HEURES MARINES

kimannzo a écrit:

Je respire avec force sur la plage déserte
Le parfum des embruns apportés par le vent,
J'erre seule... vers le ciel, la bouche grande ouverte,
J'aspire l'air salin, l'immensité du temps!

Sous les assauts d'Eole insolent et furieux,
S'acharnant sur le dos des vagues perturbées,
Je laisse mon regard entre océan et cieux
Sur l'éternel duel d'éléments déchainés !

Et l'écume s'arrache à la crête de l'onde
Dans un vacarme d'eau qui s'écroule soudain,
Tout résonne sur la plage à la face du monde,
Le soleil fait sa sieste à même le sable fin !

Le vent, tyrannisant, comme un monarque fou,
Les oyats de la dune et les oeillets sauvages,
Poursuit là sa démence et ses mauvais à-coups,
Tandis qu'en haut des pins s'attardent les nuages !

Pour l'oeil, un vrai spectacle, un concert pour l'oreille,
La nature toute entière me parle et me séduit,
Mon âme se délecte et se tient en éveil
Dans ces restes d'hiver où je tue mon ennui !

Et j'avance , courbée, contre ce souffle amer,
Ecoutant sa complainte, sans le discréditer,
tandis qu'un goëland se pose sur la mer,
Las d'avoir insisté, épuisé de lutter !

Tempête passagère, lande soumise au temps,
Galets inanimés sur la grève endormie,
J'ai noté de mon coeur chaque frémissement,
L'écho des vagues viendra bercer ma poésie !


kimannzo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kimannzo a écrit:

Je respire avec force sur la plage déserte
Le parfum des embruns apportés par le vent,
J'erre seule... vers le ciel, la bouche grande ouverte,
J'aspire l'air salin, l'immensité du temps!

Sous les assauts d'Eole insolent et furieux,
S'acharnant sur le dos des vagues perturbées,
Je laisse mon regard entre océan et cieux
Sur l'éternel duel d'éléments déchainés !

Et l'écume s'arrache à la crête de l'onde
Dans un vacarme d'eau qui s'écroule soudain,
Tout résonne sur la plage à la face du monde,
Le soleil fait sa sieste à même le sable fin !

Le vent, tyrannisant, comme un monarque fou,
Les oyats de la dune et les oeillets sauvages,
Poursuit là sa démence et ses mauvais à-coups,
Tandis qu'en haut des pins s'attardent les nuages !

Pour l'oeil, un vrai spectacle, un concert pour l'oreille,
La nature toute entière me parle et me séduit,
Mon âme se délecte et se tient en éveil
Dans ces restes d'hiver où je tue mon ennui !

Et j'avance , courbée, contre ce souffle amer,
Ecoutant sa complainte, sans le discréditer,
tandis qu'un goëland se pose sur la mer,
Las d'avoir insisté, épuisé de lutter !

Tempête passagère, lande soumise au temps,
Galets inanimés sur la grève endormie,
J'ai noté de mon coeur chaque frémissement,
L'écho des vagues viendra bercer ma poésie !


kimannzo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kimannzo a écrit:... Dan, si tu avais fait cette ballade avec moi, je t'aurais dit : " regardes , comme c'est beau ! écoutes le fracas des vagues qui se donnent au rivage ! " et entre deux tu aurais effectivement eu en option mes silences ... à écouter, à décoder ! mais en me lisant tu as marché sur mes traces non ? je t'embrasse, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim