le fleuve
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le fleuve
le fleuve
Singulièrement innocent
Sur les berges du fleuve
De la vie oppressante
Les songes vagabondent
Dans mon crâne allègrement
Libre de toutes ces preuves
Aujourd'hui caressantes
Sous le soleil qui m'innonde
Les vagues n'atteignent pas
La superficie de mes orteils
Sentinelles sabloneuses immergées
À l'affût des courants
Sous-jacents du réel ici-bas
Prêtes au combat de l'éveil
Spirituel instinctivement amorcé
Sous les affres du néant
Michel
Je ne veux pas gagné ma vie,je l'ai
B.V.
Singulièrement innocent
Sur les berges du fleuve
De la vie oppressante
Les songes vagabondent
Dans mon crâne allègrement
Libre de toutes ces preuves
Aujourd'hui caressantes
Sous le soleil qui m'innonde
Les vagues n'atteignent pas
La superficie de mes orteils
Sentinelles sabloneuses immergées
À l'affût des courants
Sous-jacents du réel ici-bas
Prêtes au combat de l'éveil
Spirituel instinctivement amorcé
Sous les affres du néant
Michel
Je ne veux pas gagné ma vie,je l'ai
B.V.
l'homme a faibli- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: le fleuve
Retour dans la matrice originelle en remontant le fleuve, là où l'eau n'est pas souillée , et où la vie est ... tout simplement.
Voilà ce que m'ont inspiré tes mots que j'ai eu dû plaisir à lire.
Monique
Voilà ce que m'ont inspiré tes mots que j'ai eu dû plaisir à lire.
Monique
Re: le fleuve
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, écrivait Héraclite. L'eau s'écoule, l'Histoire passe, nous restons sur la berge, pour nous purifier, nous souvenir, souffrir, et déverser nos maux. Poème sincère, à contre-courant dans le fleuve matriciel, la remontée du fleuve.
D'autre part, la peur de l'inexplicable, dans un poème par exemple, n'a pas seulement appauvri l'existence de l'individu, mais encore les rapports d'homme à homme, elle les soustrait au fleuve des possibilités infinies, pour les abriter en quelque lieu sûr de la rive.
Accepter l'énigme, pour aller au bout de sa propre vie.
La solitude est difficile, mais il faut tenir au difficile, cette porte étroite du langage et des mots, dans laquelle le poète s'engouffre. Sans y disparaître, si possible.
D'autre part, la peur de l'inexplicable, dans un poème par exemple, n'a pas seulement appauvri l'existence de l'individu, mais encore les rapports d'homme à homme, elle les soustrait au fleuve des possibilités infinies, pour les abriter en quelque lieu sûr de la rive.
Accepter l'énigme, pour aller au bout de sa propre vie.
La solitude est difficile, mais il faut tenir au difficile, cette porte étroite du langage et des mots, dans laquelle le poète s'engouffre. Sans y disparaître, si possible.
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