Pablo Neruda (1904-1973)
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Pablo Neruda (1904-1973)
Poète chilien, diplomate, marxiste, récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1971. Pablo Neruda, de son vrai nom Neftalí Ricardo Reyes Basoalto, est le pseudonyme qu'il adopta légalement en 1946, après l'avoir utilisé pendant une vingtaine d'années, en hommage au poète tchèque Jan Neruda (1834-1891). Neruda est l'un des poètes hispano-américain le plus lu au monde. Ses écrits reflètent son engagement social et politique envers la lutte des classes opprimées d'Amérique du Sud.
Né le 12 juillet 1904 à Parral, une petite ville du centre du Chili, d'un père cheminot et d'une mère institutrice, qui mourut de la tuberculose quelques mois après sa naissance. Il publie ses premiers poèmes l'âge de 13 ans. A partir de 1921, il étudie la langue et la littérature françaises à Santiago ainsi que la pédagogie, et veut devenir professeur de français. Il se fait très rapidement une renommée avec ses publications et des récitals de poésie.
À 19 ans, il publie son premier livre à compte d'auteur : Crépusculario (Crépusculaire). Paraitra un an plus tard : Veinte poemas de amor y una cancion desesperada (Vingt Poèmes d’amour et une Chanson désespérée).
En 1927, Neruda entre au service diplomatique. Il devient consul à Rangoon, Colombo, Batavia, Singapour, Calcutta, Buenos Aires. En 1932, il retourne dans sa patrie, et l'année suivante, publie Residencia en la tierra (Résidence sur la Terre). En 1935, il est nommé consul à Madrid, en Espagne, où il entretien des relations amicales avec Federico Garcia Lorca qu’il avait connu à Buenos Aires et qui aura une influence déterminante sur sa vie et son oeuvre, mais aussi avec Rafael Alberti et Guillén. Après le putsch fasciste de Franco du 18 juillet et l’assassinat de Garcia Lorca, Neruda se fait l’avocat de la République espagnole. Il est révoqué comme consul et commence Espagna en el corazon (L’Espagne au Coeur) qu’il publie en 1937 et dans lequel il franchit un pas décisif dans sa démarche. Son chant, "de sombre et solitaire, devient solidaire et agissant" (Jean-Paul Vidal). Il fait des voyages au Mexique, à Cuba et au Pérou, où il visite la forteresse inca de Macchu Picchu (1943). En 1945, il est élu au Sénat et devient membre du parti communiste chilien.
En 1946, Neruda dirige la campagne électorale de Gonzalez Videla, qui, après son élection comme président, se révélera être un dictateur farouchement anticommuniste, déterminé à se débarrasser de ses anciens alliés. Le poète réagit par un discours au sénat portant le célèbre titre d’Emile Zola : "J’accuse !". Il peut à peine échapper à son arrestation et se réfugie à l’étranger. Son exil en Europe le conduit dans les pays de l'Est ainsi qu'en Italie. C'est dans la clandestinité que Neruda publiera en 1950 son Canto General, une oeuvre monumentale de 340 poèmes, immédiatement interdite au Chili.
En 1949, Neruda est devenu membre du Conseil Mondial de la Paix. En 1950, il obtient, ex-aequo avec Pablo Picasso, le Prix International de la Paix. Il rencontre la femme de sa vie, la chanteuse chilienne Matilde Urrutia, qui l’inspire pour des poèmes d’amour d’une fulgurante beauté : Cien sonetos de amor (La Centaine d’Amour, 1959). De retour au Chili en 1952, il publie deux ans plus tard les Odes élémentaires. En 1957, il devient président de l’Union des Ecrivains chiliens, l’année suivante il publie : Extravagario (Vaguedivague). Cette même année, tout comme en 1964, il soutient pleinement la campagne électorale de Salvador Allende Goossens comme candidat à la présidence de la République. En 1964, Neruda publie Memorial de Isla Negra, le retour sur son passé et son rêve d’une humanité plus fraternelle.
En 1969, le parti communiste le désigne comme candidat aux élections présidentielles, mais Neruda renonce en faveur d’Allende comme candidat unique de l’Unidad Popular. Après l’élection d’Allende, Neruda accepte le poste d’ambassadeur en France où il rencontrera Mikis Theodorakis et où il publiera La espada encendida (L’Epée de flammes) et Las piedras del cielo (Les Pierres du Ciel), livres, dans lesquels sa méditation sur la solidarité nécessaire et le silence du monde, atteint son expression la plus intense.
Le 21 octobre 1971, Pablo Neruda obtient, après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Angel Asturias en 1967, comme troisième écrivain d’Amérique Latine, le Prix Nobel de Littérature. En 1972, il retourne au Chili et est triomphalement accueilli au stade de Santiago.
Le 11 septembre 1973, la clique autour de Pinochet et le CIA renversent le président élu du Chili, Salvador Allende, et l’assassinent. La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres sont jetés dans les flammes. Le poète et homme politique meurt le 24 septembre 1973. Son inhumation devient, malgré une surveillance policière effrayante, une manifestation de protestation contre la terreur fasciste.
Né le 12 juillet 1904 à Parral, une petite ville du centre du Chili, d'un père cheminot et d'une mère institutrice, qui mourut de la tuberculose quelques mois après sa naissance. Il publie ses premiers poèmes l'âge de 13 ans. A partir de 1921, il étudie la langue et la littérature françaises à Santiago ainsi que la pédagogie, et veut devenir professeur de français. Il se fait très rapidement une renommée avec ses publications et des récitals de poésie.
À 19 ans, il publie son premier livre à compte d'auteur : Crépusculario (Crépusculaire). Paraitra un an plus tard : Veinte poemas de amor y una cancion desesperada (Vingt Poèmes d’amour et une Chanson désespérée).
En 1927, Neruda entre au service diplomatique. Il devient consul à Rangoon, Colombo, Batavia, Singapour, Calcutta, Buenos Aires. En 1932, il retourne dans sa patrie, et l'année suivante, publie Residencia en la tierra (Résidence sur la Terre). En 1935, il est nommé consul à Madrid, en Espagne, où il entretien des relations amicales avec Federico Garcia Lorca qu’il avait connu à Buenos Aires et qui aura une influence déterminante sur sa vie et son oeuvre, mais aussi avec Rafael Alberti et Guillén. Après le putsch fasciste de Franco du 18 juillet et l’assassinat de Garcia Lorca, Neruda se fait l’avocat de la République espagnole. Il est révoqué comme consul et commence Espagna en el corazon (L’Espagne au Coeur) qu’il publie en 1937 et dans lequel il franchit un pas décisif dans sa démarche. Son chant, "de sombre et solitaire, devient solidaire et agissant" (Jean-Paul Vidal). Il fait des voyages au Mexique, à Cuba et au Pérou, où il visite la forteresse inca de Macchu Picchu (1943). En 1945, il est élu au Sénat et devient membre du parti communiste chilien.
En 1946, Neruda dirige la campagne électorale de Gonzalez Videla, qui, après son élection comme président, se révélera être un dictateur farouchement anticommuniste, déterminé à se débarrasser de ses anciens alliés. Le poète réagit par un discours au sénat portant le célèbre titre d’Emile Zola : "J’accuse !". Il peut à peine échapper à son arrestation et se réfugie à l’étranger. Son exil en Europe le conduit dans les pays de l'Est ainsi qu'en Italie. C'est dans la clandestinité que Neruda publiera en 1950 son Canto General, une oeuvre monumentale de 340 poèmes, immédiatement interdite au Chili.
En 1949, Neruda est devenu membre du Conseil Mondial de la Paix. En 1950, il obtient, ex-aequo avec Pablo Picasso, le Prix International de la Paix. Il rencontre la femme de sa vie, la chanteuse chilienne Matilde Urrutia, qui l’inspire pour des poèmes d’amour d’une fulgurante beauté : Cien sonetos de amor (La Centaine d’Amour, 1959). De retour au Chili en 1952, il publie deux ans plus tard les Odes élémentaires. En 1957, il devient président de l’Union des Ecrivains chiliens, l’année suivante il publie : Extravagario (Vaguedivague). Cette même année, tout comme en 1964, il soutient pleinement la campagne électorale de Salvador Allende Goossens comme candidat à la présidence de la République. En 1964, Neruda publie Memorial de Isla Negra, le retour sur son passé et son rêve d’une humanité plus fraternelle.
En 1969, le parti communiste le désigne comme candidat aux élections présidentielles, mais Neruda renonce en faveur d’Allende comme candidat unique de l’Unidad Popular. Après l’élection d’Allende, Neruda accepte le poste d’ambassadeur en France où il rencontrera Mikis Theodorakis et où il publiera La espada encendida (L’Epée de flammes) et Las piedras del cielo (Les Pierres du Ciel), livres, dans lesquels sa méditation sur la solidarité nécessaire et le silence du monde, atteint son expression la plus intense.
Le 21 octobre 1971, Pablo Neruda obtient, après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Angel Asturias en 1967, comme troisième écrivain d’Amérique Latine, le Prix Nobel de Littérature. En 1972, il retourne au Chili et est triomphalement accueilli au stade de Santiago.
Le 11 septembre 1973, la clique autour de Pinochet et le CIA renversent le président élu du Chili, Salvador Allende, et l’assassinent. La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres sont jetés dans les flammes. Le poète et homme politique meurt le 24 septembre 1973. Son inhumation devient, malgré une surveillance policière effrayante, une manifestation de protestation contre la terreur fasciste.
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Soul clenched
Nous avons perdu même ce crépuscule.
Nul nous a vu ce soir main dans la main
tandis que la bleue nuit déposée sur le monde.
J'ai vu de ma fenêtre
la fiesta de coucher du soleil dans les sommets de montagnes lointaines.
Parfois, un morceau de soleil
brûlée comme une pièce de monnaie dans ma main.
Je vous rappeler avec mon âme serré
dans cette tristesse de mine que vous connaissez.
Où étiez-vous puis?
qui d'autre s'y trouvait?
ce que vous dites?
pourquoi l'ensemble de l'amour viendra sur moi soudainement
lorsque je suis triste et se sentent vous êtes loin ?
Le livre est tombé que toujours fermé au crépuscule
et mon Pull bleu laminés comme un chien blessé à mes pieds.
Toujours, toujours vous reculent à travers le soir
vers le crépuscule effacement des statues.
Pablo Neruda
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Dans la nuit, nous allons aller dans
Dans la nuit, nous allons aller,
nous allons aller dans pour voler
une floraison, la branche de la floraison.
Nous allons franchir le mur
dans l'obscurité du jardin exotiques,
deux tons foncés dans l'ombre.
Winter is not yet gone,
and the apple tree appears
suddenly changed into
a fragment of cascade stars.
In the night we shall go in
up to its trembling firmament,
and your hands, your little hands
and mine will steal the stars.
And silently to our house
in the night and the shadow,
perfume's silent step,
and with starry feet,
the clear body of spring.
Pablo Neruda
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Pablo Neruda (1904-1973)
Nuit
Aimée, unis ton coeur au mien pendant la nuit :
que dans notre sommeil ils dissipent l'obscur
comme un double tambour combattant dans le bois
contre l'épais rempart du feuillage mouillé.
Nocturne traversée, sommeil aux braises noires
interceptant le fil des raisins de la terre
ainsi qu'un train absurde en sa ponctualité
et sans cesse traînant l'ombre et les pierres froides.
Mon amour, relie-moi à ce mouvement pur,
cette ténacité qui frappe en ta poitrine
comme un cygne englouti et dont battent les ailes.
Qu ' à l'interrogation du ciel et des étoiles
réponde le sommeil avec sa seul clé,
avec sa porte unique et que l'ombre une fermée.
Pablo Neruda, dans la centaine d'amour
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Ode à un limande
Des fleurs de citron
délié
sur de la lune, amour
lashed et insatiable
essences,
sodden avec un parfum,
l'arborescence de citron du jaune
émerge,
les citrons
descendre
de Planétarium de l'arborescence
Marchandises délicates!
les ports sont grands avec elle--
bazars
pour la lumière et la
or barbare.
Nous ouvrir
les deux moitiés
d'un miracle,
et une coagulation d'acides
brims
dans le étoilé
divisions :
de création
jus d'origine,
irréductible, changeless,
vivant :
donc la fraîcheur vit
dans un limande,
dans la maison douce odeur de l'écorce,
les proportions, ésotérique et acerb.
Couper le citron
le couteau
laisse une peu Cathédrale :
alcoves unguessed par le œil
qui ouvre le verre acidulous
à la lumière ; topazes
riding les gouttelettes,
autels,
façades aromatiques.
, Tandis que la main
détient la découpe de la limande,
la moitié d'une monde
sur une trancheuse,
l'or de l'univers
puits
à votre contact :
un jaune de coupe
avec des miracles,
une poitrine et un mamelon
parfumer la terre ;
un clignotement fait fruitage,
le feu compacte d'une planète.
Pablo Neruda
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Pablo Neruda (1904-1973)
Poésie
Et c'est à cet âge... Arrivée de la poésie
à la recherche de moi. Je ne sais, je ne sais pas où
il vient, d'hiver ou d'une rivière.
je ne sais pas comment ou lorsque,
non, ils n'étaient pas voix, ils n'étaient pas
mots, ni le silence,
, mais d'une rue, j'ai été convoqué,
dans les branches de la nuit,
brusquement de celle des autres,
parmi les violents incendies
ou retour seul,
je rien sans un visage
et il m'a touchée.
Je ne savais pas quoi dire, ma bouche
n'avaient aucun moyen
avec des noms
mes yeux était aveugles,
et quelque chose a commencé en mon âme,
la peste ou oubliés d'ailes,
et j'ai fait ma propre façon,
déchiffrant
cet incendie
et j'ai écrit la première ligne indistincte,
indistincte, sans substance, pure
absurde,
pure sagesse
de quelqu'un qui sait rien,
et soudain, j'ai vu
les cieux
détachée
et ouvert,
planètes,
palpitating plantations,
ombre perforé,
débordante
avec des flèches, des incendies et des fleurs,
la nuit enroulement, l'univers.
Et moi, infinitésimal étant,
bu avec le grand étoilé
void,
sa ressemblance, image de
mystère,
j'avais moi-même une partie pure
de l'abîme,
je à roues avec les étoiles,
mon coeur s'est rompu lâche sur le vent.
Pablo Neruda
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Poème XX : Poésie plus triste
Je pourrais écrire les versets plus très tristes ce soir
Par écrit, par exemple "la nuit est casse-croûte
avec les étoiles mousseux bleu, loin.»
Le vent de la nuit whirls dans le ciel et chante.
Je pourrais écrire les versets plus très tristes ce soir
j'ai adoré son et parfois elle aimait aussi me.
Sur les nuits comme cela je lui avait dans mes bras.
j'embrassa son tant de fois sous le ciel infini.
Elle m'aimait, parfois j'aimais aussi lui.
Comment pourrais je n'aime ses grands yeux staring ?
Je pourrais écrire les versets plus très tristes ce soir.
à pense que je n'ai pas lui. Se sentir que j'ai perdu son.
Pour entendre la nuit immense, encore plus immense sans lui.
Et les versets tombent sur l'âme comme la rosée sur les pâturages.
Qu'est-il important que mon amour n'a pas pu conserver sa?
la nuit est plein d'étoiles et elle n'est pas avec moi.
C'est tout. Loin quelqu'un est chantant. Loin
mon amour ne sert pas à avoir perdu son.
Comment mon coup d'oeil cherche pour elle d'obtenir près de lui.
Mon cœur ressemble pour elle et elle n'est pas avec moi.
La même nuit qui transforme les arbres mêmes blanc.
Nous ne sont pas actuellement la même manière que nous avons ensuite.
J'adore n'est plus elle, ce qui est certain, mais combien j'ai adoré son.
Ma voix recherché sur le vent de toucher son oreille.
Quelqu'un d'autre, elle est de quelqu'un d'autre. Comme avant, j'embrassa sa.
Sa voix, son corps lumineux. Ses yeux infinie.
J'adore n'est plus elle, ce qui est certain, mais peut-être je l'aime.
Amour dure donc court et forgetting prend tant de temps.
Mais le soir comme cela je lui avait dans mes bras.
Mon cœur n'est pas utilisé pour avoir perdu son.
Même si cela peut être la dernier douleur qu'elle provoque me
et celles-ci peuvent être les derniers versets que je lui écrire.
Pablo Neruda, dans vingt poèmes d'amour et un de désespoir
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Je ne vous aime pas exception parce que Je t'aime
Je
ne vous aime pas exception parce que Je t'aime de
Pablo Neruda
I do not love you except because I love
you; Je ne vous aime pas, sauf parce que Je t'aime;
I go from loving to not loving
you, Je vais d'aimer pour ne pas vous aimer,
From waiting to not waiting for
you D'attendre à ne pas attendre pour vous
My heart moves from cold to
fire. Mon cœur se déplace du froid au feu.
I love you only because it's you the
one I love; Je t'aime parce que c'est toi que j'aime;
I hate you deeply, and hating
you Je vous hais profondément, et vous haïr
Bend to you, and the measure of my
changing love for you Bend pour vous, la mesure de mon amour pour vous
changer
Is that I do not
see you but love you blindly. Est-ce que je ne vous vois pas, mais vous
aime aveuglément.
Maybe January light will consume
Peut-être la lumière Janvier consommera
My heart with its cruel Mon cœur
avec ses cruel
Ray, stealing my key to true
calm. Ray, voler ma clé pour calmer vrai.
In this part of the story I am the one
who Dans cette partie de l'histoire que je suis celui qui
Dies, the only
one, and I will die of love because I love you, Dies, le seul, et je vais
mourir d'amour parce que Je t'aime,
Because I love you, Love, in fire and
blood. Parce que Je t'aime, amour, feu et à sang.
ne vous aime pas exception parce que Je t'aime de
Pablo Neruda
I do not love you except because I love
you; Je ne vous aime pas, sauf parce que Je t'aime;
I go from loving to not loving
you, Je vais d'aimer pour ne pas vous aimer,
From waiting to not waiting for
you D'attendre à ne pas attendre pour vous
My heart moves from cold to
fire. Mon cœur se déplace du froid au feu.
I love you only because it's you the
one I love; Je t'aime parce que c'est toi que j'aime;
I hate you deeply, and hating
you Je vous hais profondément, et vous haïr
Bend to you, and the measure of my
changing love for you Bend pour vous, la mesure de mon amour pour vous
changer
Is that I do not
see you but love you blindly. Est-ce que je ne vous vois pas, mais vous
aime aveuglément.
Maybe January light will consume
Peut-être la lumière Janvier consommera
My heart with its cruel Mon cœur
avec ses cruel
Ray, stealing my key to true
calm. Ray, voler ma clé pour calmer vrai.
In this part of the story I am the one
who Dans cette partie de l'histoire que je suis celui qui
Dies, the only
one, and I will die of love because I love you, Dies, le seul, et je vais
mourir d'amour parce que Je t'aime,
Because I love you, Love, in fire and
blood. Parce que Je t'aime, amour, feu et à sang.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Sonnet XVII
Sonnet
XVII amour de Pablo Neruda
I do not love you as if you were a salt
rose, or topaz Je ne vous aime pas comme si vous étiez un sel rose, ou
topaze
or the arrow of
carnations the fire shoots off. ou sur la flèche d'oeillets le feu
pousses hors tension.
I love you as certain dark things are
to be loved, Je t'aime comme certaines choses obscures sont à l'être
aimé,
in secret,
between the shadow and the soul. dans le secret, entre l'ombre et
l'âme.
I love you as the
plant that never blooms Je t'aime comme la plante qui fleurit
jamais
but carries in
itself the light of hidden flowers; mais porte en lui la lumière des
fleurs cachées;
thanks to your love a certain solid
fragrance, Merci pour votre amour un parfum certaines matières
solides,
risen from the
earth, lives darkly in my body. passé de la terre, la vie sombre dans mon
corps.
I love you
without knowing how, or when, or from where. Je t'aime sans savoir
comment, ni quand, ni où.
I love you
straightforwardly, without complexities or pride; Je t'aime sans détour,
sans la complexité ou l'orgueil;
So I love you because I know no other
way Donc, Je t'aime parce que je ne connais pas d'autre moyen
than this: where
I does not exist, nor you, celle-ci: où je n'existe pas, vous, ni,
so close that
your hand on my chest is my hand, si près que ta main sur ma poitrine est
ma main,
so close that
your eyes close as I fall asleep. si proches que vos yeux se ferment que
je m'endors.
XVII amour de Pablo Neruda
I do not love you as if you were a salt
rose, or topaz Je ne vous aime pas comme si vous étiez un sel rose, ou
topaze
or the arrow of
carnations the fire shoots off. ou sur la flèche d'oeillets le feu
pousses hors tension.
I love you as certain dark things are
to be loved, Je t'aime comme certaines choses obscures sont à l'être
aimé,
in secret,
between the shadow and the soul. dans le secret, entre l'ombre et
l'âme.
I love you as the
plant that never blooms Je t'aime comme la plante qui fleurit
jamais
but carries in
itself the light of hidden flowers; mais porte en lui la lumière des
fleurs cachées;
thanks to your love a certain solid
fragrance, Merci pour votre amour un parfum certaines matières
solides,
risen from the
earth, lives darkly in my body. passé de la terre, la vie sombre dans mon
corps.
I love you
without knowing how, or when, or from where. Je t'aime sans savoir
comment, ni quand, ni où.
I love you
straightforwardly, without complexities or pride; Je t'aime sans détour,
sans la complexité ou l'orgueil;
So I love you because I know no other
way Donc, Je t'aime parce que je ne connais pas d'autre moyen
than this: where
I does not exist, nor you, celle-ci: où je n'existe pas, vous, ni,
so close that
your hand on my chest is my hand, si près que ta main sur ma poitrine est
ma main,
so close that
your eyes close as I fall asleep. si proches que vos yeux se ferment que
je m'endors.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
If You Forget Me
If
You Forget Me by Pablo Neruda
Si
tu m'oublies par Pablo Neruda
I want you to know Je veux que
vous sachiez
one thing. une chose.
You know how this
is: Vous savez comment c'est:
if I look si je regarde
at the crystal
moon, at the red branch la lune de cristal, la branche rouge
of the slow
autumn at my window, du lent automne de ma fenêtre,
if I touch si je touche
near the
fire près du feu
the impalpable ash la cendre
impalpable
or the wrinkled
body of the log, ou le corps ridé du bois,
everything carries me to you,
tout me porte à vous,
as if everything that exists,
comme si tout ce qui existe,
aromas, light, metals, arômes,
la lumière, les métaux,
were little boats étaient de
petits bateaux
that sail qui naviguent
toward those
isles of yours that wait for me. vers ces îles à toi qui
m'attendent.
Well, now, Eh bien,
maintenant,
if little by
little you stop loving me si peu à peu tu cessé de m'aimer
I shall stop
loving you little by little. Je cesserai de t'aimer peu à peu.
If
suddenly Si tout d'un coup
you forget me tu
m'oublies
do not look for
me, ne me cherchez pas,
for I shall already have forgotten
you. car je serai déjà Avez-vous oublié.
If you think it long and mad, Si
vous pensez qu'il longue et folle,
the wind of banners le vent des
bannières
that passes
through my life, qui traverse ma vie,
and you decide et que vous
décidez
to leave me at
the shore de me laisser sur le rivage
of the heart where I have roots,
du cœur, où j'ai des racines,
remember se souvenir
that on that
day, que ce jour-là,
at that hour, à cette
heure,
I shall lift my
arms Je lève mes bras
and my roots will set off et mes
racines se déclenchera
to seek another land. chercher
une autre terre.
But Mais
if each day, si chaque
jour,
each hour,
chaque heure,
you feel that you are destined for
me vous sentez que vous êtes destiné pour moi
with implacable sweetness, avec
une douceur implacable,
if each day a flower si chaque
jour une fleur
climbs up to your lips to seek
me, monte aux lèvres me chercher,
ah my love, ah my own, Ah mon
amour, ah le mien,
in me all that
fire is repeated, en moi tout ce que le feu se répète,
in me nothing is extinguished or
forgotten, en moi rien est éteinte ou oublié,
my love feeds on your love,
beloved, mon amour se nourrit de ton amour, chérie,
and as long as you live it will be in
your arms et aussi longtemps que vous vivez, il sera dans tes bras
without leaving
mine sans quitter la mine
You Forget Me by Pablo Neruda
Si
tu m'oublies par Pablo Neruda
I want you to know Je veux que
vous sachiez
one thing. une chose.
You know how this
is: Vous savez comment c'est:
if I look si je regarde
at the crystal
moon, at the red branch la lune de cristal, la branche rouge
of the slow
autumn at my window, du lent automne de ma fenêtre,
if I touch si je touche
near the
fire près du feu
the impalpable ash la cendre
impalpable
or the wrinkled
body of the log, ou le corps ridé du bois,
everything carries me to you,
tout me porte à vous,
as if everything that exists,
comme si tout ce qui existe,
aromas, light, metals, arômes,
la lumière, les métaux,
were little boats étaient de
petits bateaux
that sail qui naviguent
toward those
isles of yours that wait for me. vers ces îles à toi qui
m'attendent.
Well, now, Eh bien,
maintenant,
if little by
little you stop loving me si peu à peu tu cessé de m'aimer
I shall stop
loving you little by little. Je cesserai de t'aimer peu à peu.
If
suddenly Si tout d'un coup
you forget me tu
m'oublies
do not look for
me, ne me cherchez pas,
for I shall already have forgotten
you. car je serai déjà Avez-vous oublié.
If you think it long and mad, Si
vous pensez qu'il longue et folle,
the wind of banners le vent des
bannières
that passes
through my life, qui traverse ma vie,
and you decide et que vous
décidez
to leave me at
the shore de me laisser sur le rivage
of the heart where I have roots,
du cœur, où j'ai des racines,
remember se souvenir
that on that
day, que ce jour-là,
at that hour, à cette
heure,
I shall lift my
arms Je lève mes bras
and my roots will set off et mes
racines se déclenchera
to seek another land. chercher
une autre terre.
But Mais
if each day, si chaque
jour,
each hour,
chaque heure,
you feel that you are destined for
me vous sentez que vous êtes destiné pour moi
with implacable sweetness, avec
une douceur implacable,
if each day a flower si chaque
jour une fleur
climbs up to your lips to seek
me, monte aux lèvres me chercher,
ah my love, ah my own, Ah mon
amour, ah le mien,
in me all that
fire is repeated, en moi tout ce que le feu se répète,
in me nothing is extinguished or
forgotten, en moi rien est éteinte ou oublié,
my love feeds on your love,
beloved, mon amour se nourrit de ton amour, chérie,
and as long as you live it will be in
your arms et aussi longtemps que vous vivez, il sera dans tes bras
without leaving
mine sans quitter la mine
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Pablo Neruda
Texte de Pablo Neruda
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.
meurt lentement celui qui devient l'esclave de l'habitude refaisant
tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de
repères, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou
ne parle jamais à un inconnu.
meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon
d'émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent
les coeurs blessés
meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser
ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie n'a fuit les conseils
VIS MAINTENANT !
RISQUE-TOI AUJOURD'HUI !
AGIS TOUT DE SUITE !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Texte de Pablo Neruda (poète et homme politique chilien, 1904-1973, Prix Nobel de littérature en 1971).
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.
meurt lentement celui qui devient l'esclave de l'habitude refaisant
tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de
repères, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou
ne parle jamais à un inconnu.
meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon
d'émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent
les coeurs blessés
meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser
ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie n'a fuit les conseils
VIS MAINTENANT !
RISQUE-TOI AUJOURD'HUI !
AGIS TOUT DE SUITE !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Texte de Pablo Neruda (poète et homme politique chilien, 1904-1973, Prix Nobel de littérature en 1971).
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
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