Une feuille...son histoire

miss Béa a écrit:Regarder une feuille au bout de sa tige
Comme le vent la chatouille, elle frétille.
Va-t-elle,s'envoler et avoir le vertige
Ou résister et fixer le soleil qui brille ?
Un si frêle élément de la nature
Une si petite chose parmi la verdure
Et elle s'accroche si fort à sa branche.
Il s'agit d'abord de parler du commencement
Parce qu'il est magique ce grand moment :
L'arbre puise toute son énergie, sa force
Dans la terre et fait un trou dans son écorce
Pour faire éclore un tout petit bourgeon
Dont l'avenir immédiat n'est pas de faire un plongeon
Mais bien de se développer au gré du vent
De la chaleur, de la pluie et du soleil
Tout nu, au grand jour, sans paravent,
Tout vert de chlorophylle, quelle merveille !
Et oui, il est né le petit de la future feuille
Et il a raison d'être gorgé d'orgueil !
Encore Dame Nature qui en a le secret
Et garde à l'abri des regards indiscrets
Cette petite pousse qui prendra le temps, c'est sur
De s'adapter à son entourage sur mesure ;
Car le vent, la pluie, le soleil et l'air
Selon le positionnement sur cette bonne vieille terre
Seront capricieux, implacables ou bons et généreux ;
Vivre au sein d'un "mariage" polygame à cinq directions
Qui créera un univers unique selon leurs actions
Pourra parfois gêner notre petit "peureux".
Innondations, canicules ou tornades
Déchaînement d'éléments sans parade
Seront autant d'effets désastreux du climat
Que devra braver ce nouveau venu du haut de son "mat"
Et à ce moment, du plus profond de ses racines
Il fera monter la sève, celle-ci qui lui procurera
Sa vie, son "sang" sans lequel il allucine
Et grâce auquel vers le ciel il se lèvera.
Attention également à la faune sauvage
Il ne pourra pas à son apétit faire barrage.
Si un oiseau, une chenille ou un écureuil, même sage,
Décide de l'inclure dans leur menu
Il disparaîtra vite en laissant sa branche à nu
Avec pour seule trace de son passage trop précoce
Un vide, une cicatrice dans l'écorce
Qui s'effacera au fil du temps qui passe
Et qui sait peut-être à une nouvelle pousse fera place...
Ensuite il y a l'homme qui fait des ravage
Il peut enlever ses racines et ainsi tourner la page
Par simple et cruelle envie ou, désolé, par obligation.
Mais lui, il n'est pas en position de choix,
Non rebelle, il va subir le feu de cette action
Et disparaître à jamais au coeur de son bois...
Pour finir, c'est l'impitoyable automne qui va lui nuire
Qui le fera jaunir, rougir puis brunir
Et le regardera sur lui se recroqueviller
Se tordre dans tous les sens et vriller
Puis selon la ronde du vent tourbillonner
Et venir sur le sol se poser sans se pavaner
Car c'est ainsi qu'il meurt ;
Mais la vie garde ses couleurs
Puisqu'à une feuille perdue
Succèderont forcément d'autres bourgeons...

miss Béa a écrit:Regarder une feuille au bout de sa tige
Comme le vent la chatouille, elle frétille.
Va-t-elle,s'envoler et avoir le vertige
Ou résister et fixer le soleil qui brille ?
Un si frêle élément de la nature
Une si petite chose parmi la verdure
Et elle s'accroche si fort à sa branche.
Il s'agit d'abord de parler du commencement
Parce qu'il est magique ce grand moment :
L'arbre puise toute son énergie, sa force
Dans la terre et fait un trou dans son écorce
Pour faire éclore un tout petit bourgeon
Dont l'avenir immédiat n'est pas de faire un plongeon
Mais bien de se développer au gré du vent
De la chaleur, de la pluie et du soleil
Tout nu, au grand jour, sans paravent,
Tout vert de chlorophylle, quelle merveille !
Et oui, il est né le petit de la future feuille
Et il a raison d'être gorgé d'orgueil !
Encore Dame Nature qui en a le secret
Et garde à l'abri des regards indiscrets
Cette petite pousse qui prendra le temps, c'est sur
De s'adapter à son entourage sur mesure ;
Car le vent, la pluie, le soleil et l'air
Selon le positionnement sur cette bonne vieille terre
Seront capricieux, implacables ou bons et généreux ;
Vivre au sein d'un "mariage" polygame à cinq directions
Qui créera un univers unique selon leurs actions
Pourra parfois gêner notre petit "peureux".
Innondations, canicules ou tornades
Déchaînement d'éléments sans parade
Seront autant d'effets désastreux du climat
Que devra braver ce nouveau venu du haut de son "mat"
Et à ce moment, du plus profond de ses racines
Il fera monter la sève, celle-ci qui lui procurera
Sa vie, son "sang" sans lequel il allucine
Et grâce auquel vers le ciel il se lèvera.
Attention également à la faune sauvage
Il ne pourra pas à son apétit faire barrage.
Si un oiseau, une chenille ou un écureuil, même sage,
Décide de l'inclure dans leur menu
Il disparaîtra vite en laissant sa branche à nu
Avec pour seule trace de son passage trop précoce
Un vide, une cicatrice dans l'écorce
Qui s'effacera au fil du temps qui passe
Et qui sait peut-être à une nouvelle pousse fera place...
Ensuite il y a l'homme qui fait des ravage
Il peut enlever ses racines et ainsi tourner la page
Par simple et cruelle envie ou, désolé, par obligation.
Mais lui, il n'est pas en position de choix,
Non rebelle, il va subir le feu de cette action
Et disparaître à jamais au coeur de son bois...
Pour finir, c'est l'impitoyable automne qui va lui nuire
Qui le fera jaunir, rougir puis brunir
Et le regardera sur lui se recroqueviller
Se tordre dans tous les sens et vriller
Puis selon la ronde du vent tourbillonner
Et venir sur le sol se poser sans se pavaner
Car c'est ainsi qu'il meurt ;
Mais la vie garde ses couleurs
Puisqu'à une feuille perdue
Succèderont forcément d'autres bourgeons...

J'aime ta façon d'écrire et de 'phraser'

kimannzo a écrit:... de la nature ! beaucouip de détails dits simplement ; merci de cette lecture . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

miss Béa a écrit:Voila un joli poème pour annoncer l'arrivée du printemps...

karim safriwi a écrit:

miss Béa a écrit:Voila un joli poème pour annoncer l'arrivée du printemps...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et voilà tout un panier d'amour pour tes vers.

miss Béa a écrit:Regarder une feuille au bout de sa tige
Comme le vent la chatouille, elle frétille.
Va-t-elle,s'envoler et avoir le vertige
Ou résister et fixer le soleil qui brille ?
Un si frêle élément de la nature
Une si petite chose parmi la verdure
Et elle s'accroche si fort à sa branche.
Il s'agit d'abord de parler du commencement
Parce qu'il est magique ce grand moment :
L'arbre puise toute son énergie, sa force
Dans la terre et fait un trou dans son écorce
Pour faire éclore un tout petit bourgeon
Dont l'avenir immédiat n'est pas de faire un plongeon
Mais bien de se développer au gré du vent
De la chaleur, de la pluie et du soleil
Tout nu, au grand jour, sans paravent,
Tout vert de chlorophylle, quelle merveille !
Et oui, il est né le petit de la future feuille
Et il a raison d'être gorgé d'orgueil !
Encore Dame Nature qui en a le secret
Et garde à l'abri des regards indiscrets
Cette petite pousse qui prendra le temps, c'est sur
De s'adapter à son entourage sur mesure ;
Car le vent, la pluie, le soleil et l'air
Selon le positionnement sur cette bonne vieille terre
Seront capricieux, implacables ou bons et généreux ;
Vivre au sein d'un "mariage" polygame à cinq directions
Qui créera un univers unique selon leurs actions
Pourra parfois gêner notre petit "peureux".
Innondations, canicules ou tornades
Déchaînement d'éléments sans parade
Seront autant d'effets désastreux du climat
Que devra braver ce nouveau venu du haut de son "mat"
Et à ce moment, du plus profond de ses racines
Il fera monter la sève, celle-ci qui lui procurera
Sa vie, son "sang" sans lequel il allucine
Et grâce auquel vers le ciel il se lèvera.
Attention également à la faune sauvage
Il ne pourra pas à son apétit faire barrage.
Si un oiseau, une chenille ou un écureuil, même sage,
Décide de l'inclure dans leur menu
Il disparaîtra vite en laissant sa branche à nu
Avec pour seule trace de son passage trop précoce
Un vide, une cicatrice dans l'écorce
Qui s'effacera au fil du temps qui passe
Et qui sait peut-être à une nouvelle pousse fera place...
Ensuite il y a l'homme qui fait des ravage
Il peut enlever ses racines et ainsi tourner la page
Par simple et cruelle envie ou, désolé, par obligation.
Mais lui, il n'est pas en position de choix,
Non rebelle, il va subir le feu de cette action
Et disparaître à jamais au coeur de son bois...
Pour finir, c'est l'impitoyable automne qui va lui nuire
Qui le fera jaunir, rougir puis brunir
Et le regardera sur lui se recroqueviller
Se tordre dans tous les sens et vriller
Puis selon la ronde du vent tourbillonner
Et venir sur le sol se poser sans se pavaner
Car c'est ainsi qu'il meurt ;
Mais la vie garde ses couleurs
Puisqu'à une feuille perdue
Succèderont forcément d'autres bourgeons...

gepetto a écrit:

miss Béa a écrit:Regarder une feuille au bout de sa tige
Comme le vent la chatouille, elle frétille.
Va-t-elle,s'envoler et avoir le vertige
Ou résister et fixer le soleil qui brille ?
Un si frêle élément de la nature
Une si petite chose parmi la verdure
Et elle s'accroche si fort à sa branche.
Il s'agit d'abord de parler du commencement
Parce qu'il est magique ce grand moment :
L'arbre puise toute son énergie, sa force
Dans la terre et fait un trou dans son écorce
Pour faire éclore un tout petit bourgeon
Dont l'avenir immédiat n'est pas de faire un plongeon
Mais bien de se développer au gré du vent
De la chaleur, de la pluie et du soleil
Tout nu, au grand jour, sans paravent,
Tout vert de chlorophylle, quelle merveille !
Et oui, il est né le petit de la future feuille
Et il a raison d'être gorgé d'orgueil !
Encore Dame Nature qui en a le secret
Et garde à l'abri des regards indiscrets
Cette petite pousse qui prendra le temps, c'est sur
De s'adapter à son entourage sur mesure ;
Car le vent, la pluie, le soleil et l'air
Selon le positionnement sur cette bonne vieille terre
Seront capricieux, implacables ou bons et généreux ;
Vivre au sein d'un "mariage" polygame à cinq directions
Qui créera un univers unique selon leurs actions
Pourra parfois gêner notre petit "peureux".
Innondations, canicules ou tornades
Déchaînement d'éléments sans parade
Seront autant d'effets désastreux du climat
Que devra braver ce nouveau venu du haut de son "mat"
Et à ce moment, du plus profond de ses racines
Il fera monter la sève, celle-ci qui lui procurera
Sa vie, son "sang" sans lequel il allucine
Et grâce auquel vers le ciel il se lèvera.
Attention également à la faune sauvage
Il ne pourra pas à son apétit faire barrage.
Si un oiseau, une chenille ou un écureuil, même sage,
Décide de l'inclure dans leur menu
Il disparaîtra vite en laissant sa branche à nu
Avec pour seule trace de son passage trop précoce
Un vide, une cicatrice dans l'écorce
Qui s'effacera au fil du temps qui passe
Et qui sait peut-être à une nouvelle pousse fera place...
Ensuite il y a l'homme qui fait des ravage
Il peut enlever ses racines et ainsi tourner la page
Par simple et cruelle envie ou, désolé, par obligation.
Mais lui, il n'est pas en position de choix,
Non rebelle, il va subir le feu de cette action
Et disparaître à jamais au coeur de son bois...
Pour finir, c'est l'impitoyable automne qui va lui nuire
Qui le fera jaunir, rougir puis brunir
Et le regardera sur lui se recroqueviller
Se tordre dans tous les sens et vriller
Puis selon la ronde du vent tourbillonner
Et venir sur le sol se poser sans se pavaner
Car c'est ainsi qu'il meurt ;
Mais la vie garde ses couleurs
Puisqu'à une feuille perdue
Succèderont forcément d'autres bourgeons...

Je te dédie, Miss, pour le partage,
mes "Feuilles", sans âge :

Celle du chou qui parfume
La cuisine, je la hume ;
J’écoute son clapotis,
De la mienne, en appétit !

Celles du laurier demande
L’ambitieux qu’à son front pendent ;
Moi, sur les miennes, je dors,
Les oublie, et pire encor...

De celle, qui fait entendre
Le prochain qui vient vous tendre
La sienne, dur ne soyez ;
Moi, je lui murmure : « Oyez ! »

Celles du chêne altier orne
Le képi ou le bicorne ;
Moi, je dis : « Arbre génial,
Chapeau bas, mon général ! »

Celle de la vigne cache
De blancs monts et vaux la tache ;
À moi, la folie me prend
Et j’espère un coup de vent !

Et celles que tu effeuilles
À la fleur que tu lui cueilles,
Sont, en vérité, vitales ;
Moi, j’offre tige et pétales.

Celle du brouillon, tu vois,
Tu ratures ; car, sans toi
Et ces vers-ci que j’épanche,
Eût été encore blanche !

Gepi

miss Béa a écrit:
Merci Karim, c'est l'histoire d'un bourgeon,
éternel recommencement de pousse sur branche....
Et histoire qui commence par le début,
et qui sans fin se perpétue...

Vive le printemps,
Qui fait naître ces bourgeons
Et disparaître les feuilles d'avant...

Ou vive une feuille , tellement épanouie
Qu'elle devient persistante
Et verte d'amour-dépendance...

Bizzou

Béa

cristopher-cris a écrit:

miss Béa a écrit:
Merci Karim, c'est l'histoire d'un bourgeon,
éternel recommencement de pousse sur branche....
Et histoire qui commence par le début,
et qui sans fin se perpétue...

Vive le printemps,
Qui fait naître ces bourgeons
Et disparaître les feuilles d'avant...

Ou vive une feuille , tellement épanouie
Qu'elle devient persistante
Et verte d'amour-dépendance...

Bizzou

Béa

Histoire de la vie tout simplement un eternel recommencement

gepetto a écrit:

Je te dédie, Miss, pour le partage,
mes "Feuilles", sans âge :

Celle du chou qui parfume
La cuisine, je la hume ;
J’écoute son clapotis,
De la mienne, en appétit !

Celles du laurier demande
L’ambitieux qu’à son front pendent ;
Moi, sur les miennes, je dors,
Les oublie, et pire encor...

De celle, qui fait entendre
Le prochain qui vient vous tendre
La sienne, dur ne soyez ;
Moi, je lui murmure : « Oyez ! »

Celles du chêne altier orne
Le képi ou le bicorne ;
Moi, je dis : « Arbre génial,
Chapeau bas, mon général ! »

Celle de la vigne cache
De blancs monts et vaux la tache ;
À moi, la folie me prend
Et j’espère un coup de vent !

Et celles que tu effeuilles
À la fleur que tu lui cueilles,
Sont, en vérité, vitales ;
Moi, j’offre tige et pétales.

Celle du brouillon, tu vois,
Tu ratures ; car, sans toi
Et ces vers-ci que j’épanche,
Eût été encore blanche !

Gepi

KAMEL a écrit:la nature se repose et puis se reveille en plein bourgeon nousnoffrant une palette de couleursn à l'arc-en-ciel parsemée de papillons et d'abeilles et bien sûr soulignée de pique-nique.
Bonne journée béa.

yefimia a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]