Mystères & Enigmes
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Nadej-isis
nadia ibrahimi
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Mystères & Enigmes
Rappel du premier message :
Les enfants verts...
Voilà une histoire bien étrange, pour ne pas dire légèrement farfelue. Au premier abord, à la lecture de l’adjectif « vert » qualifiant les enfants, il est légitime de se demander si je n’aurai pas malencontreusement effectué une faute de frappe. Mais tel n’est pas le cas : cette histoire est aussi véridique que je vous l’écris...
Tout commence au XIème siècle, en Angleterre, où deux enfants, un garçon et une fille, sont découverts dans une grotte près du village de Woolpit. Ils étaient verts, la couleur touchant aussi bien la peau que les cheveux. Durant une période théoriquement longue pour l’organisme, ils refusèrent de se nourrir, mais ils finirent par accepter quelques denrées. Ils commencèrent alors à perdre progressivement leur teint verdâtre.
Autre fait étrange, ils parlaient une langue totalement inconnue. Il finirent par apprendre l’anglais, et expliquèrent venir d’une région appelée « le pays de saint-Martin » où le soleil ne brillait jamais. Alors qu’ils gardaient un troupeau, ils avaient entendu un grand bruit. Voulant savoir d’où il venait, ils étaient entrés dans un tunnel. Ensuite, ils ne se souvenaient plus de rien. Le garçon mourut un an après. Sa sœur resta à Woolpit et épousa un homme du village voisin.
De même, au cours du mois d’août 1887, près de Banjos, en Espagne, deux enfants inconnus sortirent d’une grotte.
Ils avaient la peau verte, les yeux bridés et portaient des vêtements faits d’une matière insolite. Ils ne parlaient pas la langue locale non plus. On les confia au juge de paix local qui tenta d’ôter la couleur verte. Mais, il s’aperçut que ce n’était pas du maquillage, mais bien la pigmentation de leur peau. Pendant presque une semaine, ils refusèrent de s’alimenter. Finalement, ils acceptèrent de manger des haricots frais. Le garçon, trop affaibli, mourut peu de temps après. La petite fille survécut. Peu à peu, sa pigmentation verte disparut. Ayant appris suffisamment d’espagnol pour s’expliquer, elle raconta qu’elle venait d’un pays sans soleil, où régnait un crépuscule permanent. Ce mystérieux pays était séparé d’une région lumineuse qu’éclairait le soleil par une large rivière. Un jour, un mystérieux tourbillon les avait emportés, elle et son frère et déposés dans la grotte. La jeune fille mourut en 1892, sans pouvoir nous éclairer d’avantage sur ce mystère.
On a cherché des explications à ces deux énigmes. On a ainsi observé que non loin de Woolpit se trouve le village de Fornham Saint Martin, qui aurait bien pu être ce mystérieux pays de saint-Martin. Là s’étend la vaste forêt de Thetford. Cette région est également connue pour posséder de nombreuses galeries d’anciennes mines de silex. Il s’agit peut-être de l’un de ces souterrains empruntés par les enfants.
La couleur verte, quant à elle, s’explique assez aisément : on sait que certaines anémies peuvent rendre la peau verte. Ce symptôme s’aggrave en cas de malnutrition, assez courante à l’époque. Le fait que la pigmentation soit redevenue normale après plusieurs semaines d’une alimentation plus « équilibrée » semble en être la preuve. Ils auraient également pu être empoisonnés à l’arsenic, car la peau devient alors verte dans certains cas.
Mais une question reste sans réponse : celle du langage. Même avec un accent, la langue reste la même, et ils auraient dû se faire comprendre.
L’histoire des enfants de Woolpit a été racontée dans un ouvrage publié en 1618. Elle était donc connue au moment de l’apparition des enfants en Espagne. Cette dernière aurait-elle été commanditée ? Mais alors dans quel but ? Et par qui ?
Une chose est sûre, le mystère est totale autour de cette énigmatique affaire. Le poids des années l’a-t-elle déformée au point de la rendre invraisemblable ? Espérons que la réponse nous apparaîtra un jour comme ces enfants sont apparus.
Une nouvelle fois merci à Terra Nova, où on récolte les informations ...
Les enfants verts...
Voilà une histoire bien étrange, pour ne pas dire légèrement farfelue. Au premier abord, à la lecture de l’adjectif « vert » qualifiant les enfants, il est légitime de se demander si je n’aurai pas malencontreusement effectué une faute de frappe. Mais tel n’est pas le cas : cette histoire est aussi véridique que je vous l’écris...
Tout commence au XIème siècle, en Angleterre, où deux enfants, un garçon et une fille, sont découverts dans une grotte près du village de Woolpit. Ils étaient verts, la couleur touchant aussi bien la peau que les cheveux. Durant une période théoriquement longue pour l’organisme, ils refusèrent de se nourrir, mais ils finirent par accepter quelques denrées. Ils commencèrent alors à perdre progressivement leur teint verdâtre.
Autre fait étrange, ils parlaient une langue totalement inconnue. Il finirent par apprendre l’anglais, et expliquèrent venir d’une région appelée « le pays de saint-Martin » où le soleil ne brillait jamais. Alors qu’ils gardaient un troupeau, ils avaient entendu un grand bruit. Voulant savoir d’où il venait, ils étaient entrés dans un tunnel. Ensuite, ils ne se souvenaient plus de rien. Le garçon mourut un an après. Sa sœur resta à Woolpit et épousa un homme du village voisin.
De même, au cours du mois d’août 1887, près de Banjos, en Espagne, deux enfants inconnus sortirent d’une grotte.
Ils avaient la peau verte, les yeux bridés et portaient des vêtements faits d’une matière insolite. Ils ne parlaient pas la langue locale non plus. On les confia au juge de paix local qui tenta d’ôter la couleur verte. Mais, il s’aperçut que ce n’était pas du maquillage, mais bien la pigmentation de leur peau. Pendant presque une semaine, ils refusèrent de s’alimenter. Finalement, ils acceptèrent de manger des haricots frais. Le garçon, trop affaibli, mourut peu de temps après. La petite fille survécut. Peu à peu, sa pigmentation verte disparut. Ayant appris suffisamment d’espagnol pour s’expliquer, elle raconta qu’elle venait d’un pays sans soleil, où régnait un crépuscule permanent. Ce mystérieux pays était séparé d’une région lumineuse qu’éclairait le soleil par une large rivière. Un jour, un mystérieux tourbillon les avait emportés, elle et son frère et déposés dans la grotte. La jeune fille mourut en 1892, sans pouvoir nous éclairer d’avantage sur ce mystère.
On a cherché des explications à ces deux énigmes. On a ainsi observé que non loin de Woolpit se trouve le village de Fornham Saint Martin, qui aurait bien pu être ce mystérieux pays de saint-Martin. Là s’étend la vaste forêt de Thetford. Cette région est également connue pour posséder de nombreuses galeries d’anciennes mines de silex. Il s’agit peut-être de l’un de ces souterrains empruntés par les enfants.
La couleur verte, quant à elle, s’explique assez aisément : on sait que certaines anémies peuvent rendre la peau verte. Ce symptôme s’aggrave en cas de malnutrition, assez courante à l’époque. Le fait que la pigmentation soit redevenue normale après plusieurs semaines d’une alimentation plus « équilibrée » semble en être la preuve. Ils auraient également pu être empoisonnés à l’arsenic, car la peau devient alors verte dans certains cas.
Mais une question reste sans réponse : celle du langage. Même avec un accent, la langue reste la même, et ils auraient dû se faire comprendre.
L’histoire des enfants de Woolpit a été racontée dans un ouvrage publié en 1618. Elle était donc connue au moment de l’apparition des enfants en Espagne. Cette dernière aurait-elle été commanditée ? Mais alors dans quel but ? Et par qui ?
Une chose est sûre, le mystère est totale autour de cette énigmatique affaire. Le poids des années l’a-t-elle déformée au point de la rendre invraisemblable ? Espérons que la réponse nous apparaîtra un jour comme ces enfants sont apparus.
Une nouvelle fois merci à Terra Nova, où on récolte les informations ...
fayssal morad- Nombre de messages : 840
Date d'inscription : 12/03/2010
le Mégalodon aurait-il survécu ?
Mort Blanche
Ces quelques témoignages ont été plutôt pris au sérieux par la communauté scientifique et des recherches ont été mis en place. Les hypothèses émises sont donc plausible, j’explique :
Le Requin Blanc est déjà très rare car il vit dans des profondeurs peu visités par l’homme, et qu’il a besoin d’une grande dose de nourriture pour subsister. Vous verrez, grâce aux dossiers complémentaires sur le Mégalodon, qu’il vit à la même profondeur, ne serait-ce pas plus bas, et que de par leur taille et leur poids, la consommation de nourriture dix fois plus grandes ! Il y aurait donc, en toute logique, très peu de spécimens de ces véritables Monstres Marins, si survie il y a. Mais bien sûr, ceci est un raisonnement par le principe de l’actualisme, grâce au Grand Blanc, mais c’est une méthode des plus sûrs, des plus simples et des plus utilisés.
Malgré les témoignages de grandes silhouettes sous l’eau et autres images approximatifs, aucune attaque n’aurait véritablement été subit, contrairement au film renommé de Steven Spielberg « Les Dents de la Mer », où tout est chaos sur l’eau. Mais qui sait, si un jour l’espèce prolifère si elle est vit déjà actuellement ? Il faudra tout de même avouer que le célébrissime réalisateur de cinéma s’est bien documenter, car la part de sciences fiction dans son film n’est peut-être pas si grande que ça en fin de compte…
Le Mégalodon serait apparu au Miocène, voilà 23 millions d’années. Ce prédateur d’une taille respectable, entre 15 et 30 mètres de long, pour un poids estimé entre 40 et 60 tonnes (aucun scientifique ne semble donner les mêmes proportions) possédait des dents qui pesaient chacune jusqu'à 1/2 kilo. Elles avaient la taille d'une paume de main. Mais tout ceci est assez peu sûr, en effet, après leur mort, la seule partie du corps d’un requin à subsister sont ses dents. Difficile alors d’émettre des résultats certains, mais faisons confiance à nos scientifiques, sinon quoi ?
A remarquer : un lien pour les renseignement sur le Mégalodon, un lien pour les renseignements du Grand Requin Blanc, un lien pour la comparaison entre les deux prédateurs puis un autre sur le sujet principal, suivi de quelques dossiers complémentaires. Contrairement à la semaine dernière, Terra Nova sera présent 4 fois sur ce sujet-là. Mais à vous de lire ces précisions bien utiles :
Terra Nova – Le Mégalodon : http://www.dinosoria.com/megalodon.htm .
Terra Nova – L’Univers du Grand Requin Blanc : http://www.dinosoria.com/requin_blanc.htm .
Terra Nova – Grand Blanc et Mégalodon : http://www.dinosoria.com/dossier025.htm .
Terra Nova – Mort Blanche : Le Mégalodon a-t-il survécu ? : http://www.dinosoria.com/megalodon_002.htm .
Le Mégalodon a-t-il vraiment survécu ? : http://www.linternaute.com/nature-animaux/animaux/dossier/animaux-disparus/megalodon.shtml .
Le Mégalodon a-t-il disparu ? : http://www.paleomania.com/article-3366163.html .
Ces quelques témoignages ont été plutôt pris au sérieux par la communauté scientifique et des recherches ont été mis en place. Les hypothèses émises sont donc plausible, j’explique :
Le Requin Blanc est déjà très rare car il vit dans des profondeurs peu visités par l’homme, et qu’il a besoin d’une grande dose de nourriture pour subsister. Vous verrez, grâce aux dossiers complémentaires sur le Mégalodon, qu’il vit à la même profondeur, ne serait-ce pas plus bas, et que de par leur taille et leur poids, la consommation de nourriture dix fois plus grandes ! Il y aurait donc, en toute logique, très peu de spécimens de ces véritables Monstres Marins, si survie il y a. Mais bien sûr, ceci est un raisonnement par le principe de l’actualisme, grâce au Grand Blanc, mais c’est une méthode des plus sûrs, des plus simples et des plus utilisés.
Malgré les témoignages de grandes silhouettes sous l’eau et autres images approximatifs, aucune attaque n’aurait véritablement été subit, contrairement au film renommé de Steven Spielberg « Les Dents de la Mer », où tout est chaos sur l’eau. Mais qui sait, si un jour l’espèce prolifère si elle est vit déjà actuellement ? Il faudra tout de même avouer que le célébrissime réalisateur de cinéma s’est bien documenter, car la part de sciences fiction dans son film n’est peut-être pas si grande que ça en fin de compte…
Le Mégalodon serait apparu au Miocène, voilà 23 millions d’années. Ce prédateur d’une taille respectable, entre 15 et 30 mètres de long, pour un poids estimé entre 40 et 60 tonnes (aucun scientifique ne semble donner les mêmes proportions) possédait des dents qui pesaient chacune jusqu'à 1/2 kilo. Elles avaient la taille d'une paume de main. Mais tout ceci est assez peu sûr, en effet, après leur mort, la seule partie du corps d’un requin à subsister sont ses dents. Difficile alors d’émettre des résultats certains, mais faisons confiance à nos scientifiques, sinon quoi ?
A remarquer : un lien pour les renseignement sur le Mégalodon, un lien pour les renseignements du Grand Requin Blanc, un lien pour la comparaison entre les deux prédateurs puis un autre sur le sujet principal, suivi de quelques dossiers complémentaires. Contrairement à la semaine dernière, Terra Nova sera présent 4 fois sur ce sujet-là. Mais à vous de lire ces précisions bien utiles :
Terra Nova – Le Mégalodon : http://www.dinosoria.com/megalodon.htm .
Terra Nova – L’Univers du Grand Requin Blanc : http://www.dinosoria.com/requin_blanc.htm .
Terra Nova – Grand Blanc et Mégalodon : http://www.dinosoria.com/dossier025.htm .
Terra Nova – Mort Blanche : Le Mégalodon a-t-il survécu ? : http://www.dinosoria.com/megalodon_002.htm .
Le Mégalodon a-t-il vraiment survécu ? : http://www.linternaute.com/nature-animaux/animaux/dossier/animaux-disparus/megalodon.shtml .
Le Mégalodon a-t-il disparu ? : http://www.paleomania.com/article-3366163.html .
Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
Lieux hantés
Lieux hantés
Les
histoires de demeures hantées remontent à la nuit des temps.
L’existence de " lieux hantés ", particulièrement des maisons, est
attestée depuis le Moyen Age. Il y a eu de nombreux cas signalés aux
dix-neuvième et vingtième siècles, dont un certain nombre fait l’objet
de comptes-rendus précis par des observateurs objectifs : la réalité
des phénomènes paranormaux, apparition " embrumée ", coups, mouvements
de portes ou de fenêtres, déplacements d’objets, gémissements et même
sanglots, sensation d’oppression...) ne semble pas devoir être
contestée.
Dans
le phénomène du lieu hanté, l'apparition est bien davantage associée au
lieu qu'à tel ou tel sujet. Il arrive que plusieurs personnes la
perçoivent sans qu'aucune d'elles ne puissent lui attribuer un nom. Il
arrive cependant qu'on trouve à un tel fantôme une ressemblance avec un
défunt connu. Un autre élément important permettant de qualifier un
lieu hanté est la présence d'un bruit imitant celui que produirait une
activité humaine, comme les bruits de pas, par exemple. Il existe biens
d'autres impressions fréquemment mentionnées dont certaines odeurs
particulièrement fortes, notamment sulfureuses, ou un froid singulier
régnant dans certaines parties de la maison.
Ces
lieux paraissent avoir une influence bénéfique ou maléfique, comme
s’ils gardaient le souvenir des événements du passé, ou parce qu’ils se
trouvent en des zones géographiques particulières favorables ou
défavorables (sources, failles géologiques, conjonction de couches
rocheuses différentes, présence de terrains radioactifs...).
Des
enquêtes menées dans les années 70 aux États-Unis, en Grande-Bretagne
et en Islande firent apparaître que de 9 à 17% des personnes
interrogées affirmaient avoir été les sujets d'expériences insolites au
cours desquelles elles avaient perçu, par la vue, l'ouïe ou le toucher,
ce qui semblait être un être vivant ou un objet inanimé, alors que rien
de tel n'était en réalité présent. Et, pour la plupart des sujets
affirmant avoir été témoin d'une apparition, celle-ci s'était
manifestée dans leur propre maison et non dans l'un des lieux
inquiétants et voilés de toiles d'araignée que l'imagination populaire
se représente le plus volontiers comme hantés.
A la découverte de quelques lieux hantés en France.
Il arrive parfois que le défunt reste dans la maison, résultat d'un
aboutissement matériel et souvent émotionnel (bien de famille, riche de
souvenirs) et que cet attachement retarde sa transition et son évolution .
Angers, la ville "noire" de l'ésotérisme, Maine-et-Loire, France
A l’entrée de la Vallée de la Loire, la capitale de l’Anjou cache bien
son jeu. Derrière sa fameuse "douceur angevine" et sa modernité
culturelle, elle dissimule un patrimoine ancestral et une géographie
secrète. Sur son blason, on peut distinguer une "clef d’argent", celle
qui ouvrait les portes du royaume, vestiges d’une histoire marquée par
les sièges. Mais c’est la clef du mystère que nous avons empruntée à la
ville pour décoder ses énigmes d’outre-tombe. Du "bon roi René", féru
d’occultisme, aux symboles des alchimistes gravés sur les murs de
demeures philosophales, sans oublier les sociétés secrètes,
protectrices de trésors oubliés, et les fantômes de personnages
légendaires qui hantent encore les rues du vieil Angers, nous avons
suivi la ligne magique qui traverse celle qu’on appelle la "ville
noire", à cause de ses remparts de pierre et ses toits d’ardoise. Mais
si la vraie raison de ce surnom était ailleurs.
Double assassinat au Château de Veauce, Allier, France. Qui se souvient de l’émission Mystères
se rappelle certainement du reportage de 1992 sur le Château de Veauce
! Surplombant les plaines de l’Allier, en Auvergne, cette forteresse du
9ème siècle est devenue célèbre, dans les années 1980, grâce à son
propriétaire d’alors, Ephraïm Tagori de la Tour, qui prétendait être
visité chaque nuit par un fantôme prénommé Lucie. Intrigués par cette
rumeur, les médias se sont emparés de l’affaire, à commencer par France
Inter. Dans la nuit du 4 août 1984,
l'équipe du journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages
sur l’étrange, assistés d’un médium et de sa petite-fille, auraient été
témoins de l’apparition de la dame blanche dans les hauteurs du
château. Ils auraient même gardé des traces tangibles de leur rencontre
avec Lucie : "Dans cette tour fut, pour la première fois au monde, photographié et enregistré un fantôme"...
L'observatoire assassiné, Juvisy, France
Que
vous soyez ou non sensibles au monde des spectres, vous ne pouvez être
indifférents au sort d'un observatoire astronomique qui, aux portes de
Paris, succombe petit à petit à l'inexorable course du temps. Fondé par
Camille Flammarion en 1883, l'observatoire
de Juvisy est abandonné à l'usure et la poussière malgré les efforts de
sauvegarde entrepris par la communauté scientifique et, en particulier,
la Société Astronomique de France. A l'occasion de la parution d'un
ouvrage inédit de Flammarion sur les phénomènes de hantises, qu'il
étudia en marge de l'astrophysique et de la botanique,
Maison-Hantee.com a exploré les coulisses d'un lieu mystérieux. Epave
échouée au cœur d'une morne banlieue, la propriété a des allures de
maison hantée. A l'instar d'un scénario de science-fiction, on la
croirait désertée depuis des siècles par ses habitants qui auraient
fui, soudainement, une menace irrationnelle. Qu'est-il arrivé au
célèbre savant qui croyait aux fantômes et à une vie extra-terrestre ?
Les demeures maudites de Barbe-Bleue, Pays de Loire, France
De passage en Vendée en 1847, Gustave Flaubert décrivit le château de
Tiffauges comme un château "fantôme muet, abandonné, maudit, plein de
résonances farouches". Plus que jamais sensible à cet écho maléfique,
Erick Fearson a suivi les traces d'un des monstres les plus célèbres de
l'histoire de France, Gilles de Rais, surnommé Barbe-Bleue, jusque dans
ses châteaux de Champtocé et de Tiffauges, hantés par les âmes de
jeunes enfants qu'il sacrifia lors de rituels orgiaques. Illustré par
les fantomatiques photographies de Philippe Prost et sans épargner au
lecteur les macabres détails d'une sordide affaire, Erick décrypte une
descente aux enfers, livrant un reportage fascinant sur la face cachée
de celui qui, au-delà du criminel, fut aussi Maréchal de France et
valeureux compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Un voyage au cœur de
l’horreur qui soulève l’inévitable question : comment un être humain
peut-il tomber aussi bas ?
Le cimetière du Père-Lachaise, Paris, France
Pour ce second volet de notre reportage consacré aux mystères de Paris,
Erick Fearson nous ouvre les portes du cimetière du Père-Lachaise,
vaste nécropole à l’est de la capitale et qui accueille, nuit et jour,
vivantes ou mortes, des milliers d’âmes errantes. Notre chasseur de
fantômes nous offre une promenade aussi macabre que romantique où
chaque statue semble s’animer et chaque tombe vous attirer dans un
monde peuplé de créatures étranges et de personnalités occultes.
Au-delà des spectres et des touristes, c’est toute une communauté de
passionnés qui s’est appropriée ces lieux hors du temps. Des visiteurs
nocturnes qui bravent les interdits aux historiens en herbe qui
consacrent des heures entières à faire parler les morts, des
générations de parisiens se sont succédées au Père-Lachaise.
L'Abbaye de Mortemer, Normandie, France
Il semblerait que beaucoup d'histoires étranges circulent sur l'abbaye de
Mortemer et avec raison. Fondée au 12ème siècle par Henri 1er
Beauclerc, fils de Guillaume le conquérant, l'Abbaye de Mortemer est,
dit-on, l'Abbaye la plus hantée de France. Hantée
tout d'abord, par Mathilde la Dame Blanche. "Emmurée" par son père qui
lui reprochait sa conduite un peu légère, elle errerait depuis ces
temps anciens, dans les ruines de l'Abbaye et autour des étangs les
nuits de pleine lune. De nos jours, il arrive régulièrement que
certaines personnes rencontrent son spectre flotter, telle une âme en
peine. Il y a peu de temps encore, un visiteur se sentant observé, se
retourna et se sentit défaillir. Défaillir à la vision de Mathilde
flottant dans les vestiges à plusieurs mètres du sol avant de
s'estomper dans le paysage.
Phantom Manoir, Disneyland Paris, France
Pourquoi Phantom Manor est l’attraction que je préfère à Disneyland Paris ?
D’emblée, je répondrais : parce que cette maison hantée s’appuie sur le
registre de la peur ! Et pourtant, rien n’est effrayant et peu d’effets
font sursauter… Or, une fois passée la grille en fer forgé qui garde la
propriété, on se laisse vite impressionner par une alchimie visuelle
qui ensorcelle et attire. La peur ne sera pas dangereuse mais ludique
et esthétique. A l’approche de Phantom Manor, un climat délétère se
fait de plus en plus clairement ressentir. Des haut-parleurs,
habillement dissimulés dans le jardin, diffusent la farandole des
fantômes, Grim Grinning Ghosts. Derrière des arbres meurtris, se
dessine au sommet d’un sentier pentu la façade délabrée d’un manoir
abandonné datant de la Ruée vers l’or.
Esprits, êtes-vous en Bretagne ?
Si le Comité Régional de Tourisme de Bretagne a orienté sa campagne de
communication pour 2005 sur les légendes, ce n’est pas un hasard. Car
l’ancienne Armorique regorge de trésors, de mythes et d’êtres
surnaturels peuplant aussi bien les terres, les landes et les forêts
que les côtes, les grèves et les îles. De Rennes au Golfe du Morbihan,
Maison-Hantee.com a emprunté la route de l’étrange, à la rencontre des
fantômes de Haute-Bretagne. Sillonnant à pied, en voiture ou en vélo le
pays de l’Ankou, émissaire de la mort qui fauche les âmes au passage de
son funèbre cortège, nous nous sommes arrêtés dans des lieux de
mémoire, marqués par la tradition orale des contes celtiques. Tantôt
spectres, tantôt héros mythologiques, des esprits mystérieux hantent
pierres, monuments et ruines.
Le Morvan et ses pierres de légende, Bourgogne, France
Au cœur de la Bourgogne, le Morvan est un parc naturel régional, une île
de granite au carrefour entre l’Yonne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire
et la Nièvre. Domptant avec plus ou moins de facilité cet écrin de
verdure, enchanteur l’été et rude l’hiver, les villages et hameaux se
disputent légendes et traditions, s’appuyant sur une multitude de
sites, certains touristiques comme Bribacte, Vezelay ou Autun, d’autres
plus secrets que seuls les guides de pays savent approcher. L’intrépide
voyageur qui relève le défi de sillonner les routes tortueuses du
Morvan à la découverte de son patrimoine mystérieux se prépare à
rencontrer fées et dames blanches, lutins et fantômes celtiques,
diables et sorciers. Toutefois, il faut savoir faire silence pour
entendre leurs murmures car le Morvan ne s’exprime qu’à travers les
arbres et les pierres.
Marguerite ou le fantôme d'une reine maudite
Marguerite de Bourgogne est devenue tristement célèbre suite à la sulfureuse
affaire d’adultère de la Tour de Nesle. Jugée coupable, la reine de
Navarre est emprisonnée à la forteresse de Château-Gaillard, près des
Andelys. Lorsque Louis X succède à son père, il cherche à faire annuler
son mariage par le pape. Mais ce dernier décède en 1315. Décidé d’en
finir avec elle, il la fait étrangler dans sa cellule avant d’épouser
Clémence de Hongrie. Mais la tradition raconte que Marguerite de
Bourgogne est recueillie en secret par sa famille au château de
Couches, en Bourgogne, jusqu’à sa mort en 1333. Dans ce cas, comment
son fantôme pourrait-il, selon la légende, hanter aujourd'hui les
ruines de Château-Gaillard ? Des Andelys à Couches en passant par
l'antique Tour de Nesle, notre équipe a suivi le parcours mystérieux et
parfois sanglant de cette reine maudite.
Fantômes sur ordonnance ?", Eure, France
A plusieurs reprises, une légende attire l'attention d'Erick Fearson. Un
étrange concours de circonstances l'incite alors à s'y intéresser. Car
il ne croit pas aux coïncidences et veille scrupuleusement à ce que des
faits, apparemment sans lien, méritent d’être étudiés, même si les
conclusions de l’enquête peuvent surprendre ! En compagnie de Nadia,
elle-aussi passionnée par les histoires de fantômes, Erick part sur les
traces d’une femme qui fut au centre d’une troublante affaire de
hantise dans une pharmacie de l’Eure. En chemin, il s’est arrêté au
beau milieu d’une forêt à la végétation étonnante pour tendre l’oreille
parmi les ruines d’un ancien château-fort. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que les fantômes ne se montrent pas sur commande ! Guidés
par leur intuition, Erick et Nadia ont choisi de suivre le lapin blanc
jusque dans sa tanière...
Le château de Bellefille, Sarthe, France
Le Château de Bellefille, dans la Sarthe, a des allures de maison hantée.
Sauf qu’aucune histoire de revenant n’y est attribuée. Le chasseur de
fantômes a beau fouiller le passé mouvementé de la demeure, rien n’y
fait ! A l’origine des pierres, il y a bien une légende teintée d’amour
interdit, d’imprécation ecclésiastique et de triste pénitence. Mais
aucun spectre pour crier sa détresse ! D’après les archives, des
guerres et des conflits d’intérêt ont jalonné l’histoire de Bellefille.
Mais pas l’ombre d’un crime ! Pourtant, l’endroit est énigmatique,
ensorcelant, magique ! Près des rosiers et des hortensias, on se laisse
rêver au mystère. Le château de Bellefille est un lieu "hantégénique",
propre à héberger des esprits. Alors, amateurs de romans policiers et
de contes surnaturels, poussez la porte de cette magnifique propriété
seigneuriale, le temps d’un séjour entre amis ou entre collègues. Et
qui sait ? Avec un peu d’imagination, les spectres daigneront peut-être
se manifester…
"L'Oise, terre de chasse... aux revenants !", Picardie, France
A moins d’une heure au nord de Paris, l’Oise est la clef d’entrée de la
Picardie. Clairsemé de forêts domaniales, de châteaux et d’étangs, ce
vaste territoire de tradition royale et cynégétique revêt à chaque
hiver son manteau de brume. Inspiré par des décors de contes de fées,
Maison-Hantee.com est allé à la rencontre des fantômes qui hantent les
sous-bois aux couleurs automnales, les jardins romantiques et les
couloirs silencieux des vastes demeures seigneuriales. De Chantilly à
Compiègne en passant par Senlis, l’atmosphère aristocratique emmitoufle
des secrets de famille que nous avons cherché à décrypter. Empruntez la
voie royale qui mène directement au monde des spectres. Vous rêvez
d’une échappée belle au cœur de la France mystérieuse ? L’Oise occupe
une place privilégiée dans le carnet de route du chasseur de fantômes.
Marchant sur les traces des plus célèbres détectives du surnaturel, Erick
Fearson et Olivier Valentin traquent les histoires de fantômes dans les
lieux les plus hantés du monde...
http://www.maison-hantee.com/files/index_hantises.htm
Les
histoires de demeures hantées remontent à la nuit des temps.
L’existence de " lieux hantés ", particulièrement des maisons, est
attestée depuis le Moyen Age. Il y a eu de nombreux cas signalés aux
dix-neuvième et vingtième siècles, dont un certain nombre fait l’objet
de comptes-rendus précis par des observateurs objectifs : la réalité
des phénomènes paranormaux, apparition " embrumée ", coups, mouvements
de portes ou de fenêtres, déplacements d’objets, gémissements et même
sanglots, sensation d’oppression...) ne semble pas devoir être
contestée.
Dans
le phénomène du lieu hanté, l'apparition est bien davantage associée au
lieu qu'à tel ou tel sujet. Il arrive que plusieurs personnes la
perçoivent sans qu'aucune d'elles ne puissent lui attribuer un nom. Il
arrive cependant qu'on trouve à un tel fantôme une ressemblance avec un
défunt connu. Un autre élément important permettant de qualifier un
lieu hanté est la présence d'un bruit imitant celui que produirait une
activité humaine, comme les bruits de pas, par exemple. Il existe biens
d'autres impressions fréquemment mentionnées dont certaines odeurs
particulièrement fortes, notamment sulfureuses, ou un froid singulier
régnant dans certaines parties de la maison.
Ces
lieux paraissent avoir une influence bénéfique ou maléfique, comme
s’ils gardaient le souvenir des événements du passé, ou parce qu’ils se
trouvent en des zones géographiques particulières favorables ou
défavorables (sources, failles géologiques, conjonction de couches
rocheuses différentes, présence de terrains radioactifs...).
Des
enquêtes menées dans les années 70 aux États-Unis, en Grande-Bretagne
et en Islande firent apparaître que de 9 à 17% des personnes
interrogées affirmaient avoir été les sujets d'expériences insolites au
cours desquelles elles avaient perçu, par la vue, l'ouïe ou le toucher,
ce qui semblait être un être vivant ou un objet inanimé, alors que rien
de tel n'était en réalité présent. Et, pour la plupart des sujets
affirmant avoir été témoin d'une apparition, celle-ci s'était
manifestée dans leur propre maison et non dans l'un des lieux
inquiétants et voilés de toiles d'araignée que l'imagination populaire
se représente le plus volontiers comme hantés.
A la découverte de quelques lieux hantés en France.
Il arrive parfois que le défunt reste dans la maison, résultat d'un
aboutissement matériel et souvent émotionnel (bien de famille, riche de
souvenirs) et que cet attachement retarde sa transition et son évolution .
Angers, la ville "noire" de l'ésotérisme, Maine-et-Loire, France
A l’entrée de la Vallée de la Loire, la capitale de l’Anjou cache bien
son jeu. Derrière sa fameuse "douceur angevine" et sa modernité
culturelle, elle dissimule un patrimoine ancestral et une géographie
secrète. Sur son blason, on peut distinguer une "clef d’argent", celle
qui ouvrait les portes du royaume, vestiges d’une histoire marquée par
les sièges. Mais c’est la clef du mystère que nous avons empruntée à la
ville pour décoder ses énigmes d’outre-tombe. Du "bon roi René", féru
d’occultisme, aux symboles des alchimistes gravés sur les murs de
demeures philosophales, sans oublier les sociétés secrètes,
protectrices de trésors oubliés, et les fantômes de personnages
légendaires qui hantent encore les rues du vieil Angers, nous avons
suivi la ligne magique qui traverse celle qu’on appelle la "ville
noire", à cause de ses remparts de pierre et ses toits d’ardoise. Mais
si la vraie raison de ce surnom était ailleurs.
Double assassinat au Château de Veauce, Allier, France. Qui se souvient de l’émission Mystères
se rappelle certainement du reportage de 1992 sur le Château de Veauce
! Surplombant les plaines de l’Allier, en Auvergne, cette forteresse du
9ème siècle est devenue célèbre, dans les années 1980, grâce à son
propriétaire d’alors, Ephraïm Tagori de la Tour, qui prétendait être
visité chaque nuit par un fantôme prénommé Lucie. Intrigués par cette
rumeur, les médias se sont emparés de l’affaire, à commencer par France
Inter. Dans la nuit du 4 août 1984,
l'équipe du journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages
sur l’étrange, assistés d’un médium et de sa petite-fille, auraient été
témoins de l’apparition de la dame blanche dans les hauteurs du
château. Ils auraient même gardé des traces tangibles de leur rencontre
avec Lucie : "Dans cette tour fut, pour la première fois au monde, photographié et enregistré un fantôme"...
L'observatoire assassiné, Juvisy, France
Que
vous soyez ou non sensibles au monde des spectres, vous ne pouvez être
indifférents au sort d'un observatoire astronomique qui, aux portes de
Paris, succombe petit à petit à l'inexorable course du temps. Fondé par
Camille Flammarion en 1883, l'observatoire
de Juvisy est abandonné à l'usure et la poussière malgré les efforts de
sauvegarde entrepris par la communauté scientifique et, en particulier,
la Société Astronomique de France. A l'occasion de la parution d'un
ouvrage inédit de Flammarion sur les phénomènes de hantises, qu'il
étudia en marge de l'astrophysique et de la botanique,
Maison-Hantee.com a exploré les coulisses d'un lieu mystérieux. Epave
échouée au cœur d'une morne banlieue, la propriété a des allures de
maison hantée. A l'instar d'un scénario de science-fiction, on la
croirait désertée depuis des siècles par ses habitants qui auraient
fui, soudainement, une menace irrationnelle. Qu'est-il arrivé au
célèbre savant qui croyait aux fantômes et à une vie extra-terrestre ?
Les demeures maudites de Barbe-Bleue, Pays de Loire, France
De passage en Vendée en 1847, Gustave Flaubert décrivit le château de
Tiffauges comme un château "fantôme muet, abandonné, maudit, plein de
résonances farouches". Plus que jamais sensible à cet écho maléfique,
Erick Fearson a suivi les traces d'un des monstres les plus célèbres de
l'histoire de France, Gilles de Rais, surnommé Barbe-Bleue, jusque dans
ses châteaux de Champtocé et de Tiffauges, hantés par les âmes de
jeunes enfants qu'il sacrifia lors de rituels orgiaques. Illustré par
les fantomatiques photographies de Philippe Prost et sans épargner au
lecteur les macabres détails d'une sordide affaire, Erick décrypte une
descente aux enfers, livrant un reportage fascinant sur la face cachée
de celui qui, au-delà du criminel, fut aussi Maréchal de France et
valeureux compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Un voyage au cœur de
l’horreur qui soulève l’inévitable question : comment un être humain
peut-il tomber aussi bas ?
Pour ce second volet de notre reportage consacré aux mystères de Paris,
Erick Fearson nous ouvre les portes du cimetière du Père-Lachaise,
vaste nécropole à l’est de la capitale et qui accueille, nuit et jour,
vivantes ou mortes, des milliers d’âmes errantes. Notre chasseur de
fantômes nous offre une promenade aussi macabre que romantique où
chaque statue semble s’animer et chaque tombe vous attirer dans un
monde peuplé de créatures étranges et de personnalités occultes.
Au-delà des spectres et des touristes, c’est toute une communauté de
passionnés qui s’est appropriée ces lieux hors du temps. Des visiteurs
nocturnes qui bravent les interdits aux historiens en herbe qui
consacrent des heures entières à faire parler les morts, des
générations de parisiens se sont succédées au Père-Lachaise.
Il semblerait que beaucoup d'histoires étranges circulent sur l'abbaye de
Mortemer et avec raison. Fondée au 12ème siècle par Henri 1er
Beauclerc, fils de Guillaume le conquérant, l'Abbaye de Mortemer est,
dit-on, l'Abbaye la plus hantée de France. Hantée
tout d'abord, par Mathilde la Dame Blanche. "Emmurée" par son père qui
lui reprochait sa conduite un peu légère, elle errerait depuis ces
temps anciens, dans les ruines de l'Abbaye et autour des étangs les
nuits de pleine lune. De nos jours, il arrive régulièrement que
certaines personnes rencontrent son spectre flotter, telle une âme en
peine. Il y a peu de temps encore, un visiteur se sentant observé, se
retourna et se sentit défaillir. Défaillir à la vision de Mathilde
flottant dans les vestiges à plusieurs mètres du sol avant de
s'estomper dans le paysage.
Phantom Manoir, Disneyland Paris, France
Pourquoi Phantom Manor est l’attraction que je préfère à Disneyland Paris ?
D’emblée, je répondrais : parce que cette maison hantée s’appuie sur le
registre de la peur ! Et pourtant, rien n’est effrayant et peu d’effets
font sursauter… Or, une fois passée la grille en fer forgé qui garde la
propriété, on se laisse vite impressionner par une alchimie visuelle
qui ensorcelle et attire. La peur ne sera pas dangereuse mais ludique
et esthétique. A l’approche de Phantom Manor, un climat délétère se
fait de plus en plus clairement ressentir. Des haut-parleurs,
habillement dissimulés dans le jardin, diffusent la farandole des
fantômes, Grim Grinning Ghosts. Derrière des arbres meurtris, se
dessine au sommet d’un sentier pentu la façade délabrée d’un manoir
abandonné datant de la Ruée vers l’or.
Esprits, êtes-vous en Bretagne ?
Si le Comité Régional de Tourisme de Bretagne a orienté sa campagne de
communication pour 2005 sur les légendes, ce n’est pas un hasard. Car
l’ancienne Armorique regorge de trésors, de mythes et d’êtres
surnaturels peuplant aussi bien les terres, les landes et les forêts
que les côtes, les grèves et les îles. De Rennes au Golfe du Morbihan,
Maison-Hantee.com a emprunté la route de l’étrange, à la rencontre des
fantômes de Haute-Bretagne. Sillonnant à pied, en voiture ou en vélo le
pays de l’Ankou, émissaire de la mort qui fauche les âmes au passage de
son funèbre cortège, nous nous sommes arrêtés dans des lieux de
mémoire, marqués par la tradition orale des contes celtiques. Tantôt
spectres, tantôt héros mythologiques, des esprits mystérieux hantent
pierres, monuments et ruines.
Le Morvan et ses pierres de légende, Bourgogne, France
Au cœur de la Bourgogne, le Morvan est un parc naturel régional, une île
de granite au carrefour entre l’Yonne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire
et la Nièvre. Domptant avec plus ou moins de facilité cet écrin de
verdure, enchanteur l’été et rude l’hiver, les villages et hameaux se
disputent légendes et traditions, s’appuyant sur une multitude de
sites, certains touristiques comme Bribacte, Vezelay ou Autun, d’autres
plus secrets que seuls les guides de pays savent approcher. L’intrépide
voyageur qui relève le défi de sillonner les routes tortueuses du
Morvan à la découverte de son patrimoine mystérieux se prépare à
rencontrer fées et dames blanches, lutins et fantômes celtiques,
diables et sorciers. Toutefois, il faut savoir faire silence pour
entendre leurs murmures car le Morvan ne s’exprime qu’à travers les
arbres et les pierres.
Marguerite ou le fantôme d'une reine maudite
Marguerite de Bourgogne est devenue tristement célèbre suite à la sulfureuse
affaire d’adultère de la Tour de Nesle. Jugée coupable, la reine de
Navarre est emprisonnée à la forteresse de Château-Gaillard, près des
Andelys. Lorsque Louis X succède à son père, il cherche à faire annuler
son mariage par le pape. Mais ce dernier décède en 1315. Décidé d’en
finir avec elle, il la fait étrangler dans sa cellule avant d’épouser
Clémence de Hongrie. Mais la tradition raconte que Marguerite de
Bourgogne est recueillie en secret par sa famille au château de
Couches, en Bourgogne, jusqu’à sa mort en 1333. Dans ce cas, comment
son fantôme pourrait-il, selon la légende, hanter aujourd'hui les
ruines de Château-Gaillard ? Des Andelys à Couches en passant par
l'antique Tour de Nesle, notre équipe a suivi le parcours mystérieux et
parfois sanglant de cette reine maudite.
Fantômes sur ordonnance ?", Eure, France
A plusieurs reprises, une légende attire l'attention d'Erick Fearson. Un
étrange concours de circonstances l'incite alors à s'y intéresser. Car
il ne croit pas aux coïncidences et veille scrupuleusement à ce que des
faits, apparemment sans lien, méritent d’être étudiés, même si les
conclusions de l’enquête peuvent surprendre ! En compagnie de Nadia,
elle-aussi passionnée par les histoires de fantômes, Erick part sur les
traces d’une femme qui fut au centre d’une troublante affaire de
hantise dans une pharmacie de l’Eure. En chemin, il s’est arrêté au
beau milieu d’une forêt à la végétation étonnante pour tendre l’oreille
parmi les ruines d’un ancien château-fort. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que les fantômes ne se montrent pas sur commande ! Guidés
par leur intuition, Erick et Nadia ont choisi de suivre le lapin blanc
jusque dans sa tanière...
Le château de Bellefille, Sarthe, France
Le Château de Bellefille, dans la Sarthe, a des allures de maison hantée.
Sauf qu’aucune histoire de revenant n’y est attribuée. Le chasseur de
fantômes a beau fouiller le passé mouvementé de la demeure, rien n’y
fait ! A l’origine des pierres, il y a bien une légende teintée d’amour
interdit, d’imprécation ecclésiastique et de triste pénitence. Mais
aucun spectre pour crier sa détresse ! D’après les archives, des
guerres et des conflits d’intérêt ont jalonné l’histoire de Bellefille.
Mais pas l’ombre d’un crime ! Pourtant, l’endroit est énigmatique,
ensorcelant, magique ! Près des rosiers et des hortensias, on se laisse
rêver au mystère. Le château de Bellefille est un lieu "hantégénique",
propre à héberger des esprits. Alors, amateurs de romans policiers et
de contes surnaturels, poussez la porte de cette magnifique propriété
seigneuriale, le temps d’un séjour entre amis ou entre collègues. Et
qui sait ? Avec un peu d’imagination, les spectres daigneront peut-être
se manifester…
"L'Oise, terre de chasse... aux revenants !", Picardie, France
A moins d’une heure au nord de Paris, l’Oise est la clef d’entrée de la
Picardie. Clairsemé de forêts domaniales, de châteaux et d’étangs, ce
vaste territoire de tradition royale et cynégétique revêt à chaque
hiver son manteau de brume. Inspiré par des décors de contes de fées,
Maison-Hantee.com est allé à la rencontre des fantômes qui hantent les
sous-bois aux couleurs automnales, les jardins romantiques et les
couloirs silencieux des vastes demeures seigneuriales. De Chantilly à
Compiègne en passant par Senlis, l’atmosphère aristocratique emmitoufle
des secrets de famille que nous avons cherché à décrypter. Empruntez la
voie royale qui mène directement au monde des spectres. Vous rêvez
d’une échappée belle au cœur de la France mystérieuse ? L’Oise occupe
une place privilégiée dans le carnet de route du chasseur de fantômes.
Marchant sur les traces des plus célèbres détectives du surnaturel, Erick
Fearson et Olivier Valentin traquent les histoires de fantômes dans les
lieux les plus hantés du monde...
http://www.maison-hantee.com/files/index_hantises.htm
Dernière édition par nisrine nacer le Jeu 6 Mai - 13:07, édité 1 fois
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Vaudou
Vaudou
Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est un culte animiste originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.
À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord
par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés
l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous
différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.
ORIGINE
Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja
(dont les fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les
Yoruba ...) peuples qui constituent un élément important des
populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria...).
Vaudou (que l'on prononce vodoun)
est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le
vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont
les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance.
Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des
procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou
correspond au culte yoruba des Orishas.
De même que le vaudou est un culte au esprit du monde de l'invisible. À
chaque ouverture, le prête vodoun demande l'aide de l'esprit de PAPA
LEGBA pour ouvrir les portes des deux monde.
Le Vaudou vient d'Afrique mais ce n'est pas l'endroit où le vaudou est le plus pratiqué.
Le vaudou haïtien
En Haïti, le Vaudou mélange Vaudou d'Afrique de l'Ouest et folklore religieux chrétien. Religion des esclaves, le Vaudou a eu une grande importance dans leurs révoltes (voir Cérémonie de Bois-Caïman,
dans leur émancipation), et conserve aujourd'hui une importance
politique non négligeable. Nous n'en savons pas plus sur leur croyances
sur l'origine de l'univers, de la terre et des humains.
Chaque année au mois de juillet, plus de 70.000 personnes se rendent au lieu dit le Saut d'eau. Pendant 4 jours, les Haïtiens fidèles au panthéon vaudou se livrent à des ablutions, les bains de chance.
Selon la croyance populaire, des esprits qui font le bien quand on les
prie suffisamment nichent dans la cascade, la gorge et les arbres. Les
visiteurs étrangers y sont admis mais doivent montrer une extrême
retenue.
Les rites
L'un
des moments essentiels est la cérémonie. C'est durant ce moment que
vont être invoqués les loas.Le rite se fait au sein d'un hounfor(temple
vaudou) et est dirigé un Houngan(prêtre vaudou) ou son équivalent
féminin la Mambo.Le Hougan et la Mambo sont souvent munis d'une
calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des
autres pratiquants.La cérémonie se déroule en deux temps
principaux:l'appel des loas et le sacricice. Avec le Houngan et la
Mambo, les initiés sont les principaux acteurs de la cérémonie. Ils ont
divers rôles : musiciens,danseurs,commanditaire,
sacrificateur,spectateurs.
On sacralise l'espace par le rite du
jétédlo(jeté de l'eau),la disposition des objets sacrés vers les quatre
points cardinaux et la parade des drapeaux.Au milieu du lieu de
cérémonie se trouve le poteau mitan, mât décor des signes loa, symbole
de la communication entre le monde céleste et le monde terrestre:le
poteau mitan symbolise l'axe du monde.Au pied du poteau mitan, sur un
socle, sont rassemblées les offrandes,différentes selon le loa invoqué.
Au sol sont dessinées,autour du poteau mitan, à la craie, avec de la
farine, du plâtre ou du marc de café les symboles des loa : les vèvè.
D'autres signes sont souvent peints sur le poteau mitan, accompagnés
d'objets accrochés, notamment des feuilles de palmier royal destinés à
chasser les mauvais esprits.
Puis les tambours,éléments essentiels
et symboliques du rite,semettent en place.Les tambours font battre à
l'unisson les coeurs des initiés et ceux des loas,les deux mondes
entrent alors en contact par les prières, les danses, la musique et les
libations.
Les loas sont sensés se nourrir et bien boire à leur
arrivés afin d'être disposés à aider ceux qui sollicitent leur aide.
Des mets divers et des liqueurs les attendent. Arrive alors le moment
du sacrifice. On prépare l'animal en l'habillant de symboles multiples,
en le nourrisant et en le parfumant avec des potions préparées par le
Houngan. Le rythme des tambours s'accélère et se fait plus intense,
emportant les initiés dans une transe spirituelle.Une fois l'animal
égorgé,le sacrificateur goûte à son sang et les initiés y trempent
leurs mains. L'animal est alors présenté, offert symboliquement aux
loa,face aux quatre points cardinaux.Les chants et danses redoublent de
puissance,les vèvès préalablement déssinés sur le sol sont sensés
appeller les loas.
C'est alors que survient le sommet de la
cérémonie. Le loa entre dans le corps de l'un des initié, on dit qu'il
le chevauche. Il se met à danser avec frénésie, différemment selon le
loa invoqué. Le loa ne partira pas tout à fait,après la cérémonie, un
lien se crééra entre l'initié et l'esprit, pour toute sa vie.
Vases,bouteilles,colliers,bougies,pierres sacrées,pots,paquets magiques,poupées,
ficelles de toutes couleurs entassés sur un autel.Ce sont des
wangas,ils sont
destinés à capter les esprits,bénéfiques, maléfiques ou protecteurs."Wanga"signifie
fétiche. Ce sont bien souvent des objets ayant une fonction
particulière.Certains peuvent avoir pour rôle de protéger une personne
ou d'influer sur sa vie de façon bénéfique,d'autres d'influencer les
éléments.Les fameux gris-gris sont également utilisés,ce sont en
général de petit sac en cuir porté autour du cou et contenant une
mixture contenant divers éléments (poivre de cayenne,brique en poudre,cheveux,peau
de serpent etc..).
Si les Houngan recherchent avant toutla
communion spirituelle par le respect des équilibres et l'osmose avec la
nature et les différentes formes de vie, il existe des prêtres nommés
Bokor, qui eux se livrent,dans le but de nuir, à une forme de magie
noire .C'est cette dernière qui,même si minoritaire chez les véritables
pratiquants vaudou,a le plus marqué l'inconscient collectif. Ce qui
différencie un Bokor d'un Houngan est essentiellement la pratique de
l'envoutement,notamment par l'utilisation de poupées vaudou.Même si en
réalité ces dernières font davantage parti du folklore que
véritablement du Vaudou par lui même. Il est d'ailleurs amusant de voir
que cet aspect du Vaudou est celui qui vient en premier dans l'esprit
des gens lorsqu'on leur parle de Vaudou.. mais ce genre de poupées
existaient bien avant la naissance du Vaudou. Dans la France du
Moyen-Age des poupées en cire traversées d'aiguilles pour nuir à autrui
étaient déjà utilisées.Ces poupées ne seraient elles que des Vestiges
du colonialisme importées par les européens? Il n'en demeure pas moins
qu'elles sont utilisées dans le Vaudou, mais cette pratique est plus de
l'ordre du Hoodoo(Partie folklorique et sorcellerie) que véritablement
du Vaudou pure en tant que religion. Une autre pratique assez connue
est la zombification.Le bokor fait jeter au visage de la victime une
poudre la plongeant dans une profonde léthargie proche de la mort.Le
but est de ralentir les fonctions vitales au maximum,ce qui donne tous
les symptômes de la mort clinique.Dans la conception de cette drogue
intervient egalement, pour le folklore (?) des os broyés en poudre de
préférence ceux d'un ou d'une sorcière, lézards, ver polychète,
plantes, mais aussi la Tétradotoxine issue du poisson globe qui a un
grand rôle dans la composition de cette poudre.Tenue pour morte la
victime est enterrée,puis exhumée le soir même par un sorcier qui lui
administre un contre poison.L'individu reste plongé dans un état de
catalepsie, dû à la faible oxygénisation de son cerveau.Le bokor se
servirait ainsi de ce zombi comme esclave. Il existe à Haïti des
sociétés secrètes telles que Bizango ou le Cochon Gris,constituées de
Bokors, exercant ce genre de pratique ainsi que le sacrifice humain.Il
est difficile de savoir si de telles affirmations sont fondées, il n'en
reste pas moins que ces sociétés secrètes instaurent un climat de
terreur bien réel au sein de la population haitienne.
Lomé
Lomé,
ville située au sud-ouest du Togo, capitale et la plus grande ville du
pays, sur le golfe de Guinée. Lomé est le premier port du Togo, le nœud
de communications ainsi que le centre administratif et économique du
pays. La majeure partie du commerce togolais transite par le port de
Lomé, qui a été agrandi et approfondi en 1968 pour accueillir les gros
navires. Les principaux produits d'exportations sont le coton, le café,
le cacao et les noix de palme ; la plupart des exportations de
phosphate transitent par le port voisin de Kpémé. Lomé produit des
textiles et des denrées alimentaires. La voie ferrée pénètre dans
l'intérieur des terres en direction de Palimé, d'Atakpamé et de
Tabligbo, puis longe la côte jusqu'à Anécho. Lomé est le siège de
l'université de Bénin (1965) et de l'École nationale d'administration
(1958
Le marché aux fétiches: Le marché aux fétiches à Akodessewa, au nord de la voie ferrée (ouvert tous les jours), est
l'endroit rêvé pour aller à la rencontre de la religion animiste,
vaudou et de la médecine traditionnelle. Des plumes d'oiseaux, aux
crânes d'animaux, aux peaux de bêtes, aux herbes et aux fétiches, tous
sont censés être pourvus de pouvoirs magiques protégeant les individus
de mauvais sorts. On trouve aussi sur ce marché animé des petites
figurines ewe honorant les jumeaux. Assez
excentré, naguère ce marché se tenait à Bè, à la lisière de la forêt
sacrée (interdite aux non-initiés). Ici, on vend toute la panoplie du
féticheur des fétiches « pour qu'elle tombe amoureuse », aux grelots
(gongons) qui réveillent les esprits auxquels on s'adresse. Les
gris-gris sont bons pour tout, de la toux opiniâtre aux peines de
coeur, en passant par la victoire sur les ennemis. Les féticheurs se
tiennent derrière des étals chargés d'un inimaginable bric-à-brac de
peaux, de crânes, de cailloux, de poudres, haut en couleur... et en
odeurs. Cornes de gazelles, perroquets desséchés et poudres de
perlimpinpin, toute la pharmacopée traditionnelle africaine est là.
Pénétrez dans les cahutes des commerçants pour qu'ils vous donnent des
explications sur ces rites ancestraux. Mais vous n'apprendrez de toute
façon pas grand-chose. Les rites ne sont jamais vraiment dévoilés aux
non-initiés.
Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est un culte animiste originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.
À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord
par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés
l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous
différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.
ORIGINE
Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja
(dont les fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les
Yoruba ...) peuples qui constituent un élément important des
populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria...).
Vaudou (que l'on prononce vodoun)
est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le
vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont
les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance.
Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des
procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou
correspond au culte yoruba des Orishas.
De même que le vaudou est un culte au esprit du monde de l'invisible. À
chaque ouverture, le prête vodoun demande l'aide de l'esprit de PAPA
LEGBA pour ouvrir les portes des deux monde.
Le Vaudou vient d'Afrique mais ce n'est pas l'endroit où le vaudou est le plus pratiqué.
Le vaudou haïtien
En Haïti, le Vaudou mélange Vaudou d'Afrique de l'Ouest et folklore religieux chrétien. Religion des esclaves, le Vaudou a eu une grande importance dans leurs révoltes (voir Cérémonie de Bois-Caïman,
dans leur émancipation), et conserve aujourd'hui une importance
politique non négligeable. Nous n'en savons pas plus sur leur croyances
sur l'origine de l'univers, de la terre et des humains.
Chaque année au mois de juillet, plus de 70.000 personnes se rendent au lieu dit le Saut d'eau. Pendant 4 jours, les Haïtiens fidèles au panthéon vaudou se livrent à des ablutions, les bains de chance.
Selon la croyance populaire, des esprits qui font le bien quand on les
prie suffisamment nichent dans la cascade, la gorge et les arbres. Les
visiteurs étrangers y sont admis mais doivent montrer une extrême
retenue.
Les rites
L'un
des moments essentiels est la cérémonie. C'est durant ce moment que
vont être invoqués les loas.Le rite se fait au sein d'un hounfor(temple
vaudou) et est dirigé un Houngan(prêtre vaudou) ou son équivalent
féminin la Mambo.Le Hougan et la Mambo sont souvent munis d'une
calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des
autres pratiquants.La cérémonie se déroule en deux temps
principaux:l'appel des loas et le sacricice. Avec le Houngan et la
Mambo, les initiés sont les principaux acteurs de la cérémonie. Ils ont
divers rôles : musiciens,danseurs,commanditaire,
sacrificateur,spectateurs.
On sacralise l'espace par le rite du
jétédlo(jeté de l'eau),la disposition des objets sacrés vers les quatre
points cardinaux et la parade des drapeaux.Au milieu du lieu de
cérémonie se trouve le poteau mitan, mât décor des signes loa, symbole
de la communication entre le monde céleste et le monde terrestre:le
poteau mitan symbolise l'axe du monde.Au pied du poteau mitan, sur un
socle, sont rassemblées les offrandes,différentes selon le loa invoqué.
Au sol sont dessinées,autour du poteau mitan, à la craie, avec de la
farine, du plâtre ou du marc de café les symboles des loa : les vèvè.
D'autres signes sont souvent peints sur le poteau mitan, accompagnés
d'objets accrochés, notamment des feuilles de palmier royal destinés à
chasser les mauvais esprits.
Puis les tambours,éléments essentiels
et symboliques du rite,semettent en place.Les tambours font battre à
l'unisson les coeurs des initiés et ceux des loas,les deux mondes
entrent alors en contact par les prières, les danses, la musique et les
libations.
Les loas sont sensés se nourrir et bien boire à leur
arrivés afin d'être disposés à aider ceux qui sollicitent leur aide.
Des mets divers et des liqueurs les attendent. Arrive alors le moment
du sacrifice. On prépare l'animal en l'habillant de symboles multiples,
en le nourrisant et en le parfumant avec des potions préparées par le
Houngan. Le rythme des tambours s'accélère et se fait plus intense,
emportant les initiés dans une transe spirituelle.Une fois l'animal
égorgé,le sacrificateur goûte à son sang et les initiés y trempent
leurs mains. L'animal est alors présenté, offert symboliquement aux
loa,face aux quatre points cardinaux.Les chants et danses redoublent de
puissance,les vèvès préalablement déssinés sur le sol sont sensés
appeller les loas.
C'est alors que survient le sommet de la
cérémonie. Le loa entre dans le corps de l'un des initié, on dit qu'il
le chevauche. Il se met à danser avec frénésie, différemment selon le
loa invoqué. Le loa ne partira pas tout à fait,après la cérémonie, un
lien se crééra entre l'initié et l'esprit, pour toute sa vie.
Vases,bouteilles,colliers,bougies,pierres sacrées,pots,paquets magiques,poupées,
ficelles de toutes couleurs entassés sur un autel.Ce sont des
wangas,ils sont
destinés à capter les esprits,bénéfiques, maléfiques ou protecteurs."Wanga"signifie
fétiche. Ce sont bien souvent des objets ayant une fonction
particulière.Certains peuvent avoir pour rôle de protéger une personne
ou d'influer sur sa vie de façon bénéfique,d'autres d'influencer les
éléments.Les fameux gris-gris sont également utilisés,ce sont en
général de petit sac en cuir porté autour du cou et contenant une
mixture contenant divers éléments (poivre de cayenne,brique en poudre,cheveux,peau
de serpent etc..).
Si les Houngan recherchent avant toutla
communion spirituelle par le respect des équilibres et l'osmose avec la
nature et les différentes formes de vie, il existe des prêtres nommés
Bokor, qui eux se livrent,dans le but de nuir, à une forme de magie
noire .C'est cette dernière qui,même si minoritaire chez les véritables
pratiquants vaudou,a le plus marqué l'inconscient collectif. Ce qui
différencie un Bokor d'un Houngan est essentiellement la pratique de
l'envoutement,notamment par l'utilisation de poupées vaudou.Même si en
réalité ces dernières font davantage parti du folklore que
véritablement du Vaudou par lui même. Il est d'ailleurs amusant de voir
que cet aspect du Vaudou est celui qui vient en premier dans l'esprit
des gens lorsqu'on leur parle de Vaudou.. mais ce genre de poupées
existaient bien avant la naissance du Vaudou. Dans la France du
Moyen-Age des poupées en cire traversées d'aiguilles pour nuir à autrui
étaient déjà utilisées.Ces poupées ne seraient elles que des Vestiges
du colonialisme importées par les européens? Il n'en demeure pas moins
qu'elles sont utilisées dans le Vaudou, mais cette pratique est plus de
l'ordre du Hoodoo(Partie folklorique et sorcellerie) que véritablement
du Vaudou pure en tant que religion. Une autre pratique assez connue
est la zombification.Le bokor fait jeter au visage de la victime une
poudre la plongeant dans une profonde léthargie proche de la mort.Le
but est de ralentir les fonctions vitales au maximum,ce qui donne tous
les symptômes de la mort clinique.Dans la conception de cette drogue
intervient egalement, pour le folklore (?) des os broyés en poudre de
préférence ceux d'un ou d'une sorcière, lézards, ver polychète,
plantes, mais aussi la Tétradotoxine issue du poisson globe qui a un
grand rôle dans la composition de cette poudre.Tenue pour morte la
victime est enterrée,puis exhumée le soir même par un sorcier qui lui
administre un contre poison.L'individu reste plongé dans un état de
catalepsie, dû à la faible oxygénisation de son cerveau.Le bokor se
servirait ainsi de ce zombi comme esclave. Il existe à Haïti des
sociétés secrètes telles que Bizango ou le Cochon Gris,constituées de
Bokors, exercant ce genre de pratique ainsi que le sacrifice humain.Il
est difficile de savoir si de telles affirmations sont fondées, il n'en
reste pas moins que ces sociétés secrètes instaurent un climat de
terreur bien réel au sein de la population haitienne.
Lomé
Lomé,
ville située au sud-ouest du Togo, capitale et la plus grande ville du
pays, sur le golfe de Guinée. Lomé est le premier port du Togo, le nœud
de communications ainsi que le centre administratif et économique du
pays. La majeure partie du commerce togolais transite par le port de
Lomé, qui a été agrandi et approfondi en 1968 pour accueillir les gros
navires. Les principaux produits d'exportations sont le coton, le café,
le cacao et les noix de palme ; la plupart des exportations de
phosphate transitent par le port voisin de Kpémé. Lomé produit des
textiles et des denrées alimentaires. La voie ferrée pénètre dans
l'intérieur des terres en direction de Palimé, d'Atakpamé et de
Tabligbo, puis longe la côte jusqu'à Anécho. Lomé est le siège de
l'université de Bénin (1965) et de l'École nationale d'administration
(1958
Le marché aux fétiches: Le marché aux fétiches à Akodessewa, au nord de la voie ferrée (ouvert tous les jours), est
l'endroit rêvé pour aller à la rencontre de la religion animiste,
vaudou et de la médecine traditionnelle. Des plumes d'oiseaux, aux
crânes d'animaux, aux peaux de bêtes, aux herbes et aux fétiches, tous
sont censés être pourvus de pouvoirs magiques protégeant les individus
de mauvais sorts. On trouve aussi sur ce marché animé des petites
figurines ewe honorant les jumeaux. Assez
excentré, naguère ce marché se tenait à Bè, à la lisière de la forêt
sacrée (interdite aux non-initiés). Ici, on vend toute la panoplie du
féticheur des fétiches « pour qu'elle tombe amoureuse », aux grelots
(gongons) qui réveillent les esprits auxquels on s'adresse. Les
gris-gris sont bons pour tout, de la toux opiniâtre aux peines de
coeur, en passant par la victoire sur les ennemis. Les féticheurs se
tiennent derrière des étals chargés d'un inimaginable bric-à-brac de
peaux, de crânes, de cailloux, de poudres, haut en couleur... et en
odeurs. Cornes de gazelles, perroquets desséchés et poudres de
perlimpinpin, toute la pharmacopée traditionnelle africaine est là.
Pénétrez dans les cahutes des commerçants pour qu'ils vous donnent des
explications sur ces rites ancestraux. Mais vous n'apprendrez de toute
façon pas grand-chose. Les rites ne sont jamais vraiment dévoilés aux
non-initiés.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
OVNIS
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var iArgs = arguments.length; for (var a=0;aOVNIS
Objet volant non identifié
Un objet volant non identifié (souvent abrégé OVNI, calque de l'anglais américain UFO qui signifie unidentified flying object)
est un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir
observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir
été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît ni l'origine ni la nature exacte.
Les personnes étudiant ces phénomènes sont appelées ufologues
(de l'anglais UFO suivi du suffixe « -logue »); l'équivalent en
français, ovniologue, est moins souvent employé. L'ufologie (ou
ovniologie) est donc l'étude des ufos ou ovnis. En France, le GEIPAN parle plutôt de phénomène aérospatial non identifié (PAN),
le terme de « phénomène » étant dans la majorité des cas plus approprié
que celui d'« objet », même si le terme n'est pas utilisé dans la
littérature scientifique par d'autres chercheurs. Lorsqu'un ovni est
identifié sans ambiguïté comme étant un objet connu (par exemple un
avion ou un ballon météorologique), il cesse d'être un ovni et devient
un objet volant identifié. Dans ce cas précis, il n'y a pas lieu de
continuer à utiliser l'acronyme ovni pour décrire l'objet.
Dans la culture populaire, le terme ovni s'utilise généralement pour désigner n'importe quel vaisseau spatial
extra-terrestre supposé, mais « soucoupe volante » est aussi
régulièrement employé. Par extension, le terme ovni sert à désigner de
manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de
nulle part (exemple : « un ovni dans le paysage politique »).
Des observations d'ovnis ont été faites
dans le passé, mais les rapports d'observations sont devenus plus
fréquents à partir des années 1950, notamment aux États-Unis. Des
dizaines de milliers de témoignages ont depuis été rapportés à travers
le monde.
Vie extraterrestre
La vie extraterrestre désigne toute forme de vie existant ailleurs que sur la planète Terre. Son existence reste hypothétique.
En effet, aucune vie extraterrestre n’a été découverte à ce jour par
les scientifiques. Il existe cependant certains indices qui suggèrent
qu’une vie bactérienne sur Mars est possible.
La Science des Extraterrestres 2005, l’année des explications |
|
Pourtant, admettre l’existence d’intelligences
extraterrestres ne pose pas de problème à la communauté scientifique !
En effet, tout astronome sait parfaitement que les gaz interstellaires
recèlent des molécules formant les matériaux de la vie. Dans le
foisonnement des galaxies, aux myriades d’étoiles, la vie s’est donc
inévitablement développée. Plus près de nous, Mars fut un immense
réservoir d’eau, siège d’une vie probable. Les tenants de la thèse
darwinienne de l’évolution, théorie conservatrice pour le moins
controversée pour ses chaînons manquants comme, à l’inverse, ses
absences totales de mutations, sont même les premiers à admettre que
l’évolution conduit tôt ou tard à l’intelligence par adaptation à
l’environnement. Ce qui ne manque pas de faire sourire les ufologues.
En effet, qu’y a-t-il après le stade de l’intelligence humaine ? A
quoi l’homme devra-t-il s’adapter dans les prochains siècles ? Les ET
sont-ils, comme nous, limités par la vitesse de la lumière ?
Les vrais OVNI sont des vaisseaux extraterrestres.
Mais ils ne sont pas spatiaux !
La densité du temps est un concept majeur :
à une densité de temps donnée correspond une quantité d’informations
physiques simultanées donnée. Dans une densité supérieure le nombre
d’informations simultanées est plus grand. Plus ce nombre augmente,
moins la matière est « solide » car les échanges de l’état considéré
s’accroissent…jusqu’à ce qu’il nous devienne physiquement invisible car
apparemment trop rapide de notre point de vue de veille.
L’ouvrage,
largement aéré par de nombreuses illustrations, fait la démonstration
de cette thèse et explique point par point le spectre étendu des
étrangetés constatées par des centaines de milliers de témoins, par
celles et ceux qui ont osé parler. Pas un de ces mystères ne trouve solution dans la Relativité Absolue. Nous sommes seuls et perdus dans l’espace car ce n’est pas dans l’espace qu’il faut chercher les ET pilotes d’OVNI !
La
vitesse de la lumière demeure donc une limite. Mais de quoi ? Revenons
en l’an de grâce 1905. Einstein utilisa les travaux de nombreux savants
dont Lorentz et Poincaré, pour décrire et comparer le comportement de
ce qu’il est coutume d’appeler des référentiels galiléens,
c’est-à-dire des repères d’espace et de temps. Il aboutit notamment à
la conclusion que l’espace et le temps sont indissociables, que la
vitesse de la lumière c est infranchissable et constante dans
le vide. Le temps se résume alors à un écoulement d’instants allant du
passé vers le futur. Dans cette vision, un effet ne peut précéder une
cause. La limite de la vitesse de la lumière devient donc celle de la
causalité qui ne peut être inversée.
La Science des Extraterrestres est fondée sur la connaissance intime de la nature du temps. Ce dernier est fondamentalement cyclique et fractal (reproduction
à l’identique d’un objet à une échelle différente). Or, un cycle est un
processus par lequel un point d’origine est aussi le point d’arrivée.
La causalité y fait défaut. Toute la science des hommes, toutes leurs
équations ont besoin de la causalité pour expliquer le monde. Expliquer
revient à décrire une relation entre deux situations. Mais se peut-il
qu’une relation puisse structurellement nous échapper ? Prenez le Big
bang. L’univers est en expansion accélérée nous dit-on. Soit. Mais s’il dilate vraiment, pourquoi étudie-t-on l’univers microscopique ? Douloureuse question en vérité…
Dans
cet univers, la mécanique quantique n’applique pas le concept de
causalité de façon stricte ! Elle utilise les probabilités. La
structure de la matière est non seulement immatérielle, car ondulatoire
(on ne constate la matérialité qu’à notre échelle spatiale), mais en
plus les savants « expliquent » l’univers avec une absence de loi : le hasard !En quoi le hasard est-il causal ? Un véritable non sens. Une hérésie mondaine. Il est remarquable de constater que, d’un côté, lesmêmes probabilités servent la cause du déterminisme
des équations (preuves solides) issu de la mécanique statistique de
l’infiniment petit, de l’autre et à l’inverse, elles servent la cause du hasard
(absence de preuve) réfutant par exemple les résultats des tests
parapsychologiques (télépathie, précognition, etc.). Le même instrument
conceptuel pour deux logiques opposées ? L’opportunisme scientifique
des « rationalistes » frôle souvent la malhonnêteté intellectuelle.
La
« rationalité » n’est-elle pas finalement qu’une croyance tenace ?
Qu’un parti pris sectaire et irrationnel ? Qu’une opinion, qu’un point
de vue d’observateur ? Avant de parler de preuve, il importe d’évoquer
sa définition. Or, l’histoire des sciences prouve qu’elle évolue avec
le temps ! Alors, preuve du hasard ou hasard de la preuve ?
N’est-ce pas notre point de vue d’observateur qui doit changer puisque
c’est de ce dernier dont dépend la preuve ? Avant de juger, encore
faut-il en être capable ! Ce dont, naturellement, beaucoup sont
persuadés…puisqu’ils jugent ! Mais les gens lucides savent qu’une
opinion n’est qu’une opinion, fut-elle émise par des « notables ».
C’est pourquoi RIEN ne peut remplacer l’expérience personnelle. Comme
RIEN ne la rend absolue. La seule voie universelle est donc le partage de l’expérience. Ce qui rend l’interaction des ET avec les humains inévitable. La question du pourquoi étant résolue, reste à savoir comment.
Le
principe général de la mécanique quantique est de faire varier les
grandeurs physiques par petits paquets, comme si vous comptiez les
grains de sable sur la plage. Une onde est avant tout une déformation
traversant un milieu, c’est-à-dire de l’espace qui s’écoule dans le temps. La Relativité Absolue
suggère que le temps est transporté par les ondes, et non pas que les
ondes, phénomène universel s’il en est, se propagent « avec » le temps.
Accrochez-vous : bien qu’étant admise par le sens commun, rien n’explique aujourd’hui la propagation des ondes ! Or, la Relativité Absolue décrit pourquoi et comment les phénomènes n’existent que selon l’espace-temps fractal auquel ils appartiennent ou traversent.
Imaginez des êtres, ET ou non, qui vivent dans des intervalles d’inexistence temporelle de notre point de vue. Ils seront naturellement dématérialisés comme le sont les ondes ! Mais l’univers tiendra alors dans un mouchoir de poche.
Il
suffit aux extraterrestres de diminuer l’écoulement du temps pour nous
apparaître parfaitement matériels dans notre monde dilaté. Ils y réussissent grâce à la conjugaison de deux formes de pompage temporel
largement expliquées dans l’ouvrage, notamment en utilisant des rotors
et des champs électromagnétiques tournants. La grande difficulté
consiste à appréhender ce qui se produit à l’intérieur d’un système
faisant varier l’écoulement temporel. En effet, l’état de la matière en
dépend directement ! Nous ne percevons que les différences de densité
de temps dans les manifestations de la nature car nous les « voyons »
de l’extérieur, depuis une échelle spatio-temporelle déterminée.
Les
agences « spatiales », à moins qu’elles ne soient débaptisées, sont les
moins bien placées pour aborder les phénomènes extratemporels. En
effet, ces « anomalies » ufologiques ne sont pas aérospatiales mais transmatérielles.
L’état « matière » est un cas particulier d’un ensemble plus vaste. Il
n’y a de « substance rigide » qu’à notre échelle spatiale…et
temporelle. Comment prétendre étudier les PAN (Phénomènes Aérospatiaux
Non-identifiés) en faisant l’impasse sur l’essentiel ? Sur cette part
psychique des manifestations dont la casuistique est extraordinairement
plus riche et pourtant délaissée ?
Chaque
grain de temps constitue une information, un état. Ainsi, le temps
possède une densité. Plus elle est importante, plus il existe
d’informations et plus l’intensité des phénomènes sera troublante.
L’écart entre matériel et spirituel ne provient que d’une différence d’écoulement de temps.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Pyramides de Bosnie
Pyramides de Bosnie
L’affaire
des pyramides de Bosnie a commencé fin 2005 avec un article de presse
faisant référence à la présence d’une pyramide sous la colline de
Visocica.
4 ans après, il ne s’agit plus d’une seule pyramide mais de cinq.
Il convient d’appréhender cette découverte avec beaucoup de prudence tant les controverses sont violentes.
En effet, à ce jour, les fouilles continuent dans la vallée des
pyramides bosniaques mais aucun résultat n’a été présenté devant la
communauté scientifique ou publié dans une revue officielle.
Colline ou pyramide ?
En 2005, l’écrivain bosniaque Semir Osmanagic bâtit une théorie révolutionnaire à partir d’une observation.
La colline Visocica mesure 213 m de haut. Si on l’observe avec un certain recul, elle ressemble un peu à une pyramide.
D’après lui, c’est la civilisation des Illyriens qui aurait construit des pyramides environ 12 000 ans avant notre ère.
L’Illyrie
est l’ancien nom de la partie Nord des Balkans qui a été colonisée par
les Grecs au VIIIe siècle avant notre ère puis par les Romains en 27
avant notre ère.
Pyramide de Bosnie. By Alun Salt . Licence
A
ma connaissance, lors de la dernière période glaciaire, la Bosnie
subissait un climat très rigoureux. Cette région montagneuse était
parsemée de nombreux glaciers.
On ne peut pas dire, comme le
prétend Semir Osmanagic, que cette région était propice à
l’épanouissement d’une civilisation.
On a bien retrouvé quelques campements mais ils appartenaient à des chasseurs-cueilleurs.
Dans l’ensemble de l’Europe de l'Est comme de l'Europe du Nord, à cette
même époque, des petits groupes d’hommes peuplèrent les côtes stériles
mais dépourvues de glace.
Il est fort probable que les campements côtiers se multiplièrent car la
température y était plus clémente, particulièrement à partir de 10 000
ans avant notre ère.
Mais, la plupart des côtes telles quelles étaient à ce moment là ont été submergées depuis longtemps.
Toujours
est-il que les paléontologues n’ont trouvé aucune trace en Bosnie d’une
brillante civilisation disparue et capable de construire des pyramides.
En
fait, si pyramide il y a, nous ne disposons d’aucune date officielle et
confirmée. Semir Osmanagic est lui-même revenu à plusieurs reprises sur
la datation initiale.
Par contre, une équipe de géologues menée par le
professeur Vrabac a analysé le site en mai 2006. Les conclusions sont
formelles : La colline est une formation géologique naturelle.
Plusieurs carottages ont été effectués et le rapport a été validé par
le Conseil de Recherche et d’Enseignement du Département des mines et
de géologie de Bosnie-Herzégovine.
Depuis avril 2006, date du début des fouilles, cinq « pyramides » auraient été détectées dont deux avec l’aide de la NASA.
Elles ont été respectivement baptisées : Pyramide du Soleil, pyramide
de la Lune, pyramide du Dragon, pyramide de la Terre ; la dernière
n’ayant pas encore de nom.
En fait, il s’agit de collines qui d’après la Fondation du parc
archéologique de la pyramide bosnienne du Soleil, en charge des
fouilles, renfermeraient d’autres pyramides.
Les
noms donnés aux « pyramides » font bien sûr référence à différents
sites archéologiques du Mexique, notamment Teotihuacán et ses célèbres
pyramides du Soleil et de la Lune.
Rappelons d’ailleurs que ces
appellations modernes ne sont que des suppositions basées sur la
religion en vigueur à cette époque en Méso-Amérique.
Résultats des fouilles
Des
rumeurs sur Internet font état de hiéroglyphes découverts dans les
« pyramides » mais sans qu’aucun rapport officiel ne vienne les étayer.
Pas la plus petite publication de la part de cette fondation ce qui, vous en conviendrez, n’est pas orthodoxe.
Cela ressemble fort à un canular.
Dalles retrouvées à l'emplacement de la pyramide du Soleil. Licence
Soyons-sérieux,
si une telle découverte avait été faite, la fondation se serait
empressée de le faire savoir, trop contente de clouer le bec à tous ses
détracteurs.
Chaque fois qu’une découverte d’envergure est effectuée, une publication dans un magazine scientifique s’impose.
C’est une procédure habituelle qui permet d’officialiser les découvertes.
D’autres
rumeurs parlent de souterrains qui relieraient les pyramides
entre-elles. La découverte de galeries à cet endroit n’a rien
d’extraordinaire quand on sait que cette région renferme de nombreux
sites archéologiques datant du Néolithique et de l’époque médiévale.
A l’emplacement de l’actuelle colline, se trouvait Visoko, l’ancienne capitale médiévale bosniaque.
Premières excavations de la Pyramide de la Lune. Licence
Je
n’ai donc aucun doute sur le fait que les fouilles en cours délivrent
de nombreux vestiges mais sans sérieuses analyses, il est fantaisiste
d’avancer la moindre date.
Le site officiel fait également état, en février 2009, de la découverte de blocs de pierres qui ont été analysées.
Il s’agit de blocs en argile mal cuite broyée avec de l’eau.
Cette technique de « béton » était utilisée par les Romains.
Avant
d’affirmer que cette « ancienne civilisation » utilisait la même
technique, il faudrait déjà que nous disposions d’une datation.
Car
logiquement, il s‘agit très probablement de vestiges romains. Cela
n’aurait rien d’étonnant puisque comme je l’ai déjà précisé, cette
région a été colonisée par les Romains en 27 avant notre ère.
Rien ne vaut une pyramide en période de crise
L’existence
de pyramides en Europe serait une découverte majeure. Je trouve donc
regrettable que toute cette affaire soit menée avec autant
d’amateurisme.
Par contre, je suis ravie
pour les commerçants locaux qui n’ont jamais été aussi prospères. Cette
région est pauvre et l’arrivée de tous les curieux est une véritable
aubaine pour la population locale.
En
attendant d’être en possession de preuves irréfutables, je range
l’affaire des pyramides de Bosnie dans un tiroir étiqueté
« spéculations hasardeuses ».
(Véronique Battaglia )
Liens
Site officiel des pyramides de Bosnie (version anglaise)
Les Pyramides de Bosnie en pierre artificielle ou béton
< Enigmes archéologie. Paléontologie
L’affaire
des pyramides de Bosnie a commencé fin 2005 avec un article de presse
faisant référence à la présence d’une pyramide sous la colline de
Visocica.
4 ans après, il ne s’agit plus d’une seule pyramide mais de cinq.
Il convient d’appréhender cette découverte avec beaucoup de prudence tant les controverses sont violentes.
En effet, à ce jour, les fouilles continuent dans la vallée des
pyramides bosniaques mais aucun résultat n’a été présenté devant la
communauté scientifique ou publié dans une revue officielle.
Colline ou pyramide ?
En 2005, l’écrivain bosniaque Semir Osmanagic bâtit une théorie révolutionnaire à partir d’une observation.
La colline Visocica mesure 213 m de haut. Si on l’observe avec un certain recul, elle ressemble un peu à une pyramide.
D’après lui, c’est la civilisation des Illyriens qui aurait construit des pyramides environ 12 000 ans avant notre ère.
L’Illyrie
est l’ancien nom de la partie Nord des Balkans qui a été colonisée par
les Grecs au VIIIe siècle avant notre ère puis par les Romains en 27
avant notre ère.
Pyramide de Bosnie. By Alun Salt . Licence
A
ma connaissance, lors de la dernière période glaciaire, la Bosnie
subissait un climat très rigoureux. Cette région montagneuse était
parsemée de nombreux glaciers.
On ne peut pas dire, comme le
prétend Semir Osmanagic, que cette région était propice à
l’épanouissement d’une civilisation.
On a bien retrouvé quelques campements mais ils appartenaient à des chasseurs-cueilleurs.
Dans l’ensemble de l’Europe de l'Est comme de l'Europe du Nord, à cette
même époque, des petits groupes d’hommes peuplèrent les côtes stériles
mais dépourvues de glace.
Il est fort probable que les campements côtiers se multiplièrent car la
température y était plus clémente, particulièrement à partir de 10 000
ans avant notre ère.
Mais, la plupart des côtes telles quelles étaient à ce moment là ont été submergées depuis longtemps.
Toujours
est-il que les paléontologues n’ont trouvé aucune trace en Bosnie d’une
brillante civilisation disparue et capable de construire des pyramides.
En
fait, si pyramide il y a, nous ne disposons d’aucune date officielle et
confirmée. Semir Osmanagic est lui-même revenu à plusieurs reprises sur
la datation initiale.
Par contre, une équipe de géologues menée par le
professeur Vrabac a analysé le site en mai 2006. Les conclusions sont
formelles : La colline est une formation géologique naturelle.
Plusieurs carottages ont été effectués et le rapport a été validé par
le Conseil de Recherche et d’Enseignement du Département des mines et
de géologie de Bosnie-Herzégovine.
Depuis avril 2006, date du début des fouilles, cinq « pyramides » auraient été détectées dont deux avec l’aide de la NASA.
Elles ont été respectivement baptisées : Pyramide du Soleil, pyramide
de la Lune, pyramide du Dragon, pyramide de la Terre ; la dernière
n’ayant pas encore de nom.
En fait, il s’agit de collines qui d’après la Fondation du parc
archéologique de la pyramide bosnienne du Soleil, en charge des
fouilles, renfermeraient d’autres pyramides.
Les
noms donnés aux « pyramides » font bien sûr référence à différents
sites archéologiques du Mexique, notamment Teotihuacán et ses célèbres
pyramides du Soleil et de la Lune.
Rappelons d’ailleurs que ces
appellations modernes ne sont que des suppositions basées sur la
religion en vigueur à cette époque en Méso-Amérique.
Résultats des fouilles
Des
rumeurs sur Internet font état de hiéroglyphes découverts dans les
« pyramides » mais sans qu’aucun rapport officiel ne vienne les étayer.
Pas la plus petite publication de la part de cette fondation ce qui, vous en conviendrez, n’est pas orthodoxe.
Cela ressemble fort à un canular.
Dalles retrouvées à l'emplacement de la pyramide du Soleil. Licence
Soyons-sérieux,
si une telle découverte avait été faite, la fondation se serait
empressée de le faire savoir, trop contente de clouer le bec à tous ses
détracteurs.
Chaque fois qu’une découverte d’envergure est effectuée, une publication dans un magazine scientifique s’impose.
C’est une procédure habituelle qui permet d’officialiser les découvertes.
D’autres
rumeurs parlent de souterrains qui relieraient les pyramides
entre-elles. La découverte de galeries à cet endroit n’a rien
d’extraordinaire quand on sait que cette région renferme de nombreux
sites archéologiques datant du Néolithique et de l’époque médiévale.
A l’emplacement de l’actuelle colline, se trouvait Visoko, l’ancienne capitale médiévale bosniaque.
Premières excavations de la Pyramide de la Lune. Licence
Je
n’ai donc aucun doute sur le fait que les fouilles en cours délivrent
de nombreux vestiges mais sans sérieuses analyses, il est fantaisiste
d’avancer la moindre date.
Le site officiel fait également état, en février 2009, de la découverte de blocs de pierres qui ont été analysées.
Il s’agit de blocs en argile mal cuite broyée avec de l’eau.
Cette technique de « béton » était utilisée par les Romains.
Avant
d’affirmer que cette « ancienne civilisation » utilisait la même
technique, il faudrait déjà que nous disposions d’une datation.
Car
logiquement, il s‘agit très probablement de vestiges romains. Cela
n’aurait rien d’étonnant puisque comme je l’ai déjà précisé, cette
région a été colonisée par les Romains en 27 avant notre ère.
Rien ne vaut une pyramide en période de crise
L’existence
de pyramides en Europe serait une découverte majeure. Je trouve donc
regrettable que toute cette affaire soit menée avec autant
d’amateurisme.
Par contre, je suis ravie
pour les commerçants locaux qui n’ont jamais été aussi prospères. Cette
région est pauvre et l’arrivée de tous les curieux est une véritable
aubaine pour la population locale.
En
attendant d’être en possession de preuves irréfutables, je range
l’affaire des pyramides de Bosnie dans un tiroir étiqueté
« spéculations hasardeuses ».
(Véronique Battaglia )
Liens
Site officiel des pyramides de Bosnie (version anglaise)
Les Pyramides de Bosnie en pierre artificielle ou béton
< Enigmes archéologie. Paléontologie
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
La roue des monts Bighorn
La roue des monts Bighorn
Aux
Etats-Unis, dans les monts Bighorn du Wyoming, se dessinent les
contours d’une roue à rayon qui forme un cercle de 25 m de diamètre.
Dans la Saskatchewan, en Arizona et dans de nombreux autres sites
d’Amérique du Nord, on rencontre des cercles analogues qui varient de
quelques mètres à quelques centaines de mètres de diamètre.
Qui a construit ces cercles et pourquoi ?
Caractéristiques des cercles
Ces
cercles se situent tous en altitude, sur des plateaux rocailleux. Ils
sont constitués de lignes de gros cailloux qui constituent la jante, le
moyeu et souvent les rayons.
Dans quelques cas, les bâtisseurs ont
placé des amas de pierres, ou cairns, au centre ou à l’extérieur des
cercles.
Roue "guérisseuse" de Bighorn. Terra Nova
La roue des monts Bighorn est la plus célèbre car c’est la mieux conservée. Elle a été baptisée la « roue guérisseuse ».
Théorie sur les cercles
Certains
historiens pensent que les Indiens des plaines ont disposé ces cercles
vers l’an 1100. On ignore avec précision pourquoi ils les ont bâties.
Cependant, leur orientation fournit quelques indices.
En
effet, la ligne de visée, qui part du cairn du premier plan et passe
par le moyeu, aboutit au soleil levant lors du solstice d’été.
Un autre cairn désigne le couchant, le même jour.
D’autres
alignements de pierre pourraient marquer le lever et le coucher de
trois étoiles au moment de chaque changement de saison.
Ces cercles pourraient donc être une sorte d’équivalent des mégalithes d’Europe comme Stonehenge.
Elles pouvaient servir d’observatoire astronomique.
Sur certains sites, les chercheurs ont retrouvé des trous dans lesquels ont pu être dressés des poteaux.
Reconstitués, les cercles devaient ressembler à des versions plus rustiques de Stonehenge, en Angleterre.
On
peut par contre se demander pourquoi les Indiens des Plaines qui
étaient des nomades et vivaient de la chasse avaient besoin d’observer
le ciel.
Les observatoires anciens étaient utilisés par des peuples qui pratiquaient l’agriculture.
Peut-être que les Indiens s’en servaient-ils pour prévoir les grandes migrations des troupeaux ?
Ces questions ne trouveront sans doute jamais de réponse.
Véronique Battaglia
Aux
Etats-Unis, dans les monts Bighorn du Wyoming, se dessinent les
contours d’une roue à rayon qui forme un cercle de 25 m de diamètre.
Dans la Saskatchewan, en Arizona et dans de nombreux autres sites
d’Amérique du Nord, on rencontre des cercles analogues qui varient de
quelques mètres à quelques centaines de mètres de diamètre.
Qui a construit ces cercles et pourquoi ?
Caractéristiques des cercles
Ces
cercles se situent tous en altitude, sur des plateaux rocailleux. Ils
sont constitués de lignes de gros cailloux qui constituent la jante, le
moyeu et souvent les rayons.
Dans quelques cas, les bâtisseurs ont
placé des amas de pierres, ou cairns, au centre ou à l’extérieur des
cercles.
Roue "guérisseuse" de Bighorn. Terra Nova
La roue des monts Bighorn est la plus célèbre car c’est la mieux conservée. Elle a été baptisée la « roue guérisseuse ».
Théorie sur les cercles
Certains
historiens pensent que les Indiens des plaines ont disposé ces cercles
vers l’an 1100. On ignore avec précision pourquoi ils les ont bâties.
Cependant, leur orientation fournit quelques indices.
En
effet, la ligne de visée, qui part du cairn du premier plan et passe
par le moyeu, aboutit au soleil levant lors du solstice d’été.
Un autre cairn désigne le couchant, le même jour.
D’autres
alignements de pierre pourraient marquer le lever et le coucher de
trois étoiles au moment de chaque changement de saison.
Ces cercles pourraient donc être une sorte d’équivalent des mégalithes d’Europe comme Stonehenge.
Elles pouvaient servir d’observatoire astronomique.
Sur certains sites, les chercheurs ont retrouvé des trous dans lesquels ont pu être dressés des poteaux.
Reconstitués, les cercles devaient ressembler à des versions plus rustiques de Stonehenge, en Angleterre.
On
peut par contre se demander pourquoi les Indiens des Plaines qui
étaient des nomades et vivaient de la chasse avaient besoin d’observer
le ciel.
Les observatoires anciens étaient utilisés par des peuples qui pratiquaient l’agriculture.
Peut-être que les Indiens s’en servaient-ils pour prévoir les grandes migrations des troupeaux ?
Ces questions ne trouveront sans doute jamais de réponse.
Véronique Battaglia
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Mystère du Grand Serpent de l’Ohio
Mystère du Grand Serpent de l’Ohio
Parmi les bâtisseurs de mounds aux Etats-Unis, la culture d’Adena a laissé un tertre connu sous le nom de Grand Serpent.
Ce tumulus se situe près de l’actuelle ville de Peebles dans l’Ohio.
Nous connaissons les trois cultures indiennes qui ont bâti les mounds
mais par contre un mystère demeure. En effet, nous ignorons toujours
pourquoi ils ont construit ces sculptures de terre.
Il n’est d’ailleurs pas certain que le Grand Serpent est l’œuvre de la culture Adena.
Les bâtisseurs de Mounds
Les archéologues distinguent trois cultures principales chez les bâtisseurs de mounds :
Culture Adena :
cette culture avait son foyer dans le haut centre-ouest de l’Amérique,
entre 1000 avant notre ère et 200 de notre ère. C’était un peuple de
chasseurs-cueilleurs puis d’agriculteurs.
Ce peuple a bâti des
tertres funéraires et réalisé des sculptures zoomorphes. La culture
Adena a bâti beaucoup d’autres sculptures aux formes géométriques.
Certaines sont des alignements.
Culture Hopewell :
cette culture est en partie contemporaine avec celle d’Adena et a fini
par la remplacer. Elle s’est épanouie entre 200 avant notre ère et 550
de notre ère, soit à peu près à la même période que celle de Nazca.
Cette culture amérindienne s'est développée le long des cours d'eau du nord-est et du midwest des États-Unis.
Artisans et commerçants, les Indiens de Hopewell et leurs successeurs
immédiats construisirent la plupart des mounds et des « forts » en
terre.
L'un des nombreux tumulus dans l'Ohio. By Windsors Child .
Culture du Mississippi :
c’est la plus grande culture indienne ancienne. Les archéologues
parlent actuellement plutôt de période Mississippi. Elle a commencé
vers l’an 600 ou 700 de notre ère. Cette civilisation précolombienne
s’est développée dans la basse et la moyenne vallée du Mississippi.
Sa plus grande réalisation est la métropole précolombienne de Cahokia,
sur le site actuel d’East St. Louis ou a été érigée une immense colline
artificielle tronquée, ressemblant à la base d’une pyramide d’Egypte.
C’est elle qui a assisté à l’arrivée des Européens. En 1539, Hernando
de Soto et ses conquistadors traversèrent la région et ne laissèrent
derrière eux que mort et désolation.
En une seule génération, toute la population indienne de la région fut
décimée par la variole et d’autres maladies.
La culture du Mississippi disparut.
Le Grand Serpent
Il s’agit d’une sculpture en argile jaune qui ressort sur le sol plus sombre. Ce « serpent » ondule sur plus de 400 mètres.
Comme toutes les autres masses de terre sculptées, celle-ci s’apprécie mieux vue du ciel.
Le serpent déroule ses sinuosités le long d’une crête. Il possède 7 anneaux et sa queue est enroulée.
Sa gueule est ouverte et semble avaler un objet ovale.
Grand Serpent de l'Ohio. By Billy Liar .
Le
psychologue Thaddeus M.Cowan de l’Université du Kansas a remarqué que
le Grand Serpent s’inscrit dans une tradition culturelle mondiale selon
laquelle le serpent est le symbole d’événements célestes.
En Asie,
par exemple, l’image d’une éclipse de Lune est un serpent qui avale un
œuf. C’est exactement ce que fait le serpent de l’Ohio.
Selon sa théorie, le serpent représente la Petite Ourse (Petit Chariot), dont le timon se termine par l’étoile Polaire.
En effet, les courbures du serpent correspondent aux étoiles du timon,
et la queue de l’animal s’enroule dans le sens des aiguilles d’une
montre, qui est aussi celui de la rotation du Petit Chariot autour de
l’étoile Polaire.
Ce
n’est bien sur qu’une hypothèse car les bâtisseurs ne nous ont laissé
aucune indication. La plupart des tumulus sont des sépultures. On y a
retrouvé de nombreux objets qui accompagnaient les défunts : bijoux,
armes, poteries …
Mais, le Grand Serpent ne rentre pas dans cette catégorie.
Grand Serpent de l'Ohio. Ancienne carte postale (Domaine Public)
Comme
pour les tracés de Nazca, on se demande comment ces hommes ont réussi à
dessiner à même le sol une forme aussi parfaite alors qu’ils ne
pouvaient prendre aucun repère en s’élevant au-dessus du sol.
Le
Grand Serpent semble avoir été édifié vers la fin de la période Adena.
Cependant, d’après des analyses au carbone, cette thèse communément
acceptée pourrait être remise en cause.
Il se pourrait que le Grand Serpent soit plus récent, vers 1050 de notre ère.
Ce ne serait donc pas l’œuvre de la culture Adena mais de celle du Mississippi.
Grand Serpent de l'Ohio vu du ciel.
Des
sépultures ont été retrouvées à proximité et datent de la période
Adena. C’est pourquoi, le Grand Serpent leur a été attribué à l’origine.
Le débat reste ouvert car les différentes analyses effectuées sont contradictoires.
Il
est également à souligner que d’après plusieurs études géologiques, cet
endroit serait un ancien site d’impact d’une météorite. Elle se serait
écrasée sur Terre au Permien.
Aujourd’hui restauré et protégé, le site est devenu une destination touristique.
Véronique Battaglia
Courrier des Internautes
Au
sujet de votre article sur Serpent Mound, aux États-Unis, je voudrais
apporter à votre connaissance le chapitre sur ce sujet dans le livre
"l'Architecture Invisible" de Georges Prat.
D'après M. Prat, "Serpent Mound est le Chartres américain".
"Tout
d'abord, le serpent (dont il ne faut pas oublier qu'il est le symbole
même du tellurisme) suit, très exactement le contour d'une faille
géologique très particulière, et en marque les bords. A la tête, l'ove
marque le lieu de tangentement de deux autres failles qui croisent la
première. La partie centrale de l'ove, elle, correspond au point de
croisement de trois courants d'eau [souterrains] et en marque les
largeurs. [...] A l'arrière, c'est incroyable, mais c'est vrai,
l'enroulement de la queue nous indique la superposition de trois
nouvelles failles géologiques avec la première."
Cordialement,
Rupert BARROW
Les
Tracés de Nazca
Références
George Stuart, Who Where the Mound Builders ?; Natural Geographic 1972
Robert Silverberg, Mound Builders. Ohio University Press 1986
Susan L. Woodward et Jerry N. McDonald, Indian Mounds of the Middle
Ohio Valley: A Guide to Mounds and Earthworks of the Adena, Hopewell,
Cole, and Fort Ancient People. McDonald and Woodward Publishing Company
2002
Parmi les bâtisseurs de mounds aux Etats-Unis, la culture d’Adena a laissé un tertre connu sous le nom de Grand Serpent.
Ce tumulus se situe près de l’actuelle ville de Peebles dans l’Ohio.
Nous connaissons les trois cultures indiennes qui ont bâti les mounds
mais par contre un mystère demeure. En effet, nous ignorons toujours
pourquoi ils ont construit ces sculptures de terre.
Il n’est d’ailleurs pas certain que le Grand Serpent est l’œuvre de la culture Adena.
Les bâtisseurs de Mounds
Les archéologues distinguent trois cultures principales chez les bâtisseurs de mounds :
Culture Adena :
cette culture avait son foyer dans le haut centre-ouest de l’Amérique,
entre 1000 avant notre ère et 200 de notre ère. C’était un peuple de
chasseurs-cueilleurs puis d’agriculteurs.
Ce peuple a bâti des
tertres funéraires et réalisé des sculptures zoomorphes. La culture
Adena a bâti beaucoup d’autres sculptures aux formes géométriques.
Certaines sont des alignements.
Culture Hopewell :
cette culture est en partie contemporaine avec celle d’Adena et a fini
par la remplacer. Elle s’est épanouie entre 200 avant notre ère et 550
de notre ère, soit à peu près à la même période que celle de Nazca.
Cette culture amérindienne s'est développée le long des cours d'eau du nord-est et du midwest des États-Unis.
Artisans et commerçants, les Indiens de Hopewell et leurs successeurs
immédiats construisirent la plupart des mounds et des « forts » en
terre.
L'un des nombreux tumulus dans l'Ohio. By Windsors Child .
Culture du Mississippi :
c’est la plus grande culture indienne ancienne. Les archéologues
parlent actuellement plutôt de période Mississippi. Elle a commencé
vers l’an 600 ou 700 de notre ère. Cette civilisation précolombienne
s’est développée dans la basse et la moyenne vallée du Mississippi.
Sa plus grande réalisation est la métropole précolombienne de Cahokia,
sur le site actuel d’East St. Louis ou a été érigée une immense colline
artificielle tronquée, ressemblant à la base d’une pyramide d’Egypte.
C’est elle qui a assisté à l’arrivée des Européens. En 1539, Hernando
de Soto et ses conquistadors traversèrent la région et ne laissèrent
derrière eux que mort et désolation.
En une seule génération, toute la population indienne de la région fut
décimée par la variole et d’autres maladies.
La culture du Mississippi disparut.
Le Grand Serpent
Il s’agit d’une sculpture en argile jaune qui ressort sur le sol plus sombre. Ce « serpent » ondule sur plus de 400 mètres.
Comme toutes les autres masses de terre sculptées, celle-ci s’apprécie mieux vue du ciel.
Le serpent déroule ses sinuosités le long d’une crête. Il possède 7 anneaux et sa queue est enroulée.
Sa gueule est ouverte et semble avaler un objet ovale.
Grand Serpent de l'Ohio. By Billy Liar .
Le
psychologue Thaddeus M.Cowan de l’Université du Kansas a remarqué que
le Grand Serpent s’inscrit dans une tradition culturelle mondiale selon
laquelle le serpent est le symbole d’événements célestes.
En Asie,
par exemple, l’image d’une éclipse de Lune est un serpent qui avale un
œuf. C’est exactement ce que fait le serpent de l’Ohio.
Selon sa théorie, le serpent représente la Petite Ourse (Petit Chariot), dont le timon se termine par l’étoile Polaire.
En effet, les courbures du serpent correspondent aux étoiles du timon,
et la queue de l’animal s’enroule dans le sens des aiguilles d’une
montre, qui est aussi celui de la rotation du Petit Chariot autour de
l’étoile Polaire.
Ce
n’est bien sur qu’une hypothèse car les bâtisseurs ne nous ont laissé
aucune indication. La plupart des tumulus sont des sépultures. On y a
retrouvé de nombreux objets qui accompagnaient les défunts : bijoux,
armes, poteries …
Mais, le Grand Serpent ne rentre pas dans cette catégorie.
Grand Serpent de l'Ohio. Ancienne carte postale (Domaine Public)
Comme
pour les tracés de Nazca, on se demande comment ces hommes ont réussi à
dessiner à même le sol une forme aussi parfaite alors qu’ils ne
pouvaient prendre aucun repère en s’élevant au-dessus du sol.
Le
Grand Serpent semble avoir été édifié vers la fin de la période Adena.
Cependant, d’après des analyses au carbone, cette thèse communément
acceptée pourrait être remise en cause.
Il se pourrait que le Grand Serpent soit plus récent, vers 1050 de notre ère.
Ce ne serait donc pas l’œuvre de la culture Adena mais de celle du Mississippi.
Grand Serpent de l'Ohio vu du ciel.
Des
sépultures ont été retrouvées à proximité et datent de la période
Adena. C’est pourquoi, le Grand Serpent leur a été attribué à l’origine.
Le débat reste ouvert car les différentes analyses effectuées sont contradictoires.
Il
est également à souligner que d’après plusieurs études géologiques, cet
endroit serait un ancien site d’impact d’une météorite. Elle se serait
écrasée sur Terre au Permien.
Aujourd’hui restauré et protégé, le site est devenu une destination touristique.
Véronique Battaglia
Courrier des Internautes
Au
sujet de votre article sur Serpent Mound, aux États-Unis, je voudrais
apporter à votre connaissance le chapitre sur ce sujet dans le livre
"l'Architecture Invisible" de Georges Prat.
D'après M. Prat, "Serpent Mound est le Chartres américain".
"Tout
d'abord, le serpent (dont il ne faut pas oublier qu'il est le symbole
même du tellurisme) suit, très exactement le contour d'une faille
géologique très particulière, et en marque les bords. A la tête, l'ove
marque le lieu de tangentement de deux autres failles qui croisent la
première. La partie centrale de l'ove, elle, correspond au point de
croisement de trois courants d'eau [souterrains] et en marque les
largeurs. [...] A l'arrière, c'est incroyable, mais c'est vrai,
l'enroulement de la queue nous indique la superposition de trois
nouvelles failles géologiques avec la première."
Cordialement,
Rupert BARROW
Les
Tracés de Nazca
Références
George Stuart, Who Where the Mound Builders ?; Natural Geographic 1972
Robert Silverberg, Mound Builders. Ohio University Press 1986
Susan L. Woodward et Jerry N. McDonald, Indian Mounds of the Middle
Ohio Valley: A Guide to Mounds and Earthworks of the Adena, Hopewell,
Cole, and Fort Ancient People. McDonald and Woodward Publishing Company
2002
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Boule aux rats
Boule aux rats
Le mystère de la boule aux rats où, quand le rat s'infiltre dans nos églises ...
Le rat est partout représenté sur nos maisons ou sur nos églises. En
cherchant bien, nous en avons débusqué quelques-uns uns et plus
particulièrement ceux représentés sur le motif de la boule au rat.
Qu'est ce que la boule-aux-rats ? Il s'agit d'un motif sculpté en pierre ou en
bois datant du 15 et 16ème siècle que l'on ne rencontre que dans très
peu d'églises.
La boule-aux-rats est une sphère surmontée d'une croix et traversée de part en part par des rats.
Où observer des boules-aux-rats ?
La boule-aux-rats du Mans qui se trouve à l'extérieur de la cathédrale sur un contrefort
Celle de Champeaux en brie qui ne fut pas facile à trouver dans une
stalle sur une miséricorde de l'ancienne collégiale. (Une stalle est un
endroit réservé au clergé au sein d'une église et une miséricorde est
un support placé sous le siège mobile d'une stalle et qui permet de
s'asseoir légèrement.
Boule aux rats de Champeaux. Clarabellerebelle
Celle de Carpentras qui se situe au-dessus de la porte juive de la cathédrale St Siffrein
Les habitants de Carpentras disent qu'il faut avoir vu la boule-aux-rats pour connaître la ville.
Puis celle de l'église St Germain l’Auxerrois à Paris, au-dessus d'un contrefort, côté nord.
Histoire
de cette scène: il s'agit d'un chat qui poursuivait un rat et qui sont
restés coincés dans les tuyaux de l'orgue de la cathédrale de dublin en
1850. Ils se sont momifiés dans l'orgue et le chat n'a manifestement
jamais mangé le rat . Philippe Vouzellaud
Si
vous êtes curieux et que vous souhaitez en voir d'autres vous pourrez
en trouver une sur une miséricorde des stalles de l'église St Spire à
Corbeil Essonne; une autre dans la crypte de l'église St Sernin à
Toulouse, une à l'église St Maurille des Ponts de Cé dans le Maine et
Loire ou encore à l'église Gassicourt à Mantes la Jolie dans les
Yvelines.
Interprétation de la boule-aux-rats
Ce
motif demeure un grand mystère malgré plusieurs tentatives
d'interprétation. En voici quelques-unes que nous avons trouvées dans
le livre de M. Dansel “Notre frère des ténèbres Le Rat” :
A St Germain l'Auxerrois, les rats qui sortent de la boule sont guettés
par un chat. Est ce la représentation des brigands qui, leurs méfaits
accomplis, quittent le royaume des ténèbres ? Et qui après avoir
dévasté la terre seront punis par le démon, représenté en la personne
du chat.
La boule aux Rats de la cathédrale du Mans. Clarabellerebelle
L'abbé Baurit, curé de St Germain l'Auxerrois a avancé cette hypothèse
: “Cela pourrait signifier que, bien qu'il ait été sauvé par la croix
du Christ, le monde est cependant souvent la proie des méchants,
figurés par cinq gros rats à longue queue velue qui, après l'avoir
rongé à l'intérieur, par le péché dont ils pourraient être l'emblème,
en sortent par les trous qu'ils ont faits. Un chat rappelant le démon
est blotti et guette sa proie, attendant le moment favorable pour se
jeter dessus.”
Sur l'interprétation de la
boule-aux-rats de Carpentras, certains n'ont pas hésité à y voir les
Juifs. Ainsi dans la Médecine et les Juifs (Paris 1940) le Dr Fernand
Querrioux écrit que “les Juifs s'étaient déjà montrés si avides, que le
sculpteur, soit par ironie soit par vengeance, tailla cette boule qui,
dans son imagination, représentait le monde envahi et rongé par les
Juifs…”
Sculpture de rat sur une église d'Europe. By Traedmawr
Cette
interprétation outrancière ne surprend pas si l'on se replace dans le
contexte de l'époque où fleurissent les boules aux rats. En effet la
seule vérité spirituelle possible ne pouvait être dictée que par
l'Eglise ! Tout le reste était considéré comme du rat ! L'abbé Malbois,
un érudit d'origine Vauclusienne a laissé une étude manuscrite dans
laquelle il rappelle un massacre d'usuriers juifs à Carpentras, en
1459. D'après lui, il se pourrait que la boule-aux-rats de Carpentras
représente ces usuriers rongeant le monde.
Il
se pourrait que la boule-aux-rats de Carpentras, ville particulièrement
touchée par la peste, au même titre que l'ensemble de la Provence,
figure pour exorciser l'épidémie, considérée comme un châtiment de
Dieu. Mais pour souscrire à une telle hypothèse, il faudrait admettre
que les sculpteurs du XVe siècle, savaient déjà que le rat, par le
biais de sa locataire la plus assidue, la puce, véhiculait l'épidémie.
Parmi
les interprétations les plus générales en voici quelques-uns unes que
nous vous livrons telles des questions sans réponse :
La prolifération des rats sur le globe terrestre ne représente-t-elle pas la fécondité de l'église?
Eglise de Carpentras. By Clare and ben. En haut, la boule-aux-rats photographiée par Clarabellerebelle
Le
monde pourrait peut être par ce motif signifier que les rats le
ravageront tôt ou tard. Les rats représenteraient ici les hommes
rongeurs à l'esprit mauvais qui nous conduiraient vers le chaos?
L'abbé
Paul Arlaud, ancien vicaire de St Siffrein avance l'hypothèse d'un jeu
de mots : “il n'y aurait rien d'étonnant qu'au Moyen Age, où l'on
goûtait les jeux de mots, on ait pensé à sculpter à l'entrée des
églises un jeu de mots en pierre et en latin. Nous aurions dès lors
ceci (sens matériel et lapidaire) Ore, mus, domine mundi ; par ta
bouche, rat, maître du monde. Ce qui peut être interprété ainsi : le
monde, tu en es maître, ô rat, puisque tu le grignotes.
Rattus norvegicus "rat d'égout". Licence
Dans
son bestiaire sculpté en France, H. Débidour nous propose une autre
interprétation : ” les rats creusent une boule sommée de la croix,
veulent ils faire penser à la pérennité de la croix dressée sur le
monde livré au péché?
Il est permis d'en douter. Si sagesse il y
a, elle est sagesse goguenarde fort salutaire ou parfaitement vaine,
comme on voudra la prendre : elle se satisfait dans la saynète
malicieuse et saugrenue, avec toute l'inanité pittoresque des
proverbes. Et ce sont bien des dictons, littéralement qui sont sculptés
sur tant de boiseries françaises, flamandes, allemandes, anglaises,
comme Brueghel les peignait dans le même temps…”
Rat noir qui joue l'équilibriste. By Piglicker. Licence
W.
Deonna a publié un article dans la Revue Archéologique (1958), intitulé
: “la boule-aux-rats et le monde trompeur”. Par ce motif, nous dit
Deonna, “l'Eglise avertit les fidèles qu'ils doivent dès leur naissance
songer à la brièveté et à l'incertitude de leur vie, réfréner leurs
appétits terrestres, éviter les séductions faciles de ce monde
trompeur, qui détruisent leur âme, comme le temps détruit leur corps,
comme les rats rongeurs détruisent le monde; qu'ils doivent songer au
salut”.
D'après Pierre Derlon, l'un des
grands spécialistes des traditions occultes chez les Gitans, la boule
au rat ne serait pas un motif chrétien mais un motif païen. Il
s'agirait d'un signe de rassemblement, par analogie avec les rats qui
se déplacent en hordes. Ces emblèmes sculptés sur certaines de nos
églises, suivant un itinéraire emprunté par les initiés,
appartiendraient à une cartographie occulte avec Chartres et Les
Saintes Maries de la Mer comme hauts lieux du sacré et comme prétexte à
cet itinéraire. Selon ce tziganologue, la boule aux rats serait une
réminiscence de la spirale, laquelle, dans la tradition gitane,
représente la hiéroglyphe du rat et pourrait aussi symboliser le
labyrinthe dont l'importance dans l'hermétisme occidental demeure trop
ma connue.
Pour ma part je serais tentée de
repenser à l'histoire de l'homme au puits où les rats symbolisent le
temps qui passe inexorablement sur le monde.
Clarabelle Rebelle
Le mystère de la boule aux rats où, quand le rat s'infiltre dans nos églises ...
Le rat est partout représenté sur nos maisons ou sur nos églises. En
cherchant bien, nous en avons débusqué quelques-uns uns et plus
particulièrement ceux représentés sur le motif de la boule au rat.
Qu'est ce que la boule-aux-rats ? Il s'agit d'un motif sculpté en pierre ou en
bois datant du 15 et 16ème siècle que l'on ne rencontre que dans très
peu d'églises.
La boule-aux-rats est une sphère surmontée d'une croix et traversée de part en part par des rats.
Où observer des boules-aux-rats ?
La boule-aux-rats du Mans qui se trouve à l'extérieur de la cathédrale sur un contrefort
Celle de Champeaux en brie qui ne fut pas facile à trouver dans une
stalle sur une miséricorde de l'ancienne collégiale. (Une stalle est un
endroit réservé au clergé au sein d'une église et une miséricorde est
un support placé sous le siège mobile d'une stalle et qui permet de
s'asseoir légèrement.
Boule aux rats de Champeaux. Clarabellerebelle
Celle de Carpentras qui se situe au-dessus de la porte juive de la cathédrale St Siffrein
Les habitants de Carpentras disent qu'il faut avoir vu la boule-aux-rats pour connaître la ville.
Puis celle de l'église St Germain l’Auxerrois à Paris, au-dessus d'un contrefort, côté nord.
Histoire
de cette scène: il s'agit d'un chat qui poursuivait un rat et qui sont
restés coincés dans les tuyaux de l'orgue de la cathédrale de dublin en
1850. Ils se sont momifiés dans l'orgue et le chat n'a manifestement
jamais mangé le rat . Philippe Vouzellaud
Si
vous êtes curieux et que vous souhaitez en voir d'autres vous pourrez
en trouver une sur une miséricorde des stalles de l'église St Spire à
Corbeil Essonne; une autre dans la crypte de l'église St Sernin à
Toulouse, une à l'église St Maurille des Ponts de Cé dans le Maine et
Loire ou encore à l'église Gassicourt à Mantes la Jolie dans les
Yvelines.
Interprétation de la boule-aux-rats
Ce
motif demeure un grand mystère malgré plusieurs tentatives
d'interprétation. En voici quelques-unes que nous avons trouvées dans
le livre de M. Dansel “Notre frère des ténèbres Le Rat” :
A St Germain l'Auxerrois, les rats qui sortent de la boule sont guettés
par un chat. Est ce la représentation des brigands qui, leurs méfaits
accomplis, quittent le royaume des ténèbres ? Et qui après avoir
dévasté la terre seront punis par le démon, représenté en la personne
du chat.
La boule aux Rats de la cathédrale du Mans. Clarabellerebelle
L'abbé Baurit, curé de St Germain l'Auxerrois a avancé cette hypothèse
: “Cela pourrait signifier que, bien qu'il ait été sauvé par la croix
du Christ, le monde est cependant souvent la proie des méchants,
figurés par cinq gros rats à longue queue velue qui, après l'avoir
rongé à l'intérieur, par le péché dont ils pourraient être l'emblème,
en sortent par les trous qu'ils ont faits. Un chat rappelant le démon
est blotti et guette sa proie, attendant le moment favorable pour se
jeter dessus.”
Sur l'interprétation de la
boule-aux-rats de Carpentras, certains n'ont pas hésité à y voir les
Juifs. Ainsi dans la Médecine et les Juifs (Paris 1940) le Dr Fernand
Querrioux écrit que “les Juifs s'étaient déjà montrés si avides, que le
sculpteur, soit par ironie soit par vengeance, tailla cette boule qui,
dans son imagination, représentait le monde envahi et rongé par les
Juifs…”
Sculpture de rat sur une église d'Europe. By Traedmawr
Cette
interprétation outrancière ne surprend pas si l'on se replace dans le
contexte de l'époque où fleurissent les boules aux rats. En effet la
seule vérité spirituelle possible ne pouvait être dictée que par
l'Eglise ! Tout le reste était considéré comme du rat ! L'abbé Malbois,
un érudit d'origine Vauclusienne a laissé une étude manuscrite dans
laquelle il rappelle un massacre d'usuriers juifs à Carpentras, en
1459. D'après lui, il se pourrait que la boule-aux-rats de Carpentras
représente ces usuriers rongeant le monde.
Il
se pourrait que la boule-aux-rats de Carpentras, ville particulièrement
touchée par la peste, au même titre que l'ensemble de la Provence,
figure pour exorciser l'épidémie, considérée comme un châtiment de
Dieu. Mais pour souscrire à une telle hypothèse, il faudrait admettre
que les sculpteurs du XVe siècle, savaient déjà que le rat, par le
biais de sa locataire la plus assidue, la puce, véhiculait l'épidémie.
Parmi
les interprétations les plus générales en voici quelques-uns unes que
nous vous livrons telles des questions sans réponse :
La prolifération des rats sur le globe terrestre ne représente-t-elle pas la fécondité de l'église?
Eglise de Carpentras. By Clare and ben. En haut, la boule-aux-rats photographiée par Clarabellerebelle
Le
monde pourrait peut être par ce motif signifier que les rats le
ravageront tôt ou tard. Les rats représenteraient ici les hommes
rongeurs à l'esprit mauvais qui nous conduiraient vers le chaos?
L'abbé
Paul Arlaud, ancien vicaire de St Siffrein avance l'hypothèse d'un jeu
de mots : “il n'y aurait rien d'étonnant qu'au Moyen Age, où l'on
goûtait les jeux de mots, on ait pensé à sculpter à l'entrée des
églises un jeu de mots en pierre et en latin. Nous aurions dès lors
ceci (sens matériel et lapidaire) Ore, mus, domine mundi ; par ta
bouche, rat, maître du monde. Ce qui peut être interprété ainsi : le
monde, tu en es maître, ô rat, puisque tu le grignotes.
Rattus norvegicus "rat d'égout". Licence
Dans
son bestiaire sculpté en France, H. Débidour nous propose une autre
interprétation : ” les rats creusent une boule sommée de la croix,
veulent ils faire penser à la pérennité de la croix dressée sur le
monde livré au péché?
Il est permis d'en douter. Si sagesse il y
a, elle est sagesse goguenarde fort salutaire ou parfaitement vaine,
comme on voudra la prendre : elle se satisfait dans la saynète
malicieuse et saugrenue, avec toute l'inanité pittoresque des
proverbes. Et ce sont bien des dictons, littéralement qui sont sculptés
sur tant de boiseries françaises, flamandes, allemandes, anglaises,
comme Brueghel les peignait dans le même temps…”
Rat noir qui joue l'équilibriste. By Piglicker. Licence
W.
Deonna a publié un article dans la Revue Archéologique (1958), intitulé
: “la boule-aux-rats et le monde trompeur”. Par ce motif, nous dit
Deonna, “l'Eglise avertit les fidèles qu'ils doivent dès leur naissance
songer à la brièveté et à l'incertitude de leur vie, réfréner leurs
appétits terrestres, éviter les séductions faciles de ce monde
trompeur, qui détruisent leur âme, comme le temps détruit leur corps,
comme les rats rongeurs détruisent le monde; qu'ils doivent songer au
salut”.
D'après Pierre Derlon, l'un des
grands spécialistes des traditions occultes chez les Gitans, la boule
au rat ne serait pas un motif chrétien mais un motif païen. Il
s'agirait d'un signe de rassemblement, par analogie avec les rats qui
se déplacent en hordes. Ces emblèmes sculptés sur certaines de nos
églises, suivant un itinéraire emprunté par les initiés,
appartiendraient à une cartographie occulte avec Chartres et Les
Saintes Maries de la Mer comme hauts lieux du sacré et comme prétexte à
cet itinéraire. Selon ce tziganologue, la boule aux rats serait une
réminiscence de la spirale, laquelle, dans la tradition gitane,
représente la hiéroglyphe du rat et pourrait aussi symboliser le
labyrinthe dont l'importance dans l'hermétisme occidental demeure trop
ma connue.
Pour ma part je serais tentée de
repenser à l'histoire de l'homme au puits où les rats symbolisent le
temps qui passe inexorablement sur le monde.
Clarabelle Rebelle
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Les bijoux en or de Colombie
Les bijoux en or de Colombie
Certains
musées, comme celui de Bogota, exposent des artefacts qui font l’objet
de vives controverses. Dans ce cas précis, il s’agit de bijoux
« zoomorphes » qui d’après certains auteurs seraient des avions.
L’affaire des « avions » en or de Bogota est très proche de celle du
« planeur » égyptien exposé au Musée du Caire.
Dans les deux cas, il s’agit d’objets en apparence tout à fait
ordinaires mais qui à un moment donné ont été présentés comme la preuve
de technologies avancées très anciennes.
Comme
toujours dans ce genre d’affaire, deux camps s’affrontent avec
acharnement : ceux qui affirment que ce sont de simples bijoux figurant
des animaux et ceux qui argumentent en faveur d’avions.
Description de l’ "avion " en or
Il
faut souligner qu’un objet en particulier a fait l’objet d’une étude.
L’objet mesure 35 mm de long sur 30 mm de large et 10 mm de hauteur.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, en vue de profil,
l’objet pourrait ressembler à un avion ou à un animal.
Ce bijou précolombien possède à l’une de ses extrémités un demi-anneau qui devait permettre de pouvoir le porter en pendentif.
Bijou zoomorphe ou avion ? (Objet exposé au Museo del Oro de Bogota). By Claudio Ruiz . Licence
L’objet
est en tumbaga, c’est-à-dire un alliage d’or et de cuivre. Il fait
partie d’une vaste collection qui est exposée au Museo del Oro de
Bogota.
La plupart des objets ont été réalisés entre le Ve siècle et l’arrivée des conquistadores.
Du bijou à l'avion
L’affaire a commencé dans les années 1950 alors que la collection précolombienne est exposée dans plusieurs musées du monde.
Au Metropolitan de New-York, un technicien du nom d’Al Jahle exécute des moulages de plusieurs objets.
Les
moulages ont été ensuite confiés à Emmanuel Staub, maître-orfèvre,
réputé pour effectuer des répliques destinées aux musées.
L'un des objets de la collection de Bogota. By Neuglex .
Plus tard, Staub envoya l’un des moules à Ivan T.Sanderson qui est l’homme qui lança toute l’affaire.
Ivan
T. Sanderson (1911-1973) était un naturaliste et un écrivain qui est
devenu célèbre pour sa passion pour la cryptozoologie.
Cependant,
c’était également un scientifique qui a fait un travail remarquable sur
le monde animal dans son environnement naturel à une époque où les
analyses étaient effectuées majoritairement sur des cadavres ou des
animaux empaillés.
Parallèlement à son travail de naturaliste, Sanderson s’intéressait beaucoup à tout ce qui sortait de l’ordinaire.
Il fut l'un des premiers disciples de Charles Fort. Il est également
l’auteur de plusieurs ouvrages de cryptozoologie portant sur le Yéti,
le Sasquatch ou les monstres lacustres.
Il a fondé la Society for the Investigation of the Unexplained (SITU) en 1965.
Bijou zoomorphe de Bogota. By Inyucho.
En recevant le moulage, Sanderson fit une liste de tous les animaux, capables de voler et familiers des Indiens.
Il pensa également aux poissons-volants ou aux requins.
Mais,
aucun de ces animaux, à ses yeux, ne pouvait représenter cet objet.
Après de nombreuses cogitations, il en arriva à la conclusion qu’il
pouvait s’agir d’un avion et plus particulièrement d’un avion à ailes
delta.
Il envoya un moulage à un ingénieur en aérodynamique, Arthur Young, concepteur de l’hélicoptère Bell.
Objet de la collection de Bogota. By Neuglex .
Sa
réponse fut décevante pour Sanderson car l’ingénieur admit qu’il y
avait une certaine ressemblance mais que les ailes étaient très mal
placées et que l’avant ne ressemblait en rien à celui d’un avion.
Donc pour lui, il ne s’agissait absolument pas d’un avion.
Sanderson
ne s’avoua pas vaincu et envoya un autre moulage à un autre ingénieur,
Jack A.Ullrich qui se montra bien plus enthousiaste en comparant
l’objet à un Convair F-102 Delta Dagger.
Convair F-102 Delta Dagger. By James Gorden.
Un
ancien technicien de l’US Air force alla encore plus loin en soulignant
que les ailes de l’objet étaient légèrement recourbées vers le bas et
qu’il s’agissait d’un avion à aile delta capable d’évoluer sous l’eau.
Pour
Ivan T.Sanderson, l’objet aurait donc été conçu en se basant sur la
morphologie des poissons-volants car il y a une ressemblance évidente
entre l’objet et ces poissons.
Ses théories
sur l’existence d’anciennes civilisations très avancées sont détaillées
dans plusieurs ouvrages dont Investigating the Unexplained et Invisible
Residents.
Avion ou animal ?
Chaque
camp défend avec force sa théorie et il ne m’appartient pas de
trancher. Toute cette affaire nous ramène à la fameuse théorie
d’anciennes civilisations qui auraient laissé des traces dans la
mémoire des hommes.
Cependant, dans ce cas
précis, il faut quand même souligner que la collection précolombienne
contient de très nombreux objets zoomorphes.
Pourquoi voir dans cet
objet-là autre chose qu’un animal ? Sanderson lui-même a reconnu qu’il
ressemblait beaucoup à un poisson-volant.
Bijou en or zoomorphe de Bogota. By Claudio Ruiz .
La famille des Exocoetidae ou poissons volants est une famille de poissons marins qui comprend 70 espèces.
Les Indiens ont dû être fascinés par ces drôles de poissons qui volent
et ont pu tout simplement vouloir le reproduire.
A
ma connaissance, on n’a retrouvé aucun dessin, ni aucune sculpture
pouvant faire penser que les civilisations précolombiennes savaient ce
qu’était un avion.
Cependant, quoi que l’on
puisse dire, ce type de dossier n’est jamais refermé car ceux qui
« croient » ne sont pas prêts à renoncer à leurs convictions.
V. Battaglia (31.08.2008)
Certains
musées, comme celui de Bogota, exposent des artefacts qui font l’objet
de vives controverses. Dans ce cas précis, il s’agit de bijoux
« zoomorphes » qui d’après certains auteurs seraient des avions.
L’affaire des « avions » en or de Bogota est très proche de celle du
« planeur » égyptien exposé au Musée du Caire.
Dans les deux cas, il s’agit d’objets en apparence tout à fait
ordinaires mais qui à un moment donné ont été présentés comme la preuve
de technologies avancées très anciennes.
Comme
toujours dans ce genre d’affaire, deux camps s’affrontent avec
acharnement : ceux qui affirment que ce sont de simples bijoux figurant
des animaux et ceux qui argumentent en faveur d’avions.
Description de l’ "avion " en or
Il
faut souligner qu’un objet en particulier a fait l’objet d’une étude.
L’objet mesure 35 mm de long sur 30 mm de large et 10 mm de hauteur.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, en vue de profil,
l’objet pourrait ressembler à un avion ou à un animal.
Ce bijou précolombien possède à l’une de ses extrémités un demi-anneau qui devait permettre de pouvoir le porter en pendentif.
Bijou zoomorphe ou avion ? (Objet exposé au Museo del Oro de Bogota). By Claudio Ruiz . Licence
L’objet
est en tumbaga, c’est-à-dire un alliage d’or et de cuivre. Il fait
partie d’une vaste collection qui est exposée au Museo del Oro de
Bogota.
La plupart des objets ont été réalisés entre le Ve siècle et l’arrivée des conquistadores.
Du bijou à l'avion
L’affaire a commencé dans les années 1950 alors que la collection précolombienne est exposée dans plusieurs musées du monde.
Au Metropolitan de New-York, un technicien du nom d’Al Jahle exécute des moulages de plusieurs objets.
Les
moulages ont été ensuite confiés à Emmanuel Staub, maître-orfèvre,
réputé pour effectuer des répliques destinées aux musées.
L'un des objets de la collection de Bogota. By Neuglex .
Plus tard, Staub envoya l’un des moules à Ivan T.Sanderson qui est l’homme qui lança toute l’affaire.
Ivan
T. Sanderson (1911-1973) était un naturaliste et un écrivain qui est
devenu célèbre pour sa passion pour la cryptozoologie.
Cependant,
c’était également un scientifique qui a fait un travail remarquable sur
le monde animal dans son environnement naturel à une époque où les
analyses étaient effectuées majoritairement sur des cadavres ou des
animaux empaillés.
Parallèlement à son travail de naturaliste, Sanderson s’intéressait beaucoup à tout ce qui sortait de l’ordinaire.
Il fut l'un des premiers disciples de Charles Fort. Il est également
l’auteur de plusieurs ouvrages de cryptozoologie portant sur le Yéti,
le Sasquatch ou les monstres lacustres.
Il a fondé la Society for the Investigation of the Unexplained (SITU) en 1965.
Bijou zoomorphe de Bogota. By Inyucho.
En recevant le moulage, Sanderson fit une liste de tous les animaux, capables de voler et familiers des Indiens.
Il pensa également aux poissons-volants ou aux requins.
Mais,
aucun de ces animaux, à ses yeux, ne pouvait représenter cet objet.
Après de nombreuses cogitations, il en arriva à la conclusion qu’il
pouvait s’agir d’un avion et plus particulièrement d’un avion à ailes
delta.
Il envoya un moulage à un ingénieur en aérodynamique, Arthur Young, concepteur de l’hélicoptère Bell.
Objet de la collection de Bogota. By Neuglex .
Sa
réponse fut décevante pour Sanderson car l’ingénieur admit qu’il y
avait une certaine ressemblance mais que les ailes étaient très mal
placées et que l’avant ne ressemblait en rien à celui d’un avion.
Donc pour lui, il ne s’agissait absolument pas d’un avion.
Sanderson
ne s’avoua pas vaincu et envoya un autre moulage à un autre ingénieur,
Jack A.Ullrich qui se montra bien plus enthousiaste en comparant
l’objet à un Convair F-102 Delta Dagger.
Convair F-102 Delta Dagger. By James Gorden.
Un
ancien technicien de l’US Air force alla encore plus loin en soulignant
que les ailes de l’objet étaient légèrement recourbées vers le bas et
qu’il s’agissait d’un avion à aile delta capable d’évoluer sous l’eau.
Pour
Ivan T.Sanderson, l’objet aurait donc été conçu en se basant sur la
morphologie des poissons-volants car il y a une ressemblance évidente
entre l’objet et ces poissons.
Ses théories
sur l’existence d’anciennes civilisations très avancées sont détaillées
dans plusieurs ouvrages dont Investigating the Unexplained et Invisible
Residents.
Avion ou animal ?
Chaque
camp défend avec force sa théorie et il ne m’appartient pas de
trancher. Toute cette affaire nous ramène à la fameuse théorie
d’anciennes civilisations qui auraient laissé des traces dans la
mémoire des hommes.
Cependant, dans ce cas
précis, il faut quand même souligner que la collection précolombienne
contient de très nombreux objets zoomorphes.
Pourquoi voir dans cet
objet-là autre chose qu’un animal ? Sanderson lui-même a reconnu qu’il
ressemblait beaucoup à un poisson-volant.
Bijou en or zoomorphe de Bogota. By Claudio Ruiz .
La famille des Exocoetidae ou poissons volants est une famille de poissons marins qui comprend 70 espèces.
Les Indiens ont dû être fascinés par ces drôles de poissons qui volent
et ont pu tout simplement vouloir le reproduire.
A
ma connaissance, on n’a retrouvé aucun dessin, ni aucune sculpture
pouvant faire penser que les civilisations précolombiennes savaient ce
qu’était un avion.
Cependant, quoi que l’on
puisse dire, ce type de dossier n’est jamais refermé car ceux qui
« croient » ne sont pas prêts à renoncer à leurs convictions.
V. Battaglia (31.08.2008)
tamima- Nombre de messages : 706
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