Insomnie

Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Une image sur l'eau.
Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'éffeuillent désertés nos gestes d'eau
L'illisible accord.
J'hiver lent désormais, la sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes, poussières de flammes
Seuls s'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,son cadran de silex
Sur les laves statufiées s'infiltre la patine
Son fard polaire, ses instances déshydratées
Cependant que s'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d'aurores impatientes
De braises envolées
Le pùr chuchotement.
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une fôret possible (...)

Très jolie lecture matinale avant le travail, merci poétesse
pour ces beaux vers...
BRAVO, c'est magnifique
Amitiés
BTT

sandrine jillou a écrit:Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Une image sur l'eau.
Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'éffeuillent désertés nos gestes d'eau
L'illisible accord.
J'hiver lent désormais, la sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes, poussières de flammes
Seuls s'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,son cadran de silex
Sur les laves statufiées s'infiltre la patine
Son fard polaire, ses instances déshydratées
Cependant que s'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d'aurores impatientes
De braises envolées
Le pur chuchotement.
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une forêt possible (...)

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Bonsoir Sandrine
Des beaux VERS
Merci du partage
Bonne soirée
Amicalement
Allaoua

sandrine jillou a écrit:Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Une image sur l'eau.
Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'éffeuillent désertés nos gestes d'eau
L'illisible accord.
J'hiver lent désormais, la sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes, poussières de flammes
Seuls s'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,son cadran de silex
Sur les laves statufiées s'infiltre la patine
Son fard polaire, ses instances déshydratées
Cependant que s'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d'aurores impatientes
De braises envolées
Le pùr chuchotement.
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une fôret possible (...)

L'insomnie, le silence cassé par les tic-tac de l'ennui.....
je vois qu'ils t'inspirent bien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je me suis laissée embarquer dans ton poème, sans forcément tout comprendre.
Chose étrange: moi qui aime mettre du sens partout; là, le fait de ne pas y arriver et de ne pas essayer, ne m'a pas dérangée le moins du monde!
Est-ce que ces vers auraient su chuchoter à mon coeur sans entretenir ma raison , sans pour autant que cette dernière ne se vexe ? fort possible et surtout fort plaisant.

BIR TAM TAM a écrit:Très jolie lecture matinale avant le travail, merci poétesse
pour ces beaux vers...
BRAVO, c'est magnifique
Amitiés
BTT

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci pour le passage BTT

magda a écrit:

sandrine jillou a écrit:Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Une image sur l'eau.
Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'éffeuillent désertés nos gestes d'eau
L'illisible accord.
J'hiver lent désormais, la sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes, poussières de flammes
Seuls s'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,son cadran de silex
Sur les laves statufiées s'infiltre la patine
Son fard polaire, ses instances déshydratées
Cependant que s'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d'aurores impatientes
De braises envolées
Le pur chuchotement.
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une forêt possible (...)

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Merci pour le passage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Dad Allaoua a écrit:Bonsoir Sandrine
Des beaux VERS
Merci du partage
Bonne soirée
Amicalement
Allaoua

Merci pour le partage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

julien a écrit:

sandrine jillou a écrit:Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Une image sur l'eau.
Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'éffeuillent désertés nos gestes d'eau
L'illisible accord.
J'hiver lent désormais, la sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes, poussières de flammes
Seuls s'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,son cadran de silex
Sur les laves statufiées s'infiltre la patine
Son fard polaire, ses instances déshydratées
Cependant que s'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d'aurores impatientes
De braises envolées
Le pùr chuchotement.
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une fôret possible (...)

L'insomnie, le silence cassé par les tic-tac de l'ennui.....
je vois qu'ils t'inspirent bien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

merci pour la lecture julien

au fil des mots a écrit:Je me suis laissée embarquer dans ton poème, sans forcément tout comprendre.
Chose étrange: moi qui aime mettre du sens partout; là, le fait de ne pas y arriver et de ne pas essayer, ne m'a pas dérangée le moins du monde!
Est-ce que ces vers auraient su chuchoter à mon coeur sans entretenir ma raison , sans pour autant que cette dernière ne se vexe ? fort possible et surtout fort plaisant.

ba...c'est ce qui a coulé de ma plume lors d'une insomnie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Merci pour la lecture.Bonne journée