Etait-ce bien le vent ?
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Etait-ce bien le vent ?
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Etait-ce bien le vent
Lorsque j’ai pénétré, dans l’univers sauvage,
Au creux de la maison qui sentait le moisi,
J’ai su que ce tournait ici, l’ultime page
De ce livre maudit, que l’on m’avait choisi.
Dans le jardin en friche, où dormait la fontaine,
Des chats avaient courbé tous les branchages verts
D’un mimosa ployant à terre, quand lointaine
Une voix transperça l’air de cet univers.
Elle venait à moi, brisant ma solitude
Et murmurait un chant, où vivait la langueur
D’une vieille femme, dont la similitude
Des mots qu’elle disait parlaient tant à mon cœur.
Je connaissais ce timbre et aussi cette flamme,
Apportés dans l’arpège, au vent éparpillé.
Car il vivait toujours, en un coin de mon âme,
Le nom de Joséphine, en mon cœur éveillé.
J’avais dix ans à peine, alors que près de moi
J’ai cru qu’elle dormait, sa main serrant la mienne.
Mais son corps était froid, et c’est rempli d’émoi,
Que j’aperçus la nuit s’inscrire à la persienne.
Je me souviens très bien, l’instant était unique !
Car je me retrouvais, pour la première fois,
Prés de la bulle chaude et du cercle magique,
De mémé Joséphine, aux doux temps d’autrefois.
Cette vieille maison et demeure de maitre,
Elle m’avait promis que je la trouverai
Quand en moi le pardon n’aura plus de peut-être,
Et qu’ici l’amour vrai, enfin m’y attendrait.
Etait-ce bien le vent
Lorsque j’ai pénétré, dans l’univers sauvage,
Au creux de la maison qui sentait le moisi,
J’ai su que ce tournait ici, l’ultime page
De ce livre maudit, que l’on m’avait choisi.
Dans le jardin en friche, où dormait la fontaine,
Des chats avaient courbé tous les branchages verts
D’un mimosa ployant à terre, quand lointaine
Une voix transperça l’air de cet univers.
Elle venait à moi, brisant ma solitude
Et murmurait un chant, où vivait la langueur
D’une vieille femme, dont la similitude
Des mots qu’elle disait parlaient tant à mon cœur.
Je connaissais ce timbre et aussi cette flamme,
Apportés dans l’arpège, au vent éparpillé.
Car il vivait toujours, en un coin de mon âme,
Le nom de Joséphine, en mon cœur éveillé.
J’avais dix ans à peine, alors que près de moi
J’ai cru qu’elle dormait, sa main serrant la mienne.
Mais son corps était froid, et c’est rempli d’émoi,
Que j’aperçus la nuit s’inscrire à la persienne.
Je me souviens très bien, l’instant était unique !
Car je me retrouvais, pour la première fois,
Prés de la bulle chaude et du cercle magique,
De mémé Joséphine, aux doux temps d’autrefois.
Cette vieille maison et demeure de maitre,
Elle m’avait promis que je la trouverai
Quand en moi le pardon n’aura plus de peut-être,
Et qu’ici l’amour vrai, enfin m’y attendrait.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Etait-ce bien le vent ?
je ne sais pas
si c'est le vent qui est ta muse pour cette fois
ce que je sais
c'est que ta plume est attachante et douce à lire
Re: Etait-ce bien le vent ?
Ce n'est pas le vent, c'est ton souffle de fée qui séduit la lecture. :vase: à bientôtTITEFEE a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Etait-ce bien le vent
Lorsque j’ai pénétré, dans l’univers sauvage,
Au creux de la maison qui sentait le moisi,
J’ai su que ce tournait ici, l’ultime page
De ce livre maudit, que l’on m’avait choisi.
Dans le jardin en friche, où dormait la fontaine,
Des chats avaient courbé tous les branchages verts
D’un mimosa ployant à terre, quand lointaine
Une voix transperça l’air de cet univers.
Elle venait à moi, brisant ma solitude
Et murmurait un chant, où vivait la langueur
D’une vieille femme, dont la similitude
Des mots qu’elle disait parlaient tant à mon cœur.
Je connaissais ce timbre et aussi cette flamme,
Apportés dans l’arpège, au vent éparpillé.
Car il vivait toujours, en un coin de mon âme,
Le nom de Joséphine, en mon cœur éveillé.
J’avais dix ans à peine, alors que près de moi
J’ai cru qu’elle dormait, sa main serrant la mienne.
Mais son corps était froid, et c’est rempli d’émoi,
Que j’aperçus la nuit s’inscrire à la persienne.
Je me souviens très bien, l’instant était unique !
Car je me retrouvais, pour la première fois,
Prés de la bulle chaude et du cercle magique,
De mémé Joséphine, aux doux temps d’autrefois.
Cette vieille maison et demeure de maitre,
Elle m’avait promis que je la trouverai
Quand en moi le pardon n’aura plus de peut-être,
Et qu’ici l’amour vrai, enfin m’y attendrait.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Coucou ma Titefee
J'espère que tout va comme tu veux et que tu as le sourire au fond des yeux et du coeur ? Encore un poème magique...Dés les premiers vers, le décor s'installe et on se laisse emporter par la délicatesse de tes mots. Des souvenirs, que le temps ne pourra jamais effacer...L'essentiel est que tu aies trouvé l'amour vrai que tu y attendais...Gros !
Amicalement toi...L [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Logganne- Nombre de messages : 267
loisirs : Lire, écrire, sport, ciné...
Humeur : Relax
Date d'inscription : 17/08/2009
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