ET LES HEURES S’EN VONT…
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ET LES HEURES S’EN VONT…
ET LES HEURES S’EN VONT…
A : El Mostafa TIJANI
…J’ai scruté la page du ciel
Et la nuit se transforme
Les chants prennent place
Où le verbe danse
En enlaçant des corps en délire
La nuit est entrecoupée d’éclairs
Les voix ne font que vivre l’heure
Qu’importe à la nuit tous les tourments
Ils sont là, vivent l’instant
Puisque demain est un autre jour
Où chacun reprendra son siège
Dans cet ailleurs tout en rêvant
Mystérieuse est cette vie
Qui nous unit, qui nous fait articuler
Nos mains ne font que signer
S’accrocher les unes aux autres
Tout s’accorde comme les cordes
De ce violon qui nous fait charmer
Mystique est cette nuit
Nos yeux ne font que voler
Ces fulgurants moments
De ces voyageurs itinérants
Venus nous combler
Avant de regagner leurs contrées
Ami, les couleurs du crépuscule
Atténuent la lumière des objets
Le soleil continue sa courbe
Il s’en va dans son éternité
Rejoindre d’autres sphères du cosmos
J’ai vécu, nous avons su nous éprendre
Quand mes mots traduisent l’errance
Sur des feuilles chargées de fleurs
Peut-on rebrousser le chemin
Reprendre nos bancs abandonnés
Revivre quoique un autre laps de temps
En serrant des mains inconnues
Et tout s’en va, tout fuit
Comme il est dur de se souvenir
Que les heures écoulées
Ne figurent que dans nos pensées…
kacem loubay
Samedi 1er mai 2010
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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A : El Mostafa TIJANI
…J’ai scruté la page du ciel
Et la nuit se transforme
Les chants prennent place
Où le verbe danse
En enlaçant des corps en délire
La nuit est entrecoupée d’éclairs
Les voix ne font que vivre l’heure
Qu’importe à la nuit tous les tourments
Ils sont là, vivent l’instant
Puisque demain est un autre jour
Où chacun reprendra son siège
Dans cet ailleurs tout en rêvant
Mystérieuse est cette vie
Qui nous unit, qui nous fait articuler
Nos mains ne font que signer
S’accrocher les unes aux autres
Tout s’accorde comme les cordes
De ce violon qui nous fait charmer
Mystique est cette nuit
Nos yeux ne font que voler
Ces fulgurants moments
De ces voyageurs itinérants
Venus nous combler
Avant de regagner leurs contrées
Ami, les couleurs du crépuscule
Atténuent la lumière des objets
Le soleil continue sa courbe
Il s’en va dans son éternité
Rejoindre d’autres sphères du cosmos
J’ai vécu, nous avons su nous éprendre
Quand mes mots traduisent l’errance
Sur des feuilles chargées de fleurs
Peut-on rebrousser le chemin
Reprendre nos bancs abandonnés
Revivre quoique un autre laps de temps
En serrant des mains inconnues
Et tout s’en va, tout fuit
Comme il est dur de se souvenir
Que les heures écoulées
Ne figurent que dans nos pensées…
kacem loubay
Samedi 1er mai 2010
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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Re: ET LES HEURES S’EN VONT…
Très poétique ces mots un peu philosophiqueskacem_loubay a écrit:ET LES HEURES S’EN VONT…
A : El Mostafa TIJANI
…J’ai scruté la page du ciel
Et la nuit se transforme
Les chants prennent place
Où le verbe danse
En enlaçant des corps en délire
La nuit est entrecoupée d’éclairs
Les voix ne font que vivre l’heure
Qu’importe à la nuit tous les tourments
Ils sont là, vivent l’instant
Puisque demain est un autre jour
Où chacun reprendra son siège
Dans cet ailleurs tout en rêvant
Mystérieuse est cette vie
Qui nous unit, qui nous fait articuler
Nos mains ne font que signer
S’accrocher les unes aux autres
Tout s’accorde comme les cordes
De ce violon qui nous fait charmer
Mystique est cette nuit
Nos yeux ne font que voler
Ces fulgurants moments
De ces voyageurs itinérants
Venus nous combler
Avant de regagner leurs contrées
Ami, les couleurs du crépuscule
Atténuent la lumière des objets
Le soleil continue sa courbe
Il s’en va dans son éternité
Rejoindre d’autres sphères du cosmos
J’ai vécu, nous avons su nous éprendre
Quand mes mots traduisent l’errance
Sur des feuilles chargées de fleurs
Peut-on rebrousser le chemin
Reprendre nos bancs abandonnés
Revivre quoique un autre laps de temps
En serrant des mains inconnues
Et tout s’en va, tout fuit
Comme il est dur de se souvenir
Que les heures écoulées
Ne figurent que dans nos pensées…
kacem loubay
Samedi 1er mai 2010
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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j'aime ces vers:
Mystérieuse est cette vie
Qui nous unit, qui nous fait articuler
Nos mains ne font que signer
S’accrocher les unes aux autres
Tout s’accorde comme les cordes
De ce violon qui nous fait charmer
Merci kacem POUR LE PARTAGE
Qui nous unit, qui nous fait articuler
Nos mains ne font que signer
S’accrocher les unes aux autres
Tout s’accorde comme les cordes
De ce violon qui nous fait charmer
Merci kacem POUR LE PARTAGE
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: ET LES HEURES S’EN VONT…
Bonsoir Nadia
...Le vrai mystère est en nous et en dehors de nous
Il suffit d'y voir clairement que tout ce qui nous entoure
suit sa propre trajectoire dictée par la main de Dieu. Nous ne
sommes rien par rapport au grand cosmos, nos vies ne
sont que dérisoires. S'interroger sur notre propre
condition, sur nos fréquents revirements, nos états
d'âme, nos joies et nos peines. C'est devant des
objets très simples qu'on trouve la complexité des
détails. Tout est lumière mais des fois l'ombre qui
plane aux alentours ne fait que nous dévier de la
marche à suivre. Un ami qui s'en va et se sont
des périodes qui s'effacent du quotidien; seule
la mémoire est apte de garder quelques lambeaux,
et à savoir il faut attendre le déclic pour tout re-voir.
Mes amitiés de l'autre rive
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...Le vrai mystère est en nous et en dehors de nous
Il suffit d'y voir clairement que tout ce qui nous entoure
suit sa propre trajectoire dictée par la main de Dieu. Nous ne
sommes rien par rapport au grand cosmos, nos vies ne
sont que dérisoires. S'interroger sur notre propre
condition, sur nos fréquents revirements, nos états
d'âme, nos joies et nos peines. C'est devant des
objets très simples qu'on trouve la complexité des
détails. Tout est lumière mais des fois l'ombre qui
plane aux alentours ne fait que nous dévier de la
marche à suivre. Un ami qui s'en va et se sont
des périodes qui s'effacent du quotidien; seule
la mémoire est apte de garder quelques lambeaux,
et à savoir il faut attendre le déclic pour tout re-voir.
Mes amitiés de l'autre rive
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Re: ET LES HEURES S’EN VONT…
Bonjour cher Kacem,
Le ciel s'est couvert aujourd'hui, les nuages floconneux de la veille
se sont épaissis en une couche uniformément grise mais il n'a pas plu.
La mémoire comme la mer qui se creuse à peine de longues ondulations
qui viennent de très loin et ne se frisent d'écume qu'au moment où elles déferlent sur le sable.
La mer grondera toujours, paisible et puissante, quand il n'y aura personne pour l'entendre.
L'homme cherche à ranimer en lui cette chose morte, cette cendre qui n'est même plus mémoire et
qui portant se refuse à disparaître.
Les souvenirs sont vivants, se prêtent à la caresse, éveillent la tendresse de la nostalgie,
raniment doucement le désir, savent le renoncement et aident à vivre, où à mourir vraiment.
Le grand bateau passe au loin, traçant lentement la ligne incertaine de l'horizon.
De la droite vers la gauche, vers le passé, pense le poète qui se souvient que c'est ainsi
qu'il dessinait, enfant, le cours du temps!
Dans la nuit d'encre, il entend s'éloigner le bateau pour suivre sa destinée, tracée par Dieu...
Merci cher ami poète de l'autre rive, pour le partage de ce beau et intéressant poème.
Mes amitiés poétiques
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BTT
Le ciel s'est couvert aujourd'hui, les nuages floconneux de la veille
se sont épaissis en une couche uniformément grise mais il n'a pas plu.
La mémoire comme la mer qui se creuse à peine de longues ondulations
qui viennent de très loin et ne se frisent d'écume qu'au moment où elles déferlent sur le sable.
La mer grondera toujours, paisible et puissante, quand il n'y aura personne pour l'entendre.
L'homme cherche à ranimer en lui cette chose morte, cette cendre qui n'est même plus mémoire et
qui portant se refuse à disparaître.
Les souvenirs sont vivants, se prêtent à la caresse, éveillent la tendresse de la nostalgie,
raniment doucement le désir, savent le renoncement et aident à vivre, où à mourir vraiment.
Le grand bateau passe au loin, traçant lentement la ligne incertaine de l'horizon.
De la droite vers la gauche, vers le passé, pense le poète qui se souvient que c'est ainsi
qu'il dessinait, enfant, le cours du temps!
Dans la nuit d'encre, il entend s'éloigner le bateau pour suivre sa destinée, tracée par Dieu...
Merci cher ami poète de l'autre rive, pour le partage de ce beau et intéressant poème.
Mes amitiés poétiques
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BTT
BIR TAM TAM- Nombre de messages : 1366
Date d'inscription : 21/02/2010
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: ET LES HEURES S’EN VONT…
Bonsoir Cher Ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Je vais essyer de me joindre à cette avalanche de mots.
La nuit ne fait qu'avancer, et pourtant j'ai la sensation que
tout se met à danser. D'une rive à l'autre ou sur la
même altitude je me sens emporté par cette suite d'images.
Avec mes amitiés
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...Je vais essyer de me joindre à cette avalanche de mots.
La nuit ne fait qu'avancer, et pourtant j'ai la sensation que
tout se met à danser. D'une rive à l'autre ou sur la
même altitude je me sens emporté par cette suite d'images.
Avec mes amitiés
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Dernière édition par kacem_loubay le Sam 8 Mai - 8:08, édité 1 fois
Re: ET LES HEURES S’EN VONT…
Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...On ne fait que livrer ses propres ressentis. Ce qui
nous donne cette satisfaction d'avoir accompli un
geste sans attendre de récompense. Une vraie
amitié ne peut avoir un étalon de mesure. C'est
nos coeurs qui peuvent nous guider, nous montrer
à quel point le moindre geste a son importance. Ces
relations sont devenues de plus en plus rares, d'autres
critères viennent de fausser ces liens...
Mes amitiés de l'autre rive
...On ne fait que livrer ses propres ressentis. Ce qui
nous donne cette satisfaction d'avoir accompli un
geste sans attendre de récompense. Une vraie
amitié ne peut avoir un étalon de mesure. C'est
nos coeurs qui peuvent nous guider, nous montrer
à quel point le moindre geste a son importance. Ces
relations sont devenues de plus en plus rares, d'autres
critères viennent de fausser ces liens...
Mes amitiés de l'autre rive
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