Souvenirs, souvenirs...

KAMEL a écrit:Nous vivions sous le même toit
C’était le toit de notre maison
Bâti en charpente de bois
Protégé de toute saison
Sur cette montagne j’ai grandi
Depuis que j’étais nourrisson
C’est là, où j’ai appris
Comment préparer ma leçon
Comment respecter le travail de maçon

Entre sœur et frère
Entre père et mère
On formait une société
D’amour et de bonté
D’aide et de solidarité
Avec un amour plus fort
On a atteint le plafond
Malheureusement la vie a tort
Elle a déraciné le fond
On était condamné
A ce courant de vent
Qui a dispersé,
Les petits des grands
Qui a laissé,
Les cœurs enflammés
Au destin de la vie
On est condamné !

magda a écrit:Je me surprends à constater
Les moments sombres sont fanés
Ils déambulent dans mes pensées
Noyés dans un brouillard épais.
Alors que les moments bonheur
Eux, ont su garder leur splendeur
Je peux sentir encore la joie
Que j’éprouvais ces moments là
Alors que les douleurs vilaines
Passent par là et puis s’éteignent.
C’est un peu comme les nuages
Qui passent sans qu’il y ait l’orage.
Ils restent des pages vierges à mon livre
Où j’y mettrais les moments à vivre
Et je sais parce que j’ai appris
Au fil des jours et de ma vie
Que les épreuves qui m’attendent
Viendront aux pages se suspendrent
Et que mes heures de bonheur
Y mettrons leur touche de couleur.

yazid anouar a écrit:
Dès que s'abat la nuit sur mon réduit
J'en revêt la bure qui me séduit
Par son noir ébène de calme enduit.

J'ouvre le livre
D'un passé rose où le cœur était ivre
D'amour, où la vie était belle à vivre:
Souvenir qui, de tous fers, me délivre !

On était deux,
Deux faisant UN, sans nul jour cafardeux.
Le ciel, pour nous, n'était jamais hideux.
Le parcours n'avait rien de hasardeux.

ô rage ! ô rage !
Maudit soit ce jour où l'atroce orage
Vint m'arracher des bras, pour mon sevrage,
Celle qui fut, pour l'âme, un doux ombrage.

Depuis ce soir,
Plus rien n'avait d'éclat ! Seul le pressoir
De la douleur - oh ! la bête à suçoir !-
Fume encor tel un infect encensoir.

Quarante années
N'ont pu venir à bout des satanées
Traces d'hier dont les couleurs, glanées
Par l'âge fou, sont à présent fanées.

Les pleurs en vers
Inondent aujourd'hui mon univers.

rychar a écrit:Chez Grand père et Grand mère
Je renaissais à la vie
Le grand air, la campagne
Mon Eden, ma survie

Les poules picoraient aux quartes vents
Pendant qu'autan emportait gaiement
Les anorexiques songes
De ma solitaire enfance

Le jardin était immense
Et regorgeait de beaux légumes
Que j'offrais à profusion
Aux lapins libérés de leurs prisons

Chez Grand père et Grand mère
Les punitions étaient vite levées
Qui pouvaient nuire à ma santé
Les bêtises c'était de mon âge

Lorsqu'il pleuvait
Je me réfugiais au grenier
Royaume de l'imaginaire
Où s'étiraient dans le calme
Autant de siècles entassés

J'y découvrais quelques trésors
Échappés à un funeste sort
La poussière omniprésente
Ne rebutaient en rien mes recherches

Et puis ces chambres obscures
Renfermant le parfum du secret
S'ouvraient à ma curiosité
Sous le regard d'aïeuls immortalisés
En quelque cliché sépia

Les repas concoctés par Grand Mère
Avaient ce goût authentique
Qu'ils me redonnaient appétit
Je goûtais à la vie
M'empiffrant à l'envi

Avec cousin, cousines
Nous rivalisions de jeux
Propices à enflammer mon teint pâle
Au grand air, les doux feux

Chez Grand père et Grand mère
Les départs étaient difficiles
Grand mère y allait de sa petite larme
Grand père feignait l'indifférence
Trahie par une secrète étrenne...


Alors,au fur et à mesure que l'espace
Avalait subrepticement leurs silhouettes
Je retrouvais peu à peu mon mutisme
Et cette sensation étrange
Que guérir n'était point utile
Pour apprécier la douceur des quartes vents.... ​

victoralain a écrit:

rychar a écrit:Chez Grand père et Grand mère
Je renaissais à la vie
Le grand air, la campagne
Mon Eden, ma survie

Les poules picoraient aux quartes vents
Pendant qu'autan emportait gaiement
Les anorexiques songes
De ma solitaire enfance

Le jardin était immense
Et regorgeait de beaux légumes
Que j'offrais à profusion
Aux lapins libérés de leurs prisons

Chez Grand père et Grand mère
Les punitions étaient vite levées
Qui pouvaient nuire à ma santé
Les bêtises c'était de mon âge

Lorsqu'il pleuvait
Je me réfugiais au grenier
Royaume de l'imaginaire
Où s'étiraient dans le calme
Autant de siècles entassés

J'y découvrais quelques trésors
Échappés à un funeste sort
La poussière omniprésente
Ne rebutaient en rien mes recherches

Et puis ces chambres obscures
Renfermant le parfum du secret
S'ouvraient à ma curiosité
Sous le regard d'aïeuls immortalisés
En quelque cliché sépia

Les repas concoctés par Grand Mère
Avaient ce goût authentique
Qu'ils me redonnaient appétit
Je goûtais à la vie
M'empiffrant à l'envi

Avec cousin, cousines
Nous rivalisions de jeux
Propices à enflammer mon teint pâle
Au grand air, les doux feux

Chez Grand père et Grand mère
Les départs étaient difficiles
Grand mère y allait de sa petite larme
Grand père feignait l'indifférence
Trahie par une secrète étrenne...


Alors,au fur et à mesure que l'espace
Avalait subrepticement leurs silhouettes
Je retrouvais peu à peu mon mutisme
Et cette sensation étrange
Que guérir n'était point utile
Pour apprécier la douceur des quartes vents.... ​

pas de commentaire mais un bravo s'impose tout simplement.

lazhar a écrit:Dans un chemin inconnu je me suis aventuré
A la recherche d'un peu plus de bonheur sans doute
A la fois conscient et ignorant des dangers
Passionnément, j'ai quand même poursuivi cette route

Puis je me suis arrêté au milieu du parcours
Soudain ébloui par les étoiles dans le ciel
Et j'y ai vu parmi toutes une petite merveille
Qui allait changer ma vision de l'amour

Alors je me suis laissé transporter, flotter,
Rêver dans ce voyage galactique
Et voler vers cette étoile qui m'avait subjugué
Une étoile authentique et magique

Autour de cette étoile j'ai longtemps tourné
Attendant un petit signe d'elle pour que je reste
Mais elle aussi m'avait bien remarquée
Et généreusement elle m'a fait un geste

J'ai ensuite accepté de faire un peu plus de place
Dans ma vie et aussi un peu plus dans mon coeur
Pour cette étoile magnifique, étoile du bonheur
Qui dans mon esprit, désormais, plus ne s'efface

J'ai agrandi encore un peu plus mon coeur
Un jour inoubliable vraiment très particulier
......, prête à aimer et à m'abandonner
Sans retenue, rien que pour le meilleur
Et sur cette longue route de vie
Le temps s'est arrêté ce vendredi
Depuis qu'on s'est rencontrés
Et que nos corps ont fusionné

Pas un jour il ne se passe
Sans que je ne repense
A ces heures intenses
Qui ont laissé des traces...

Des traces indélébiles et gravées en moi
Des heures de plaisir, des morceaux de toi
Des battements forts du coeur
De purs instants de bonheur

TITEFEE a écrit:des souvenirs, mais bien sûr que j'en ai à mon âge...j'en ai des superbes, enrubannés comme des cadeaux de noêl, des parfumés comme l'amour dans la lavande, des rigolos emplis de fous-rires aux larmes, des discrets, soyeux, envoûtants, des qui me font rêver encore toute éveillée que je suis une fée et que mon amoureux est un farfadet.

rychar a écrit:Un souvenir si doux....
Merci pour ce délicat partage...

davidof a écrit:Je me souviens du temps qui passe,
Temps révolu ou temps perdu.
Quand nos chagrins un jour s’effacent,
Le cœur à nu, le corps foutu !

Je me rappelle des gens cruels,
De ceux pour qui l’âme n’est rien
Au temps des guerres et pour du miel,
Tueraient sa mère, son père, son chien.

Je repense à tous ces héros,
D’un soir ou d’une génération ;
Tous ces morts pour des idéaux,
Aujourd’hui sables ou champignons !

Je revois les pauvres d’hier,
Les riches ne sont jamais très loin
Pour dénigrer, plisser paupières,
Se détourner du genre humain.

J’imagine l’homme et son futur
Sa planète un triste bâteau !
De voir disparraître et c’est dûr
Les neiges du Kilimanjaro…

Ambre a écrit:Bonjour Rychar,
Un souvenir bonheur...
Il y en a tant !
Ma première réponse serait la naissance de mes fils bien sûr.
Parce la vie m'a fait le plus beau cadeau en m'offrant la joie de leur donner la vie.
La mousse au chocolat maison de ma maman ! Saveur d'enfance...
Bonne journée
Ambre

Ambre a écrit:Bonjour Rychar,
Un souvenir bonheur...
Il y en a tant !
Ma première réponse serait la naissance de mes fils bien sûr.
Parce la vie m'a fait le plus beau cadeau en m'offrant la joie de leur donner la vie.
La mousse au chocolat maison de ma maman ! Saveur d'enfance...
Bonne journée
Ambre