et pourtant
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et pourtant
Et pourtant
Même en partant
J'étais plus comme avant
Mon corps était parti
Mais pas mon esprit
Une partie de mon coeur était pris
Même avec les années passées
Des bribes de souvenirs restaient
Ainsi que nos conversations endiablées
Et puis la maladie m'avait sclérosé
J'étais en voyage de moi-même, comme aliéné
Enfermé dans des circonvolutions névrosées
Depuis j'ai connu d'autres anathèmes
Aucune avec autant de symbiose bohème
Et qui puisse améliorer mon écriture sans blasphème
J'ai mis de longues années à jouer à l'alpiniste
Sans être premier de cordé en haut d'une liste
Regardant les sommets sans être algébriste
Je ne calculais plus rien
Plus aucunes règles de vie esseulée comme un errant de chien
J'ai essayé de me poser sans garder aucun bien
J'ai un semblant de calme
Au milieu de la nature je rame
Mes journées passent sans drames
Ces journées sont lisses
Comme un papier blanc qui ne crisse
De n'avoir plus rien en lice
Je ne suis pas en déshérence
Pas plus dans la démence
Je m'expose à moi même sans clémence
Il est rare que je parle d'un passé
Serait-ce le mien ou celui d'un trépassé
Il est bon parfois de broder
Je ne suis pas couturier
Je ne sais pas faire dans la dentelle sans crier
Je ne suis que le peintre d'histoires à oublier
Il est bon parfois de se lâcher sur la toile
Y laisser une prose de gas-oil
Capable de s'enflammer sans un poêle
Ou encore de s'abrutir devant des programmes
Regarder sans rien voir de ses larmes
Ou encore ne rien retenir de ses rêves sans âmes
Cela ne change rien aux vides
Ceux de nos passés qui nous rendent avides
Avides de bien mieux avant les rides
Ah ce travail de sape
De son quotidien parfois pour y mettre une chape
Ou encore de son moral fait de chausse-trappes..........
Même en partant
J'étais plus comme avant
Mon corps était parti
Mais pas mon esprit
Une partie de mon coeur était pris
Même avec les années passées
Des bribes de souvenirs restaient
Ainsi que nos conversations endiablées
Et puis la maladie m'avait sclérosé
J'étais en voyage de moi-même, comme aliéné
Enfermé dans des circonvolutions névrosées
Depuis j'ai connu d'autres anathèmes
Aucune avec autant de symbiose bohème
Et qui puisse améliorer mon écriture sans blasphème
J'ai mis de longues années à jouer à l'alpiniste
Sans être premier de cordé en haut d'une liste
Regardant les sommets sans être algébriste
Je ne calculais plus rien
Plus aucunes règles de vie esseulée comme un errant de chien
J'ai essayé de me poser sans garder aucun bien
J'ai un semblant de calme
Au milieu de la nature je rame
Mes journées passent sans drames
Ces journées sont lisses
Comme un papier blanc qui ne crisse
De n'avoir plus rien en lice
Je ne suis pas en déshérence
Pas plus dans la démence
Je m'expose à moi même sans clémence
Il est rare que je parle d'un passé
Serait-ce le mien ou celui d'un trépassé
Il est bon parfois de broder
Je ne suis pas couturier
Je ne sais pas faire dans la dentelle sans crier
Je ne suis que le peintre d'histoires à oublier
Il est bon parfois de se lâcher sur la toile
Y laisser une prose de gas-oil
Capable de s'enflammer sans un poêle
Ou encore de s'abrutir devant des programmes
Regarder sans rien voir de ses larmes
Ou encore ne rien retenir de ses rêves sans âmes
Cela ne change rien aux vides
Ceux de nos passés qui nous rendent avides
Avides de bien mieux avant les rides
Ah ce travail de sape
De son quotidien parfois pour y mettre une chape
Ou encore de son moral fait de chausse-trappes..........
ressilap- Nombre de messages : 558
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Date d'inscription : 29/11/2010
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