Saadi poète persan

Un souverain qui jette les fondements de l'oppression,
arrache la base du mur de sa puissance.

Deux chose troublent la raison :
se taire lorsqu'il faut parler, et parler lorsqu'il faut
se taire.

Quoi qu'un discours soit ravissant et agréable,
qu'il soit digne d'être cru et approuvé, lorsque tu l'auras
prononcé une fois, ne le répète pas; car quand on
a mangé du halvâ une fois c'est assez.




Trois choses ne demeurent
pas stables sans trois autres choses :

l'argent sans le trafic,

la science sans les controverses,

le pouvoir sans la ligne de conduite.

Le savant dont les mœurs
sont déréglées ressemble à
un aveugle
qui porte un flambeau
dont il éclaire les autres,
sans pouvoir s'éclairer lui-même.
L'or, ô mon père, est fait pour être
dépensé;
s'il s'agit de l'enfouir, en quoi diffère-t-il des pierres ?

nadia ibrahimi a écrit:Saadi (1213-1291)

L'homme infidèle aux devoirs de l'amitié voit ses amis fuir loin de lui. Il n'y a pas d'être plus misérable que celui qui tourmente les hommes, car au jour du malheur personne n'est son ami. Te faut-il la grandeur ? exerce la générosité, parce que le grain ne croîtra pas tant que tu ne l'auras pas semé.

grande sagesse