Conte burkinabé:L’ingratitude punie
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Conte burkinabé:L’ingratitude punie
L’ingratitude punie
Conte burkinabé
Wende avait une mère chèvre qu’il confia à une vieille femme. Un
jour la hyène arriva et mangea tous les petits de la chèvre, pendant que
celle-ci n’était pas là. Quand la mère chèvre revint, elle ne retrouva plus que
les têtes devant les cases. Alors elle creusa un puits et en dissimula l’orifice
avec une natte. Elle ramassa soigneusement toutes les têtes de ses enfants et
les mit sur la natte. Le lendemain, la hyène revint et, ne trouvant pas autre
chose, se jeta sur les têtes si bien qu’elle tomba dans le puits. A ce
moment-là, un âne passa à côté. « Mon frère âne, dit la hyène, ne pourrais-tu
pas me faire sortir ?
Si, dit l’âne, à condition que tu ne me fasses pas de mal
après.
Si tu me sors,
je ne te ferai pas de mal. » L’âne laissa pendre sa queue dans le puits et la
hyène s’y aggripant en sorit. Sitôt qu’elle fut dehors : « Je vais te manger,
dit-elle à l’âne, car j’ai faim.
Je t’ai fait du bien, dit l’âne résigné, tu me fais du mal,
mais Dieu te punira ! » A ce moment-là, survint le lièvre : « Qu’est-ce qu’il y
a ? », dit le lièvre. L’âne expliqua l’affaire. « Ce n’est pas vrai tout cela,
dit le lièvre. Il est impossible que la hyène soit sortie du puits avec ta
queue.
Si, c’est vrai,
dit l’âne.
Est-ce
vrai ? dit le lièvre en se tournant vers la hyène.
Oui, c’est vrai, dit la hyène.
Non, ce n’est pas vrai, dit le
lièvre, c’est impossible.
Eh bien tu vas voir, dit la hyène piquée. » Et elle descendit
dans le puits en servant toujours de la queue de l’âne. Quand elle y fut,
s’apprêtant à remonter : « Mon ami, dit le lièvre à l’âne, ne connais-tu pas un
chemin direct pour retourner chez toi ?
Si, dit l’âne « et il s’enfuit. Le lièvre s’en alla à son tour
et la hyène restée dans le puits y creva.
Conte burkinabé
Wende avait une mère chèvre qu’il confia à une vieille femme. Un
jour la hyène arriva et mangea tous les petits de la chèvre, pendant que
celle-ci n’était pas là. Quand la mère chèvre revint, elle ne retrouva plus que
les têtes devant les cases. Alors elle creusa un puits et en dissimula l’orifice
avec une natte. Elle ramassa soigneusement toutes les têtes de ses enfants et
les mit sur la natte. Le lendemain, la hyène revint et, ne trouvant pas autre
chose, se jeta sur les têtes si bien qu’elle tomba dans le puits. A ce
moment-là, un âne passa à côté. « Mon frère âne, dit la hyène, ne pourrais-tu
pas me faire sortir ?
Si, dit l’âne, à condition que tu ne me fasses pas de mal
après.
Si tu me sors,
je ne te ferai pas de mal. » L’âne laissa pendre sa queue dans le puits et la
hyène s’y aggripant en sorit. Sitôt qu’elle fut dehors : « Je vais te manger,
dit-elle à l’âne, car j’ai faim.
Je t’ai fait du bien, dit l’âne résigné, tu me fais du mal,
mais Dieu te punira ! » A ce moment-là, survint le lièvre : « Qu’est-ce qu’il y
a ? », dit le lièvre. L’âne expliqua l’affaire. « Ce n’est pas vrai tout cela,
dit le lièvre. Il est impossible que la hyène soit sortie du puits avec ta
queue.
Si, c’est vrai,
dit l’âne.
Est-ce
vrai ? dit le lièvre en se tournant vers la hyène.
Oui, c’est vrai, dit la hyène.
Non, ce n’est pas vrai, dit le
lièvre, c’est impossible.
Eh bien tu vas voir, dit la hyène piquée. » Et elle descendit
dans le puits en servant toujours de la queue de l’âne. Quand elle y fut,
s’apprêtant à remonter : « Mon ami, dit le lièvre à l’âne, ne connais-tu pas un
chemin direct pour retourner chez toi ?
Si, dit l’âne « et il s’enfuit. Le lièvre s’en alla à son tour
et la hyène restée dans le puits y creva.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: Conte burkinabé:L’ingratitude punie
sandrine jillou a écrit:L’ingratitude punie
Conte burkinabé
Wende avait une mère chèvre qu’il confia à une vieille femme. Un
jour la hyène arriva et mangea tous les petits de la chèvre, pendant que
celle-ci n’était pas là. Quand la mère chèvre revint, elle ne retrouva plus que
les têtes devant les cases. Alors elle creusa un puits et en dissimula l’orifice
avec une natte. Elle ramassa soigneusement toutes les têtes de ses enfants et
les mit sur la natte. Le lendemain, la hyène revint et, ne trouvant pas autre
chose, se jeta sur les têtes si bien qu’elle tomba dans le puits. A ce
moment-là, un âne passa à côté. « Mon frère âne, dit la hyène, ne pourrais-tu
pas me faire sortir ?
Si, dit l’âne, à condition que tu ne me fasses pas de mal
après.
Si tu me sors,
je ne te ferai pas de mal. » L’âne laissa pendre sa queue dans le puits et la
hyène s’y aggripant en sorit. Sitôt qu’elle fut dehors : « Je vais te manger,
dit-elle à l’âne, car j’ai faim.
Je t’ai fait du bien, dit l’âne résigné, tu me fais du mal,
mais Dieu te punira ! » A ce moment-là, survint le lièvre : « Qu’est-ce qu’il y
a ? », dit le lièvre. L’âne expliqua l’affaire. « Ce n’est pas vrai tout cela,
dit le lièvre. Il est impossible que la hyène soit sortie du puits avec ta
queue.
Si, c’est vrai,
dit l’âne.
Est-ce
vrai ? dit le lièvre en se tournant vers la hyène.
Oui, c’est vrai, dit la hyène.
Non, ce n’est pas vrai, dit le
lièvre, c’est impossible.
Eh bien tu vas voir, dit la hyène piquée. » Et elle descendit
dans le puits en servant toujours de la queue de l’âne. Quand elle y fut,
s’apprêtant à remonter : « Mon ami, dit le lièvre à l’âne, ne connais-tu pas un
chemin direct pour retourner chez toi ?
Si, dit l’âne « et il s’enfuit. Le lièvre s’en alla à son tour
et la hyène restée dans le puits y creva.
superbe leçon!!!!!!!!!
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
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