Ca aurait pourtant pu.
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Ca aurait pourtant pu.
Même aux heures du soir, sous la chaleur ployées,
Il cherche dans les draps de limiter les bornes,
Tant la sueur colle à son corps devenu morne,
Qu’il est heureux, soudain, de ses amours broyées.
Il se contente hélas, mais résistent encor
Des images douceur. Il regrette ce havre
Qui le protégeait bien de la peur du cadavre
Quand il pensait choisir le moment de sa mort.
Elle est partie hier. Dans sa robe rayée
Mon Dieu qu’elle était belle, appuyée à la porte,
Dans ce souffle de vent qui loin de lui l’emporte.
Il reste son odeur qui en lui s’est noyée.
Le jour pointe aux carreaux, mais comme un glas résonne
Ces moments à tuer de triste solitaire.
Il n’a pas même un chien, sur la planète taire,
Soliloquer en fait, c’est parler à personne !
Ils avaient conjugué, en relation éclair,
Cette vie de paumés faite de brouillard rouge
Qu’ils vivaient parfois, pour qu’en eux jamais ne bouge
Ce qu’ils tentaient de fuir, enfoncé dans leur chair.
Ils allaient réussir ! Plus de bleus à leurs bras,
Plus de douleur pour ce manque problématique,
D’hallucination au réveil dramatique
Et de cet enfer d’où ils ne reviendraient pas.
Il cherche dans les draps de limiter les bornes,
Tant la sueur colle à son corps devenu morne,
Qu’il est heureux, soudain, de ses amours broyées.
Il se contente hélas, mais résistent encor
Des images douceur. Il regrette ce havre
Qui le protégeait bien de la peur du cadavre
Quand il pensait choisir le moment de sa mort.
Elle est partie hier. Dans sa robe rayée
Mon Dieu qu’elle était belle, appuyée à la porte,
Dans ce souffle de vent qui loin de lui l’emporte.
Il reste son odeur qui en lui s’est noyée.
Le jour pointe aux carreaux, mais comme un glas résonne
Ces moments à tuer de triste solitaire.
Il n’a pas même un chien, sur la planète taire,
Soliloquer en fait, c’est parler à personne !
Ils avaient conjugué, en relation éclair,
Cette vie de paumés faite de brouillard rouge
Qu’ils vivaient parfois, pour qu’en eux jamais ne bouge
Ce qu’ils tentaient de fuir, enfoncé dans leur chair.
Ils allaient réussir ! Plus de bleus à leurs bras,
Plus de douleur pour ce manque problématique,
D’hallucination au réveil dramatique
Et de cet enfer d’où ils ne reviendraient pas.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Ca aurait pourtant pu.
Ça me cloue sur place. Je ne sais que dire si ce n'est que tu as un talent remarquable !
On ne devrait pas les laisser soliloquer, les laisser s'en aller !
Cela me donne presque envie de pleurer...
C'est là qu'on s'aperçoit que dans l'existence infinie, nous sommes bien petits... C'est là qu'on s'aperçoit que l'homme est toujours seul face à lui-même, et qu'il a tendance à égréner sur son parcours des pavés de solitude...
On ne devrait pas les laisser soliloquer, les laisser s'en aller !
Cela me donne presque envie de pleurer...
C'est là qu'on s'aperçoit que dans l'existence infinie, nous sommes bien petits... C'est là qu'on s'aperçoit que l'homme est toujours seul face à lui-même, et qu'il a tendance à égréner sur son parcours des pavés de solitude...
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
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