Les Soleils brûlés
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atouthasard
eric bourgeois
davidof
SAID GOURRAME
8 participants
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Les Soleils brûlés
"Chers lecteurs, par ce poème fidèle et païen, par ces soleils brûlés, lisez mon écrit le plus beau, le plus «laid», le plus triste, le plus heureux…le plus moi…!"
Par un vent blond venant des terres ignorées
Ton océan aux cils bleus danse, charmant
Attire mes diables aux enfers des paradis!
Par les persécutions des temps d’avant!
Nous nous sommes retrouvés en ergastules
Maquillées de tes lumières comme un diamant.
Et sous ta lampe, dans les masures vendues
Risquant la colère des cieux…et des crapules
Le poète vient s’étendre, sous mon toit païen!
Comme le soleil triste d’avant le crépuscule!
Et puis, tu m’attendais là, des années durant
Dans un bois d’Afrique où de terribles varans
Sucent notre sang et quelques derniers rayons
Etincelants dans la nuit d’injustes misères.
Et c’était ton bleu fébrile et mon pain frugal!
Qui payent la haine des foules prolifères.
Tu pleuvais sans relâche sur mon cœur ingrat!!!
Tu pleurais sans cesse sur un cœur vilain
Comme j’attendais, fidèle, tes nuages stériles
Que le vent emporte loin des terres maudites
Creuse-les, tu ne tires qu’un chagrin ambulant
…Et tu croyais que là, gît un diamant dormant!
Quand je voyais en toi des promesses infaillibles
Mais le vent nous souffle des augures incrédules
Comme pour surveiller des terres interdites
A nos pas, à nos rêves et à nos illusions.
Mais oui, c’est ainsi que mon cœur frêle palpite
Et c’est ainsi qu’il traîne…son amour de géant !
Dans un temple, aux immolations cannibales
Où des dieux froids se réchauffent de nos brûlures !
Sèment des illusions et des amours volées,
Je te disais qu’un jour viendrait où ces colères
Cessent de pleuvoir sur nos steppes oubliées
…Un jour viendra…où notre amour l’emporte
Sur la haine, sur le froid...et sur la meute !!!
Mais ta beauté de terrible me crache des monstres
Depuis lors, tu me récites des patenôtres
Comme j’apaise ton froid de mon chagrin!
Et je brûle sur la traînée de ton viol carmin
En chassant, ci et là, vautour et varan.
…Alors, qu’attendons-nous des soleils païens
Que je réchauffe d’une chaleur éphémère?
Creuse-moi, amie…tu ne tires qu’un chagrin!
…C’est ainsi que tu réchauffais, bien seule, ma bière
Maudite, où gisent la mort et la nostalgie
Mon corps s’y étend, froid, solitaire…et fier
Il s’y étend, solitaire dans ses sanglots !!!
Tué par des vautours, le pays, et l’exil aussi
« Qu’il aille au creux de sa verve, ce voleur des mots »!
Sur ton cœur de caracaras, qui meurt debout
Novembre, jauni, te pleure dans ta nuit sans fin
Et l’amour autant que le vent, sanglotent, fous
Il neige sans cesse, sur tes plumes colossales
Quand la crapule fête sa vengeance triomphale !
Quand, sur nos bières, je vois danser des malandrins
Et dès lors, je traverse ce fleuve aux humains!
Vers ton cœur de marbre et ta chaleur de naguère !
Pour que ton chagrin ignoré cesse d’hennir!
C’est ainsi que finit cette absurde guerre
C’est ainsi que s’éteint cet amour de foudre
C’est ainsi que ton corps froid cesse…de me défendre !
Par un vent blond venant des terres ignorées
Ton océan aux cils bleus danse, charmant
Attire mes diables aux enfers des paradis!
Par les persécutions des temps d’avant!
Nous nous sommes retrouvés en ergastules
Maquillées de tes lumières comme un diamant.
Et sous ta lampe, dans les masures vendues
Risquant la colère des cieux…et des crapules
Le poète vient s’étendre, sous mon toit païen!
Comme le soleil triste d’avant le crépuscule!
Et puis, tu m’attendais là, des années durant
Dans un bois d’Afrique où de terribles varans
Sucent notre sang et quelques derniers rayons
Etincelants dans la nuit d’injustes misères.
Et c’était ton bleu fébrile et mon pain frugal!
Qui payent la haine des foules prolifères.
Tu pleuvais sans relâche sur mon cœur ingrat!!!
Tu pleurais sans cesse sur un cœur vilain
Comme j’attendais, fidèle, tes nuages stériles
Que le vent emporte loin des terres maudites
Creuse-les, tu ne tires qu’un chagrin ambulant
…Et tu croyais que là, gît un diamant dormant!
Quand je voyais en toi des promesses infaillibles
Mais le vent nous souffle des augures incrédules
Comme pour surveiller des terres interdites
A nos pas, à nos rêves et à nos illusions.
Mais oui, c’est ainsi que mon cœur frêle palpite
Et c’est ainsi qu’il traîne…son amour de géant !
Dans un temple, aux immolations cannibales
Où des dieux froids se réchauffent de nos brûlures !
Sèment des illusions et des amours volées,
Je te disais qu’un jour viendrait où ces colères
Cessent de pleuvoir sur nos steppes oubliées
…Un jour viendra…où notre amour l’emporte
Sur la haine, sur le froid...et sur la meute !!!
Mais ta beauté de terrible me crache des monstres
Depuis lors, tu me récites des patenôtres
Comme j’apaise ton froid de mon chagrin!
Et je brûle sur la traînée de ton viol carmin
En chassant, ci et là, vautour et varan.
…Alors, qu’attendons-nous des soleils païens
Que je réchauffe d’une chaleur éphémère?
Creuse-moi, amie…tu ne tires qu’un chagrin!
…C’est ainsi que tu réchauffais, bien seule, ma bière
Maudite, où gisent la mort et la nostalgie
Mon corps s’y étend, froid, solitaire…et fier
Il s’y étend, solitaire dans ses sanglots !!!
Tué par des vautours, le pays, et l’exil aussi
« Qu’il aille au creux de sa verve, ce voleur des mots »!
Sur ton cœur de caracaras, qui meurt debout
Novembre, jauni, te pleure dans ta nuit sans fin
Et l’amour autant que le vent, sanglotent, fous
Il neige sans cesse, sur tes plumes colossales
Quand la crapule fête sa vengeance triomphale !
Quand, sur nos bières, je vois danser des malandrins
Et dès lors, je traverse ce fleuve aux humains!
Vers ton cœur de marbre et ta chaleur de naguère !
Pour que ton chagrin ignoré cesse d’hennir!
C’est ainsi que finit cette absurde guerre
C’est ainsi que s’éteint cet amour de foudre
C’est ainsi que ton corps froid cesse…de me défendre !
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
la muse vous ouvre son temple.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Les Soleils brûlés
pas de commentaire
eric bourgeois- Nombre de messages : 749
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Les Soleils brûlés
davidof a écrit:la muse vous ouvre son temple.
salut cher ami poète davidof, merci pour l'importance, je suis ravi de vous découvrir et au plaisir de vous lire...
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
eric bourgeois a écrit:pas de commentaire
Ami eric,
je suis heureux de vous connaître, heureux également de l'intelligence et de la profondeur de votre commentaire qui m'est venu sans commentaire!!!Merci de tout cœur cher eric.
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
au plaisir du partage poète sincère.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Les Soleils brûlés
Dans un temple, aux immolations cannibales
Où des dieux froids se réchauffent de nos brûlures !
Sèment des illusions et des amours volées,
Je te disais qu’un jour viendrait où ces colères
Cessent de pleuvoir sur nos steppes oubliées
…Un jour viendra…où notre amour l’emporte
Sur la haine, sur le froid...et sur la meute !!!
Mais ta beauté de terrible me crache des monstres
Depuis lors, tu me récites des patenôtres
Comme j’apaise ton froid de mon chagrin!
Et je brûle sur la traînée de ton viol carmin
En chassant, ci et là, vautour et varan.
…Alors, qu’attendons-nous des soleils païens
Que je réchauffe d’une chaleur éphémère?
Creuse-moi, amie…tu ne tires qu’un chagrin!
Particulier, mais j'aime bien cette poésie.
Un écho de toi, parle vers
la mi ré
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Les Soleils brûlés
tout une découverte à chaque lecture de chaque plume.
bien
bien
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Les Soleils brûlés
atouthasard a écrit:Dans un temple, aux immolations cannibales
Où des dieux froids se réchauffent de nos brûlures !
Sèment des illusions et des amours volées,
Je te disais qu’un jour viendrait où ces colères
Cessent de pleuvoir sur nos steppes oubliées
…Un jour viendra…où notre amour l’emporte
Sur la haine, sur le froid...et sur la meute !!!
Mais ta beauté de terrible me crache des monstres
Depuis lors, tu me récites des patenôtres
Comme j’apaise ton froid de mon chagrin!
Et je brûle sur la traînée de ton viol carmin
En chassant, ci et là, vautour et varan.
…Alors, qu’attendons-nous des soleils païens
Que je réchauffe d’une chaleur éphémère?
Creuse-moi, amie…tu ne tires qu’un chagrin!
Particulier, mais j'aime bien cette poésie.
Un écho de toi, parle vers
la mi ré
bonjour lecteur,
je suis heureux de lire votre commentaire, heureux de lire que mon poème vous a dit une beauté...au plaisir de vous lire ...
merci.
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
cristopher-cris a écrit:tout une découverte à chaque lecture de chaque plume.
bien
bonjour ami poète christophe,
merci de passer me retrouver sur cett page, je suis tellement ravi de votre lecture...
au plaisir de vous découvrir.
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
millllllllle merci pour le partage
amina chami- Nombre de messages : 423
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Les Soleils brûlés
amina chami a écrit:millllllllle merci pour le partage
grand merci , poétesse de mon temps!!!
je suis ravi de ton passge et...au plaisir de te lire .
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
Re: Les Soleils brûlés
plaisir de découverte au détoure de lecture
votre plume a un souffle long et bien concis
votre plume a un souffle long et bien concis
victoralain- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: Les Soleils brûlés
une poèsie superbe !!!!!
merci de cette rare lecture!!
merci de cette rare lecture!!
josy- Nombre de messages : 377
Humeur : arc en ciel
Date d'inscription : 21/02/2011
Re: Les Soleils brûlés
victoralain a écrit:plaisir de découverte au détoure de lecture
votre plume a un souffle long et bien concis
cher lecteur,
je tiens à te remercier très fort de ton passage, at au plaiisr de te lre...
SAID GOURRAME- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 19/10/2010
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