Insomnie
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Insomnie
Nuit blanche, éclairée par des rêves inachevés.
des étoiles filantes venaient perturber le sommeil de la lune, s’approchant des frontières lançant des mots imbibés de curare , paralysant ainsi les cils qui refusent de battre, de fermer l’œil sur la malédiction ;faisant retourner les jours et les nuits.
L’écume caressa la fougue et la hargne du fût et des barques, rendus par la mer,
Tossant contre les flancs, blessant le cœur qui observait sans rien dire, sauf se taire et pleurer la pureté de l’oiseau qui chantait si doux, aimait les couleurs, si doux, à faire mourir les vagues avant d’atteindre les pieds des promeneurs du soir.
Perdu entre les méandres de ta longue chevelure et le silence des désirs sacrés, j’ai longtemps marché, rêvé les yeux fermés sans se soucier des igues et ses serpents maudits par la fin des temps, transformés en roseaux dansant à la moindre brise ou avoir peur du mon devenir qui escalade la montagne à l’envers, car c’est au piémont que la mort chante en usant de sa faux pour couper les tiges des rosiers sauvages.
Nuit après nuit, je descendais la vallée endormie.
Par sa douceur et sa lumière filtrée et polarisée laissant voire à travers son visage voilé, une lune divinement éclairée me faisait signe de succomber à ses premiers rayons.
Excité, l’ancien volcan ragea, écuma et puis le silence…
L’oiseau las par les vols courts et répétés, gémit laisse couler quelques larmes limpides effaçant la haine des bois et de l’Outre mer, blessant les fleurs de l’amandier, en attendant de bâtir un nid et réapprendre à chanter la vie, la belle vie.
des étoiles filantes venaient perturber le sommeil de la lune, s’approchant des frontières lançant des mots imbibés de curare , paralysant ainsi les cils qui refusent de battre, de fermer l’œil sur la malédiction ;faisant retourner les jours et les nuits.
L’écume caressa la fougue et la hargne du fût et des barques, rendus par la mer,
Tossant contre les flancs, blessant le cœur qui observait sans rien dire, sauf se taire et pleurer la pureté de l’oiseau qui chantait si doux, aimait les couleurs, si doux, à faire mourir les vagues avant d’atteindre les pieds des promeneurs du soir.
Perdu entre les méandres de ta longue chevelure et le silence des désirs sacrés, j’ai longtemps marché, rêvé les yeux fermés sans se soucier des igues et ses serpents maudits par la fin des temps, transformés en roseaux dansant à la moindre brise ou avoir peur du mon devenir qui escalade la montagne à l’envers, car c’est au piémont que la mort chante en usant de sa faux pour couper les tiges des rosiers sauvages.
Nuit après nuit, je descendais la vallée endormie.
Par sa douceur et sa lumière filtrée et polarisée laissant voire à travers son visage voilé, une lune divinement éclairée me faisait signe de succomber à ses premiers rayons.
Excité, l’ancien volcan ragea, écuma et puis le silence…
L’oiseau las par les vols courts et répétés, gémit laisse couler quelques larmes limpides effaçant la haine des bois et de l’Outre mer, blessant les fleurs de l’amandier, en attendant de bâtir un nid et réapprendre à chanter la vie, la belle vie.
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
loisirs : lecture,randonneés
Humeur : nostalgique
Date d'inscription : 11/06/2011
Re: Insomnie
L'espoir renait chaque jour, tout le temps.
La nature ne baisse pas les bras..Beau texte à relire.
La nature ne baisse pas les bras..Beau texte à relire.
jeanne rené- Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 30/11/2010
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