Je suis arabe... Abdelouahid Bennani

Poésie: et c'est mon crime,

mardi 9 février 2010, à 01:34

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
Je suis la mort, le terroriste,
Le kamikaze et l'intégriste.
Je suis le feu, je suis le fer,
Je suis le garde des enfers.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
L'histoire du monde, vous l'avez faite,
De vos victoires, de vos défaites.
Assujetti le monde arabe,
Pillé, violé, tué vos klebs.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
Chez vous la paix, chez nous la guerre
Chez nous on pille toutes les terres
Chez nous la vie ne vaut pas moins
Que celle d'un vilain chien du coin.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.


" Je crois en un monde qui fut engendré par deux personnes Adam et Eve. Si Dieu avait séparé les peuples du monde qui parlaient la même langue et qui étaient frères de lait et de sang, c'est qu'il avait ses raisons. Je peux accepter que les hommes s'entretuent puisque c'est leur désir, mais je ne peux accepter que d'innocents enfants qui ont le droit de vivre leur enfance se trouvent au milieu d'un génocide.
Que les hommes, sages ou fous, arabes, juifs, chrétiens ou autres s'égorgent c'est leur affaire. Mais que dans leur folie il y ait des enfants qui en payent le prix, ceci me rend fou de rage."

Abderrahman El Gorfté:
"Pauvres de nous... voués au tourment éternel,
A rechercher, en vain, l’art
d’une autre logique...
Mais que deviendrons-nous sans l’irrationnel !?"

je dis:
le mal n'est pas dans la race ou la religion de la personne mais dons son coeur.

Je n'aime pas , mais alors pas du tout, cette longue et lamentable plainte larmoyante, qui, pour moi, est d'une indignité navrante.
L'auteur a l'air de s'éxcuser de son arabité devant les seigneurs du moment.

Honteux, tout simplement ! Je suis outré par un tel manque de dignité !

Le texte sirupeux qui suit le poème relève de l'angélisme béat dans ce monde féroce !

DEBOUT, Bennani et relève la tête !

Arabe ou pas, la peur de l'autre est due à la non communication, ou au manque de connaissance. Je crois qu'ici le poéte parle d'une condition qui se veut personnelle vu dans toute les sociétés beaucoup de gens ne se sentent pas dans leurs peau et se detestent pour leur race ou leur langue natale. De nos jours les médiat alimente le sujet de la peur de l'autre (qui est arabe ou musulman)et le grossit d'une façon démesurée ce qui cause des fossés inutiles sauf pour les politiciens.

Quelle joie que d'être tombé sur votre forum Joiedevie où la poésie est reine et où mon coup de gueule m'a précédé voilà plus d'un an. J'ai lu avec beaucoup d’intérêt vos commentaires qui, pour les uns vont dans le sens du religieux alors qu'aucune allusion n'en a été faite, pour les autres que je déteste ma langue et ma race alors que mon texte en exprime le contraire, d'autres vont plus loin jusqu'à prétendre que c'est juste « une plainte larmoyante d'une indignité navrante »... Et navré, je suis, d'avoir rouvert la blessure d'un corps mutilé, navré qu’on ait lu juste à travers les lignes…

Il se peut que j’aie mal lu entre vos lignes et mon « vieux » com passe à côté.
Debout, je suis, Sinelbi, debout plus que vous ne pouvez l’imaginer !
Debout sinon tel écrit n’aurait pas été vomi de mes entrailles d’arabe dont seule son crime est d’être arabe.

Certains disent que :
Si nous nous tenons à une définition académique du terme "civilisation", la civilisation arabe n'existe pas vraiment de nos jours car il semble évident que les mœurs et coutumes varient d'un pays arabe à l'autre.
"Et tous les pays musulmans ont besoin de se définir par rapport à leur arabité, soit par rejet soit par acceptation".

Moi je me demande pourquoi l'arabe n'est pas une civilisation au sens 1er du terme. L'arabe est à la fois une langue vivante et un vecteur dynamique d'échange et de lien entre toutes les cultures dans sa dimension religieuse (une même croyance pousse à communiquer dans une langue commune sans renier pour autant la propre culture de chacun)

au plaisir de vous lire oustad Benneni...

Arabe et fière de l'être
Si mon image est faussée
Dans le regard de l'autre
C'est que la peur de mon réveille l’inquiète, je suis la civilisation, le lien des cultures et porteur de message de paix; si les médiats font de mon image un épouvantail ou un dragon cela ne tâche pas moins l'Histoire : je suis la civilisation et la science est nait entre mes mains, si les temps sont décalés en ces jours, on sait que le sort tourne sa roue et que les chances dévient, on sait que mon jour de gloire reviendra et que c'est ce qui fait peur à l'autre.
Merci à tous du partage.

on naît tel ou tel
on est des êtres où qu'on soit
les différence sont création idéologique d'idio pas logique !
il est beau ton poème fond et forme

chacun doit assumer son identité
ne jamais en avoir honte
c'est dans la diversité que se cultive l'enrichissement des cultures.
ravie de vous lire .

marwa a écrit:Poésie: et c'est mon crime,

mardi 9 février 2010, à 01:34

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
Je suis la mort, le terroriste,
Le kamikaze et l'intégriste.
Je suis le feu, je suis le fer,
Je suis le garde des enfers.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
L'histoire du monde, vous l'avez faite,
De vos victoires, de vos défaites.
Assujetti le monde arabe,
Pillé, violé, tué vos klebs.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.
Chez vous la paix, chez nous la guerre
Chez nous on pille toutes les terres
Chez nous la vie ne vaut pas moins
Que celle d'un vilain chien du coin.

Je suis arabe et c'est mon crime,
Aux yeux du monde qui me réprime.


" Je crois en un monde qui fut engendré par deux personnes Adam et Eve. Si Dieu avait séparé les peuples du monde qui parlaient la même langue et qui étaient frères de lait et de sang, c'est qu'il avait ses raisons. Je peux accepter que les hommes s'entretuent puisque c'est leur désir, mais je ne peux accepter que d'innocents enfants qui ont le droit de vivre leur enfance se trouvent au milieu d'un génocide.
Que les hommes, sages ou fous, arabes, juifs, chrétiens ou autres s'égorgent c'est leur affaire. Mais que dans leur folie il y ait des enfants qui en payent le prix, ceci me rend fou de rage."

Cheres soeurs,chers freres

je suis heureux de cette rencontre riche en idees diverses,

j'aurai aimé parler en toute liberté,j'ai essayé,un jour,et mon compte fut bloqué,car je suis pro- arabe, je continue à dire ce que je veux en ma langue maternelle

merci de dire en francais ce que je n'ai pas pu moi-meme
amities,kojok