Banque route, société des gueux
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Banque route, société des gueux
Banque route, société des gueux
Il est de bon conseil de quémander sa croûte
À l’Homme de la rue, il n’y a aucun doute
Lorsque l’on est perdu au croisé des chemins
Gros bon sens est certain, faut avoir de l’instinct
Le pied est à l’écart dans ce verbe occulteur
Je voudrais bien vous voir rimer tout le malheur
Écrit sur vos trottoirs, déneigez-vous l’hier
Un nu âgé de blanc blanche neige est sur terre
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Une croix vous saurai, indéfectible cause,
Il ne faut la planter qu’en évidant la dose
Et c’est l’outrecuidant une loque une chose
Il n’est pas de chez-vous vos maisons sont si closes
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Un putin de métier vouloir se rendre à l’hôte
On s’agite en mangeant ce que l’on vole à l’autre
Et voler c’est permis la promesse cuitée
Il y a vin au mess officiant en corps et…
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Le solde a un refrain si tu es sans an-faim
Et l’argent a l’odeur d’une pierre fusain
Était-il à dessein de baiser son prochain
Il y a à baiser un méchant sans dessein
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Une fonction de nerf la gouverne maman
N’est pas nounou d’un cerf elle n’est pas au bois
Elle cogite fort enfante un do pul-ment
Un dossier si vivant reposé par sa loi
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Imaginez un chant présidé par la bouche
L’érectile fonction qui d’un mâle en sa couche
Sustente le bonheur, il y a basse cour
Une verve chantant l’épopée au long court
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Et la femme se voile elle est pimbêche humaine
Surtout pas solidaire enfin elle a l’hymen
L’homme invente un amen, Deo gracias aux couilles
Faut pas se reproduire au devoir d’une nouille
Amarré aux marées à marier tout l’hiver
Le glacier enneigé il fera bien l’affaire
Mais l’homme n’est pas mieux il encule son frère
Il a la permission on le dit prolétaire
Il a bien en faction fonction est bien de taire
L’épaule a son fusil faut tuer pour la terre
Amarré aux marées à marier tout l’hiver
Le glacier enneigé il fera bien l’affaire
Des mots « crassie » en corps et le verbe ululer
On est muet à souhait la langue est au métier
Un mensonge à tisser et laine se cardant
Filez-moi un tuyau car plombier je me sens
Amarré aux marées à marier cet an-faire
Le glacier enneigé fondement de ses pairs
Lettre au tant premier
Monsieur le tant premier
Étiez-vous à l’école
Quand moi au temps passé
Je perdais ma rigole
J’aimerais n’avoir peur
De mon histoire et viol
Quand je contais mon cœur
À votre joug, ass-hole
Vous n’êtes plus ou moins…
Qu'à tuer vos enfants
Vous êtes loin du rien
Ne sachant plus le vent
Vous êtes le dernier
J’espère et je suis mort
Mes mots ils sont entiers
Ils plantent le décor
Mais la pièce est truquée
De l’injustice en somme
Que l’on ne peut nommer
Sans risquer d’être un homme
Je ne suis pas la main
Pour devenir votre ombre
Je ne suis qu’un humain
Sur le chemin du sombre
Vous n’avez aucun seuil
Sans le savoir nommer
Le portail est un œil
Faut savoir le garder
atouthasard
Il est de bon conseil de quémander sa croûte
À l’Homme de la rue, il n’y a aucun doute
Lorsque l’on est perdu au croisé des chemins
Gros bon sens est certain, faut avoir de l’instinct
Le pied est à l’écart dans ce verbe occulteur
Je voudrais bien vous voir rimer tout le malheur
Écrit sur vos trottoirs, déneigez-vous l’hier
Un nu âgé de blanc blanche neige est sur terre
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Une croix vous saurai, indéfectible cause,
Il ne faut la planter qu’en évidant la dose
Et c’est l’outrecuidant une loque une chose
Il n’est pas de chez-vous vos maisons sont si closes
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Un putin de métier vouloir se rendre à l’hôte
On s’agite en mangeant ce que l’on vole à l’autre
Et voler c’est permis la promesse cuitée
Il y a vin au mess officiant en corps et…
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Le solde a un refrain si tu es sans an-faim
Et l’argent a l’odeur d’une pierre fusain
Était-il à dessein de baiser son prochain
Il y a à baiser un méchant sans dessein
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Une fonction de nerf la gouverne maman
N’est pas nounou d’un cerf elle n’est pas au bois
Elle cogite fort enfante un do pul-ment
Un dossier si vivant reposé par sa loi
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Imaginez un chant présidé par la bouche
L’érectile fonction qui d’un mâle en sa couche
Sustente le bonheur, il y a basse cour
Une verve chantant l’épopée au long court
Être né pour aimer sans porter ses prières
Amputé démembré en pleurant sa chimère
Et la femme se voile elle est pimbêche humaine
Surtout pas solidaire enfin elle a l’hymen
L’homme invente un amen, Deo gracias aux couilles
Faut pas se reproduire au devoir d’une nouille
Amarré aux marées à marier tout l’hiver
Le glacier enneigé il fera bien l’affaire
Mais l’homme n’est pas mieux il encule son frère
Il a la permission on le dit prolétaire
Il a bien en faction fonction est bien de taire
L’épaule a son fusil faut tuer pour la terre
Amarré aux marées à marier tout l’hiver
Le glacier enneigé il fera bien l’affaire
Des mots « crassie » en corps et le verbe ululer
On est muet à souhait la langue est au métier
Un mensonge à tisser et laine se cardant
Filez-moi un tuyau car plombier je me sens
Amarré aux marées à marier cet an-faire
Le glacier enneigé fondement de ses pairs
Lettre au tant premier
Monsieur le tant premier
Étiez-vous à l’école
Quand moi au temps passé
Je perdais ma rigole
J’aimerais n’avoir peur
De mon histoire et viol
Quand je contais mon cœur
À votre joug, ass-hole
Vous n’êtes plus ou moins…
Qu'à tuer vos enfants
Vous êtes loin du rien
Ne sachant plus le vent
Vous êtes le dernier
J’espère et je suis mort
Mes mots ils sont entiers
Ils plantent le décor
Mais la pièce est truquée
De l’injustice en somme
Que l’on ne peut nommer
Sans risquer d’être un homme
Je ne suis pas la main
Pour devenir votre ombre
Je ne suis qu’un humain
Sur le chemin du sombre
Vous n’avez aucun seuil
Sans le savoir nommer
Le portail est un œil
Faut savoir le garder
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Banque route, société des gueux
vous y allez fort en mots bien tournés. vous lire mille fois encore et encore ça dégagera toujours un sens nouveau à chaque phrase.atouthasard a écrit:
Lettre au tant premier
Monsieur le tant premier
Étiez-vous à l’école
Quand moi au temps passé
Je perdais ma rigole
J’aimerais n’avoir peur
De mon histoire et viol
Quand je contais mon cœur
À votre joug, ass-hole
Vous n’êtes plus ou moins…
Qu'à tuer vos enfants
Vous êtes loin du rien
Ne sachant plus le vent
Vous êtes le dernier
J’espère et je suis mort
Mes mots ils sont entiers
Ils plantent le décor
Mais la pièce est truquée
De l’injustice en somme
Que l’on ne peut nommer
Sans risquer d’être un homme
Je ne suis pas la main
Pour devenir votre ombre
Je ne suis qu’un humain
Sur le chemin du sombre
Vous n’avez aucun seuil
Sans le savoir nommer
Le portail est un œil
Faut savoir le garder
atouthasard
bonne journée à vous. et à bientôt .
Invité- Invité
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
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