Le gueux

tibar a écrit:

Autrefois dans mon pays,
La matinée, il donnait des leçons et des points
A ses élèves, de l’affection et du savoir,
Et allait quémander un sac de semoule le soir,
Et de la nourriture à l’épicier du coin,
Comme un minable mendiant des rues et trottoirs,
Qui se rabaissait à chaque comptoir.

Aux yeux de ses disciples, roi incontestable
Des sciences : connaisseur incomparable
Des cultures et traditions honorables,
Mais le système avait fait de lui un misérable,
Dont le rang, dans la société, était lamentable,
Et dont le pouvoir d’achat très déplorable.

A défaut d’une politique consolable,
Concevable, conciliable, et équitable,
L’enseignant était, autrefois, un gueux charitable.

Quand le sommet est gagné par la pourriture,
L’importance n’est pas louée à la culture !

Tibar CHIBANI

rychar a écrit:A méditer....
Le pouvoir éloigne parfois de la culture...et réciproquement....
bon aprés midi poète....