Mon récit

Mon récit

Certains maux sont difficiles à comprendre,
Comme ces mots que l’on ne peux entendre..
Les chemins de ma vie
N’ont été jusqu’ici
Que successions de méandres
J’ai vu ma maison réduite en cendre,
Et s’en aller en fumée,
Avec toute l’histoire d’une famille,
En une nuit,
Amputée,
De l’un de ces fils,
A tous jamais!

Comment expliquer, avec notre voix,
Quand la gorge est serrée,
Quand les larmes n’ont toujours pas,
Cessé de couler,
Que certains maux ne se guérissent pas..

Mais comment expliquer,
En mettant de simples mots,
Pour décrire les atrocités,
Pour décrire le chao,
Afin que vous puissiez
Entendre les échos,
De ces gens terrorisé,
Qui ont réussi à sauver leur peau,
Au prix de vivre avec des âmes massacré
Torturé, vide de toutes pensées,
Mais éternellement hanté
Par l’image des commandos.

Qui pourrait comprendre,
Sans avoir vécu ce drame
Je met mon cœur à vendre,
Car dans mon corps il se fane et s’enflamme.

Qui pourrait répondre,
A toutes ces femmes,
Quand en pleurant elles demandent
« Pourquoi ils s’acharnent?
Pourquoi sur mes enfants?
Pourquoi sur ma maison?
Pourquoi sur ma famille?
Pourquoi toutes mes saisons
Sont-elles teintés de gris!? »

Il pleure le ciel de ses Dianes,
Il verse de l’hémoglobine non des larmes,
Il saigne rendant leurs mines blafarde,
Elles qui pourtant étaient basané,
Les voilà devenues fantôme égaré.

Pour les guerres, pas de trêve
Comme tous les jours,
Le soleil se lève.

Et je crois à l’enfer,
Et je crois au Paradis,
Et je crois que la vie
Est un don offert,
Il n’est qu’un sursis,
Accordé aux âmes meurtrières.

Et je crois en moi,
Mais ne crois plus aux Hommes,
Je crois en Allah,
Qui rétribuera nos âmes..
Je crois en la foi,
Sincèrement plus puissante que les armes.


LAYLA