Poèmes sur les roses
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Poèmes sur les roses
LES LILAS ET LES ROSES :Louis Aragon
O mois des floraisons mois des métamorphoses
Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés
Je n'oublierai jamais l'illusion tragique
Le cortège les cris la foule et le soleil
Les chars chargés d'amour les dons de la Belgique
L'air qui tremble et la route à ce bourdon d'abeilles
Le triomphe imprudent qui prime la querelle
Le sang que préfigure en carmin le baiser
Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
Entourés de lilas par un peuple grisé
Je n'oublierai jamais les jardins de la France
Semblables aux missels des siècles disparus
Ni le trouble des soirs l'énigme du silence
Les roses tout le long du chemin parcouru
Le démenti des fleurs au vent de la panique
Aux soldats qui passaient sur l'aile de la peur
Aux vélos délirants aux canons ironiques
Au pitoyable accoutrement des faux campeurs
Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d'images
Me ramène toujours au même point d'arrêt
A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
Une villa normande au bord de la forêt
Tout se tait L'ennemi dans l'ombre se repose
On nous a dit ce soir que Paris s'est rendu
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Et ni les deux amours que nous avons perdus
Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l'incendie au loin roses d'Anjou
O mois des floraisons mois des métamorphoses
Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés
Je n'oublierai jamais l'illusion tragique
Le cortège les cris la foule et le soleil
Les chars chargés d'amour les dons de la Belgique
L'air qui tremble et la route à ce bourdon d'abeilles
Le triomphe imprudent qui prime la querelle
Le sang que préfigure en carmin le baiser
Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
Entourés de lilas par un peuple grisé
Je n'oublierai jamais les jardins de la France
Semblables aux missels des siècles disparus
Ni le trouble des soirs l'énigme du silence
Les roses tout le long du chemin parcouru
Le démenti des fleurs au vent de la panique
Aux soldats qui passaient sur l'aile de la peur
Aux vélos délirants aux canons ironiques
Au pitoyable accoutrement des faux campeurs
Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d'images
Me ramène toujours au même point d'arrêt
A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
Une villa normande au bord de la forêt
Tout se tait L'ennemi dans l'ombre se repose
On nous a dit ce soir que Paris s'est rendu
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Et ni les deux amours que nous avons perdus
Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l'incendie au loin roses d'Anjou
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Le liseron
Alphonse de LAMARTINE
Dans les blés mûrs, un soir de fête, La jeune fille me cueillit ; Dans ses cheveux noirs, sur sa tête, Ma blanche étoile rejaillit. Fleur domestique et familière, Je m'y collai comme le lierre Se colle au front du dahlia ; Sa joue en fut tout embellie ; Puis j'en tombai froide et pâlie Son pied distrait me balaya. | |
Mais le matin, sous sa fenêtre, Un passant me vit par hasard, Se pencha pour me reconnaître, Et me couva d'un long regard. " Viens, dit-il, pauvre fleur sauvage, Viens, mon amour et mon image, Objet d'envie et de dédain, Viens sécher sur mon cœur posée : Mes larmes seront ta rosée, Mon âme sera ton jardin ! | |
Depuis ce jour, rampant dans l'herbe, Je m'enlace autour d'autres fleurs ; J'abrite leur tige superbe, Et je relève leurs couleurs ; Et quelquefois les jeunes filles Me fauchent avec leurs faucilles, Pour faire un nuage à leur front : Je nais pâle et toute fanée, Je suis lierre d'une année. Foulez les pauvres liserons ! | |
Dernière édition par sherazed le Jeu 25 Mar - 13:59, édité 2 fois
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Dialogue de fleurs
Robert FABBRI
Ce n'est pas une vie, De toujours vivre empoté Dit le mauve pétunia | ||
Ce n'est pas une vie, De toujours vivre sous verre Dit la botte d'œillets | ||
Ce n'est pas une vie, De toujours vivre sous cloche Dit la rose du Petit Prince | ||
Comme ils sont heureux Les asphodèles et les volubilis Avec leur nom à coucher dehors ! |
Dernière édition par sherazed le Jeu 25 Mar - 13:57, édité 1 fois
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
L'aubépine fleurit
L’aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes ;
La pâle violette, en son réduit obscur,
Timide, essaye au jour son doux regard d’azur,
Et le gai bouton d’or, lumineuse parcelle,
Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.
Le tout joyeux, agite ses grelots,
Et les sureaux sont blancs des bouquets frais éclos ;
Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles,
A rendre riche en miel tout un peuple d’abeilles.
Théophile GAUTIER
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
La pauvre fleur
La pauvre fleur
La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos
destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
O mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo
La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos
destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
O mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Les perles de rose
Si tu veux inventer un collier,
Tiens, voici comment procéder.
De bon matin, te réveiller,
Dans les rosiers, te promener.
Tu verras des perles de rosée,
Sur les roses elles sont accrochées.
Une bonne poignée tu cueilleras,
Dans une boîte tu les rangeras.
Un cheveu d'or pour les assembler,
Un tout petit nœud pas trop serré,
Ainsi tu auras un joli collier,
Aussi souple que celui d'une fée.
Gilbert SAINT-PRE
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Les fleurs
Des avalanches d'or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,
L'hyacinthe, le myrte à l'adorable éclair
Et, pareille à la chair de la femme, la rose
Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair,
Celle qu'un sang farouche et radieux arrose !
Et tu fis la blancheur sanglotante des lys
Qui roulant sur des mers de soupirs qu'elle effleure
A travers l'encens bleu des horizons pâlis
Monte rêveusement vers la lune qui pleure !
Hosannah sur le cistre et dans les encensoirs,
Notre Dame, hosannah du jardin de nos limbes !
Et finisse l'écho par les célestes soirs,
Extase des regards, scintillement des nimbes !
Ô Mère qui créas en ton sein juste et fort,
Calices balançant la future fiole,
De grandes fleurs avec la balsamique Mort
Pour le poète las que la vie étiole.
Stéphane MALLARME
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Une Rose
Le silence et la mort ont choisi pour séjour
Ce lieu qu’ont écrasé les lourdes avalanches
Du troupeau ennemi. Préparant les revanches
Sur les champs de combat, tu vins prier un jour.
Un rosier, échappé des ruines d’alentour,
S’étoilait d’une fleur. Tu la pris à ses branches
Et, sur l’éclat fané de corolles très blanches,
Elle dort dans l’écrin des reliques d’amour.
C’est une fleur de sang et de mélancolie !
Sa note est douloureuse en la fraîche harmonie
Des beaux rêves d’antan ne croyant qu’au bonheur.
Elle n’évoque pas cette douce tendresse
Que ses sœurs m’ont chantée aux heures de jeunesse
Mais elle est bien, quand même, un lambeau de ton cœur.
Madeleine Morize
(Souvenirs de Gerbévillers)
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
L'orchidée
Dans les sombres forêts du pays tropical,
Très haut, presque au sommet de quelques cimes altières,
Cherchant, pour y plonger un rayon de lumière,
Une étonnante fleur luit sur l’azur brutal.
Au tronc qu’elle épousa son baiser est fatal,
Car l’étrange orchidée, au cœur lourd de mystère,
Qui fleurit dans le ciel en dédaignant la terre
N’est, malgré sa beauté, qu’un pauvre être anormal.
Que sa corolle s’ouvre en un éclat splendide,
Ou bien qu’elle revête une nuance languide,
D’une sève étrangère, elle n’a qu’un remous !
Pareille à l’orchidée, Ame trop amoureuse,
Dans l’abandon total, misérable charmeuse,
Vous n’êtes plus vous-même, un Autre vit en vous !
Madeleine Morize
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Fleurs des champs
Quand nous autres parlons de fleurs,
C’est pour la rime.
Quand les autres parlent de fleurs
C’est pour la frime.
L’un dit : j’ai offert trente œillets
A mon épouse :
Elle est née un vingt-cinq juillet
Près de Toulouse !
Moi, dit l’autre, c’est trente roses,
A ma maîtresse,
Sans raison, ni pour autre chose
Que sa tendresse !
Moi, c’est une blanche orchidée,
Une fortune…
Peut-on trouver plus belle idée
Pour une brune ?
Regardez-les : tout content d’eux !
Pleins d’importance,
Le calva, un verre puis deux,
Brûle leur panse.
Ils vont rentrer tout éméchés,
Se mettre à table.
Ensuite ils iront se coucher,
C’est confortable !
Pendant ce temps, pauvre et touchant,
Le doux poète
Revient d’avoir cueilli aux champs
Quelques fleurettes.
Il y adjoindra un sonnet
Pour que sa Muse
Ouvre ses grands yeux étonnés
Et s’en amuse.
Elle tendra ses deux bras blancs
Pour qu’il l’embrasse.
Le chat se lèchera les flancs
Sur sa paillasse,
En les regardant se jeter
Au lit, de suite…
Conscient de sa tranquilité
Il en profite,
Bien convaincu que tôt ou tard,
Ce sera pire,
Quand seront nés quelques moutards,
De leur délire !
C’est pour la rime.
Quand les autres parlent de fleurs
C’est pour la frime.
L’un dit : j’ai offert trente œillets
A mon épouse :
Elle est née un vingt-cinq juillet
Près de Toulouse !
Moi, dit l’autre, c’est trente roses,
A ma maîtresse,
Sans raison, ni pour autre chose
Que sa tendresse !
Moi, c’est une blanche orchidée,
Une fortune…
Peut-on trouver plus belle idée
Pour une brune ?
Regardez-les : tout content d’eux !
Pleins d’importance,
Le calva, un verre puis deux,
Brûle leur panse.
Ils vont rentrer tout éméchés,
Se mettre à table.
Ensuite ils iront se coucher,
C’est confortable !
Pendant ce temps, pauvre et touchant,
Le doux poète
Revient d’avoir cueilli aux champs
Quelques fleurettes.
Il y adjoindra un sonnet
Pour que sa Muse
Ouvre ses grands yeux étonnés
Et s’en amuse.
Elle tendra ses deux bras blancs
Pour qu’il l’embrasse.
Le chat se lèchera les flancs
Sur sa paillasse,
En les regardant se jeter
Au lit, de suite…
Conscient de sa tranquilité
Il en profite,
Bien convaincu que tôt ou tard,
Ce sera pire,
Quand seront nés quelques moutards,
De leur délire !
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Dialogue avec une rose
J’ai touché de mes doigts une rose blanche,
Une larme coulait, elle était à peine éclose,
Je lui ai demandé pourquoi pleure-tu ?
Et toi, pourquoi laisse-tu une page blanche ?
Je t’observe, pourquoi ce regard morose ?
J’aime ta visite, alors souris-moi veux-tu.
Tu sais, en ce moment les idées me manquent,
Je ne suis pas à la création, mais à la destruction,
Les mots s’entrechoquent dans ma pauvre tête.
Tu vas d’abord éliminer tout ce qui te bloque,
Te concentrer, revivre tout ce qui fût ton action,
La lumière jaillira et tes phrases seront en fête.
Et toi ma belle rose blanche vas-tu rester avec moi ?
En te parlant je regarde ta beauté, vraiment je suis apaisé,
Laisse-moi quelques jours, tu es le soleil de mes matins.
Je vais faner et disparaître, j’aurais tant aimé rester avec toi,
Tu pourras toujours me parler quand ton cœur sera blessé,
Je serais près de toi et j’enlèverais tous tes chagrins.
Roman
Une larme coulait, elle était à peine éclose,
Je lui ai demandé pourquoi pleure-tu ?
Et toi, pourquoi laisse-tu une page blanche ?
Je t’observe, pourquoi ce regard morose ?
J’aime ta visite, alors souris-moi veux-tu.
Tu sais, en ce moment les idées me manquent,
Je ne suis pas à la création, mais à la destruction,
Les mots s’entrechoquent dans ma pauvre tête.
Tu vas d’abord éliminer tout ce qui te bloque,
Te concentrer, revivre tout ce qui fût ton action,
La lumière jaillira et tes phrases seront en fête.
Et toi ma belle rose blanche vas-tu rester avec moi ?
En te parlant je regarde ta beauté, vraiment je suis apaisé,
Laisse-moi quelques jours, tu es le soleil de mes matins.
Je vais faner et disparaître, j’aurais tant aimé rester avec toi,
Tu pourras toujours me parler quand ton cœur sera blessé,
Je serais près de toi et j’enlèverais tous tes chagrins.
Roman
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
La rose rouge
Ma vie est illuminée par les fleurs,
Par leurs belles et lumineuses couleurs,
Offertes tendrement par un homme amoureux,
Leurs vies finissent en diadème dans les cheveux.
Leurs enivrants parfums embaument les cœurs,
À l'aube d'un nouveau jour de bonheur,
À l'union des amants, elles sont toujours,
Au matin, témoin d'un renouveau d’amour.
Fleurs aux formes gracieuses,
Peau de satin ou peau de velours,
Pétales aux senteurs amoureuses,
Bouquet de rêve et bouquet d'amour.
Symbole de l'amour et de la passion,
La rose rouge, reine des fleurs et de l'union,
Fusion de deux coeurs fous de chaleur,
De ses amoureux vivants au gré des heures.
Fleurissant au début du printemps,
Belles, mais malheureusement éphémère,
Elles ravissent les yeux des amants,
Et offrent en souriant la beauté de la Terre.
Roman
Par leurs belles et lumineuses couleurs,
Offertes tendrement par un homme amoureux,
Leurs vies finissent en diadème dans les cheveux.
Leurs enivrants parfums embaument les cœurs,
À l'aube d'un nouveau jour de bonheur,
À l'union des amants, elles sont toujours,
Au matin, témoin d'un renouveau d’amour.
Fleurs aux formes gracieuses,
Peau de satin ou peau de velours,
Pétales aux senteurs amoureuses,
Bouquet de rêve et bouquet d'amour.
Symbole de l'amour et de la passion,
La rose rouge, reine des fleurs et de l'union,
Fusion de deux coeurs fous de chaleur,
De ses amoureux vivants au gré des heures.
Fleurissant au début du printemps,
Belles, mais malheureusement éphémère,
Elles ravissent les yeux des amants,
Et offrent en souriant la beauté de la Terre.
Roman
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Si .....Rose
Si .....Rose
Arlette Février-Muzard
Plus loing
Si j'avais été une rose, Vous m'auriez cueillie de vos mains, Sur votre table je le suppose, Vous m'auriez mise un beau matin. Ma robe de pourpre au grand jour, Vous aurait qui sait fait penser A un vif et ardent amour Comme sont pour vous mes pensées. Vous m'auriez beaucoup admirée, Peut-être même dessinée, Puis habilement coloriée Pour me fixer pour des années. Mes pétales seraient tombés Un par un, si vite fanés, Mes pétales seraient tombés Un par un, en une journée. Mais si ... Rose j'avais été, J'aurai vécu mon plus beau jour Si vous m'aviez alors portée A vos lèvres, avec amour ! |
Arlette Février-Muzard
Plus loing
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
La roseraie
La roseraie
Christiane L'Hermite
Coffrand
C'est un jardin Au bout du chemin Un peu caché, Pour se reposer. Un jardin odorant Et charmant, Où la rose est reine. Celle que la passion En déraison, Empourpre. Elle se dresse fièrement, Orgueil piquant, Dans le matin naissant. La rose tendre offerte au doux soleil Avec ses tons pastels. Elle attend la main Délicate, Qui viendra la cueillir. La primerose s'élance En oscillant doucement Sous la brise du printemps Simple et belle, Comme le tableau de Louise Abbema. Des roses anciennes S'entrelacent et leur Effluves s'envolent Portées par éole, En un parfum sensuel Enivrant le promeneur. Sous une treille, Près d'un banc de pierre La jolie rosière Cueille des roses sauvages Qui orneront son front sage. |
Christiane L'Hermite
Coffrand
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
L'adieu au lierre
L'adieu au lierre
Robert Lasnier
Bien avant que mes yeux au jour se soient ouverts Aux merles qui chantaient, ton âme hospitalière Offrait ses beaux rameaux déjà brillants et verts Abritant leurs amours sous ta tendre chaumière. Tu te plaisais ici, tu étais notre lierre Aux tièdes nuits d'été tu dressais ta barrière Et quand l'hiver poudrait ta cime roturière Veillant sur le jardin tu restais sa lisière. Tu n'étais rien pourtant qu'un bien modeste lierre Mais tu me protégeais quand je jouais hier Dans le petit jardin qui se faisait clairière A l'abri de ta haie toute en ombre et lumière. Quand ils eurent parlé Je me suis éveillé Et dehors ô merveille Brillait un beau soleil Dans un coin de ciel bleu Paisible et silencieux Un petit nuage blanc Passait tout doucement. Tu n'étais rien pourtant qu'un bien modeste lierre Mais tu me protégeais quand je jouais hier Dans le petit jardin qui se faisait clairière A l'abri de ta haie toute en ombre et lumière. Adieu mon doux feuillage d'émeraude si fier Nous ne reverrons plus tes franges familières On a tout arraché de ta muraille altière Et tu es retourné toi aussi en poussière. Je ne sais pas s'il est pour toi un cimetière Mais j'adresse au dieu Pan une ardente prière Pour que toujours là-haut au jardin de Saint-Pierre Tu verdisses à jamais, toi le plus beau des lierres. |
Robert Lasnier
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Mes roses
Toutes les roses illuminent ma vie,
Très jolie fleur aux mille senteurs,
Quand je les regarde, j’ai cette envie,
Qu’elles soient le symbole du bonheur.
Leurs couleurs belles et lumineuses,
Aux pétales doux comme le velours,
Peuvent rendre les femmes radieuses,
Ornant les cheveux des belles d’amour.
Leurs subtils parfums sont enivrants,
Fraîches et si délicates après la rosée,
Souvent témoin de la passion des amants,
Premières à leurs souhaiter bonne journée.
Leurs formes sont vraiment généreuses,
J’aime les toucher avec grande tendresse,
Comme la femme que l’on veut heureuse,
Reine des fleurs, à vous ces douces caresses.
Roman
Très jolie fleur aux mille senteurs,
Quand je les regarde, j’ai cette envie,
Qu’elles soient le symbole du bonheur.
Leurs couleurs belles et lumineuses,
Aux pétales doux comme le velours,
Peuvent rendre les femmes radieuses,
Ornant les cheveux des belles d’amour.
Leurs subtils parfums sont enivrants,
Fraîches et si délicates après la rosée,
Souvent témoin de la passion des amants,
Premières à leurs souhaiter bonne journée.
Leurs formes sont vraiment généreuses,
J’aime les toucher avec grande tendresse,
Comme la femme que l’on veut heureuse,
Reine des fleurs, à vous ces douces caresses.
Roman
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Re: Poèmes sur les roses
Les roses
De mémoire de rose...
Si les roses qui ne durent qu'un jour faisaient des histoires...
elles diraient: "Nous avons toujours vu le même jardinier;
de mémoire de rose on n'a vu que lui...
assurément il ne meurt point comme nous,
il ne change seulement pas."
Bernard Le Bovier de Fontenelle, 1657-1857,
philosophe et poète français.
Entretiens sur la pluralité des mondes.
De mémoire de rose...
Si les roses qui ne durent qu'un jour faisaient des histoires...
elles diraient: "Nous avons toujours vu le même jardinier;
de mémoire de rose on n'a vu que lui...
assurément il ne meurt point comme nous,
il ne change seulement pas."
Bernard Le Bovier de Fontenelle, 1657-1857,
philosophe et poète français.
Entretiens sur la pluralité des mondes.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
L'homme d'affaires qui se lève à l'aube pour s'occuper de ses roses avant sa journée de travail en ville, qui est prêt, si nécessaire, à sortir avec une bonne lanterne une nuit de novembre pour vérifier si la terre a la condition idéale pour planter immédiatement les quelques rosiers standards ou nains qui viennent d'arriver, qui, plus tard dans l'hiver, sortira dans le noir et la neige pour protéger un peu plus ses parterres, voilà une sorte d'homme qui me plaît et qui plaît aux roses aussi.
Révérend Melliar
"Le livre de la rose"
Révérend Melliar
"Le livre de la rose"
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
De mémoire de rose
on n'a vu mourir un jardinier.
Julos Beaucarne, poète et chansonnier belge.
De mémoire de rose
on n'a vu mourir un jardinier.
Julos Beaucarne, poète et chansonnier belge.
De mémoire de rose
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
Les roses sont rouges
et les bleuets sont mauves.
Pourquoi ?
~~~
La main qui garde une rose,
en garde à jamais le parfum.
~~~
Y-a-t-il une oreille assez fine
pour entendre le soupir des roses
qui se fanent ?
et les bleuets sont mauves.
Pourquoi ?
~~~
La main qui garde une rose,
en garde à jamais le parfum.
~~~
Y-a-t-il une oreille assez fine
pour entendre le soupir des roses
qui se fanent ?
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
L ORCHIDEE ( Claude Effrench )
Dame nature crée de ces fleurs exotiques
Aux diverses couleurs et aux formes typiques
Qui parent les fôrets , embaumant les sous bois
Comme un soleil, leur jaune est éclatant parfois
Et leur manteau, de pourpre est souvent obsédant
Le bleu aussi les vêt, du pâle au plus violent
Sans oublier le rose à peine nuanceé
Qui teinte volontiers leurs corolles nacrées
Tantôt tissées de soie et tantôt de crépon
Zebrées ou mouchetées, ceci dans les tons
Leurs alleures légères, pleines de floritures
Evoquent tour à tour, selon leur texture
Soit l'araignée velue, l'oiseau de paradis
La libellule fine ou bien le colibri .
FIN
Les orchidées sont généralement des plantes exotiques .
On les trouve dans les montagnes et campagnes. Elles
ont été introduites en Europe au XVIIIe siècle.
Dame nature crée de ces fleurs exotiques
Aux diverses couleurs et aux formes typiques
Qui parent les fôrets , embaumant les sous bois
Comme un soleil, leur jaune est éclatant parfois
Et leur manteau, de pourpre est souvent obsédant
Le bleu aussi les vêt, du pâle au plus violent
Sans oublier le rose à peine nuanceé
Qui teinte volontiers leurs corolles nacrées
Tantôt tissées de soie et tantôt de crépon
Zebrées ou mouchetées, ceci dans les tons
Leurs alleures légères, pleines de floritures
Evoquent tour à tour, selon leur texture
Soit l'araignée velue, l'oiseau de paradis
La libellule fine ou bien le colibri .
FIN
Les orchidées sont généralement des plantes exotiques .
On les trouve dans les montagnes et campagnes. Elles
ont été introduites en Europe au XVIIIe siècle.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
LA PENSEE
Elle se laisse balancer par le vent
Elle se referme quand vient la fin du temps
Elle se réveille avec la joie de vivre
Et le soleil la chatouille de ses rayons ivres
Elle prend sa douche, des milliers de gouttes
Sur elles se couchent
Parfois elle meurt écrasée
Ce n'est peut être qu'une pensée
Mais c'est surtout une toute petite fleur
Qui comme nous a droit au bonheur
Elle se laisse balancer par le vent
Elle se referme quand vient la fin du temps
Elle se réveille avec la joie de vivre
Et le soleil la chatouille de ses rayons ivres
Elle prend sa douche, des milliers de gouttes
Sur elles se couchent
Parfois elle meurt écrasée
Ce n'est peut être qu'une pensée
Mais c'est surtout une toute petite fleur
Qui comme nous a droit au bonheur
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Poèmes sur les roses
LE MUGUET (Charles Cros)
Le : le retour du bonheur
Dis moi donc quelque chose !
Les oiseaux sont plus gais
Gazouillent à la rose
Becquetant les muguets
N'aye pas peur qu'on glose
Le lézard fait le guet
Couché sur une rose
Caché dans le
***
Le symbolise le retour du bonheur.
Il s'épanouit au début du mois le plus doux.
On dit que son odeur suave attire le rossignol,
pour le conduire à son épouse .C'est la fleur du
1er Mai, on l'appelle " Clochette des bois " -
Lis de Mai - et Lis des vallées . Parce qu'il serait
né des larmes versées par Marie au pied de la
croix - on l'a également nommé " Larmes de
Notre Dame.
( Sheila Pickles )
Le : le retour du bonheur
Dis moi donc quelque chose !
Les oiseaux sont plus gais
Gazouillent à la rose
Becquetant les muguets
N'aye pas peur qu'on glose
Le lézard fait le guet
Couché sur une rose
Caché dans le
***
Le symbolise le retour du bonheur.
Il s'épanouit au début du mois le plus doux.
On dit que son odeur suave attire le rossignol,
pour le conduire à son épouse .C'est la fleur du
1er Mai, on l'appelle " Clochette des bois " -
Lis de Mai - et Lis des vallées . Parce qu'il serait
né des larmes versées par Marie au pied de la
croix - on l'a également nommé " Larmes de
Notre Dame.
( Sheila Pickles )
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
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