La canne du berger

rychar a écrit:ô canne abandonnée
contre son enclos posée
l'entourer de mes cinq doigts
avant d'emprunter la voix

taillée en robuste bois
pour aider à cheminer
en ces superbes sentiers
afin de recouvrer joie

il fut fortement marri
le berger ce matin gris
de ne point la retrouver
sa douce canne posée

il l'avait pourtant gravée
sa belle d'un joli"N"
sur l'écorce en peine
de cet amour achevé

pendant que je gravissais
l'inconnu il maudissait
l'impudent en la sente
ravivait son absente

alors quelque nuage
annonciateur d'orage
m'imposa un demi tour
le pas étrangement lourd

c'est bien sous un déluge
que j'achevais en nage
non sans avoir reposé
bois où je l'avais trouvé

soudain par enchantement
soleil perça nuages
alentours étonnament
ruisselants de l'outrage

à force de geindre
berger en sa détresse
réveilla quelque liesse
sans qu'il eut à se plaindre

du retour de son aimée
en ce bâton bien lustré
de ses pas en estives
âme sur d'autres rives...

Dad Allaoua a écrit:Bonsoir Rychar
de la belle poésie que tu nous offres
Merci du partage
Amicalement
Allaoua

Rita-kazem a écrit:

rychar a écrit:ô canne abandonnée
contre son enclos posée
l'entourer de mes cinq doigts
avant d'emprunter la voix

taillée en robuste bois
pour aider à cheminer
en ces superbes sentiers
afin de recouvrer joie

il fut fortement marri
le berger ce matin gris
de ne point la retrouver
sa douce canne posée

il l'avait pourtant gravée
sa belle d'un joli"N"
sur l'écorce en peine
de cet amour achevé

pendant que je gravissais
l'inconnu il maudissait
l'impudent en la sente
ravivait son absente

alors quelque nuage
annonciateur d'orage
m'imposa un demi tour
le pas étrangement lourd

c'est bien sous un déluge
que j'achevais en nage
non sans avoir reposé
bois où je l'avais trouvé

soudain par enchantement
soleil perça nuages
alentours étonnament
ruisselants de l'outrage

à force de geindre
berger en sa détresse
réveilla quelque liesse
sans qu'il eut à se plaindre

du retour de son aimée
en ce bâton bien lustré
de ses pas en estives
âme sur d'autres rives...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] richard. J'aime cette canne inspiratrice

rychar a écrit:ô canne abandonnée
contre son enclos posée
l'entourer de mes cinq doigts
avant d'emprunter la voix

taillée en robuste bois
pour aider à cheminer
en ces superbes sentiers
afin de recouvrer joie

il fut fortement marri
le berger ce matin gris
de ne point la retrouver
sa douce canne posée

il l'avait pourtant gravée
sa belle d'un joli"N"
sur l'écorce en peine
de cet amour achevé

pendant que je gravissais
l'inconnu il maudissait
l'impudent en la sente
ravivait son absente

alors quelque nuage
annonciateur d'orage
m'imposa un demi tour
le pas étrangement lourd

c'est bien sous un déluge
que j'achevais en nage
non sans avoir reposé
bois où je l'avais trouvé

soudain par enchantement
soleil perça nuages
alentours étonnament
ruisselants de l'outrage

à force de geindre
berger en sa détresse
réveilla quelque liesse
sans qu'il eut à se plaindre

du retour de son aimée
en ce bâton bien lustré
de ses pas en estives
âme sur d'autres rives...

davidof a écrit:Voilà de la bonne inspiration ! joli poème.

Nadej-isis a écrit:Canne muse quoi mérite bien la beauté de ce poème
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Rita-kazem a écrit:Je te souhaite d'autres ballades aussi enrichissantes pour notre plaisir
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mohamed kojok a écrit:

rychar a écrit:ô canne abandonnée
contre son enclos posée
l'entourer de mes cinq doigts
avant d'emprunter la voix

taillée en robuste bois
pour aider à cheminer
en ces superbes sentiers
afin de recouvrer joie

il fut fortement marri
le berger ce matin gris
de ne point la retrouver
sa douce canne posée

il l'avait pourtant gravée
sa belle d'un joli"N"
sur l'écorce en peine
de cet amour achevé

pendant que je gravissais
l'inconnu il maudissait
l'impudent en la sente
ravivait son absente

alors quelque nuage
annonciateur d'orage
m'imposa un demi tour
le pas étrangement lourd

c'est bien sous un déluge
que j'achevais en nage
non sans avoir reposé
bois où je l'avais trouvé

soudain par enchantement
soleil perça nuages
alentours étonnament
ruisselants de l'outrage

à force de geindre
berger en sa détresse
réveilla quelque liesse
sans qu'il eut à se plaindre

du retour de son aimée
en ce bâton bien lustré
de ses pas en estives
âme sur d'autres rives...

je salue ta plume et ravi de te lire,mohamed