Le fleuve
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Le fleuve
Le fleuve
Il y a un cours d’eau dans tout cœur qui chagrine
Il y a des ruisseaux par delà les soupirs
On nomme tous leurs noms et ceux qu’on ne peut dirent
Quand on fait ses leçons en regardant le fleuve
Le fleuve
Il est à moitié Roi, d’une terre, le sujet
Il est à moitié foi de l’autre foi… il veille
Telle mémoire du temps quand la rive sous l’eau
Apporte bien des mystères et puis un vous à l’autre
Le fleuve
Les hommes étaient au chant et la femme derrière
À faire des habitudes pour supporter le glas
Faut croire que temps d’ici… avait fait de ses pas
Venez voir le suivi, qu’importe votre âge
Le fleuve
Il est par deux vents vague de se nommer, Laurent
Il n’est pas saint-janvier quand il banquise l’âme
Il coule comme on sait, à vouloir se tenir
Pour seuil d’une amitié au pouvoir navigant
Le fleuve
Et puis
D’une île et puis d’une autre, il a le plein d’exil
Dans le chemin du rêve qu’il porte en sa lie
Il dort quand la lune, fait de grande marée
Et son corps si puissant pour héberger la somme
N’est point un sagittaire pour courber toute voile
Il donne à l’incertain le devoir de cueillir
Une rive au matin quand le vent est d’hiver
De rêver, son enfance
Le fleuve
Il a et je vous dis qu’il est bien au milieu
De tout cœur qui en-vie, se pose en silence
Pour n’avoir que cet œil où l’horizon penchait
Pour penser savoir, qu’il va se marier...
Ce fleuve, mon fleuve, mon enfance
atouthasard
Il y a un cours d’eau dans tout cœur qui chagrine
Il y a des ruisseaux par delà les soupirs
On nomme tous leurs noms et ceux qu’on ne peut dirent
Quand on fait ses leçons en regardant le fleuve
Le fleuve
Il est à moitié Roi, d’une terre, le sujet
Il est à moitié foi de l’autre foi… il veille
Telle mémoire du temps quand la rive sous l’eau
Apporte bien des mystères et puis un vous à l’autre
Le fleuve
Les hommes étaient au chant et la femme derrière
À faire des habitudes pour supporter le glas
Faut croire que temps d’ici… avait fait de ses pas
Venez voir le suivi, qu’importe votre âge
Le fleuve
Il est par deux vents vague de se nommer, Laurent
Il n’est pas saint-janvier quand il banquise l’âme
Il coule comme on sait, à vouloir se tenir
Pour seuil d’une amitié au pouvoir navigant
Le fleuve
Et puis
D’une île et puis d’une autre, il a le plein d’exil
Dans le chemin du rêve qu’il porte en sa lie
Il dort quand la lune, fait de grande marée
Et son corps si puissant pour héberger la somme
N’est point un sagittaire pour courber toute voile
Il donne à l’incertain le devoir de cueillir
Une rive au matin quand le vent est d’hiver
De rêver, son enfance
Le fleuve
Il a et je vous dis qu’il est bien au milieu
De tout cœur qui en-vie, se pose en silence
Pour n’avoir que cet œil où l’horizon penchait
Pour penser savoir, qu’il va se marier...
Ce fleuve, mon fleuve, mon enfance
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le fleuve
fleuve de vie, fleuve d'amour, fleuve d'espoir tant qu'il courre tout va bien!atouthasard a écrit:Le fleuve
Il y a un cours d’eau dans tout cœur qui chagrine
Il y a des ruisseaux par delà les soupirs
On nomme tous leurs noms et ceux qu’on ne peut dirent
Quand on fait ses leçons en regardant le fleuve
Le fleuve
Il est à moitié Roi, d’une terre, le sujet
Il est à moitié foi de l’autre foi… il veille
Telle mémoire du temps quand la rive sous l’eau
Apporte bien des mystères et puis un vous à l’autre
Le fleuve
Les hommes étaient au chant et la femme derrière
À faire des habitudes pour supporter le glas
Faut croire que temps d’ici… avait fait de ses pas
Venez voir le suivi, qu’importe votre âge
Le fleuve
Il est par deux vents vague de se nommer, Laurent
Il n’est pas saint-janvier quand il banquise l’âme
Il coule comme on sait, à vouloir se tenir
Pour seuil d’une amitié au pouvoir navigant
Le fleuve
Et puis
D’une île et puis d’une autre, il a le plein d’exil
Dans le chemin du rêve qu’il porte en sa lie
Il dort quand la lune, fait de grande marée
Et son corps si puissant pour héberger la somme
N’est point un sagittaire pour courber toute voile
Il donne à l’incertain le devoir de cueillir
Une rive au matin quand le vent est d’hiver
De rêver, son enfance
Le fleuve
Il a et je vous dis qu’il est bien au milieu
De tout cœur qui en-vie, se pose en silence
Pour n’avoir que cet œil où l’horizon penchait
Pour penser savoir, qu’il va se marier...
Ce fleuve, mon fleuve, mon enfance
atouthasard
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Le fleuve
Ce fleuve est charmeur par ses vers forts.
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Je me sens toute petite..
..devant un si beau texte...et moi de m'en imprégner ! merci ..ce partage est sublime !
kimannzo- Nombre de messages : 898
loisirs : ecriture; équitation;jogging
Humeur : dynamique...
Date d'inscription : 27/05/2009
Re: Le fleuve
Un gros merci à vous tous
Merci
Réal
Merci
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
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