helene soris- Chemin
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helene soris- Chemin
Chemin
Puisque la vie est labyrinthe
Puisqu'on se cogne à tous les cris
Puisque ces cris ne sont que plinthe
Au bas des murs qui sont écrits
Puisque nous nous cognons aux rêves
Puisque nos cheveux sont usés
Puisque l'amour est note brève
De nos espoirs désabusés
Pourrai-je couler dans le bief
Entre les écluses , la mire
Pour enfin
rejoindre ton fief
Puisqu'il ne reste que le rire
A nos desirs de spasmes brefs
Puisque
d'aimer est un délire
Puisque la vie est labyrinthe
Puisqu'on se cogne à tous les cris
Puisque ces cris ne sont que plinthe
Au bas des murs qui sont écrits
Puisque nous nous cognons aux rêves
Puisque nos cheveux sont usés
Puisque l'amour est note brève
De nos espoirs désabusés
Pourrai-je couler dans le bief
Entre les écluses , la mire
Pour enfin
rejoindre ton fief
Puisqu'il ne reste que le rire
A nos desirs de spasmes brefs
Puisque
d'aimer est un délire
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
La Barrière
La Barrière
Le vent de l'orage a tout balayé
Emmenant au loin orties, boues, chagrins
Il hurlait de rage.
Pour tromper ma peur j'ai pensé à vous
Et
Je
savais bien qu'à l'aube nouvelle
J'aurais retrouvé les piquets couchés
Signe d'abandon, lumière sereine
J'ai pris votre main
et j'ai
enjambé les bois alanguis
Nous avons marché vers le soleil neuf
Le ciel
bleu rieur
Nous avons couru dansé
essoufflés sommes allongés
et le
sable humide a lavé nos peines
Notre coeur est libre
Libre notre vie.
Le vent de l'orage a tout balayé
Emmenant au loin orties, boues, chagrins
Il hurlait de rage.
Pour tromper ma peur j'ai pensé à vous
Et
Je
savais bien qu'à l'aube nouvelle
J'aurais retrouvé les piquets couchés
Signe d'abandon, lumière sereine
J'ai pris votre main
et j'ai
enjambé les bois alanguis
Nous avons marché vers le soleil neuf
Le ciel
bleu rieur
Nous avons couru dansé
essoufflés sommes allongés
et le
sable humide a lavé nos peines
Notre coeur est libre
Libre notre vie.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
L'Oiseau beige
L'Oiseau beige
Quand échappée de mon sommeil
J'ai entrouvert mes yeux brûlants
Un oiseau était dans ma chambre
Dans la solitude du vent
Blanc
Juste teinté d'un peu de beige
Neige
Juste teintée d'un peu de sable
Ma pupille caressait ses plumes
Y déposait un peu de brume
Mon rêve parlait liberté
Plaignait ces ailes enfermées
Et l'oiseau se tenait si loin
Craignait la chaleur de ma main
Craintif , il restait immobile
J'ai regardé vers la fenêtre
J'ai vu les rideaux la voiler
Et d'un pas très lent j'ai marché
J'ai soulevé la mousseline
J'ai
ouvert la vitre tout grand
Invité l'oiseau à partir
Dans le fleuve embaumé du vent
Nous étions tous deux immobiles
Peu à peu mon coeur se serrait
Et j'ai pleuré
Quand échappée de mon sommeil
J'ai entrouvert mes yeux brûlants
Un oiseau était dans ma chambre
Dans la solitude du vent
Blanc
Juste teinté d'un peu de beige
Neige
Juste teintée d'un peu de sable
Ma pupille caressait ses plumes
Y déposait un peu de brume
Mon rêve parlait liberté
Plaignait ces ailes enfermées
Et l'oiseau se tenait si loin
Craignait la chaleur de ma main
Craintif , il restait immobile
J'ai regardé vers la fenêtre
J'ai vu les rideaux la voiler
Et d'un pas très lent j'ai marché
J'ai soulevé la mousseline
J'ai
ouvert la vitre tout grand
Invité l'oiseau à partir
Dans le fleuve embaumé du vent
Nous étions tous deux immobiles
Peu à peu mon coeur se serrait
Et j'ai pleuré
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Promenade aux sommets
Promenade aux
sommets
sommets
Le temps s'offre, étalé sur les cimes
Je traverse la vie, et le vent me
traverse
J'habite le silence.
*
Exclamation!
Le soleil jaillit
Devient étoile
Devient Dieu tout
à coup
De sa pointe Nord, il saisit l'infini
Le plante au Sud
L'unit à
l'immaculé de la neige
Aimants,
ses bras d'Est et d'Ouest illuminent le
monde
*
Je laisse mes pas s'enfoncer.
Mon corps ne fait plus un
geste,
fasciné par cette éternité
*
Un aigle attardé trace un idéogramme furtif
Que traduit-il ?
*
La montagne s'éteint peu à peu
Rose comme une jeune fille
timide
aussi émue que moi
L'ombre l'entraîne vers le bleu
L'absence
d'une nuit s'installe
*
Le coeur de l'âtre m'attend
Mon corps accueille sa chaleur
Un éclat
de mon âme reste dehors
Au delà...
Oublie la réalité qui crépite sous mes
yeux
Exclamation!
Le soleil jaillit
Devient étoile
Devient Dieu tout
à coup
De sa pointe Nord, il saisit l'infini
Le plante au Sud
L'unit à
l'immaculé de la neige
Aimants,
ses bras d'Est et d'Ouest illuminent le
monde
*
Je laisse mes pas s'enfoncer.
Mon corps ne fait plus un
geste,
fasciné par cette éternité
*
Un aigle attardé trace un idéogramme furtif
Que traduit-il ?
*
La montagne s'éteint peu à peu
Rose comme une jeune fille
timide
aussi émue que moi
L'ombre l'entraîne vers le bleu
L'absence
d'une nuit s'installe
*
Le coeur de l'âtre m'attend
Mon corps accueille sa chaleur
Un éclat
de mon âme reste dehors
Au delà...
Oublie la réalité qui crépite sous mes
yeux
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: helene soris- Chemin
helene soris-
Hélène Soris est née à
Lille, mais se fixe plus tard en Haute Savoie pour oublier les grisailles du
Nord..
Enfant, elle se perd dans le désert des années 40, et s'y brûle,mais
y puise toutes ses richesses qui ne la quitteront plus ; elle sait que ces
instants sont presque privilégiés et que d'autres n'auront pas eu cette drôle de
chance de les avoir connus ; c'est à cette époque qu'elle commence à dévorer les
livres, curieuse de tout , comme elle aime à le dire souvent.
Préférant aux longs
romans les essais et les nouvelles, elle jette tout naturellement son dévolu sur
la poésie qui la charme comme une petite musique ; elle aime, entre autres,
Cadou, Roy, Cocteau, Vian , Reverdy.
Hélène a été remarquée
au club des poètes et à la S.P.AF Bugey Savoie où elle a gagné plusieurs fois
des prix en poésie libre.
Elle a fait paraître un recueil de poèmes : " Sur
mon arbre" en
1993 . Elle récite des poèmes sur une radio libre (RCF Nessy )
et fait des spectacles amateurs dans la banlieue d'Annecy où elle
habite...
Elle fait actuellement
partie des membres du comité de la revue en ligne "francopolis"
Hélène Soris est née à
Lille, mais se fixe plus tard en Haute Savoie pour oublier les grisailles du
Nord..
Enfant, elle se perd dans le désert des années 40, et s'y brûle,mais
y puise toutes ses richesses qui ne la quitteront plus ; elle sait que ces
instants sont presque privilégiés et que d'autres n'auront pas eu cette drôle de
chance de les avoir connus ; c'est à cette époque qu'elle commence à dévorer les
livres, curieuse de tout , comme elle aime à le dire souvent.
Préférant aux longs
romans les essais et les nouvelles, elle jette tout naturellement son dévolu sur
la poésie qui la charme comme une petite musique ; elle aime, entre autres,
Cadou, Roy, Cocteau, Vian , Reverdy.
Hélène a été remarquée
au club des poètes et à la S.P.AF Bugey Savoie où elle a gagné plusieurs fois
des prix en poésie libre.
Elle a fait paraître un recueil de poèmes : " Sur
mon arbre" en
1993 . Elle récite des poèmes sur une radio libre (RCF Nessy )
et fait des spectacles amateurs dans la banlieue d'Annecy où elle
habite...
Elle fait actuellement
partie des membres du comité de la revue en ligne "francopolis"
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: helene soris- Chemin
Soupir fané
Dans un grenier,
Enfouie sous des tableaux jaunis,
Une boite écrasée émet un son étrange
Brise
porte qui grince
bruits étouffés
L'écho s'essouffle
Non loin de là
Rêves épars
Des photos pâles endormies
Arrive une fillette à la vue curieuse
Et ses petites mains
se couvrent de poussière
Pour saisir une image
Un regard de grand-mère
Elle repense au roman d'hier soir
rêveuse
Souffle sur les cartons
chasse les araignées
Se raconte un roman
fait de fleurs oubliées
Assise
Au beau milieu de ce fouillis de vies.
Elle aperçoit la boîte
Entend la monodie
son coeur bat la cadence
Roulement de tambour
dans ce presque silence
Du couvercle soudain
s'échappe un air glacé
Soupir de quelque aïeul
Une âme délivrée
Entrouvre son linceul
S'échappe vers les anges
Dans un grenier,
Enfouie sous des tableaux jaunis,
Une boite écrasée émet un son étrange
Brise
porte qui grince
bruits étouffés
L'écho s'essouffle
Non loin de là
Rêves épars
Des photos pâles endormies
Arrive une fillette à la vue curieuse
Et ses petites mains
se couvrent de poussière
Pour saisir une image
Un regard de grand-mère
Elle repense au roman d'hier soir
rêveuse
Souffle sur les cartons
chasse les araignées
Se raconte un roman
fait de fleurs oubliées
Assise
Au beau milieu de ce fouillis de vies.
Elle aperçoit la boîte
Entend la monodie
son coeur bat la cadence
Roulement de tambour
dans ce presque silence
Du couvercle soudain
s'échappe un air glacé
Soupir de quelque aïeul
Une âme délivrée
Entrouvre son linceul
S'échappe vers les anges
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
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