Souvenirs d'enfance
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Souvenirs d'enfance
Au bord du long chenal fluvial
La vieille écurie d'antan s'éveillait
Le temps passé du halage respirait
L'odeur d'une auge où foin n'était plus régal
Les yeux à peine ouvert l'on se dirigeait
Dans l'immense couloir tout désolé
De ne pouvoir nous offrir commodité
D'une chaleur que nos corps cherchaient
L'école se trouvait loin, loin si loin
Que le temps nous laissait entendre
Bruissements, grincements , crissemens
De l'usine obsédée qui hurlait en tous coins
Au croisement d'une rue, un magasin
Nous offrait le doux désir de son étal
Et mon gaillard petit frère faisait festival
Pour chaparder notre orange du matin
Sa blouse grise emportait le larcin
Qui s'échappait comme un épervier
Sa faim ténue récoltait là, le jus désiré
Par la mal nutrition des durs matins
Chaque jour le fier clocher le l'église
Nous narguait quand ses huit coups
Bourdonnaient pour nous prévenir du tout
De notre retard quand votre souci agonise
Alors l'instituteur nous houspillait maudit
Nous tirait les oreilles pour nous rappeler
Que notre pauvreté était seule une réalité
Ainsi il nous renvoyait comme des inepties
Ma vie a haï cet homme toujours indisposé
A ne faire bon discernement face à l'innocence
Mais mon âme avec grande résistance
A fait don à mon esprit d'une sagesse éclairée
C'était le temps où la pauvreté n'avait droit
A l'espérance d'études prolongées et l'on cirait
Les bancs de l'école pour attendre de passer
Ce certif qui nous assurait à douze ans le dur emploi
Le temps passe mais il vous laisse empreinte
Tant bien même volonté vous eûtes toujours usée
Car le malin destin sculpté est une réelle sommité
Que l'on ne peut un seul instant dérangé
Tant bien même vous le tentiez avec feinte
☼ŦC
La vieille écurie d'antan s'éveillait
Le temps passé du halage respirait
L'odeur d'une auge où foin n'était plus régal
Les yeux à peine ouvert l'on se dirigeait
Dans l'immense couloir tout désolé
De ne pouvoir nous offrir commodité
D'une chaleur que nos corps cherchaient
L'école se trouvait loin, loin si loin
Que le temps nous laissait entendre
Bruissements, grincements , crissemens
De l'usine obsédée qui hurlait en tous coins
Au croisement d'une rue, un magasin
Nous offrait le doux désir de son étal
Et mon gaillard petit frère faisait festival
Pour chaparder notre orange du matin
Sa blouse grise emportait le larcin
Qui s'échappait comme un épervier
Sa faim ténue récoltait là, le jus désiré
Par la mal nutrition des durs matins
Chaque jour le fier clocher le l'église
Nous narguait quand ses huit coups
Bourdonnaient pour nous prévenir du tout
De notre retard quand votre souci agonise
Alors l'instituteur nous houspillait maudit
Nous tirait les oreilles pour nous rappeler
Que notre pauvreté était seule une réalité
Ainsi il nous renvoyait comme des inepties
Ma vie a haï cet homme toujours indisposé
A ne faire bon discernement face à l'innocence
Mais mon âme avec grande résistance
A fait don à mon esprit d'une sagesse éclairée
C'était le temps où la pauvreté n'avait droit
A l'espérance d'études prolongées et l'on cirait
Les bancs de l'école pour attendre de passer
Ce certif qui nous assurait à douze ans le dur emploi
Le temps passe mais il vous laisse empreinte
Tant bien même volonté vous eûtes toujours usée
Car le malin destin sculpté est une réelle sommité
Que l'on ne peut un seul instant dérangé
Tant bien même vous le tentiez avec feinte
☼ŦC
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