La fête au village
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Rita-kazem
TITEFEE
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La fête au village
Septembre s’enivrait de vapeur vinicole,
Le vin doux chantonnait dans les tonneaux cerclés,
Le bourg se préparait à remettre les clés
du pont-levis et, tel le veut le protocole,
Depuis la nuit des temps on fêtait saint Joseph,
Patron des vignerons et protecteur du fief.
Les enfants, déguisés en de beaux chérubins
Achevaient de remplir leur panier de pétales
De roses et d’œillets, pour joncher les dédales
Des étroites ruelles, où pendent des couffins
Emplis de raisins mûrs et de blé en épis
et sur le sol, des fleurs, qui font comme un tapis.
Juchée sur un cheval, la reine du village
Portera à son cou les lourdes clefs d’acier,
Comme porta Iseult, qu’on allait sacrifier
Pour que soit épargnés, d’incendie et pillage,
Les villageois vaincus par des hordes du Nord,
Venus sur leurs drakkars semer terreur et mort.
La vierge nous dit-on, implora le secours
Du ciel et de ses saints, quand survint une éclipse,
Qui fit naître la nuit en une curieuse ellipse
Et l’on vit déguerpir les vikings du faubourg,
Croyant que de leurs Dieux venait ce désamour.
Le vin doux chantonnait dans les tonneaux cerclés,
Le bourg se préparait à remettre les clés
du pont-levis et, tel le veut le protocole,
Depuis la nuit des temps on fêtait saint Joseph,
Patron des vignerons et protecteur du fief.
Les enfants, déguisés en de beaux chérubins
Achevaient de remplir leur panier de pétales
De roses et d’œillets, pour joncher les dédales
Des étroites ruelles, où pendent des couffins
Emplis de raisins mûrs et de blé en épis
et sur le sol, des fleurs, qui font comme un tapis.
Juchée sur un cheval, la reine du village
Portera à son cou les lourdes clefs d’acier,
Comme porta Iseult, qu’on allait sacrifier
Pour que soit épargnés, d’incendie et pillage,
Les villageois vaincus par des hordes du Nord,
Venus sur leurs drakkars semer terreur et mort.
La vierge nous dit-on, implora le secours
Du ciel et de ses saints, quand survint une éclipse,
Qui fit naître la nuit en une curieuse ellipse
Et l’on vit déguerpir les vikings du faubourg,
Croyant que de leurs Dieux venait ce désamour.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: La fête au village
j'aime ce joli petit conte en vers.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: La fête au village
plume douée pour conter en vers (comme en couleurs)
merci belle fée pour le partage
merci belle fée pour le partage
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: La fête au village
un super partage de fée. merci pour la bonne lecture offerte par votre plume.
lazhar- Nombre de messages : 638
Humeur : pas trop rêveur..! ni trop réaliste
Date d'inscription : 27/05/2010
Re: La fête au village
une facilité à conter....
ta plume nous guide vers ces temps lointains où la croyance sauvait ou condamnait...lointains???
amicalement
ta plume nous guide vers ces temps lointains où la croyance sauvait ou condamnait...lointains???
amicalement
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: La fête au village
...A l’automne, la végétation meurt en beauté en même temps qu’en générosité, dans une dernière montée d’énergie avant le repos hivernal et, à l’époque de l'Action de grâce, on a recueilli, récolté, engrangé les fruits de la Terre. C’est le moment de remercier la Mère. C’est la fête de la Déesse-Mère. L’automne, saison de l’abondance: une des deux saisons féminines.
Le principe féminin c’est nourrir et donner naissance . L’automne c’est nourrir et l’autre saison féminine, le printemps, c’est donner naissance. Les fêtes qui s’y rattachent sont associées au souvenir des temps immémoriaux où l’on célébrait la Déesse-Mère : celle qui présidait à toutes les naissances et qui, généreusement, fournissait toutes les nourritures. La fête qui correspond à l’automne c’est l’Action de grâce. Pourquoi? Parce qu’il faut rendre grâce, remercier la Déesse-Mère. Il faut remercier la Déesse pour toutes les bontés qu’elle a à notre endroit...
au plaisir du partage...
Le principe féminin c’est nourrir et donner naissance . L’automne c’est nourrir et l’autre saison féminine, le printemps, c’est donner naissance. Les fêtes qui s’y rattachent sont associées au souvenir des temps immémoriaux où l’on célébrait la Déesse-Mère : celle qui présidait à toutes les naissances et qui, généreusement, fournissait toutes les nourritures. La fête qui correspond à l’automne c’est l’Action de grâce. Pourquoi? Parce qu’il faut rendre grâce, remercier la Déesse-Mère. Il faut remercier la Déesse pour toutes les bontés qu’elle a à notre endroit...
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