ou immortalisé, séchée, dans l'herbier, tu arrives en tête. Une heure sur le coeur d'une douce demoiselle, Un an dans sa mémoire, au moins, et sans zèle, Tu persistes en signant ces rêves de parfums Qui se dérobent sous sa jolie robe de satin. Au sein des Hommes, tu t'épanouis, petite fleur, Sur le sein des femmes, tu vis en tout honneur Ces heures éphémères, lui apportant ta douceur, Rehaussant leur récolté d'une pointe de couleur. |
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Elle n'était qu'une rose
|
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: Poèmes fleurs...
Les fleurs du printemps sont les
rêves de l'hiver raconté
le matin, à la table des
anges
Khalil Gibran
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
(Sentiers poétiques) Vincent Di Sanzo
Fleur du matin
Petite fleur du
matin
Tendre sourire, prends moi la main
Marche près de moi
Vogue,
vogue doux lilas.
Allons vers ce ruisseau
ignoré
Des bruits et des cités
Sur ce chemin un peu cachottier
Bordé de
cyprès.
Oh doux soleil de
là-haut
Que vois-tu, dis moi
Un peuple dit civilisé
Qui frise la
décadence.
Et une faible lueur d'
espoir
et d' humanité
Oui heureusement il y en a qui s'aiment
et
respirent la gaieté.
N'est-ce pas petite
fille
Qui marche à mes côtés
petite fille
toi qui m'as sauvé de
l'obscurité.
Mais nous voilà
arrivés
Au bord de notre ruisseau secret
Comme il est joli n'est-ce
pas
Seul à danser .. et nous pour l'accompagner.
Petite fleur du
matin
Tendre sourire, prends moi la main
Marche près de moi
Vogue,
vogue doux lilas.
Allons vers ce ruisseau
ignoré
Des bruits et des cités
Sur ce chemin un peu cachottier
Bordé de
cyprès.
Oh doux soleil de
là-haut
Que vois-tu, dis moi
Un peuple dit civilisé
Qui frise la
décadence.
Et une faible lueur d'
espoir
et d' humanité
Oui heureusement il y en a qui s'aiment
et
respirent la gaieté.
N'est-ce pas petite
fille
Qui marche à mes côtés
petite fille
toi qui m'as sauvé de
l'obscurité.
Mais nous voilà
arrivés
Au bord de notre ruisseau secret
Comme il est joli n'est-ce
pas
Seul à danser .. et nous pour l'accompagner.
(Sentiers
poétiques) Vincent Di
Sanzo
poétiques) Vincent Di
Sanzo
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
La pauvre fleur disait au papillon céleste
La pauvre fleur disait au papillon
céleste
Poème de Victor Hugo
La pauvre fleur disait au papillon céleste
:
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu
t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et
loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs
tous deux !
Mais, hélas ! L’air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort
cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel
!
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous
fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes
pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire
ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs
!
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon
roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Extrait du Recueil : Les chants du
crépuscule
céleste
Poème de Victor Hugo
La pauvre fleur disait au papillon céleste
:
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu
t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et
loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs
tous deux !
Mais, hélas ! L’air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort
cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel
!
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous
fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes
pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire
ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs
!
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon
roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Extrait du Recueil : Les chants du
crépuscule
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Les fleurs ouvrent-"Félix Leclerc"
Les fleurs ouvrent
Les
fleurs ont ouvert leurs parasols
et la taille fine dans leurs robes à
plis
se chuchotent leurs ennuis de fleurs
en fumant des parfums dans des
tiges.
L'une se plaint des visiteurs nocturnes (les araignées),
l'autre
des bourdons
qui rasent son toit comme des avions,
l'autre d'une épine au
cœur,
l'autre de l'incompréhension du jardinier,
et celle qui ne parle
pas, la plus heureuse,
cache sous sa feuille, un cocon de chenille.
Elle
est enceinte d'un papillon !
Les criquets eux,
font le service à cette
terrasse
et c'est bien joli !
L'opticien a rafistolé le verre gauche
de
ses lunettes avec du diachylon.
Le chirurgien souffre d'un mal
qu'il
enlève à des inconnus.
"Félix
Leclerc"
Les
fleurs ont ouvert leurs parasols
et la taille fine dans leurs robes à
plis
se chuchotent leurs ennuis de fleurs
en fumant des parfums dans des
tiges.
L'une se plaint des visiteurs nocturnes (les araignées),
l'autre
des bourdons
qui rasent son toit comme des avions,
l'autre d'une épine au
cœur,
l'autre de l'incompréhension du jardinier,
et celle qui ne parle
pas, la plus heureuse,
cache sous sa feuille, un cocon de chenille.
Elle
est enceinte d'un papillon !
Les criquets eux,
font le service à cette
terrasse
et c'est bien joli !
L'opticien a rafistolé le verre gauche
de
ses lunettes avec du diachylon.
Le chirurgien souffre d'un mal
qu'il
enlève à des inconnus.
"Félix
Leclerc"
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Étranges fleurs
Etranges fleurs
L'automne met dans les lilas
D'étranges fleurs que nul ne voit,
Des fleurs aux tons si transparents
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l'aube, les anges
Les mains pleines d'étoiles blanches...Maurice Carême
L'automne met dans les lilas
D'étranges fleurs que nul ne voit,
Des fleurs aux tons si transparents
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l'aube, les anges
Les mains pleines d'étoiles blanches...Maurice Carême
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
le muguet-desnos
Le
Un bouquet de ,
Deux bouquets de ,
Au guet ! Au guet!
Mes amis, il m'en souviendrait,
Chaque printemps au premier Mai.
Trois bouquets de ,
Gai ! Gai!
Au premier Mai,
Franc bouquet de .
Robert Desnos
Un bouquet de ,
Deux bouquets de ,
Au guet ! Au guet!
Mes amis, il m'en souviendrait,
Chaque printemps au premier Mai.
Trois bouquets de ,
Gai ! Gai!
Au premier Mai,
Franc bouquet de .
Robert Desnos
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
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