Shiki Masaoka-japonais
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Shiki Masaoka-japonais
(1867 ~ 1902)
Shiki Masaoka a débuté dans le monde du haïku en critiquant Basho Matsuo. Il a critiqué de ses haïkus bien connus dans son essai Basho Zatsudan (Variétés sur Basho, 1893). Il n'a pas nié tous les travaux de Basho, mais il a reproché à ses haïkus de manquer de pureté poétique, d'avoir des éléments explicatifs et prosaïques.
D'un autre côté, Shiki a loué Buson Yosa qui était encore méconnu. Il a dit que ses haïkus étaient techniquement raffinés et qu'ils transmettaient efficacement des impressions nettes aux lecteurs.
Après avoir découvert la philosophie occidentale, Shiki, convaincu que des descriptions laconiques de choses et de faits étaient efficaces pour l'expression littéraire et picturale, il a insisté sur l'importance du "shasei" (description d'après nature). Cette idée l'a amené à la description visuelle et à un style simple.
L'innovation de Shiki a eu un grand retentissement dans tout le Japon, et a réanimé le monde du haïku qui languissait.
Shiki Masaoka a débuté dans le monde du haïku en critiquant Basho Matsuo. Il a critiqué de ses haïkus bien connus dans son essai Basho Zatsudan (Variétés sur Basho, 1893). Il n'a pas nié tous les travaux de Basho, mais il a reproché à ses haïkus de manquer de pureté poétique, d'avoir des éléments explicatifs et prosaïques.
D'un autre côté, Shiki a loué Buson Yosa qui était encore méconnu. Il a dit que ses haïkus étaient techniquement raffinés et qu'ils transmettaient efficacement des impressions nettes aux lecteurs.
Après avoir découvert la philosophie occidentale, Shiki, convaincu que des descriptions laconiques de choses et de faits étaient efficaces pour l'expression littéraire et picturale, il a insisté sur l'importance du "shasei" (description d'après nature). Cette idée l'a amené à la description visuelle et à un style simple.
L'innovation de Shiki a eu un grand retentissement dans tout le Japon, et a réanimé le monde du haïku qui languissait.
Shiki a nié la valeur du haïkaï-renga et il utilisait toujours le mot "haïku" à la place de "haïkaï" ou de "hokku". Aujourd'hui, le haïkaï-renga est appelé "renku", mais peu de spécialistes s'intéressent à cette forme poétique.
La pluie tiède tombe
Sur les broussailles dépouillées.
Étang dégelé.
Une crevette bouge
Dans de vieilles algues.
Un canon roule ses grondements.
Bourgeons d'arbre.
Quelle fraîcheur de l'air.
Un petit crabe, sous la pluie,
Grimpe sur un pin.
Des feuilles de lotus dans l'étang
Bougent sur l'eau.
Pluie de juin.
De la fumée tourbillonne
Après le passage d'un train.
Jeunes feuillages.
La tempête
Durant demi-journée
A rompu la tige de mauve.
On ne voit pas la lune.
Et se lèvent
De grosses vagues.
Au-dessus d'un creux de rocher
Un lierre pend.
Un petit temple.
Le luffa a fleuri.
Je suis une âme
Étouffée de crachats.
NOTE:
Alain Kervern traduit "shasei" comme "croquis pris sur le vif" et Willy Vande Walle "croquis sur le vif".
Écrit par
Ryu Yotsuya
Ryu Yotsuya
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
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