Chemins - en hommage à Réné Char-
4 participants
Page 1 sur 1
Chemins - en hommage à Réné Char-
Chemins - Hommage à René Char -
Vois-tu la résignation, cette hydre qui aspire toute énergie, ce cloaque de la vie !
Laissons-la dans sa boucle s’étouffer.
Labourons de nos éperons les fougueuses pensées ; et nos fiers destriers dans l’électricité du voyage, échevelés, feront jaillir les grands espaces !
« J’ai levé la loi, j’ai franchi la morale, j’ai maillé le cœur… »
Ma vie,
cette adolescence en fugue sur le chemin de l’escarpe
au rythme fou de mon pur sang.
Sous les frondaisons gagnées je cueillais des essences nouvelles.
Là, cette traverse d’été, les oreillers au goût de lunes, qui aspirent aux grandes siestes. C’est dans la broussaille d’argent de mes tempes que ronces et aubépines exaltent que se lit désormais une marche lente; j’ai cherché derrière le buisson des interrogations à lever le sentiment verrouillé. Ton ombre est-elle de cette ascension ?
Homme nouveau dans la marche des grands abîmes, devant toi le sublime inconnu !
Donne à ta vie les égards d’un poème, les espaces et la tolérance des Grands.
Fuyez vos richesses et leur inertie, freins d’ivresse et de vents. En vous les chaînes et l’instinct affaibli se perd jusqu’à la poussière de votre nom.
L’appel du devenir et la rétention assassine le poème ; seul ce dernier, « s’élevant de votre puits de boue et d’étoiles, témoignera silencieusement qu’il n’était rien en lui qui n’existât vraiment ailleurs ». Fuyez, fuyez dans ce monde de déréliction l’ombre rebelle et solitaire des contradictions.Pierrejean - décembre 2008 -
Vois-tu la résignation, cette hydre qui aspire toute énergie, ce cloaque de la vie !
Laissons-la dans sa boucle s’étouffer.
Labourons de nos éperons les fougueuses pensées ; et nos fiers destriers dans l’électricité du voyage, échevelés, feront jaillir les grands espaces !
« J’ai levé la loi, j’ai franchi la morale, j’ai maillé le cœur… »
Ma vie,
cette adolescence en fugue sur le chemin de l’escarpe
au rythme fou de mon pur sang.
Sous les frondaisons gagnées je cueillais des essences nouvelles.
Là, cette traverse d’été, les oreillers au goût de lunes, qui aspirent aux grandes siestes. C’est dans la broussaille d’argent de mes tempes que ronces et aubépines exaltent que se lit désormais une marche lente; j’ai cherché derrière le buisson des interrogations à lever le sentiment verrouillé. Ton ombre est-elle de cette ascension ?
Homme nouveau dans la marche des grands abîmes, devant toi le sublime inconnu !
Donne à ta vie les égards d’un poème, les espaces et la tolérance des Grands.
Fuyez vos richesses et leur inertie, freins d’ivresse et de vents. En vous les chaînes et l’instinct affaibli se perd jusqu’à la poussière de votre nom.
L’appel du devenir et la rétention assassine le poème ; seul ce dernier, « s’élevant de votre puits de boue et d’étoiles, témoignera silencieusement qu’il n’était rien en lui qui n’existât vraiment ailleurs ». Fuyez, fuyez dans ce monde de déréliction l’ombre rebelle et solitaire des contradictions.Pierrejean - décembre 2008 -
pierrejean- Nombre de messages : 52
Humeur : exhubérant, grave, mélancolique, charmeur
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Chemins - en hommage à Réné Char-
BEAU TEXTE
PAS D'AUTRE COMMENTAIRE.
BONNE ANNEE.
PAS D'AUTRE COMMENTAIRE.
BONNE ANNEE.
karim safriwi- Nombre de messages : 615
Date d'inscription : 03/07/2008
Re: Chemins - en hommage à Réné Char-
pierrejean a écrit:Chemins - Hommage à René Char -
Vois-tu la résignation, cette hydre qui aspire toute énergie, ce cloaque de la vie !
Laissons-la dans sa boucle s’étouffer.
Labourons de nos éperons les fougueuses pensées ; et nos fiers destriers dans l’électricité du voyage, échevelés, feront jaillir les grands espaces !
« J’ai levé la loi, j’ai franchi la morale, j’ai maillé le cœur… »
Ma vie,
cette adolescence en fugue sur le chemin de l’escarpe
au rythme fou de mon pur sang.
Sous les frondaisons gagnées je cueillais des essences nouvelles.
Là, cette traverse d’été, les oreillers au goût de lunes, qui aspirent aux grandes siestes. C’est dans la broussaille d’argent de mes tempes que ronces et aubépines exaltent que se lit désormais une marche lente; j’ai cherché derrière le buisson des interrogations à lever le sentiment verrouillé. Ton ombre est-elle de cette ascension ?
Homme nouveau dans la marche des grands abîmes, devant toi le sublime inconnu !
Donne à ta vie les égards d’un poème, les espaces et la tolérance des Grands.
Fuyez vos richesses et leur inertie, freins d’ivresse et de vents. En vous les chaînes et l’instinct affaibli se perd jusqu’à la poussière de votre nom.
L’appel du devenir et la rétention assassine le poème ; seul ce dernier, « s’élevant de votre puits de boue et d’étoiles, témoignera silencieusement qu’il n’était rien en lui qui n’existât vraiment ailleurs ». Fuyez, fuyez dans ce monde de déréliction l’ombre rebelle et solitaire des contradictions.Pierrejean - décembre 2008 -
De la sagesse en de simples mots
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Sujets similaires
» Les hauts des bas chemins
» les chemins
» Sur les chemins majestueux
» CHEMINS D'ENFANCE
» aux chemins du courant.
» les chemins
» Sur les chemins majestueux
» CHEMINS D'ENFANCE
» aux chemins du courant.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum