Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
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Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
L’été, lorsqu’au chalet de l’oncle Guy, nous allions pour le feu et la détente, y avait un caribou géant, un épieur de fête. Des gros yeux, pis de la senteur comme on sait pas trop la décrire, je dirai, un mélange de laine humide avec du marais sustentif, je le dis et le répète, géant tel un yeti sans neige, un rôdeur de nuit sans lune, quand la chaleur ne voit pas son pas. Une histoire vous saurez me dire, que je vous raconte un peu si peu… mais le vrai du vrai qui existe vraiment, à cette époque, bien sur, il y quand même plusieurs lunes qui depuis… je la sais, on en a fait des légendes et des si et des cela, bon..
Le vré de vré, comme on dit che nous. L’heure du feu, il connaissait et il était à l’heure, le joualvert, le caribou géant, bien sur. Mais, un caribou d’hiver, moi je disais « qu’il s‘était perdu, au coin du feu à la Noël ». Ben non Réal, que me disait mon oncle, le caribou c’est pas méchant, c’est juste un cueilleur de mots et un écouteur pour propos, car il connaît tous les boisés qui vont d’un parallèle à l’autre, jusqu’au nord de l’âme humaine, qu’il disait. Il est certain que chez lui on était, il le connaissait.
Mais, un soir de pleine lune sans lueur, y avait de la brume, pis je vous mens pas, un couteau oublie ça. Mes yeux ne voyaient plus mes paupières, oh que oui, je vous le dis, c’était le caribou géant qui m’avait ensorcelé. Je sentais sa respiration juste au-dessus de mon épaule, fraîche et puante, forte, tel un souffle qui voyage les éclaircies du feu dans un univers démesuré. Le shaman de la forêt de l’oncle Guy m’avait, et ma foi, je ne peux vous dire, tellement.
Après une longue nuit, quand la forêt parfois sait dénombrer, parmi les oiseaux de puits et le vers imaginaire d’une savane en pleurs au coteau de l’espoir. Ce lieu
J’avais eu cette vision, tel un cépage, un grand cru du bord de l’eau quand la mer est subite et que le caribou n’est pas vague. Il était présent et il m’avait ,et je vous le dis, que de peur, j’ai fait dans mon pantalon, mais vous ne me croyez pas, certain, et aussi j’avais oublié de vous parler de l’ours de la colline au penseur. Le voisin du caribou shaman de la forêt. Un ours énorme, tel un chêne ,qui se faisait table pour la terre, à manger les étoiles filantes et le festin de Babette, oubliez ça. Un repas de gargantuesque, d’ogre et d’infantes raisons.
Ce chalet était perpétuel, et mon oncle inhabituel
Parce que, le vrai du vrai, l’unique saison de pencher le brouillard de la nuit, à l’heure où s’attarde le loup, peseur du ruisseau et du shaman de la forêt
Le loup était le roi et il le connaissait ….
Ce loup hurleur du vent des heures, debout, le regard blanc au noir de tout.. Quand les bouleaux se font graver par la misère de l’hier, que l’on nomme aussi l’hiver. L’ours étant repu au sommeil des lunes argentées.
Et le caribou shaman au guet de l’orée puissante et certaine.
À la tombée de la deuxième heure de la nuit suivante, au chalet de l’oncle Guy. le caribou shaman et le loup hurleur s’étaient… comme s’ils avaient des univers à partager, vouloir renommer la peur pour… et nous faire trembler. Le vent se levait pour coucher le feu sous l’étincelle de sa vie et le gronder tel un enfant désobéissant, ils étaient de mèche. Et le miroir du lac, dans un reflet de vague à ses yeux, voyait le tout.
L’oncle Guy ne reconnaissait plus son an-droit.
Le temps était accoudé sur une lenteur bien plus qu’une… et le caribou shaman avait une lieue au comptoir du temps pour tuer le loup, l’entente. Il devait faire de son alentour une mouvance et plier la courbure du vent. Une plaine lune, il avait besoin pour enfanter le dragon du lac. Le feu de l’aurore est un feu à titrer.
Le seuil de ceux qui étaient dans la nuit, à se suspendre aux chalet de mon oncle, pencha dans un silence…
JE VOUS LE DIS, une humide nuit qu’on sait pas, des frissons et les épaules qui jouent à la grande roue, une laine, si petite, ne pouvant couvrir la frayeur
Parce que la lune était plaine.
Et l'ours ensachait l’ÉCOURTÉ
Le loup s’était absenté dans le noir total du nuage insistant, celui que le caribou shaman avait posé devant la lune tel un voile que l’on place sur une cage d’oiseau. L’ours avec un pas dans l’incertain savait bien que l’heure du sombre venait de prendre garde.
Le lac avec son eau limpide devenait menaçant .
Et tous, nous écoutions le silence d’une vague certitude, celle de la peur.
À la troisième nuit, quand le serein fut tombé et que le mot savant du métier tissait le pourquoi, nous fûmes envahis d’une clarté soudaine, un feu sur l’eau jaillissait et bien plus, le loup et l’ours avaient fait un pacte.
MAIS LE TARD, CROYEZ-MOI, N’AVAIT PLUS SA RAISON.
Le caribou shaman était devenu le dragon du lac.
Et on le cherche encore...
Fin
L’été, lorsqu’au chalet de l’oncle Guy, nous allions pour le feu et la détente, y avait un caribou géant, un épieur de fête. Des gros yeux, pis de la senteur comme on sait pas trop la décrire, je dirai, un mélange de laine humide avec du marais sustentif, je le dis et le répète, géant tel un yeti sans neige, un rôdeur de nuit sans lune, quand la chaleur ne voit pas son pas. Une histoire vous saurez me dire, que je vous raconte un peu si peu… mais le vrai du vrai qui existe vraiment, à cette époque, bien sur, il y quand même plusieurs lunes qui depuis… je la sais, on en a fait des légendes et des si et des cela, bon..
Le vré de vré, comme on dit che nous. L’heure du feu, il connaissait et il était à l’heure, le joualvert, le caribou géant, bien sur. Mais, un caribou d’hiver, moi je disais « qu’il s‘était perdu, au coin du feu à la Noël ». Ben non Réal, que me disait mon oncle, le caribou c’est pas méchant, c’est juste un cueilleur de mots et un écouteur pour propos, car il connaît tous les boisés qui vont d’un parallèle à l’autre, jusqu’au nord de l’âme humaine, qu’il disait. Il est certain que chez lui on était, il le connaissait.
Mais, un soir de pleine lune sans lueur, y avait de la brume, pis je vous mens pas, un couteau oublie ça. Mes yeux ne voyaient plus mes paupières, oh que oui, je vous le dis, c’était le caribou géant qui m’avait ensorcelé. Je sentais sa respiration juste au-dessus de mon épaule, fraîche et puante, forte, tel un souffle qui voyage les éclaircies du feu dans un univers démesuré. Le shaman de la forêt de l’oncle Guy m’avait, et ma foi, je ne peux vous dire, tellement.
Après une longue nuit, quand la forêt parfois sait dénombrer, parmi les oiseaux de puits et le vers imaginaire d’une savane en pleurs au coteau de l’espoir. Ce lieu
J’avais eu cette vision, tel un cépage, un grand cru du bord de l’eau quand la mer est subite et que le caribou n’est pas vague. Il était présent et il m’avait ,et je vous le dis, que de peur, j’ai fait dans mon pantalon, mais vous ne me croyez pas, certain, et aussi j’avais oublié de vous parler de l’ours de la colline au penseur. Le voisin du caribou shaman de la forêt. Un ours énorme, tel un chêne ,qui se faisait table pour la terre, à manger les étoiles filantes et le festin de Babette, oubliez ça. Un repas de gargantuesque, d’ogre et d’infantes raisons.
Ce chalet était perpétuel, et mon oncle inhabituel
Parce que, le vrai du vrai, l’unique saison de pencher le brouillard de la nuit, à l’heure où s’attarde le loup, peseur du ruisseau et du shaman de la forêt
Le loup était le roi et il le connaissait ….
Ce loup hurleur du vent des heures, debout, le regard blanc au noir de tout.. Quand les bouleaux se font graver par la misère de l’hier, que l’on nomme aussi l’hiver. L’ours étant repu au sommeil des lunes argentées.
Et le caribou shaman au guet de l’orée puissante et certaine.
À la tombée de la deuxième heure de la nuit suivante, au chalet de l’oncle Guy. le caribou shaman et le loup hurleur s’étaient… comme s’ils avaient des univers à partager, vouloir renommer la peur pour… et nous faire trembler. Le vent se levait pour coucher le feu sous l’étincelle de sa vie et le gronder tel un enfant désobéissant, ils étaient de mèche. Et le miroir du lac, dans un reflet de vague à ses yeux, voyait le tout.
L’oncle Guy ne reconnaissait plus son an-droit.
Le temps était accoudé sur une lenteur bien plus qu’une… et le caribou shaman avait une lieue au comptoir du temps pour tuer le loup, l’entente. Il devait faire de son alentour une mouvance et plier la courbure du vent. Une plaine lune, il avait besoin pour enfanter le dragon du lac. Le feu de l’aurore est un feu à titrer.
Le seuil de ceux qui étaient dans la nuit, à se suspendre aux chalet de mon oncle, pencha dans un silence…
JE VOUS LE DIS, une humide nuit qu’on sait pas, des frissons et les épaules qui jouent à la grande roue, une laine, si petite, ne pouvant couvrir la frayeur
Parce que la lune était plaine.
Et l'ours ensachait l’ÉCOURTÉ
Le loup s’était absenté dans le noir total du nuage insistant, celui que le caribou shaman avait posé devant la lune tel un voile que l’on place sur une cage d’oiseau. L’ours avec un pas dans l’incertain savait bien que l’heure du sombre venait de prendre garde.
Le lac avec son eau limpide devenait menaçant .
Et tous, nous écoutions le silence d’une vague certitude, celle de la peur.
À la troisième nuit, quand le serein fut tombé et que le mot savant du métier tissait le pourquoi, nous fûmes envahis d’une clarté soudaine, un feu sur l’eau jaillissait et bien plus, le loup et l’ours avaient fait un pacte.
MAIS LE TARD, CROYEZ-MOI, N’AVAIT PLUS SA RAISON.
Le caribou shaman était devenu le dragon du lac.
Et on le cherche encore...
Fin
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
salut plein de rayons de soleil
bonjour ami
joli conte
mais si non, que deviens tu? tu te fais rare
joli conte
mais si non, que deviens tu? tu te fais rare
Dernière édition par Admin le Ven 31 Aoû - 21:08, édité 1 fois
Re: Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
moins de temps j'ai, rénovation d'une salle de bain et jardin collectif, à l'automne serai plus présent, même pas le temps pour mon propre forum.
à plus
L'ami Ré
à plus
L'ami Ré
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
merci pour le partage
eric bourgeois- Nombre de messages : 749
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Le caribou géant (conte de l'imaginaire)
Bonsoir à tout hasard
jeanne rené- Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 30/11/2010
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