DANS LA FOULEE...

kimannzo a écrit:Elle cout, elle court...à petits pas, à petites foulées dans le grand parc, freine l'allure, marche pour souffler,

impose des mouvements à ses bras...repart, croise d'autres coureurs...

Ciel pas vraiment bleu ! masse nuageuse prête à éclater...pas tout de suite...elle court !

Ne pas s'écouter, encore un tour...600 m de piste..pas mal ! pouvoir se dire qu'elle est encore capable, même

si le souffle lui rappelle l'âge de ses artères...mais elle connaît ses limites, alors elle s'oblige à courir

encore, puis prend le temps de poser son regard sur le parc, les grands arbres.

Le printemps commence à peine à réveiller les bourgeons; les parterres de muscaris et de violettes en sous-

bois sont comme des nappes mauves déposées sur l'herbe...

Les senteurs d'humus heurtent ses narines, elle respire à fond , se dit "comme c'est bon" ! et balaye du regard

le tour du parc .dans le fouillis de la haie une pie froisse ses ailes pour d'autres perchoirs..plus loin !

Il est des instants d'harmonie qu'elle retient : le vent qui danse dans les fusins, le moineau qui libère ses

pépiements aigus et d'autres qui semblent répondre !

Elle continue de marcher, elle ne court plus, pour ne rien laisser échapper à ses yeux..

la pensée s'active, une rime lui vient, celle du prochain poème ...

elle respire à plein coeur les odeurs d'herbe encore humides de la rosée du matin,les odeurs d'arbres, ces

odeurs venues de la fin des choses !

Il n'est pas de silence plus bruyant que dans ce parc : elle l'écoute entre deux cris d'oiseaux...elle devine le

langage de la nature!

Le soleil a fini par s'étendre sur le muret d'enceinte, elle y remarque un merle, s'approche...lui parle " hé le

merle, tu es blessé " ? elle croyait...mais non...l'oiseau tourne le bec et s'envole au son de la voix.

Cette pause lui suffit, elle se remet sur le sentier...et le rythme de la foulée l'entraîne malgré elle ....." allez !

encore un tour " !


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kimannzo a écrit:Elle cout, elle court...à petits pas, à petites foulées dans le grand parc, freine l'allure, marche pour souffler,

impose des mouvements à ses bras...repart, croise d'autres coureurs...

Ciel pas vraiment bleu ! masse nuageuse prête à éclater...pas tout de suite...elle court !

Ne pas s'écouter, encore un tour...600 m de piste..pas mal ! pouvoir se dire qu'elle est encore capable, même

si le souffle lui rappelle l'âge de ses artères...mais elle connaît ses limites, alors elle s'oblige à courir

encore, puis prend le temps de poser son regard sur le parc, les grands arbres.

Le printemps commence à peine à réveiller les bourgeons; les parterres de muscaris et de violettes en sous-

bois sont comme des nappes mauves déposées sur l'herbe...

Les senteurs d'humus heurtent ses narines, elle respire à fond , se dit "comme c'est bon" ! et balaye du regard

le tour du parc .dans le fouillis de la haie une pie froisse ses ailes pour d'autres perchoirs..plus loin !

Il est des instants d'harmonie qu'elle retient : le vent qui danse dans les fusins, le moineau qui libère ses

pépiements aigus et d'autres qui semblent répondre !

Elle continue de marcher, elle ne court plus, pour ne rien laisser échapper à ses yeux..

la pensée s'active, une rime lui vient, celle du prochain poème ...

elle respire à plein coeur les odeurs d'herbe encore humides de la rosée du matin,les odeurs d'arbres, ces

odeurs venues de la fin des choses !

Il n'est pas de silence plus bruyant que dans ce parc : elle l'écoute entre deux cris d'oiseaux...elle devine le

langage de la nature!

Le soleil a fini par s'étendre sur le muret d'enceinte, elle y remarque un merle, s'approche...lui parle " hé le

merle, tu es blessé " ? elle croyait...mais non...l'oiseau tourne le bec et s'envole au son de la voix.

Cette pause lui suffit, elle se remet sur le sentier...et le rythme de la foulée l'entraîne malgré elle ....." allez !

encore un tour " !


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kimannzo a écrit:Elle cout, elle court...à petits pas, à petites foulées dans le grand parc, freine l'allure, marche pour souffler,

impose des mouvements à ses bras...repart, croise d'autres coureurs...

Ciel pas vraiment bleu ! masse nuageuse prête à éclater...pas tout de suite...elle court !

Ne pas s'écouter, encore un tour...600 m de piste..pas mal ! pouvoir se dire qu'elle est encore capable, même

si le souffle lui rappelle l'âge de ses artères...mais elle connaît ses limites, alors elle s'oblige à courir

encore, puis prend le temps de poser son regard sur le parc, les grands arbres.

Le printemps commence à peine à réveiller les bourgeons; les parterres de muscaris et de violettes en sous-

bois sont comme des nappes mauves déposées sur l'herbe...

Les senteurs d'humus heurtent ses narines, elle respire à fond , se dit "comme c'est bon" ! et balaye du regard

le tour du parc .dans le fouillis de la haie une pie froisse ses ailes pour d'autres perchoirs..plus loin !

Il est des instants d'harmonie qu'elle retient : le vent qui danse dans les fusins, le moineau qui libère ses

pépiements aigus et d'autres qui semblent répondre !

Elle continue de marcher, elle ne court plus, pour ne rien laisser échapper à ses yeux..

la pensée s'active, une rime lui vient, celle du prochain poème ...

elle respire à plein coeur les odeurs d'herbe encore humides de la rosée du matin,les odeurs d'arbres, ces

odeurs venues de la fin des choses !

Il n'est pas de silence plus bruyant que dans ce parc : elle l'écoute entre deux cris d'oiseaux...elle devine le

langage de la nature!

Le soleil a fini par s'étendre sur le muret d'enceinte, elle y remarque un merle, s'approche...lui parle " hé le

merle, tu es blessé " ? elle croyait...mais non...l'oiseau tourne le bec et s'envole au son de la voix.

Cette pause lui suffit, elle se remet sur le sentier...et le rythme de la foulée l'entraîne malgré elle ....." allez !

encore un tour " !


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