La lune nous fait-elle encore rêver ?

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Illustration de ClaireElyse



La lune nous fait-elle encore rêver ?


Alors que je guettais dans ce dôme si beau
Les effets aveuglants de ces vents en tempête,
L’orage s’éloignant, je crus voir soudain prête
Lilith la lune noire, aux longs cheveux corbeau.

d’étoile éclaboussé, nuages en lambeau,
Le ciel se fit plus pur quand émergea la tête
De la lune de lait et ce fut alors fête
Lorsque, blanc, s’alluma son sphérique flambeau.

Quand elle fut vaincue, ai voulu aux humains
D’avoir ainsi osé la souiller de leurs mains
Et apporter la gloire à l’orgueil piaffant.

J’avais tant inventé de fables que je n’ose
Plus rêver au renard, au petit Prince enfant
Et regrette mes nuits que parfumait sa rose.

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Illustration de ClaireElyse



La lune nous fait-elle encore rêver ?


Alors que je guettais dans ce dôme si beau
Les effets aveuglants de ces vents en tempête,
L’orage s’éloignant, je crus voir soudain prête
Lilith la lune noire, aux longs cheveux corbeau.

d’étoile éclaboussé, nuages en lambeau,
Le ciel se fit plus pur quand émergea la tête
De la lune de lait et ce fut alors fête
Lorsque, blanc, s’alluma son sphérique flambeau.

Quand elle fut vaincue, ai voulu aux humains
D’avoir ainsi osé la souiller de leurs mains
Et apporter la gloire à l’orgueil piaffant.

J’avais tant inventé de fables que je n’ose
Plus rêver au renard, au petit Prince enfant
Et regrette mes nuits que parfumait sa rose.

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La lune nous fait-elle encore rêver ?


Alors que je guettais dans ce dôme si beau
Les effets aveuglants de ces vents en tempête,
L’orage s’éloignant, je crus voir soudain prête
Lilith la lune noire, aux longs cheveux corbeau.

d’étoile éclaboussé, nuages en lambeau,
Le ciel se fit plus pur quand émergea la tête
De la lune de lait et ce fut alors fête
Lorsque, blanc, s’alluma son sphérique flambeau.

Quand elle fut vaincue, ai voulu aux humains
D’avoir ainsi osé la souiller de leurs mains
Et apporter la gloire à l’orgueil piaffant.

J’avais tant inventé de fables que je n’ose
Plus rêver au renard, au petit Prince enfant
Et regrette mes nuits que parfumait sa rose.