souvenirs
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souvenirs
Je me souviens du sable et de la mer grise et chaude qui
s’affaisse sur la misère. Les enfants riaient, je crois, dans les chemins
arides des étés. Et, quelques fois, durant mes longues promenades je crois
encore distinguer l’ombre d’un visage qui me sourit. Les bougainvilliers aux
couleurs asphyxiantes blessaient les regards des passants accoutumer à la
blancheur aride de la simplicité et de la pauvreté. Parfois, je revois ce peuple
aux mains longues qui tendent la bonté et le plat qui, en dépit de ses épices,
redonne douceur au coeur décharné par les habitudes et les plaisirs futiles
s’affaisse sur la misère. Les enfants riaient, je crois, dans les chemins
arides des étés. Et, quelques fois, durant mes longues promenades je crois
encore distinguer l’ombre d’un visage qui me sourit. Les bougainvilliers aux
couleurs asphyxiantes blessaient les regards des passants accoutumer à la
blancheur aride de la simplicité et de la pauvreté. Parfois, je revois ce peuple
aux mains longues qui tendent la bonté et le plat qui, en dépit de ses épices,
redonne douceur au coeur décharné par les habitudes et les plaisirs futiles
Re: souvenirs
coeur décharné par les habitudes et les plaisirs futiles
***
il y'a tellement de coeurs sans coeur
qui ont le besoin de faire plus de mal que de bien
***
il y'a tellement de coeurs sans coeur
qui ont le besoin de faire plus de mal que de bien
il y'a tellement de mals dans des coeurs qui ne savent pas aimer
Re: souvenirs
C'est très beau, comme beaucoup de ce que tu écris et cela mériterait que tu en fasses un poème!
Amicalement Philippe
Amicalement Philippe
Philippe- Nombre de messages : 341
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: souvenirs
Je me souviens du sable
De la mer grise et chaude
Qui s’affaisse sur la misère.
Les enfants riaient,
Je crois,
Dans les chemins arides des étés.
Et, quelques fois,
Durant mes longues promenades
Je crois encore distinguer l’ombre d’un visage
Qui me sourit.
Les bougainvilliers aux
couleurs asphyxiantes
Blessaient les regards des passants
Accoutumé à la blancheur aride
De simplicité et de pauvreté.
Parfois,
Je revois ce peuple
aux mains longues
Qui tendent la bonté et le plat
Qui, en dépit de ses épices,
redonne douceur au cœur décharné
Par les habitudes et les plaisirs futiles
**
voilà ma lecture de tes mots
au plaisir du partage
De la mer grise et chaude
Qui s’affaisse sur la misère.
Les enfants riaient,
Je crois,
Dans les chemins arides des étés.
Et, quelques fois,
Durant mes longues promenades
Je crois encore distinguer l’ombre d’un visage
Qui me sourit.
Les bougainvilliers aux
couleurs asphyxiantes
Blessaient les regards des passants
Accoutumé à la blancheur aride
De simplicité et de pauvreté.
Parfois,
Je revois ce peuple
aux mains longues
Qui tendent la bonté et le plat
Qui, en dépit de ses épices,
redonne douceur au cœur décharné
Par les habitudes et les plaisirs futiles
**
voilà ma lecture de tes mots
au plaisir du partage
Re: souvenirs
Admin a écrit:c'est vrai qu'il est bien plus en forme, une fois touché par ma baguette !
Touché! Coulé!
Au fond Philippe
Philippe- Nombre de messages : 341
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: souvenirs
t'as pas de gilet, phil
tu risque la noyade !!!
tu risque la noyade !!!
Dernière édition par Admin le Dim 11 Mai - 9:15, édité 1 fois
Re: souvenirs
poete-heretique a écrit:Je me souviens du sable et de la mer grise et chaude qui
s’affaisse sur la misère. Les enfants riaient, je crois, dans les chemins
arides des étés. Et, quelques fois, durant mes longues promenades je crois
encore distinguer l’ombre d’un visage qui me sourit. Les bougainvilliers aux
couleurs asphyxiantes blessaient les regards des passants accoutumer à la
blancheur aride de la simplicité et de la pauvreté. Parfois, je revois ce peuple
aux mains longues qui tendent la bonté et le plat qui, en dépit de ses épices,
redonne douceur au coeur décharné par les habitudes et les plaisirs futiles
Moi je le préfère ainsi compact comme son contenu, la misère est oppressante, le fait de l'alléger visuellement me dérange. Biensûr , ne s'en dégage pas le côté poétique, mais là la poésie est différente, c'est le recul pris , le côté faussement désinvolte...(désolée je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens).
J'aime beaucoup ce texte , surtout dans sa version primitive.
monique
Re: souvenirs
Bon puisqu'Aziza l'a fait, je m'y colle aussi
Moi j'tai rajouté les rimes et des pieds boiteux,
mais bon! dans l'urgence!!
Souvenirs souvenirs !
Prés du sable, le gris de la mer
Battait de vagues la misère,
Et dans mes souvenirs
Des rires d’enfants au loin
Déboulaient des chemins,
D’où la soif transpire.
Parfois dans mes errances
A l’ombre d’un visage,
Un sourire de passage
Me rendait l’espérance.
Et l’odeur luxuriante
Des grands bougainvilliers
Me semblait humilier
La pauvreté ambiante.
La bas tout était blanc
D’un dénuement aride
Mais au cœur pas une ride
et dans le plat qu’on vous tend.
Les épices parfument
Un met dont la noblesse
Pâlit toutes nos richesses
Donnant un goût d’amertume
A nos plaisirs sans tendresse
Moi j'tai rajouté les rimes et des pieds boiteux,
mais bon! dans l'urgence!!
Souvenirs souvenirs !
Prés du sable, le gris de la mer
Battait de vagues la misère,
Et dans mes souvenirs
Des rires d’enfants au loin
Déboulaient des chemins,
D’où la soif transpire.
Parfois dans mes errances
A l’ombre d’un visage,
Un sourire de passage
Me rendait l’espérance.
Et l’odeur luxuriante
Des grands bougainvilliers
Me semblait humilier
La pauvreté ambiante.
La bas tout était blanc
D’un dénuement aride
Mais au cœur pas une ride
et dans le plat qu’on vous tend.
Les épices parfument
Un met dont la noblesse
Pâlit toutes nos richesses
Donnant un goût d’amertume
A nos plaisirs sans tendresse
Philippe- Nombre de messages : 341
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: souvenirs
Merci pour cette version que tu nous offres. Mon texte a
pris une autre dimension qui reflète ton expérience. Il est intéressant de voir
quelles sont les sensations qui traversent le lecteur à partir du texte
original...
pris une autre dimension qui reflète ton expérience. Il est intéressant de voir
quelles sont les sensations qui traversent le lecteur à partir du texte
original...
Re: souvenirs
salut cassandre
je vais encore me faire écharper, je le sens.
fichtre foutre
ceux qui procèdent à ce qu'ils appellent "une remise en forme" de tes textes, même si celle-ci est motivée par le réel désir de t'aider à progresser, commettent une grossière erreur...
je pourrais m'en expliquer longuement
tout texte doit avoir son unité
on sait ce que séparer le corps de l'esprit a donné chez l'homme
le fond et la forme NE PEUVENT JAMAIS ETRE CONSIDERES SEPAREMENT
tout glissement de forme
entraine uinévitablement une altération ou une modification de sens
et vice versa
sois ferme : remercie gentillement
les conseilleurs
ils ne seront jamais les payeurs
continue à travailler comme je vois que tu le fais
ne te laisse pas perturber
courage
ton ami
christian
je vais encore me faire écharper, je le sens.
fichtre foutre
ceux qui procèdent à ce qu'ils appellent "une remise en forme" de tes textes, même si celle-ci est motivée par le réel désir de t'aider à progresser, commettent une grossière erreur...
je pourrais m'en expliquer longuement
tout texte doit avoir son unité
on sait ce que séparer le corps de l'esprit a donné chez l'homme
le fond et la forme NE PEUVENT JAMAIS ETRE CONSIDERES SEPAREMENT
tout glissement de forme
entraine uinévitablement une altération ou une modification de sens
et vice versa
sois ferme : remercie gentillement
les conseilleurs
ils ne seront jamais les payeurs
continue à travailler comme je vois que tu le fais
ne te laisse pas perturber
courage
ton ami
christian
Invité- Invité
Re: souvenirs
Merci pour ce conseille mais je n'avais aucunement l'intention de
procéder à une remise en forme de mon texte. C'est de la prose, c'est
de la poésie en filigrane, c'est un mouvement de pensées poétiques. par
contre je trouvais intéressante la manière dont le lecteur pouvais
modifier un texte de base en quelque chose de très personnelle et
représentatif de sont état d'esprit. C'est pour cette raison que j'ai
laissé faire ce petit travaille. Je ne modifie jamais un texte terminé,
j'en écris un autre.
merci cea
biz
procéder à une remise en forme de mon texte. C'est de la prose, c'est
de la poésie en filigrane, c'est un mouvement de pensées poétiques. par
contre je trouvais intéressante la manière dont le lecteur pouvais
modifier un texte de base en quelque chose de très personnelle et
représentatif de sont état d'esprit. C'est pour cette raison que j'ai
laissé faire ce petit travaille. Je ne modifie jamais un texte terminé,
j'en écris un autre.
merci cea
biz
Re: souvenirs
J’ai proposé une version perso
Tout en laissant le texte original comme il est
J’aime ces mots, qui m'ont touchée et je n'ai pas résisté à l'envie de les caresser sans( toucher leur âme!)
*Merci pour la compréhension
Tout en laissant le texte original comme il est
J’aime ces mots, qui m'ont touchée et je n'ai pas résisté à l'envie de les caresser sans( toucher leur âme!)
*Merci pour la compréhension
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