Plus que des souvenirs.
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Plus que des souvenirs.
Elle guettait le vent à travers les feuillages,
Et les moineaux hardis perchés sur les grillages,
Derrière les carreaux où ,depuis de longs mois,
Couchée dans ce lit, sans être paresseuse,
Elle ne vivait plus qu'une attente anxieuse,
De jours en continu, qu'ils soient chauds ou bien froids.
Elle avait supporté cette entrée en matière
D'un professeur pressé, sous la grande lumière
D'un scialytique blanc, plus brillant que flambeau.
Il lui avait donné, avec la mine sombre,
Le verdict enlevant sur son cas la moindre ombre
Du mal insidieux l'approchant du tombeau.
Bien que de Dieu elle ne soit pas idolâtre,
Elle l'avait prié, de façon opiniâtre,
Les nuits où le sommeil rendait mystérieux
Le silence feutré des soirs de pleine lune,
Quand la peur de la mort apparaît importune,
Car elle ne croyait pas au temps des adieux.
Les heures s’égrenaient, dans l'odeur de genièvre,
De la perfusion, combattant cette fièvre
Qui consumait son corps, sans calmer ses douleurs,.
Mais elle gardait encor cette petite flamme,
Qui brillait dans les yeux, miroir de son âme,
Quand elle souriait, oubliant ses malheurs.
L'existence parfois accorde récompense
A ceux ,qui des joies n'ont pas fait la dépense!
Après trois années de descente en enfer,
La guérison venue, en chassant les contraintes,
Le mot rémission, effaça toutes craintes,
Et à cet amour vrai elle croit comme fer.
Et les moineaux hardis perchés sur les grillages,
Derrière les carreaux où ,depuis de longs mois,
Couchée dans ce lit, sans être paresseuse,
Elle ne vivait plus qu'une attente anxieuse,
De jours en continu, qu'ils soient chauds ou bien froids.
Elle avait supporté cette entrée en matière
D'un professeur pressé, sous la grande lumière
D'un scialytique blanc, plus brillant que flambeau.
Il lui avait donné, avec la mine sombre,
Le verdict enlevant sur son cas la moindre ombre
Du mal insidieux l'approchant du tombeau.
Bien que de Dieu elle ne soit pas idolâtre,
Elle l'avait prié, de façon opiniâtre,
Les nuits où le sommeil rendait mystérieux
Le silence feutré des soirs de pleine lune,
Quand la peur de la mort apparaît importune,
Car elle ne croyait pas au temps des adieux.
Les heures s’égrenaient, dans l'odeur de genièvre,
De la perfusion, combattant cette fièvre
Qui consumait son corps, sans calmer ses douleurs,.
Mais elle gardait encor cette petite flamme,
Qui brillait dans les yeux, miroir de son âme,
Quand elle souriait, oubliant ses malheurs.
L'existence parfois accorde récompense
A ceux ,qui des joies n'ont pas fait la dépense!
Après trois années de descente en enfer,
La guérison venue, en chassant les contraintes,
Le mot rémission, effaça toutes craintes,
Et à cet amour vrai elle croit comme fer.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Plus que des souvenirs.
elle.....écrit si bien si fort je ne peux que revenir relire à chaque passage.mes amitiés titefée
Laurent jacob- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Plus que des souvenirs.
Excellent comme toujours !
bibi 2011
bibi 2011
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
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