Poésie par extraits !
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Poésie par extraits !
De toutes merveilles en ce monde
La plus grande merveille est l'homme.
Sur les abîmes de la mer,
Sur les vagues et dans les tempêtes
Soulevé par le vent du sud,
Il s'aventure et il chemine.
Sophocle
La plus grande merveille est l'homme.
Sur les abîmes de la mer,
Sur les vagues et dans les tempêtes
Soulevé par le vent du sud,
Il s'aventure et il chemine.
Sophocle
Dernière édition par Najat le Mer 5 Mai - 16:03, édité 1 fois
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Que si j'étais placé devant cette effigie
Inconnu de moi-même, ignorant de mes traits,
A tant de plis affreux d'angoisse et d'énergie,
Je lirais mes tourments et me reconnaîtrais!
Paul Valery
Inconnu de moi-même, ignorant de mes traits,
A tant de plis affreux d'angoisse et d'énergie,
Je lirais mes tourments et me reconnaîtrais!
Paul Valery
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Où êtes vous? mes lys? mes roses?
Pour votre propre mort,on a fait de vous des couronnes
J'ai vu noyées mes renoncules
dans l'eau rapide de leur ridicule.
Roland Dubillard
Pour votre propre mort,on a fait de vous des couronnes
J'ai vu noyées mes renoncules
dans l'eau rapide de leur ridicule.
Roland Dubillard
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
J’étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi, j’ai pris celui qui était le moins empruntés, et là, ma vie a commencée
R.Frost.
R.Frost.
Le jour est la pulpe d'un fruit
dont le soleil serait le noyau
Ponge
L'émoi c'est tout dans la vie!
Faut savoir en profiter!
L'émoi c'est tout dans la vie!
Quand on est mort c'est fini
Céline
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Gracias a la vida que me a dado tanto...
Merci
à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné deux yeux et quand je les ouvre
Je distingue parfaitement le noir du blanc
Et là-haut dans le ciel, un fond étoilé
Et parmi les multitudes, l'homme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné d'entendre, oreilles grandes ouvertes
Enregistrer nuit et jour grillons et canaris,
Marteaux, turbines, aboiements, orages,
Et la voix si tendre de mon bien-aimé.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné la voix et des lettres
Avec lesquelles je pense les mots, et je dis
Mère, ami, frère, lumière qui éclaire
Le chemin de l'âme que j'aime...
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné un coeur qui devient débordant
Quand je vois le fruit du cerveau humain ;
Quand je vois la distance qu'il y a entre le bien et le mal
Quand je vois le fond de tes yeux clairs.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné le rire, elle m'a donné les pleurs.
Ainsi, je distingue le bonheur du désespoir
Ces deux éléments qui forment mon chant,
Et votre chant qui est le même chant,
Et le chant de tous, qui est encore mon chant.
Violeta Parra (Chili)
Merci
à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné deux yeux et quand je les ouvre
Je distingue parfaitement le noir du blanc
Et là-haut dans le ciel, un fond étoilé
Et parmi les multitudes, l'homme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné d'entendre, oreilles grandes ouvertes
Enregistrer nuit et jour grillons et canaris,
Marteaux, turbines, aboiements, orages,
Et la voix si tendre de mon bien-aimé.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné la voix et des lettres
Avec lesquelles je pense les mots, et je dis
Mère, ami, frère, lumière qui éclaire
Le chemin de l'âme que j'aime...
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné un coeur qui devient débordant
Quand je vois le fruit du cerveau humain ;
Quand je vois la distance qu'il y a entre le bien et le mal
Quand je vois le fond de tes yeux clairs.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné le rire, elle m'a donné les pleurs.
Ainsi, je distingue le bonheur du désespoir
Ces deux éléments qui forment mon chant,
Et votre chant qui est le même chant,
Et le chant de tous, qui est encore mon chant.
Violeta Parra (Chili)
Dernière édition par Najat le Mer 5 Mai - 15:31, édité 1 fois
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Voyageur, le chemin
C'est les traces de tes pas
C'est tout; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Antonio Machado
C'est les traces de tes pas
C'est tout; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Antonio Machado
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Le bonheur
Tout mon corps est poreux au vent frais du printemps.
Partout je m'infinise et partout suis content.
******
Il faut nous aimer sur terre. Il faut nous aimer vivant.
Ne crois pas au cimetière. Il faut nous aimer avant.
Ma poussière et ta poussière deviendront le gré des vents.
******
Tout est là, voyageurs du Rêve, pèlerins secrets de votre âme,
retenez la maxime brève: un pays ressemble à ses femmes.
******
A quoi bon évoquer les amers souvenirs,
quand plus amers seront de proche avenir.
Paul Fort
Tout mon corps est poreux au vent frais du printemps.
Partout je m'infinise et partout suis content.
******
Il faut nous aimer sur terre. Il faut nous aimer vivant.
Ne crois pas au cimetière. Il faut nous aimer avant.
Ma poussière et ta poussière deviendront le gré des vents.
******
Tout est là, voyageurs du Rêve, pèlerins secrets de votre âme,
retenez la maxime brève: un pays ressemble à ses femmes.
******
A quoi bon évoquer les amers souvenirs,
quand plus amers seront de proche avenir.
Paul Fort
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres...
Ses pieds faisaient rouler des pierres...
Les canons d'acier bleu crachaient
Des courtes flammes de feu sec
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l'eau
...Pourvu qu'ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L'a foudroyé sur l'autre rive
Le sang et l'eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau...
Des courtes flammes de feu sec
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l'eau
...Pourvu qu'ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L'a foudroyé sur l'autre rive
Le sang et l'eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau...
Le temps de rire aux assassins
Le temps d'atteindre l'autre rive
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre
B. Vian
Le temps d'atteindre l'autre rive
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre
B. Vian
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coup de marteau
Mais ça m'est égal
Ça m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coup de marteau
Mais ça m'est égal
Ça m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Boris Vian
Dernière édition par Najat le Mer 5 Mai - 15:36, édité 1 fois
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Je prends congé, je rentre
chez moi, dans mes rêves,
je retourne en Patagonie
où le vent frappe les étables
où l'océan disperse la glace.
Je ne suis qu'un poète
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime :
dans ma patrie
on emprisonne les mineurs
et le soldat commande au juge.
Mais j'aime, moi, jusqu'aux racines
de mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
c'est là que je voudrais mourir
et si je devais naître cent fois
c'est là aussi que je veux naître
près de l'araucaria sauvage,
des bourrasques du vent du sud
et des cloches depuis peu acquises...
P. Neruda
chez moi, dans mes rêves,
je retourne en Patagonie
où le vent frappe les étables
où l'océan disperse la glace.
Je ne suis qu'un poète
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime :
dans ma patrie
on emprisonne les mineurs
et le soldat commande au juge.
Mais j'aime, moi, jusqu'aux racines
de mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
c'est là que je voudrais mourir
et si je devais naître cent fois
c'est là aussi que je veux naître
près de l'araucaria sauvage,
des bourrasques du vent du sud
et des cloches depuis peu acquises...
P. Neruda
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Persiennes, vous êtes côtes
De crucifié sur la mer,
Fenêtres, on compte les côtes
Entre vos bras de verre ouvert. (Opéra)
Plus la beauté court je dois courir plus vite
Je plains qui veut la suivre ou peine à ses côtés
La mort m’est douce-amère et son amour m’évite
Phénix l’ennui mortel de l’immortalité. (Phénix)
Il est juste qu’on m’envisage
Après m’avoir dévisagé. (Requiem)
(Derniers vers de son dernier poème)
Cocteau
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Poésie par extraits !
Jaime les soirs sereins et beaux, j'aime les soirs
Soit qu'ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s'allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
A des archipels de nuages
D'autres vont maintenant passer où nous passâmes.
Nous y sommes venus, d'autres vont y venir;
Et le songe qu'avait ébauché nos deux âmes,
Ils le continueront sans pouvoir le finir !
Car personne ici-bas ne termine et n'achève;
Les pires des humains sont comme les meilleurs;
Nous nous réveillons tous au même endroit du rêve,
Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs.
D'autres auront nos champs, nos sentiers, nos retraites
Ton bois ma bien-aimée est à des inconnus.
D'autres femmes viendront, baigneuses indiscrètes,
Troubler le flot sacré qu'ont touché tes pieds nus...
J'aime le carillon de tes cités antiques
Ô vieux pays ! gardien de tes mœurs domestiques
Hugo
Soit qu'ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s'allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
A des archipels de nuages
D'autres vont maintenant passer où nous passâmes.
Nous y sommes venus, d'autres vont y venir;
Et le songe qu'avait ébauché nos deux âmes,
Ils le continueront sans pouvoir le finir !
Car personne ici-bas ne termine et n'achève;
Les pires des humains sont comme les meilleurs;
Nous nous réveillons tous au même endroit du rêve,
Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs.
D'autres auront nos champs, nos sentiers, nos retraites
Ton bois ma bien-aimée est à des inconnus.
D'autres femmes viendront, baigneuses indiscrètes,
Troubler le flot sacré qu'ont touché tes pieds nus...
J'aime le carillon de tes cités antiques
Ô vieux pays ! gardien de tes mœurs domestiques
Hugo
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
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