Exil Rachid dziri
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Exil Rachid dziri
Exil
J'inventerai le feu
et prendrai le chemin de l'ivresse
voyage
tu me
ramènes à la mer
chercher le grand rêve du soleil suicidaire
tortionnaire
l'hiver
assassine l'ardeur des retrouvailles
et me prive de la mémoire
douce de l'exil
j'hésite entre le souvenir et le sommeil
car la mort n'a
pas d'allié
car l'oubli menace le retour des dieux
et fait de ma prière
verte
non je dirai blanche
comme le lange qui emmaillote les cris
humides
une escale fréquemment réitérée
j'adopte le rite de
l'ordinaire
comme l'exode dans le silence
comme pour renier les
subversions des saisons secrètes
exhumer les mots de l'inconscient de la
terre
elle seule témoigne de la splendeur des choses invisibles
du grand
soleil divin des pays d'Orient
Rachid Dziri
J'inventerai le feu
et prendrai le chemin de l'ivresse
voyage
tu me
ramènes à la mer
chercher le grand rêve du soleil suicidaire
tortionnaire
l'hiver
assassine l'ardeur des retrouvailles
et me prive de la mémoire
douce de l'exil
j'hésite entre le souvenir et le sommeil
car la mort n'a
pas d'allié
car l'oubli menace le retour des dieux
et fait de ma prière
verte
non je dirai blanche
comme le lange qui emmaillote les cris
humides
une escale fréquemment réitérée
j'adopte le rite de
l'ordinaire
comme l'exode dans le silence
comme pour renier les
subversions des saisons secrètes
exhumer les mots de l'inconscient de la
terre
elle seule témoigne de la splendeur des choses invisibles
du grand
soleil divin des pays d'Orient
Rachid Dziri
Iness- Invité
Cette nuit sans doute
Cette nuit sans doute
Sans cesse cette nuit
Je prendrai un poème dans les mains
le
dessinerai sur ton corps femme
et y grefferai un baiser
éternel
Sans ennui cette nuit peut-être
je dévoilerai ton visage à
la lueur de la lune
et te scanderai quand tout s'en va et me quitte
Je me
restituerai au rythme de mon coeur
pour que cessent les cris fauves
et
disparaissent les ombres et meurent
Sans façon cette nuit sans
doute
grandira mon poème sur tes paumes
et trembleront nos corps au milieu
de la mer
quand tout le monde saura que cette nuit encore
je te voudrai
ainsi et toujours
Sur ton corps cette nuit d'ailleurs
où le soir
n'est que pour passer
je voguerai en douceur
je plongerai au plus profond
de tes yeux
pour en faire ma demeure de tous les jours
Rachid
Dziri
Sans cesse cette nuit
Je prendrai un poème dans les mains
le
dessinerai sur ton corps femme
et y grefferai un baiser
éternel
Sans ennui cette nuit peut-être
je dévoilerai ton visage à
la lueur de la lune
et te scanderai quand tout s'en va et me quitte
Je me
restituerai au rythme de mon coeur
pour que cessent les cris fauves
et
disparaissent les ombres et meurent
Sans façon cette nuit sans
doute
grandira mon poème sur tes paumes
et trembleront nos corps au milieu
de la mer
quand tout le monde saura que cette nuit encore
je te voudrai
ainsi et toujours
Sur ton corps cette nuit d'ailleurs
où le soir
n'est que pour passer
je voguerai en douceur
je plongerai au plus profond
de tes yeux
pour en faire ma demeure de tous les jours
Rachid
Dziri
Iness- Invité
Songe
Songe
Je m'étale émietté
me rebutent les cris profonds cette saison
l'encens
des nuits archaïques rompt le silence nocturne
enivre en moi les voluptés
interdites
ma foi est de boire sur les commissures ton sourire
suivre
l'odeur qui pousse à tes pas en sourdine
et parvenir à saisir la nuit
ensoleillée sur ta chevelure
innocente ta pudeur emmaillote dans l'espace
diaphane
ta peau ruisselante
j'appréhende à tâtonner le secret dans ta
mouvance
oh! m'entoure l'énigme comme ta présence
le souffle fabuleux du
songe me hante
m'offre des délices licites en toi
dans une coupe de beauté
fluide
déferlent mes souvenirs
coulent et se plient
pénètrent en moi
des mots rêveurs
pour fuir le dédale infantile
je viens
délibérément
avec l'horizon en écho
altier chaud comme divinement tu
portes mon rêve
le serment pour m'inspirer ta couleur
l'essence autour de
toi
chuchote la magnificence comme l'exil
L'oubli l'aurore qui
s'achève
Le ciel qui transcende le blanc de mon deuil
Ô
réminiscences
l'écume de la mer apprivoise le sable
et guette de loin ma
quête en moi
Rachid Dziri
Je m'étale émietté
me rebutent les cris profonds cette saison
l'encens
des nuits archaïques rompt le silence nocturne
enivre en moi les voluptés
interdites
ma foi est de boire sur les commissures ton sourire
suivre
l'odeur qui pousse à tes pas en sourdine
et parvenir à saisir la nuit
ensoleillée sur ta chevelure
innocente ta pudeur emmaillote dans l'espace
diaphane
ta peau ruisselante
j'appréhende à tâtonner le secret dans ta
mouvance
oh! m'entoure l'énigme comme ta présence
le souffle fabuleux du
songe me hante
m'offre des délices licites en toi
dans une coupe de beauté
fluide
déferlent mes souvenirs
coulent et se plient
pénètrent en moi
des mots rêveurs
pour fuir le dédale infantile
je viens
délibérément
avec l'horizon en écho
altier chaud comme divinement tu
portes mon rêve
le serment pour m'inspirer ta couleur
l'essence autour de
toi
chuchote la magnificence comme l'exil
L'oubli l'aurore qui
s'achève
Le ciel qui transcende le blanc de mon deuil
Ô
réminiscences
l'écume de la mer apprivoise le sable
et guette de loin ma
quête en moi
Rachid Dziri
Iness- Invité
Ta voix dense
Ta voix dense
Dense plus dense ta voix frileuse
qui porte mon horizon vieilli
mon
chemin est celui du poème
du chant d'enfance au rythme des voyages
des
douleurs ironiques
Immense l'écho de ta colère
qui transgresse
l'interdit de l'éphémère
qui pérennise le visage radieux du
soleil
m'envoûte le sang des femmes en gésine
comme une transe dans mes
yeux
comme glisse sur la lune
le sable migrateur du passé
Je
t'offre ma folie inouïe
à chaque naissance d'ombre
à chaque vagissement
de métaphore
mon enfance révolue
oui, coule la sève par absence de la
mer
par suspicion du silence
et chavire la lumière dans les pétales
vernissés
du printemps glacial du sourire
m'investit le temps
infaillible
de l'hostilité ardente
du symbiote enfantin et le
sourire
Rachid Dziri
Dense plus dense ta voix frileuse
qui porte mon horizon vieilli
mon
chemin est celui du poème
du chant d'enfance au rythme des voyages
des
douleurs ironiques
Immense l'écho de ta colère
qui transgresse
l'interdit de l'éphémère
qui pérennise le visage radieux du
soleil
m'envoûte le sang des femmes en gésine
comme une transe dans mes
yeux
comme glisse sur la lune
le sable migrateur du passé
Je
t'offre ma folie inouïe
à chaque naissance d'ombre
à chaque vagissement
de métaphore
mon enfance révolue
oui, coule la sève par absence de la
mer
par suspicion du silence
et chavire la lumière dans les pétales
vernissés
du printemps glacial du sourire
m'investit le temps
infaillible
de l'hostilité ardente
du symbiote enfantin et le
sourire
Rachid Dziri
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