texte de Abdallah Ben Naji
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texte de Abdallah Ben Naji
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Nous sommes différents parce que nous sommes sur des reliefs dont le niveau d’élévation diffère de la surface de la perception. Mes angles de vue ne s'ont pas les tiens!. Tu as les pieds fixes jusqu'aux oreilles, et dorénavant je suis dynamique d'esprit, vigilant avec le non-sens qui t'entoure mon ami. Tu aimes la mer et la couleur des corps crus, sur le sable et, à ton opposé, je n'aime pas la collision des corps devant les yeux des requins, et je ne me retourne pas vers les ombres rengorgées d'altération d'eau iodée et de bruit de navires de passage. Tous deux, on a mauvaise réputation, mon ami; sauf que sur le blanc, tous les jours, j'étale les livres de ma mort et je laisse mes vêtements prendre leur part de saleté et je ne fais pas attention à mon apparence devant le soleil. Et toi, tu masques ta nuit aux autres, tu cire tes chaussures avant de sortir chaque matin, tu prends soin de toi comme des mannequins orientaux avant le coucher du soleil. Tous les deux on a mauvaise réputation, mais tu es un grand arnaqueur et un acteur qui excelle dans la représentation et la simulation. Alors que je suis un charbon rapide à l'allumage, peu d'ennui et de manque d'appréciation enflamment ma poitrine contre le monde, ce qui me fait déborder de ce qui déborde de mon âme, ce qui me découvre et me révèle .. Je suis mon propre ami et l'ami du monde qui me voit recroquevillé sur moi même. et toi tu craint de t’asseoir à mes cotés sur un banc isolé dans le parc public, où l'automne, les feuilles mortes, les nuages, le vent, la crainte et l'horizon cendré.. Tu es ton propre ami et sans ami dans le monde si ce n'est le lassé de tes chaussures noires et le col de ton manteau d'hiver, long comme les jours froids d'hivers. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Sauf que mes traits du visage sont francs, et dans le discours mes mots sont clairs . Et toi, tu ne cesses de changer de couleur de tes manteaux à chaque changement climatique. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Je me tiens nu devant le monde, et toi tu te caches derrière ce que les autres aiment entendre, tu te couvres de l'incapacité des sens à acquérir le sens de la vérité en profondeur. Mes acquis sont un œil! Les tiens, te viennent à travers l'oreille, mon ami. Tu atteins tes objectifs à la rapidité des virages. Et moi, je suis fier de mon attardement susurrant sur les battements.. Je suis, très prudent pour moi et pour les autres. Très attentif envers les fleurs qui poussent dans ma paume, les oiseaux dont les ailes sont mis par la volonté du Seigneur sur mon chemin. Tu piétines les fleurs, les lunes et les oiseaux et tu gâches l'eau du ruisseau, tu ne te soucies que de ton image dans le miroir de tes yeux. Un mur épais entre toi et moi, mon ami. Un mur d'amour dans la différence. Je regarde beaucoup par terre et dans le ciel, j'ai une étoile que je regarde discrètement à chaque tombée de la nuit. Mais toi, tu n'a aucune chance avec le susurrement de la terre, tu lèves le nez vers le ciel durant la journée, mais de jour, aucune étoile ne brille. Et lourd, tu te couches avec le soleil, tu 'as pas d’opportunité dans la nuit. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Et on a une main dans ce mal: ma main par la pureté de l'intention et l'amour de la blancheur et ta main par le grand coup sur la mienne ."
Nous sommes différents parce que nous sommes sur des reliefs dont le niveau d’élévation diffère de la surface de la perception. Mes angles de vue ne s'ont pas les tiens!. Tu as les pieds fixes jusqu'aux oreilles, et dorénavant je suis dynamique d'esprit, vigilant avec le non-sens qui t'entoure mon ami. Tu aimes la mer et la couleur des corps crus, sur le sable et, à ton opposé, je n'aime pas la collision des corps devant les yeux des requins, et je ne me retourne pas vers les ombres rengorgées d'altération d'eau iodée et de bruit de navires de passage. Tous deux, on a mauvaise réputation, mon ami; sauf que sur le blanc, tous les jours, j'étale les livres de ma mort et je laisse mes vêtements prendre leur part de saleté et je ne fais pas attention à mon apparence devant le soleil. Et toi, tu masques ta nuit aux autres, tu cire tes chaussures avant de sortir chaque matin, tu prends soin de toi comme des mannequins orientaux avant le coucher du soleil. Tous les deux on a mauvaise réputation, mais tu es un grand arnaqueur et un acteur qui excelle dans la représentation et la simulation. Alors que je suis un charbon rapide à l'allumage, peu d'ennui et de manque d'appréciation enflamment ma poitrine contre le monde, ce qui me fait déborder de ce qui déborde de mon âme, ce qui me découvre et me révèle .. Je suis mon propre ami et l'ami du monde qui me voit recroquevillé sur moi même. et toi tu craint de t’asseoir à mes cotés sur un banc isolé dans le parc public, où l'automne, les feuilles mortes, les nuages, le vent, la crainte et l'horizon cendré.. Tu es ton propre ami et sans ami dans le monde si ce n'est le lassé de tes chaussures noires et le col de ton manteau d'hiver, long comme les jours froids d'hivers. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Sauf que mes traits du visage sont francs, et dans le discours mes mots sont clairs . Et toi, tu ne cesses de changer de couleur de tes manteaux à chaque changement climatique. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Je me tiens nu devant le monde, et toi tu te caches derrière ce que les autres aiment entendre, tu te couvres de l'incapacité des sens à acquérir le sens de la vérité en profondeur. Mes acquis sont un œil! Les tiens, te viennent à travers l'oreille, mon ami. Tu atteins tes objectifs à la rapidité des virages. Et moi, je suis fier de mon attardement susurrant sur les battements.. Je suis, très prudent pour moi et pour les autres. Très attentif envers les fleurs qui poussent dans ma paume, les oiseaux dont les ailes sont mis par la volonté du Seigneur sur mon chemin. Tu piétines les fleurs, les lunes et les oiseaux et tu gâches l'eau du ruisseau, tu ne te soucies que de ton image dans le miroir de tes yeux. Un mur épais entre toi et moi, mon ami. Un mur d'amour dans la différence. Je regarde beaucoup par terre et dans le ciel, j'ai une étoile que je regarde discrètement à chaque tombée de la nuit. Mais toi, tu n'a aucune chance avec le susurrement de la terre, tu lèves le nez vers le ciel durant la journée, mais de jour, aucune étoile ne brille. Et lourd, tu te couches avec le soleil, tu 'as pas d’opportunité dans la nuit. Tous deux on a mauvaise réputation, mon ami. Et on a une main dans ce mal: ma main par la pureté de l'intention et l'amour de la blancheur et ta main par le grand coup sur la mienne ."
عبد الله بن ناجي
"شيء ما يتحرك في العلية''
النص الأصلي كما منشور في الفيسبوك
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! نحن مختلفان لأننا نقف على تضاريس يختلف مستوى ارتفاعها عن سطح المداركِ عزيزي. زوايا النظر مني ليست كزاوية النظر منك. أنتَ ثابت الأقدام إلى موطئ أذنيكَ، بيد أني كثير الحركة في الذهن كثير التربص باللامعنى الذي يحيط بكَ صديقي. أنتَ تعشق البحر ولون الأجساد النيئة على الرمل، وعلى خلافكَ، أنا لا أعشق لون تقارع الأجساد أمام أعين أسماكِ القرش، ولا ألتفتُ للظلال المفعمة بالارتواء بمالحِ الماءِ وضجيج السفن العابرة. كلانا سيّء السمعة صديقي، غير أنّي أنشر صحائف موتي كل يوم على البياض، وأتركُ لملابسي أن تنال حظها من الأدران، ولا ألتفتُ لمظهري أمام الشمس، وأنتَ تُداري مساوئكَ عن الآخرين وتُلمّع أحذيتكَ قبل الخروج إليهم كلّ صباح، وتتأنّق كعارضات الأزياء الشرقية قُبيلَ المغيب. كلانا سيّء السمعة، غير أنكَ مُحتال كبير وممثل يُجيد فنّ التمثيل والادعاء، وأنا فحم سريع الاشتعال، القليل من الضجر وقلة التقدير تُشعل صدري على العالم فأفيض بما تفيض به النفس منّي، فأنكشف وينكشف أمري.. أنا صديق نفسي وصديق العالم الذي يراني مُنزويا عليّ، ويخشى مجاورتي على مقعد منعزل في الحديقة العمومية، حيث الخريف والأوراق المتساقطة والغيوم والرياح والرهبة والأفق المُتلَبّس بلون الرماد.. أنتَ صديق نفسكَ، ولا صديق لكَ في العالم إلا رباط حذائكَ الأسود وياقة معطفكَ الطويل كأيام الشتاء الباردة. كلانا سيء السمعة صديقي، غير أني صريح تفاصيل الوجه، وحروفي واضحة بارزة في الكلام، وأنتَ لا تفتأ تُغيّر لون المعاطف كلما تغيرت أحوال الطقس. كلانا سيء السمعة صديقي، غير أني أقف أمام العالم عاريا إلّا مني، وأنتَ تتوارى خلف ما يحب الآخرين الإصغاء إليه، وتلتحف بقصور المداركِ عن إدراكِ معنى الحقيقة في العمق. مداركي عينٌ، ومدارككَ تأتيكَ عبر الأذن صديقي. أنتَ تبلغ المطالبَ بسرعة المنعرجات، وأنا أزهو بتأخري مستويا على النبض.. أنا شديد الحرص عليّ وعلى الآخرين، شديد الحرص على الأزهار التي تنبت في راحة كفّي والعصافيرِ التي تضع مشيئةُ ربي أجنحتَها في طريقي، أنتَ تدوس الأزهار والأقمار والعصافير وتفسد ماء الغدير ولا تأبه إلا لصورتكَ في مرآة عينيكَ. بيني وبينكَ جدار سميكٌ صديقي، جدار المحبة في الاختلاف، أنا كثيرُ النظر إلى الأرض، ولي في السماء نجمٌ أطالعه خلسة كلّما جنّ الليل، بيد أنكَ لا حظّ لكَ في هسيس الأرض، عاليا أنفكَ للسماء نهارا، ولا نجم في السماء يلمع نهارا، وفي الليل تنام وغروب الشمس، ثقيلا، ولا حظّ لكَ في الليل. كلانا سيء السمعة صديقي، ولي ولكَ في هذا السوء يدٌ: يدي بصفاء السريرة ومحبة البياض، ويدكَ بكامل الضرب على يدي.."
عبد الله بن ناجي
النص الأصلي كما منشور في الفيسبوك
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! نحن مختلفان لأننا نقف على تضاريس يختلف مستوى ارتفاعها عن سطح المداركِ عزيزي. زوايا النظر مني ليست كزاوية النظر منك. أنتَ ثابت الأقدام إلى موطئ أذنيكَ، بيد أني كثير الحركة في الذهن كثير التربص باللامعنى الذي يحيط بكَ صديقي. أنتَ تعشق البحر ولون الأجساد النيئة على الرمل، وعلى خلافكَ، أنا لا أعشق لون تقارع الأجساد أمام أعين أسماكِ القرش، ولا ألتفتُ للظلال المفعمة بالارتواء بمالحِ الماءِ وضجيج السفن العابرة. كلانا سيّء السمعة صديقي، غير أنّي أنشر صحائف موتي كل يوم على البياض، وأتركُ لملابسي أن تنال حظها من الأدران، ولا ألتفتُ لمظهري أمام الشمس، وأنتَ تُداري مساوئكَ عن الآخرين وتُلمّع أحذيتكَ قبل الخروج إليهم كلّ صباح، وتتأنّق كعارضات الأزياء الشرقية قُبيلَ المغيب. كلانا سيّء السمعة، غير أنكَ مُحتال كبير وممثل يُجيد فنّ التمثيل والادعاء، وأنا فحم سريع الاشتعال، القليل من الضجر وقلة التقدير تُشعل صدري على العالم فأفيض بما تفيض به النفس منّي، فأنكشف وينكشف أمري.. أنا صديق نفسي وصديق العالم الذي يراني مُنزويا عليّ، ويخشى مجاورتي على مقعد منعزل في الحديقة العمومية، حيث الخريف والأوراق المتساقطة والغيوم والرياح والرهبة والأفق المُتلَبّس بلون الرماد.. أنتَ صديق نفسكَ، ولا صديق لكَ في العالم إلا رباط حذائكَ الأسود وياقة معطفكَ الطويل كأيام الشتاء الباردة. كلانا سيء السمعة صديقي، غير أني صريح تفاصيل الوجه، وحروفي واضحة بارزة في الكلام، وأنتَ لا تفتأ تُغيّر لون المعاطف كلما تغيرت أحوال الطقس. كلانا سيء السمعة صديقي، غير أني أقف أمام العالم عاريا إلّا مني، وأنتَ تتوارى خلف ما يحب الآخرين الإصغاء إليه، وتلتحف بقصور المداركِ عن إدراكِ معنى الحقيقة في العمق. مداركي عينٌ، ومدارككَ تأتيكَ عبر الأذن صديقي. أنتَ تبلغ المطالبَ بسرعة المنعرجات، وأنا أزهو بتأخري مستويا على النبض.. أنا شديد الحرص عليّ وعلى الآخرين، شديد الحرص على الأزهار التي تنبت في راحة كفّي والعصافيرِ التي تضع مشيئةُ ربي أجنحتَها في طريقي، أنتَ تدوس الأزهار والأقمار والعصافير وتفسد ماء الغدير ولا تأبه إلا لصورتكَ في مرآة عينيكَ. بيني وبينكَ جدار سميكٌ صديقي، جدار المحبة في الاختلاف، أنا كثيرُ النظر إلى الأرض، ولي في السماء نجمٌ أطالعه خلسة كلّما جنّ الليل، بيد أنكَ لا حظّ لكَ في هسيس الأرض، عاليا أنفكَ للسماء نهارا، ولا نجم في السماء يلمع نهارا، وفي الليل تنام وغروب الشمس، ثقيلا، ولا حظّ لكَ في الليل. كلانا سيء السمعة صديقي، ولي ولكَ في هذا السوء يدٌ: يدي بصفاء السريرة ومحبة البياض، ويدكَ بكامل الضرب على يدي.."
عبد الله بن ناجي
Re: texte de Abdallah Ben Naji
une vrai plongée d'un esprit entre deux parallèle
amina chami- Nombre de messages : 423
Date d'inscription : 05/11/2010
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