Trouble_Laurence de Sainte-Maréville
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Trouble_Laurence de Sainte-Maréville
Trouble
sous la mélodie,
fermentées aux paupières des murs
vos syllabes d'eau.
Exhalées,
suspendues aux sarments
qui éclatent,
elles claquent et viendront se poser
liqueur d'hier
sur les sourires de demain.
Il se lève un souffle de Marie-Lune
gonflé au vertige des terres bleues,
là-bas au miel malin mutin
d'une sirène aux hanches de ciel.
Lové sur un radeau à perte de dunes,
le temps s'émousse et dort,
à peine devine-t-on
le mystère de sa respiration.
sous la mélodie,
fermentées aux paupières des murs
vos syllabes d'eau.
Exhalées,
suspendues aux sarments
qui éclatent,
elles claquent et viendront se poser
liqueur d'hier
sur les sourires de demain.
Il se lève un souffle de Marie-Lune
gonflé au vertige des terres bleues,
là-bas au miel malin mutin
d'une sirène aux hanches de ciel.
Lové sur un radeau à perte de dunes,
le temps s'émousse et dort,
à peine devine-t-on
le mystère de sa respiration.
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
sagesse
l'aile s'incurve aux regards
et je chemine au-delà
là où le fou peut être fou
d'abstinence, de sagesse, d'amour
de transes en joies simples,
fou de ne pas être l'autre
fou d'aimer sans accord
désaccordé de l'autre
rafraîchie à l'orange
d'ordalies en tendresses
ma lèvre
gorgée d'îles hallucinées
danse
bleue, en équilibre
se glisse aux voix envolées
et je chemine au-delà
là où le fou peut être fou
d'abstinence, de sagesse, d'amour
de transes en joies simples,
fou de ne pas être l'autre
fou d'aimer sans accord
désaccordé de l'autre
rafraîchie à l'orange
d'ordalies en tendresses
ma lèvre
gorgée d'îles hallucinées
danse
bleue, en équilibre
se glisse aux voix envolées
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Éclipse
Éclipse |
incarnadin doré,
mouvante, troublée, déracinée
puis sans un mot
je dépose ma coquille, relique visage,
scarifiée d'eau, sur la chaise de bois.
Tu t'abandonnes...
Pelotonnée sous tes paupières
je croise, ce ou ces visages qui te hantent
s'impriment et transforment l'expression de tes joues,
tes allées et venues dans la boucle des déserts,
ces accents surgis du dedans, les regrets
tes deuils, questionnements...
Je croise là, ton visage
méconnaissable,
nos visages, éclipses
à rincer de soleil.
**
Tu confrontes, singuliers,
nos regards de ce que l'Homme donne à voir,
je recule effrayée devant les clous, ces yeux derrière les toiles.
Faudra-t-il toujours nous propulser en refermant les valves ?
Puis imiter ces coques enfouies, à marée basse, dans le sable...
Faudra-t-il élargir notre vision aux faciès des aliénés,
qui toujours seront là et nous rassurent
sans le vouloir
de notre normalité, de notre différence ?
Sommes nous... Les fous ?
Simplement,
aux multiples visages de soi,
se froissent, aussi,
les multiples visages de l'autre...
**
Fermées, mobiles tes paupières
recouvrent, muette, ma faconde.
Tu sommeilles,
je glisse sur ton épaule le drap,
parcours chaque grain, chaque ligne
chaque sursaut de ton visage,
le sillon caché derrière ton oreille...
Et je m'imprègne de toi,
en toi,
comme on crie en silence
de visage à visage.
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
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